REVUE DE PRESSE DU LUNDI 28 JANVIER 2013

28 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 28 JANVIER 2013







Ban
Ki-moon salue les efforts de reconstruction et de réconciliation




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil –

Nous avons eu cette
rencontre importante avec le Secrétaire général de l'Organisation des Nations
unies, Ban Ki-moon et ses principaux collaborateurs. Nous avons, bien entendu,
parlé de la situation en Côte d'Ivoire. Il s'est réjoui de la normalisation et
des efforts de reconstruction et de réconciliation.''

C'est
ce qu'a indiqué le Président de la République, SE. Alassane Ouattara, à la fin
de son entretien avec le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon. C'était hier
au siège de l'Union africaine. La Côte d'Ivoire sort d'une crise postélectorale
qui a fait un peu plus de 3000 morts. Le Chef de l'Etat a, dès sa prise de
fonction, fait de la réconciliation et de la reconstruction les éléments clés de
son mandat. Il a immédiatement entamé les négociations avec le Front populaire
ivoirien (Fpi), l'ancienne formation politique au pouvoir et les autres partis
de l'opposition. Ce dialogue porte progressivement ses fruits. Outre la
situation Côte d'Ivoire, les deux personnalités ont évoqué les crises au Mali,
en Guinée-Bissau et entre le Soudan et le Soudan du Sud. Concernant le Mali, le
Président de la République, SE. Alassane Ouattara, a déclaré qu'il a été
question de l'augmentation du nombre de soldats de la Mission internationale de
soutien au Mali (Misma). ''Nous avons beaucoup parlé du Mali et de la
nécessité d'augmenter le nombre de soldats de la Misma. Nous avons son soutien.
L'augmentation du nombre de soldats implique aussi la revue à la hausse du
financement pour que le déploiement se fasse le plus rapidement possible avec
l'acheminement de l'aide humanitaire, le déploiement de l'administration pour
les élections au Mali''
, a-t-il dit. [...]




 




 





Koenders à Bonon et Facobly




 





Nord-Sud -

Le patron de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders,
était vendredi dernier à Bonon et à Facobly. Il y était dans le cadre des
préparatifs des législatives partielles dans ces deux localités. Le choix de ces
deux circonscriptions est lié au fait que les élections du 26 février 2012, ont
été émaillées d'incidents...mortels.




 




 





Gueyo / Paix et Réconciliation : Les chefs de villages renforcent leurs
capacités




 





Soir Info -

Du
lundi 21 au mercredi 23 janvier 2013, s'est tenu dans les locaux de la mairie de
Gueyo un séminaire de renforcement des capacités des leaders communautaires.
Organisé par l'Opération des Nations Unis en Cote d'Ivoire, les travaux avaient
pour objectif de consolider la cohésion sociale et la paix dans les différents
villages du Département de Gueyo. Selon Yacine Fall, Administrateur des affaires
civiles Onuci de San Pedro, il s'agissait de « donner aux chefs traditionnels
et aux leaders de communautés, des outils nécessaires pour éviter les tensions
potentielles ou avérées dans les différents villages de Gueyo
». Pour
l'initiatrice du projet, Halaoui Victoire Josiane, sous-préfet de Gueyo, cette
rencontre intervient après des visites effectuées dans les villages pour baisser
les tensions dues à la crise postélectorale. « Les chefs sont nos proches
collaborateurs. S'ils sont mal formés, c'est un danger pour notre administration
», a-t-elle précisé, avant de souhaiter que la formation permette aux uns et
autres de vivre ensemble.




Le
préfet du département de Gueyo, Famy Kouamé René a salué le sous-préfet pour son
« esprit de créativité ». Il a, ensuite, exhorté les séminaristes à
mettre en pratique les différentes résolutions sur le terrain afin que Gueyo
demeure une région de paix. Ce qu'a d'ailleurs promis le chef de village de
Lahouridou, Adjilé Léonard, au nom des participants. C'est par la remise des
diplômes aux 100 participants que la rencontre a pris fin.




