REVUE DE PRESSE DU LUNDI 27 DECEMBRE 2010

27 déc 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 27 DECEMBRE 2010



Sortie de crise – Alain Leroy (Nations Unies) : « L'Onu n'est en guerre avec personne et ne souhaite être en guerre»
www.Afreekelection.com
- Nous vous proposons ici la grande interview accordée à nos collègues de la Radio de l'Onu et d'Onuci Fm par Alain Leroy, Chef des Opérations de maintien de la paix de l'Onu à propos de la situation en Côte d'Ivoire.
Question : Alain Leroy vous êtes le patron du maintien de la paix au Nation Unies, merci d'accorder cette interview à la radio de l'ONU. Une interview que nous réalisons en collaboration avec nos collègues d'ONUCI FM. Sur le terrain, première question, le conseil de sécurité de l ONU à voter à l'unanimité une résolution pour la reconduction de mandat de l'ONUCI jusqu' à fin juin, donc une reconduction de 6 mois. En quoi consisteras ce mandat de maintient de la paix de l'ONUCI sur le terrain compte tenu de la situation actuelle ?

Alain Leroy : Comme vous l'avez dit, ce mandat a été voté a l'unanimité des membres du conseil et c'est très important que nous ayons le soutient complet du conseil de sécurité qui est responsable de la paix et de la sécurité dans le monde et ce mandat pour nous c'est plusieurs choses. C'est d'abord continuer les bons offices pour trouver une solution politique à la crise. Mais c'est aussi protéger et c'est très clairement dit dans le mandat les personnalités politiques, le gouvernement et le présidentLe mandat du conseil de sécurité fait explicitement référence aux décisions de la CEDEAO et de l'union africaine qui reconnaissent que le résultat de l'élection c'est l'élection du président OUATTARA et bien sur ce mandat rappelle que nous avons une tache essentielle qui est de contribuer au maximum de nos capacité à la protection des civiles en cote d'ivoire.Donc nous devront œuvrer pour le peuple ivoirien et nous avons un mandat très clair là dessus d'essayer au maximum de prévenir les exactions et de contribuer à la contribution des civils de tous les civils ivoiriens quelques soient leur origines.Mais c'est une tache extrêmement difficile dans les circonstances actuelles. (...)

Question : Dois-je comprendre que vous vous démarquez de l'appel de Guillaume Soro qui a demandé à un certain nombre d'organisations régionales, à l'ONU, l'Union Africaine, la CEDEAO notamment de faire usage de la force pour faire partir Laurent Gbagbo purement et simplement ? Quelle est votre position ? Quelle est la position des Nations Unies ? Le recours à la force ou pas ?
Alain Leroy : Alors, moi je suis le responsable des opérations de maintien de la paix, dont l'ONUCI et d'autres opérations. Il est très clair, l'ONUCI a un mandat, il est voté par le conseil de la sécurité et ce mandat n'est pas de faire la guerre. Nous sommes des soldats de maintien de la paix. Le terme est parfaitement clair et un avec un mandat robuste sous le chapitre sept des Nations Unies et qui n'est pas un mandat de faire la guerre. C'est très clair. L'ONUCI n'est en guerre avec personne. Nous n'avons pas ce mandat là. Mais en même temps, nous devons avoir une posture robuste car nous voyons bien que beaucoup d'exactions sont commises contre les civiles. Donc, nous devons exercer notre mandat. Patrouiller, essayer de prévenir tous ces incidents et les dénoncer quand nous n'avons pas pu les prévenir. Donc c'est un mandat robuste mais c'est un mandat dans lequel bien sur l'usage de la force est autorisé en cas d'auto défense ou en cas de défense du mandat. Mais de nouveau, il y a une grande limite entre cela et faire la guerre. L'ONU n'est en guerre avec personne et ne souhaite être en guerre. Elle est présente en Côte d'Ivoire pour la paix pour l'ensemble des Ivoiriens. Donc ce n'est pas l'ONU qui fera la guerre. En Côte d'Ivoire, nous sommes là pour protéger les citoyens dans une posture robuste. (...)

