REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 28 JANVIER 2013

28 jan 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 28 JANVIER 2013







Les
autorités se préoccupent des mouvements d'hommes armés dans des forêts




 





(Connecionivoirienne.net / Xinhua – 28/01/2013) –

Les autorités sécuritaires ivoiriennes se préoccupent de plus en plus des
mouvements d'hommes armés dans des forêts du pays. Lors d'une tournée effectuée
samedi et dimanche dans des localités de la région d'Agboville (sud), le
ministre ivoirien de la Défense Paul Koffi Koffi a mis en garde les jeunes gens
armés qui écument. « L'Etat a les moyens de démanteler ces groupes de jeunes qui
s'adonnent à des actes illégaux dans la forêt », a noté en substance M. Koffi
Koffi. Le ministre a ainsi mis en garde les individus en armes et promis que la
loi s'appliquera à tous ceux qui seront pris dans une situation d'illégalité. Le
ministre de la Défense a par ailleurs exhorté les parents afin que de ramener
les jeunes à l'ordre et que les forêts ne servent pas à commettre des actes
délictueux.




A
plusieurs occasions, des témoins ont fait état de la présence d'individus armés
soupçonnés d'être des jeunes miliciens proches de l'ancien président Laurent
Gbagbo s'entraînant dans des forêts en vue e commettre des actes de
déstabilisation.




Selon
un officier, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont déjà
interpellé plusieurs individus préalablement regroupés dans des forêts et
s'entraînant au maniement des armes et aux techniques de combat. Après des
attaques sporadiques d'inconnus armés qui ont fait ces dernières semaines
plusieurs morts dans les rangs des soldats et des assaillants, les autorités
sécuritaires assurent avoir pris toutes les dispositions pour parer à toute
éventualité, notamment pour assurer la sécurité des biens et des personnes et
défendre l'intégrité du pays.




 




 





Négociation FPI-Gouvernement: il y a problème, voici les points de blocage




 





(Connecionivoirienne.net – 28/01/2013) –

Entamées depuis le vendrdi18 janvier 2013, les négociations entre le FPI et le
gouvernement ivoirien sont entrées dans leur phase de débat véritablement le
vendredi 25 janvier. A l'issu des débats qui ont émaillé les quatre commissions
à savoir, la commission Sécurité, Réconciliation, jeu électoral et état de
droit, il est bon de retenir que malgré les bonnes dispositions des deux
parties, l'on est loin de trouver un consensus. Ainsi pour ce premier round, les
questions concernant l'amnistie qui selon le FPI devrait consacrer la libération
de tous les prisonniers politiques et favoriser le retour des exilés et les
questions de la refonte de la CEI, car selon toujours le FPI qui s'appuie sur la
loi électorale qui rend la CEI forclos après les législatives, semblent ne pas
être l'avis du gouvernement qui estimerait qu'il n'a jamais existé de
prisonniers politiques en Côte d'Ivoire. « Ce sont des prisonniers de droit
commun » aurait martelé le gouvernement. D'autres questions telles que le
financement des partis politiques et la sécurité des biens et des personnes
proches de l'ancien régime seront débattues demain lundi. Les différentes
commissions rendront leurs conclusions le 31 janvier devant le Premier Ministre.




 




 





Mali: des soldats français et maliens contrôlent les accès de Tombouctou




 





(AFP, L'Express.fr - 28/01/2013) -

Des
soldats français et maliens contrôlaient lundi matin les accès et l'aéroport de
Tombouctou (Mali) à l'issue d'une opération terrestre et aérienne menée dans la
nuit, a-t-on annoncé de sources françaises et malienne. Les forces françaises et
africaines contrôlent désormais la "Boucle du Niger" entre les deux bastions
islamistes de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1.200 km au
nord-est de la capitale malienne), a annoncé à l'AFP le porte-parole de
l'état-major des armées (EMA) à Paris, le colonel Thierry Burkhard.




Ce
contrôle a été réalisé en 48 heures, a souligné le porte-parole de l'Etat major.
L'aéroport de Tombouctou, à 900 km au nord-est de Bamako, est passé lundi sous
le contrôle des soldats français et maliens qui n'ont rencontré "aucune
résistance" des islamistes, a confirmé à l'AFP un officier supérieur de l'armée
malienne. "Nous contrôlons l'aéroport de Tombouctou. Nous n'avons rencontré
aucune résistance. Il n'y a aucun problème de sécurité en ville", a ajouté cette
source.