 




 





Législatives partielles : les candidats et localités concernées




 





Fraternité Matin –

La
campagne électorale pour les législatives partielles du 3 février s'est ouverte
depuis samedi dernier et prendra fin le vendredi 1er février à
minuit. Koumassi, Bangolo, Issia, Divo, Facobly et Bonon sont les
circonscriptions où le vote se déroulera. A travers meetings, rencontres et
autres porte-à-porte, les candidats vont tenter de convaincre les électeurs de
leur accorder leurs voix qui ouvrent les portes du Parlement. Ce sont 18
prétendants qui sont dans cette course pour occuper les 6 sièges actuellement
vacants à l'Assemblée nationale.




 




A
Koumassi, ce sont Camara Ousmane du Rdr et Innocent Claude du Pdci-Rda qui
croiseront le fer. Quand, à Bangolo, Tailly Thiérry Hermanne, Gnédéa Jean, Sah
Tiétémomon Evariste (tous indépendants), Dolly Emmanuel du Pdci-Rda et Bako Jean
Pondéré Nestor du Rdr se disputeront les voix des électeurs. Issiaka Koné,
candidat indépendant, Kpokpa Blé (RDR) et Dogbo Pépé (Pdci-Rda) s'affrontent
dans les urnes à Issia. Tandis que la compétition électorale opposera N,Gatta
Coulibaly Mamadou, Blé Gauze Jean Isidore (indépendants), Kédi Zabé (Pdci-Rda)
et Doumbia Moussa (Rdr) à Divo. Dans ces circonscriptions, les électeurs sont
appelés aux urnes, encore une fois, à cause du décès des députés qu'ils avaient
élus en décembre 2011.




Outre
ces quatre circonscriptions où 14 candidats sont en compétition, le vote du 3
février se déroulera aussi à Facobly et Bonon où s'affrontent quatre postulants.
Evariste Méambly (indépendant) et Honoré Séa (Rdr) s'expliqueront dans les urnes
pour la troisième fois consécutive à Facobly. Tandis que pour autant de fois, le
candidat indépendant, Denis Kouadio, sera opposé à Yacouba Koné qui défendra les
couleurs du Rdr. Les élections législatives de décembre 2011 avaient été
invalidées dans ces deux dernières circonscriptions pour cause de violence.
Reprises en février 2012, elles avaient connu le même sort. L'on avait même
enregistré des morts à Bonon. C'est donc la troisième fois consécutive que les
mêmes candidats solliciteront les mêmes électeurs pour les mêmes élections.
Interrogés par Fraternité Matin, en août dernier, chacun de ces quatre
postulants avait émis le souhait que les autorités compétentes prennent les
dispositions conséquentes pour que le vote du 3 février aille à son terme dans
un climat de paix et de sécurité, tant pour eux-mêmes que pour leurs staffs et
électeurs.




 




 





Treichville / Amy Toungara fustige le tribalisme en politique




 