Sommé de quitter le pouvoir - La CEDEAO accorde une dernière chance à Gbagbo
Le Patriote
- La CEDEAO (Communauté Economique des Etats d'Afrique de l'Ouest) a décidé de donner une dernière chance à Gbagbo Laurent pour céder pacifiquement le pouvoir qu'il usurpe depuis la présidentielle du 28 novembre 2010. Au sortir d'un sommet extraordinaire tenu le vendredi dernier à Abuja (Nigeria), l'organisation sous-régionale a donc opté pour un règlement de la crise ivoirienne par le dialogue. Communiqué Final

1- Sous la présidence de Son Excellence Goodluck Ebele Jonathan, Président de la République Fédérale du Nigeria, Président en exercice de la CEDEAO, la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'est réunie en Session Extraordinaire à Abuja, République Fédérale du Nigeria, le vendredi 24 décembre 2010, pour examiner l'évolution récente de la situation politique et sécuritaire en Côte d'Ivoire. (...)

6. La Conférence regrette le niveau excessivement élevé des pertes de vies humaines enregistrées depuis le 7 décembre et avertit les responsables de ces actes qu'ils feront l'objet de poursuites devant les tribunaux internationaux pour ces violations des droits humains, dans les détails les plus rapides.

7- Les Chefs d'Etat et de Gouvernement réitèrent leur position du 7 décembre 2010, en particulier sur le statut de M. Alassane Ouattara comme Président légitime de la Côte d'Ivoire, un statut non négociable. Ils demandent instamment à M. Laurent Gbagbo de transférer pacifiquement et sans délai le pouvoir à M. Alassane Ouattara, conformément à la volonté exprimée par le peuple ivoirien.

8- Les Chefs d'Etat et de Gouvernement ont exprimé leur volonté de soutenir les interdictions de voyage, le gel des avoirs financiers et toute autre forme de sanction ciblée qui ont été prises par les institutions régionales et la Communauté internationale contre le président sortant et son entourage ainsi que toutes autres formes de mesures additionnelles qui seraient prises dans ce sens.

9- Les Chefs d'Etat regrettent que le message adressé le 17 décembre par le Président en exercice, au nom de la Conférence, à M. Gbagbo, n'a pas été entendu. Toutefois, en cette période de l'avant et de paix, le Sommet consent à faire un dernier geste à l'endroit de Monsieur Gbagbo, l'exhortant à faire une sortie pacifique. A cet effet, les Chefs d'Etat et de Gouvernement ont décidé de dépêcher une délégation spéciale de haut niveau en Côte d'Ivoire.

10- En cas de rejet de cette demande non négociable par M. Gbagbo, la Communauté n'aura d'autre choix que de prendre toutes mesures nécessaires, y compris l'usage de la force légitime pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien.

11- Au regard de la volatilité de la situation sécuritaire, les Chefs d'Etat et de Gouvernement instruisent le Président de la Commission de convoquer sans délai une réunion des Chefs d'Etat major de la CEDEAO pour planifier les actions futures y compris la sécurisation de la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Liberia en cas de fin de non recevoir opposée à leur message.