La
manœuvre conjointe des forces françaises de l'opération Serval et des forces
maliennes s'est déroulée avec un appui de patrouilles d'avions de chasse
français, a précisé le colonel Burkhard, à propos de la prise de contrôle de la
Boucle du Niger. Le groupement tactique interarmes (GTIA) 21, venant de l'axe
Diabali, Néré, Goundam a saisi l'aéroport de Tombouctou.




Dans
le même temps, un largage de parachutistes avait pour objet de bloquer les
"exfiltrations ennemies" tandis qu'un groupement aéromobile (hélicoptères) était
engagé en appui de ces deux forces. Samedi, le bastion islamiste de Gao, à 1.200
km au nord-est de Bamako, était tombé au cours d'une opération spectaculaire de
l'armée française, des membres des forces spéciales bénéficiant d'un appui
aérien s'emparant d'abord de l'aéroport et d'un pont stratégique.




 




 





MALI. L'armée française avance vers Tombouctou, Kidal bombardée




 




(Le
Nouvel Observateur – 28/01/2013) -

Les
soldats français et maliens ont avancé dimanche 27 janvier vers la cité mythique
de Tombouctou, après de la reconquête, lors d'une offensive éclair, de Gao, la
plus grande ville du nord du Mali, où des soldats de la force africaine se sont
ensuite déployés.





L'aviation française a aussi bombardé des positions islamistes dans leur fief de
Kidal, à 1.500 km de Bamako, alors que des sources font état depuis plusieurs
jours d'un repli des combattants islamistes dans les montagnes de cette région,
dans l'extrême nord-est malien. Soldats français et maliens progressaient
parallèlement par voie terrestre sur un autre front, en direction de Tombouctou,
ville-phare de l'islam en Afrique, à 900 km au nord-est de Bamako. "Près d'une
vingtaine" de frappes ont été menées dans les régions de Gao et Tombouctou "ces
dernières 36 heures", a indiqué le ministère français de la Défense dans un
communiqué qui ne cite pas la région de Kidal.





"Bientôt" à Tombouctou




Les
"troupes françaises et maliennes" seront "bientôt près de Tombouctou", avait
assuré samedi le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault. Des "éléments
précurseurs" de l'armée malienne ont pu s'infiltrer dimanche dans la périphérie
de Tombouctou, selon un haut gradé de l'armée malienne, qui a requis l'anonymat.
"Les troupes maliennes et françaises avancent en direction de Tombouctou, sans
rencontrer de résistance, aucune résistance", a insisté cette source. "A Gao,
des cas de pillages, et d'atteinte aux biens ont été constatés. [...]




 




 





Guerre au Mali : La France libère Gao et bombarde Kidal




 





(Koaci.com – 27/01/2013) -

Alors que les autorités françaises balayaient ce vendredi soir d'un revers de la
main la proposition politique du Mujao en vue d'une négociation autour de la
question de la libération d'un otage, KOACI.COM apprend de source de l'armée
malienne que la ville de Gao (nord est Mali) a été libérée depuis ce samedi soir
par les hommes de l'opération française Serval.




 





Bombardée depuis quatre jours en son cœur et dans ses environs sur des cibles
logistiques et militaires précises, comme nous vous le rapportions, la zone
aurait été nettoyée par l'armée française qui aurait lancé depuis ce samedi une
opération à Kidal, dernière ville à conquérir avec Tombouctou avant le retour à
l'intégrité territoriale du Mali; mission première de l'opération Serval et
ouest africaine conformément à une résolution de l'ONU.




 




Un
grand nombre d'islamistes se seraient retranchés, abandonnant leurs positions au
regard de l'avancée et du déploiement des troupes françaises au Mali, vers Kidal
et les frontières algériennes et mauritaniennes.




 




Des
soldats nigériens et tchadiens, venus de la frontière non loin, s'apprêteraient
à être déployés dans la zone pour son contrôle une fois cette dernière
totalement sécurisée et vidée d'islamistes par l'armée française, consciente de
cachette de certains combattants dans des habitations civiles des villages
alentours. Une opération de ratissage au sol serait à cette heure en cours. Nous
apprenons du peu d'informations reçus de Gao, qu'une dizaine de combattants
auraient été capturés, d'autres auraient été tués dans des combats au sol. La
libération totale du Mali semble proche et déjà à Bamako bon nombre de maliens
sont enthousiaste à cette idée.