L'Inter -

Rarement la députée de Treichville, Mme Amy Toungara, a été aussi révoltée. Le
samedi 26 janvier 2013, au quartier Yoman Kacou de sa commune, au cours de la
sortie officielle de l'Ong «Grâce Mohayé», elle a fustigé le tribalisme
en politique. Elle réagissait à des propos distillés par des personnes qui ont
approché une Ong pour lui demander de ne pas choisir le candidat Cissé Ibrahim
comme leur parrain, au motif que ce dernier serait un Malinké. Des propos qui
ont choqué la députée, qui a invité les populations de Treichville à sortir du
tribalisme, parce qu'il ne sert ni leurs auteurs ni les exécutants. «Si je
suis là ce matin, c'est parce que j'ai entendu des choses. En politique, il y a
des choses qu'il ne faut pas dire, il y a des actes qu'on ne doit pas poser. On
ne peut pas vous dire qu'en tant que Baoulé, vous ne devez pas accepter un
parrain Dioula. Je trouve cela indécent. Allez leur dire cela
», a-t-elle
dénoncé, avant d'indiquer que ''quand on est maire de la commune, on n'a pas
de parti pris''. «On n'est pas maire d'un groupe ethnique. C'est comme ça qu'ils
ont géré ce pays jusqu'à ce qu'on tombe dans un crise
», a précisé Mme
Tougara. Pour qui Treichville, qui est une commune cosmopolite, n'a pas besoin
d'un langage de tribalisme. «Treichville n'est pas comme Port-Bouët, Koumassi
et Marcory. Treichville est comme Adjamé et Abobo. C'est une commune où nous
vivons tous en bonne intelligence. Ce qui est se passe ici, regarde Treichville.
J'étais récemment à la mairie, à la présentation de vœux des populations au
maire. C'est normal puisqu'il est encore maire. En ma présence, je n'accepterai
pas qu'on dise des choses du maire Amichia. Donc, je n'accepterai pas non plus
qu'on tienne des propos contre Cissé Ibrahim
», a-t-elle indiqué. Avant de
lancer à son auditoire: «est-ce que c'est une affaire de Baoulé, Dioula,
Bété, etc. ? C'est une affaire de qui peut faire quoi
». Et à la députée
d'inviter l'Ong grâce Mohayé à cultiver l'honnêteté, la franchise dans la
solidarité. [...]




 




 





Dialogue gouvernement-FPI : Les commissions bouclent les discussions aujourd'hui




 




Le
Patriote, Fraternité Matin -


Entamés le vendredi dernier, les travaux des commissions mises en place dans le
cadre du dialogue entre le gouvernement et le Front populaire ivoirien
s'achèvent aujourd'hui. En effet, les 4 commissions, notamment, sur la sécurité,
la réconciliation nationale, le jeu démocratique et l'Etat de droit et
fonctionnement des institutions ont engagé les discussions de fond pour aboutir
à un compromis politique en vue de la participation de toutes les chapelles
politiques à l'évolution de la démocratie sur les bords de la lagune Ebrié. Les
négociations entre les membres de l'équipe du Premier ministre, Daniel Kablan
Duncan et les responsables de l'ancien parti au pouvoir concernent donc, comme
on le voit avec les commissions, la sécurité, la réconciliation nationale,
l'Etat de droits et fonctionnement des institutions et le jeu démocratique.
Cela, aux fins d'accorder les violons pour la cohésion, l'harmonie de la scène
politique ivoirienne afin que dans la stabilité, la Côte d'Ivoire renoue avec le
développement et la prospérité et retrouve surtout son lustre d'antan. Selon nos
sources, les deux parties sont bien avancées sur beaucoup de questions. Ce qui
présage un dénouement heureux des travaux et la signature d'un accord entre le
gouvernement et le parti à la rose. Après les premières rencontres qui, selon
les présidents des commissions, se sont déroulées dans une ambiance bon enfant
empreinte de fraternité, de solidarité et d'entente, les négociateurs se
retrouvent aujourd'hui pour finaliser les travaux. A la suite, la synthèse sera
faite demain. En outre, les commissions présenteront les fruits de leurs
discussions et les mesures retenues seront consignées dans un document qu'on
présentera au président de la République, Alassane Ouattara. De toute évidence,
les pourparlers sont bien partis pour qu'à la fin des travaux, les deux parties
paraphent le document final. Après quoi, le chef de l'Etat et le gouvernement en
accord avec la commission électorale indépendante fixeront la nouvelle date des
élections couplées des municipales et régionales. On le voit, la fièvre
politique en Côte d'Ivoire tombe peu à peu pour le grand bonheur du peuple qui
aspire à la paix après tant d'années de crises éprouvantes et meurtrières.