Crise ivoirienne / Médiation de la CEDEAO - Trois présidents non anti-Gbagbo pour éviter la guerre
L'Intelligent d'Abidjan
- Demain mardi, trois chefs d'Etat de la sous-région arrivent à Abidjan, non pour demander le départ le départ du Président Laurent Gbagbo, mais plutôt en mission de paix, et surtout pour éviter la guerre. Le choix des trois chefs d'Etat n'est pas fortuit. La Cedeao a voulu montrer que la sous-région parle un seul et même langage. Ainsi Yayi Boni, le francophone, Pedro Pires le lusophone et Ernest Koroma l'anglophone ont été choisis pour cette mission de bons offices. De plus, les trois font partie des chefs d'Etat les moins anti-Gbagbo de la sous-région. Si Yayi Boni peut être perçu comme la voix de la France ( ?), le Sierra léonais devrait être perçu comme parlant pour le compte des Usa, de l'Angleterre et de tous les pays anglo-saxons. Pedro Pires devrait lui, être le porte voix des lusophones. De quoi réjouir l'Angola qui, jusqu'à présent insiste sur une sortie pacifique et négociée, sans avoir explicitement et définitivement affirmé que Laurent Gbagbo est le seul vainqueur du scrutin du 28 Novembre dernier. Toutefois, le soutien diplomatique et politique de l'Angola en faveur de Laurent Gbagbo n'est plus un mystère. Face à l'unanimité, ainsi qu'à la cohésion de la position de la Cedeao, l'Angola tente de plaider et manoeuvrer pour que l'Union africaine se saisisse du dossier, dans l'espoir qu'à ce niveau, des failles et des dissensions favorables à Laurent Gbagbo soient perceptibles. (...) Si la Chine et la Russie décidaient de soutenir par tous les moyens, Laurent Gbagbo, et non l'Angola seul, sans doute les données pourraient changer. La Cedeao pour sa part semble avoir dépassé tous ces schémas et calculs. Et rien ne semble arrêter la dynamique en cours. Rien !, ni même la menace de représailles contre les ressortissants Ouest africain en Côte d'Ivoire et de guerre civile. Cette menace, brandie par Ahoua Don Mello, excite autant le patriotisme ivoirien que la détermination des chefs d'Etat, qui en trouvent, selon des sources diplomatiques, une justification supplémentaire pour agir et ne pas reculer, au nom de la protection de toutes les populations, et de la paix dans la sous-région. Malgré tout, aucun ouest africain, aucun chef d'Etat, de même que les Ivoiriens qu'ils soient pro Ouattara ou pro Gbagbo ne souhaitent vraiment pas qu'on en arrive à la guerre. (...)

Les Etats-Unis réitèrent leur soutien à la Cedeao « l'ancien président Laurent Gbabgo doit quitter le pouvoir »
www.connectionivoirienne.net
- La Maison Blanche a répété dimanche qu'elle soutenait le rôle de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) dans la crise ivoirienne, et à nouveau exigé de « l'ancien président » Laurent Gbabgo qu'il renonce au pouvoir. Sans répondre directement aux accusations de « complot » franco-américain formulées par M. Gbagbo dans un entretien au journal français Le Figaro, un haut responsable de la présidence de Barack Obama a rappelé que « la commission indépendante électorale ivoirienne, les Nations Unies, la Cedeao et l'Union africaine ont tous déterminé que le président (Alassane) Ouattara est le vainqueur de la récente élection » présidentielle. « Les Etats-Unis continuent à soutenir le rôle que joue la Cedeao pour faire en sorte que les résultats légitimes de l'élection de Côte d'Ivoire soient respectés, et que l'ancien président Gbagbo quitte le pouvoir », a déclaré à l'AFP Ben Rhodes, conseiller adjoint de M. Obama pour la sécurité nationale, depuis Hawaï (Pacifique) où le président américain passe les fêtes de fin d'année.

Message de la Noel du Président de la République/ Alassane Ouattara à propos des tueries: "La justice fera la lumière sur ces actes odieux »
Le Patriote
- A l'occasion de la célébration de la fête de la nativité, le Président de la République a fait une déclaration. Tout en annonçant des mesures pour mettre fin à l'impunité, le chef de l'Etat a, encore une fois, appelé Laurent Gbagbo à sortir de la logique de violence.
Mes chers compatriotes, chers frères, chères sœurs, En cette veille de Noël, je voudrais m'adresser à vous, en tant que Président de toutes les Ivoiriennes et de tous les Ivoiriens, donc responsable de chacune et de chacun d'entre vous. Le 28 novembre 2010, vous avez voté massivement et vous avez porté votre choix sur moi comme Président de la République de Côte d'Ivoire. Je vous en remercie encore du plus profond de mon cœur. Ce choix a été entériné par le concert des Nations à travers la CEDEAO, l'Union Africaine, l'Union Européenne et le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Je mesure pleinement la responsabilité qui est la mienne, face à vos nombreuses attentes et à la confiance du monde entier. Les souffrances supportées depuis dix ans par nos populations exigeaient que nous nous mettions immédiatement au travail dans la cohésion et dans l'union. Mais, alors que le peuple ivoirien était en droit, après ces longues années de crise, de se réjouir de notre avancée démocratique, l'ancien Président Laurent Gbagbo décide d'ouvrir une nouvelle page de violence et d'incertitude, aggravant ainsi chaque jour un peu plus les souffrances des Ivoiriens. En effet, la violence a refait surface dans nos villes et dans nos quartiers. De graves violations des droits de l'Homme sont constatées partout. Ainsi, pendant le couvre-feu, des personnes ont été enlevées et exécutées par des éléments de la Garde Républicaine et du Cecos, appuyés par des mercenaires et des miliciens étrangers. Ces faits tragiques sont douloureux pour nous tous. Je voudrais saluer la mémoire des victimes de ces barbaries et présenter mes condoléances les plus attristées à leurs familles. Aux blessés, j'exprime ma profonde compassion et je leur souhaite un prompt rétablissement.
Par respect pour la vie humaine, je mettrai tout en œuvre pour que de telles atrocités ne se reproduisent plus. A toutes celles et à tous ceux qui souffrent dans leur chair à cause de ces crimes commis sur des personnes sans défense, je veux leur dire que la justice sera saisie pour faire la lumière sur ces actes odieux. Une Commission d'enquête nationale sera constituée ; les résultats seront rendus publics et les auteurs seront sanctionnés. Au plan international, au regard de la gravité des faits, j'ai demandé, à la Cour Pénale Internationale d'envoyer une mission dans notre pays dans les tout prochains jours. En outre, j'ai écrit officiellement au Secrétaire Général des Nations-Unies pour demander l'application urgente du mandat actuel de l'opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire, notamment en ce qui concerne la protection des citoyens, la libre circulation des biens et des personnes, ainsi que le soutien aux décisions de la CEDEAO.