 




 





Discussions Gouvernement-Fpi : Ce qui risque de tout bloquer




 





Soir Info-

Le
gouvernement et le Front populaire ivoirien (Fpi, principal parti de
l'opposition) ont renoué le fil du dialogue depuis le 18 janvier 2013, après le
conclave de Grand-Bassam des 27 et 28 avril 2012 dont le communiqué final n'a
pas été signé par l'ex- parti au pouvoir. Le Fpi qui a refusé de faire partie du
Cadre permanent de dialogue (Cpd) mis en place à l'issue de ce conclave, discute
désormais directement avec le gouvernement. (...) C'est au cours de cette
rencontre que les représentants du Gouvernement et ceux du Fpi, ont mis en
place, quatre (4) Commissions de travail qui, depuis le vendredi 25 janvier
dernier, travaillent sur les questions de sécurité, du jeu démocratique, de la
réconciliation nationale, et de l'Etat de Droit. Jusque-là, les discussions se
passent dans une ambiance bon enfant au sein des différentes commissions, même
si parfois, elles sont houleuses. Mais, selon des sources fiables, les
négociations risquent de coincer notamment au niveau du deadline fixé pour les
discussions. Alors que le Gouvernement veut boucler les négociations demain
mardi 29 janvier 2013 pour permettre au chef de l'Etat de prendre des décisions
et de fixer rapidement la date des élections prochaines, en rapport avec la
Commission électorale indépendante (Cei), le Fpi quant à lui, ne semble pas
enthousiasmé à suivre le chronomètre du pouvoir. Toujours selon des sources
concordantes, le Président par intérim du Fpi, et ses collaborateurs, veulent
que certaines questions soient discutées en profondeur, le temps qu'il faudra.
Il s'agit notamment du désarmement des ex-combattants, la libération des
responsables du Fpi dont Pascal Affi N'Guessan (Président du Fpi), Aboudrahamane
Sangaré (1er vice-président) et Laurent Akoun (Secrétaire général par intérim),
la recomposition de la Cei. L'ancien parti au pouvoir estimerait que même si des
réponses étaient trouvées aux questions soulevées, il lui faudra du temps pour
sensibiliser ses militants sur l'ensemble du territoire, et trouver des moyens
financiers pour aller aux élections. Certains responsables du Fpi auraient
proposé le second semestre de 2013, pour l'organisation des élections locales.
Son tout à fait différent du côté du gouvernement qui, révèlent nos sources, ne
veut pas excéder le premier trimestre de 2013. ''Le Président est à mi-mandat
alors que son programme est porté essentiellement sur la décentralisation. Les
Districts ainsi que les régions doivent porter de grands projets. On ne peut pas
attendre indéfiniment'',
avait prévenu le Ministre d'Etat Hamed Bakayoko, à
son cabinet au Plateau, au sortir de la rencontre entre le gouvernement et le
Fpi, le mercredi 23 janvier 2013. Comme on le constate, si les positions
n'évoluent pas dans ces 48 heures, les discussions entre le pouvoir Ouattara et
le Fpi, risquent de prendre du plomb dans l'aile.




 




 





Dialogue avec le Gouvernement : Le Fpi n'ira pas aux élections. Ce que visent
Miaka et ses compagnons




 




Le
Nouveau Réveil -

Jeu de
dupes ? Signe de sa bonne Foi, le gouvernement ivoirien vient d'accéder à la
requête du Fpi, l'ancien parti au pou voir, en engageant « un dialogue direct »
avec lui. Mais signe de sa mauvaise foi, le Fpi n'a encore rien lâché. Va t il
ou non aller aux élections locales prochaines ? Bien malin qui pourrait le
savoir. C'est à croire que le président par intérim du Fpi, Miaka Oureto, ne
sait pas, lui non plus, quelle sera exactement la position de sa formation
politique dans les jours à venir à propos des élections locales. A preuve, les
sorties de Miaka Ouretto sont parfois contredites sans ménagement par le comité
central. On l'a vu par exemple lors de l'arrestation, le 17 janvier 2013, du
leader des « jeunes patriotes », Charles Blé Goudé. Alors qu'il avait clairement
assuré que cet incident ne les détournerait pas de leur devoir de dialoguer avec
le gouverne ment, la troupe s'est cru obliger de remettre les choses au clair.
72 heures plus tard, le Fpi a exigé la libération sans condition de l'ancien fer
de lance de la mobilisation patriotique. Visiblement, Miaka a du mal à se
défaire de certains éléphants socialistes. Le président Alassane Ouattara qui ne
voulait pas entendre parler de « préalables » à la réconciliation de la part de
ses opposants, s'est vu obliger, lui, d'avaler quelques couleuvres. Sous la
pression de la communauté internationale dont la France du socialiste François
Hollande et à la suite des bons offices du président socialiste sénégalais,
Macky Sall, qui a reçu le Fpi le mois dernier, le chef de l'Etat ivoirien a
instruit son premier ministre Daniel Kablan Duncan, de se montrer large et
flexible sur les desiderata de la bande à Miaka. Seulement voilà : les
revendications du Fpi prennent la forme d'un véritable panier à crabes. Le parti
dénonce la composition de la Commission électorale indépendante (Cei). Il la
juge caduque. (...) Alors, quand le Fpi demande de démanteler la commission, c'est
un peu l'histoire de celui qui voudrait apparemment voir tomber les branches
d'un arbre sur lesquelles il est lui même assis. Par ailleurs, le parti de
Gbagbo qui s'est soustrait volontairement des conditions du financement public
accordé aux partis politiques, réclame une manne publique au gouvernement. Sur
quelle base ? On ne sait encore trop. Si la formule était retenue, il devrait
s'agir d'un soutien exceptionnel de l'Etat. Et les critères sont encore à
définir. Dans cette hypothèse, il n'est pas à exclure que d'autres partis
politiques viennent rallonger la liste des bénéficiaires, pour, eux aussi,
passer à la caisse. (...) Mais, il y a plus. Des Frontistes continuent de faire de
la libération de l'ancien président Laurent Gbagbo leur projet de société. La
requête est souvent mise sur la table des discussions avec le gouvernement. Elle
est répercutée à souhait par certains hérauts de l'ancien régime. Dans de telles
conditions où le Fpi demande tout et son contraire, il est difficile de croire
qu'il a la volonté d'aller vraiment aux élections. Et d'ailleurs, pourquoi y
irait-il ? Non seulement il est handicapé depuis qu'il a perdu les leviers du
pou voir, mais sa politique de la chaise vide l'a fait régresser sur le terrain,
la poli tique ayant horreur du vide. Or, même au pouvoir et disposant de ses
appuis poli tiques, le Fpi n'a jamais vraiment remporté la bataille des joutes
locales. [...]




 




 





Macky Sall, à propos de la Côte d'Ivoire : « Ma facilitation est terminée »




 





Nord-Sud -

Après
à peine trois mois de médiation, le président sénégalais se retire des
discussions ivoiro-ivoiriennes. Il l'a annoncé à Addis-Abeba en marge du sommet
de l'Ua. Fin de mission pour le président sénégalais dans le dossier ivoirien. «
J'avais été contacté, en son temps, par différents acteurs politiques ivoiriens
pour faciliter le dialogue dans ce pays voisin. Ce que j'ai accepté. Maintenant
que les acteurs politiques ivoiriens se parlent directement, ma facilitation est
terminée », a-t-il déclaré, samedi, en Ethiopie, selon Pana presse qui rapporte
ses propos. Présent dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, pour le vingtième
sommet des chefs d'Etat et de gouvernements de l'Union africaine (Ua), Macky
Sall a notamment encouragé les Ivoiriens à poursuivre le dialogue politique. «
Le dialogue amorcé entre les acteurs politiques ivoiriens, a-t-il souhaité, doit
se poursuivre afin d'arriver à une réconciliation ». [...]




 




 





Avant le procès de Laurent Gbagbo :

La JFPI annonce un grand meeting le 16 février à Yopougon.

Koua Justin: "L'heure a sonné..."