Pour contraindre Gbagbo à partir - Le RHDP lance la désobéissance civile Le Patriote - Il faut sifflet la fin de la recréation. Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) passe à l'offensive. Des actions concrètes sont envisagées pour mettre fin à la volonté de confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo et son camp. Le samedi dernier, une réunion décisive a été organisée à la maison du RHDP à Cocody. Présidée par le premier ministre Daniel Kablan Duncan, la rencontre a vu la présence de plusieurs cadres du RHDP, dont le général Ouassenan Koné qui a lu la déclaration finale de la rencontre. Après avoir fait le bilan des deux jours de marches, des enlèvements des personnes, les organisateurs de la réunion ont insisté sur l'essentiel du point autour duquel la réunion a tourné. Il s'agit, à partir de ce matin de lancer : « l'opération installation de SEM Alassane Ouattara au Palais de la Présidence de Côte d'Ivoire ». Par conséquent, aucune in initiative de terrain n'est négligée pour faire partir Laurent Gbagbo, le candidat malheureux de l'élection du 28 novembre du pouvoir qu'il veut usurper. Une série d'actions sont donc envisager à partir de ce matin. L'objectif vise à paralyser le pays et empêcher le semblant du retour à la normale que « veulent nous faire croire Laurent Gbagbo et sa télévision », a dit le général Ouassenan. Abidjan, la capitale économique, sera une ville morte à partir de ce jour. Il en est de même pour les villes stratégiques de l'intérieur du pays. « Il faut que ces villes soient bloquées ou asphyxiées », a recommandé l'ancien officier général de l'armée ivoirienne. Pour réussir cette mission, le RHDP invite les fonctionnaires, les opérateurs économiques, les commerçants, les transporteurs à s'impliquer à tous les niveaux. Il faut, selon les organisateurs de cette opération, mettre la pression sur Gbagbo pour l'obliger à partir.

Applications des sanctions de l'UE - L'avion de Gbagbo bloqué en Suisse - Le Patriote - L'avion présidentiel de l'ex-dirigeant ivoirien, Laurent Gbagbo, se trouve immobilisé à l'aéroport de Bâle-Mulhouse. Les autorités suisses ont dû empêcher hier dimanche l'appareil de voler. C'est un acte de plus dans l'échelle des sanctions prises par la communauté internationale contre le régime du président sortant Laurent Gbagbo. L'avion présidentiel qui se trouve actuellement sur le tarmac de l'aéroport de Bâle-Mulhouse pour des entretiens techniques par l'entreprise suisse « Jet Aviation » se voit interdit de voler. Ceci en application d'une demande adressée aux autorités suisses par le président élu Alassane Ouattara et par la France, qui ont souhaité que l'avion soit interdit de retourner en Côte d'Ivoire. Informé de la présence de l'appareil sur cet aéroport qu'elle partage avec la Suisse, la France a pris la décision d'une interdiction provisoire de vol.