 





L'Inter, Le Quotidien d'Abidjan, Le Mandat, Nord-Sud, Soir Info, Notre Voie, LG
Infos -

Le
secrétaire national de la Jeunesse du FPI, Koua Justin a animé un meeting le
samedi 26 janvier 2013 au siège provisoire de son parti sis à la Riviera
Attoban, pour annoncé l'organisation, le 16 février 2013, d'un meeting à la
place CP1 de Yopougon pour exiger la libération de Laurent Gbagbo. « La JFPI ira
cette fois-ci et tiendra son meeting. L'heure a sonné d'exiger la libération de
Laurent Gbagbo. 2013 est l'année de la révolution démocratique pour obtenir la
libération de Laurent Gbagbo et la normalisation de la Côte d'ivoire », a-t-il
déclaré. Pour lui, seule la libération de l'ancien chef de l'Etat ivoirien
pourra faciliter la réconciliation et ramener la paix dans le pays. En outre, il
est revenu sur les querelles qui sont nées au sein de la galaxie patriotique
après l'arrestation et l'extradition de Charles blé Goudé. Pour le chef de la
JFPI, «Laurent Gbagbo est pris en otage». C'est pourquoi, il a exigé de
la Cour pénale internationale (CPI) qu'elle le libère. «CPI, libérez Laurent
Gbagbo maintenant ! C'est ce que nous exigeons
», a asséné Koua Justin.
Revenant sur l'arrestation et la détention de Charles blé Goudé, il a rappelé au
pouvoir d'Abidjan que le FPU s'est engagé à discuter ''de bonne foi''. «Nous
allons à la discussion malgré la nature du régime. On fera une ou deux semaines
de discussion mais la simple libération de Laurent Gbagbo entraînera la
normalisation sociopolitique de la Côte d'Ivoire. Tant qu'il sera enfermé à la
CPI, il n'y aura pas de normalisation. Il lui suffit d'être avec son peuple,
qu'il dise un mot pour que le pays soit guérit. Nous invitons Alassane Ouattara
à faire libérer Laurent Gbagbo pour la normalisation
», a-t-il soutenu. Il
s'est prononcé sur les élections locales en ces termes: «Tant que Laurent
Gbagbo et un seul prisonnier resteront en prison, tant que les exilés ne
rentrent pas, ces élections, n'y pensez même pas
», a martelé M. Koua. [...]




 




 





Sortie de crise en Côte d'Ivoire / La position de l'UNG sur le dialogue direct
FPI – Gouvernement / Stéphane Kipré : « Tous les partis qui se réclament de
Gbagbo seront aux élections, si...)




 





L'Inter, Le Quotidien d'Abidjan, L'Intelligent d'Abidjan -

Dans
une déclaration dont copie nous est parvenue, le président de l'Union des
nouvelles générations (UNG) fait ses suggestions au Front populaire ivoirien,
dans le cadre du dialogue direct qu'a entamé ce parti politique avec le
Gouvernement en place. Stéphane Kipré en profite pour poser quelques
préoccupations chères à son parti.




 




C'est
avec soulagement que l'Union des Nouvelles Générations a accueilli la nouvelle
de l'instauration d'un dialogue entre le Front Populaire Ivoirien et le
gouvernement conduit par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Notre parti
salue cette initiative, car en tant que disciples du président Laurent Gbagbo,
père du "asseyons-nous et discutons'', nous ne pouvons qu'encourager toute
initiative qui concourt à trouver une solution négociée à la situation
sociopolitique que traverse notre pays. L'Union des Nouvelles Générations, tout
en saluant le gouvernement pour cette initiative, se félicite que ce dernier ait
enfin compris et accepté d'instaurer ce dialogue après plus d'une année
d'hésitation. (...)




En ce
qui concerne les élections municipales et régionales pour lesquelles le pouvoir
souhaite la participation de tous, l'Union des Nouvelles Générations rappelle
qu'en tant que partisans de Laurent Gbagbo, nous avons été formés au jeu
démocratique. Notre représentation au processus électoral, ne saurait cependant
être une occasion d'apporter une caution à un régime pour lui faire plaisir ou
l'aider à être bien vu par la communauté internationale. Si les conditions d'une
élection libre et transparente sont réunies, si nos camarades, avec à leur tête
le président Laurent Gbagbo, qui croupissent en prison sont libérés, si le
retour de nos candidats qui sont en exil est facilité, si les conditions
sécuritaires propices à l'expression démocratique sont réunies, si le dégel des
avoirs nous permet de financer notre campagne, aucun parti se réclamant de
Laurent Gbagbo ne se fera prier pour y prendre part. [...]




 




 





Tournée de sensibilisation / Paul Koffi Koffi aux populations d'Agboville : "Ne
soyez pas complices des ennemis de la Nation"




 




Le
Patriote, AIP, Fraternité Matin, L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau
Réveil, Soir Info  -

Un
langage franc aussi bien à la population qu'à ses hommes. Paul Koffi Koffi,
ministre auprès du Président de la République, n'a pas usé de la langue de bois.
Samedi dernier à la salle des fêtes de la marie d'Agboville, devant les élus
dont le ministre Adama Bictogo, les têtes couronnées, les jeunes, les femmes et
les FRCI, le collaborateur d'Alassane Ouattara a mis le pied dans le plat pour
fustiger et le comportement des populations et celui de ses hommes. « L'année
dernière, votre région a connu à elle seule trois attaques. C'est inadmissible
surtout que les renseignements nous indiquent qu'il y a beaucoup d'armes qui ont
été distribuées ici et que ces armes non seulement continuent de circuler mais
aussi que certaines populations se font complices des ennemis de la République.
Cela est inacceptable », a-t-il martelé. Il s'agit donc pour lui d'interpeller
les populations, tout en leur demandant de collaborer avec les forces de
l'ordre. « Aujourd'hui, les élections sont terminées. Il y a un nouveau
Président. Aidons-le à réussir sa mission plutôt que de vouloir l'empêcher de
travailler ou faire peur aux opérateurs économiques », a-t-il conseillé. Il
faut, a-t-il souhaité, que les populations soient beaucoup réactives en
renseignant les forces de l'ordre, surtout que la plupart des attaques sont
conçues à partir de la périphérie d'Abidjan par les fils de cette région qui
depuis leur exil, financent les jeunes. « Après nos investigations, je peux vous
dire que ces jeunes gens ne reçoivent que 200 FCFA après les réunions. Evitez
que vos enfants se fassent tuer pour cette somme », a-t-il conseillé. Au nom des
chefs, nanan N'Dori a indiqué que leur région ne sera pas une base arrière pour
ceux qui veulent déstabiliser la Côte d'Ivoire. Il a toutefois accusé les FRCI
de brimades et d'exactions envers les populations. En réponse, Paul Koffi koffi
a rassuré les populations. « Nous allons prendre nos engagements. En même temps,
je vous demande de ne pas provoquer les forces de l'ordre. C'est une institution
qu'il faut respecter », a-t-il insisté.




 




 





Situation post-crise : des ex-combattants réclament leur dû au régime Ouattara /
Ce qui leur avait été promis. Le Gal Bakayoko et Soro cités, plusieurs
personnalités saisies




 