Prétendue violation des droits de l'Homme, Le gouvernement dénonce la légèreté de L'Onu
Le Temps
- Le ministre de l'Intérieur, Emile Guiriéoulou, a animé hier, à son cabinet, une conférence de presse pour dénoncer la manipulation de la haute commissaire adjointe aux Droits de l'Homme de l'Onu. Extrait. «...Que faut-il retenir de la déclaration de la Haute Commissaire et de la Résolution du Conseil des Droits de l'Homme de l'Onu au regard de ce bilan officiel ?
Le Gouvernement ivoirien note que les organes des Nations unies à Genève comme l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire ont pris une position partisane dans le traitement des informations communiquées aux pays membres. En effet, ils ont choisi de privilégier, avant toute vérification ou enquête de terrain, les accusations et les allégations données par une partie en occultant le bilan officiel et vérifiable des incidents post-électoraux fourni par le gouvernement de Côte d'Ivoire. En outre, ce bilan est mis au passif des Forces de l'ordre et du Gouvernement ivoirien alors qu'il comprend des victimes tuées par les manifestants de l'opposition et de la rébellion armée depuis le 28 novembre 2010, jour du scrutin et les jours qui ont suivi. Nulle part, il n'est relevé la mort d'agents des Forces de défense et de sécurité par les manifestants armés et les militaires de la rébellion.
Les instances de l'Onu qui évoquent les violations de Droits de l'Homme entre le 12 et le 23 décembre 2010, n'ont procédé à aucune vérification ou investigation sérieuse telle que l'autopsie des corps répertoriés ou des examens médicaux fournis par les autorités assermentées. Par ailleurs, le Gouvernement ivoirien note dans les informations fournies par la presse et par les organes des Nations unies que le Hcr a enregistré la fuite d'environ 14000 Ivoiriens refugiés au Liberia. Il est regrettable que l'Onuci et le Conseil des Droits de l'Homme à Genève ne donnent pas plus de détails sur l'origine de ces départs massifs et leur cause. Ce qu'il faut préciser, en réalité, c'est que ces milliers d'ivoiriens qui se réfugient au Liberia partent des zones sous contrôle de la rébellion pour fuir les exactions et autres violences exercées sur eux par les rebelles des Forces nouvelles qui soutiennent Alassane Ouattara. (...)

Déstabilisation de la Côte d'Ivoire: L'ONUCI toujours dans la combine
Notre Voie
-Malgré tous les efforts qui sont déployés sur le plan international pour régler pacifiquement la crise ivoirienne, l'ONUCI persiste dans son idée macabre de détruire la Côte d'Ivoire. Selon des informations de sources militaires diplomatiques, 12 instructeurs français passés par le Burkina Faso sont actuellement dans la région d'Odienné, en train de former un commando de 75 Burkinabè. A court terme, ils devraient prêter main forte, par le biais de l'ONUCI, aux rebelles de Ouattara qui refusent, malgré leur limite, de sortir de l'option militaire pour prendre le pouvoir d'Etat. Selon les mêmes sources militaires proches de l'ONUCI, 4 agents spéciaux (CIA) américains entrés en Côte d'Ivoire sous le couvert de l'ONUCI se font passer pour des Français. Il est donc demander aux FDS de faire attention à eux. Par ailleurs, toujours dans la combine de l'ONUCI de Choï, un avion militaire français qui devrait décoller hier matin de l'aéroport d'Accra pour atterrir à Abidjan n'a pas été autorisé par la Tour de contrôle d'Abidjan. Il a alors atterri de force à Bouaké sans que l'on ne sache qui était à bord. Pour le reste, ceux qui étaient à bord n'auront plus qu'à emprunter les véhicules ou les hélicos de l'ONUCI pour se rendre à Abidjan et se consacrer à leur sale besogne.
Au moment où le RHDP projette de faire d'Abidjan une ville morte demain mardi, l'on a assisté hier matin à un ballet d'une quinzaine d'hélicos de l'ONUCI et Licorne dans le ciel de Port-Bouët. Que faisaient-ils et que cherchaient-ils ? Nul ne le sait. (...)