L'Inter -

Je
suis ''Sinaï'', capitaine de la gendarmerie nationale. Je parle au nom des
coordinateurs que sont : ''Albatross'', ''Aigles'', ''Calao'', ''Tifon'',
''Scorpion'', ''venus'' et ''Santor''. Tous ex-Fanci, gendarmes, policiers, et
oubliés de l'Efa de bouaké. Ivoiriens et étrangers vivant en Côte d'Ivoire, nous
voulons par cette déclaration vous dire la vérité sur certaines choses qui, si
l'on n'y prend garde, peuvent plonger le pays dans des troubles armés, voire
conduire le pays dans le chaos. Je sais que, après lecture, chacun fera son
commentaire, certains diront peut-être qu'on est inconscients parce que nous ne
nous soucions pas de la souffrance des ivoiriens d'autres diront au contraire
que c'est le gouvernement qui ne se soucie pas de la souffrance de la
population. Voici pourquoi nous écrivons. Nous allons vous dire le rôle que nous
avions joué pour le régime en place pendant la crise post-électorale. Alors si
après cette sortie, le régime ne réagit pas, nous ferons dans notre prochaine
déclaration, les plus graves révélations secrètes jamais dites aux ivoiriens.
Pour que le monde entier sache que tous, sommes coupables en Côte d'ivoire. Nous
ne faisons pas cela par rapport à la crise malienne, cet écrit était en
préparation avant le déclenchement de la guerre au Mali. Voici comment les
choses se sont passées. Après le retranchement du RHDP au golf Hôtel, prêt pour
la bataille contre le régime du président Gbagbo, le gouvernement a initié le
recrutement de jeunes ivoiriens résidant à Abidjan comme mercenaires pour une
formation accélérée à Bouaké en vue de combattre le régime du président Gbagbo.
Les organisateurs étaient l'actuel président de l'Assemblée nationale Guillaume
Soro, le chef d'état-major Soumaïla Bakayoko, le général Gueu Michel, Traoré
Salif dit ''Tracteur'', anciennement agent de sécurité à la banque africaine de
développement (bAD) à Abidjan, très écouté par le président Ouattara, et un
autre surnommé ''Tango''. Les directeurs de stage étaient Famoussa Ouattara,
pour le groupe formé à l'Efa de Bouaké. Il est aujourd'hui lieutenant-colonel.
Chérif Ousmane, pour le groupe formé au bataillon du génie de Bouaké. Les
formateurs étaient des officiers et sous-officiers burkinabé et ivoiriens. Notre
mission, nous déverser dans toutes les communes d'Abidjan en vue d'affaiblir
l'appareil militaire du président Gbagbo avant l'assaut final, d'où la naissance
du ''commando invisible'' à Abobo. Ivoiriens, voici les promesses que Soro
guillaume et le général Soumaïla Bakayoko nous ont faites. Les jeunes recrutés
devaient intégrer l'armée sans condition et bénéficier de l'octroi d'une prime
de guerre. Le gouvernement devait donner une maison à chaque élément pour le
service rendu à la nation. Pendant la formation, le gal Bakayoko et l'actuel
président de l'Assemblée nationale, guillaume Soro, ont rendu visite aux
éléments dans les savanes de Bouaké et de Katiola d'où ils ont confirmé les
promesses. Guillaume Soro a eu à dire que nous représentions l'Ecomog, car
l'envoi de l'Ecomog coûterait cher à l'État de Côte d'Ivoire. Mission terminée,
voilà que depuis 2011, nous suivons le régime pour honorer sa promesse. On nous
tourne en bourrique, refuse et nous menace. Nous sommes au nombre de 383
éléments qui ont été tous formés sur les armes lourdes et légères avec
différentes techniques de combats. Sur les 383 éléments, 17 sont morts pour le
régime en place et jusque-là, rien n'a été fait pour nous, malgré les promesses.
[...]




 




 





Exilés pro-Gbagbo au Ghana : Koffi Serge et Mosis Christian-Pierre aux arrêts...




 




Le
Nouveau Réveil, Le Jour plus -

près Blé Goudé, Mosis Christian Pierre et Koffi Serge auraient été livrés par le
Ghana aux autorités ivoiriennes. La saignée pourrait ainsi continuer chez les
farouches partisans de l'ex président ivoirien, Laurent Gbagbo, toujours détenu
à la prison de la Cour pénale internationale (Cpi) de la Haye. Le voisin aurait
il décidé d'une collaboration plus franche avec la Côte d'Ivoire ? En tout cas,
tout porte à le croire. Après "le grand doute" qui a plané sur la sincérité des
rapports de ce pays frontalier de l'est avec son voisin historique, la Côte
d'Ivoire.