REVUE DE PRESSE DU LUNDI 27 AVRIL 2009

27 avr 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 27 AVRIL 2009







Onuci : 350 casques
bleus ghanéens décorés




Nord Sud : – « 
Le
Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies
chargé de la Coordination des affaires humanitaires, Georg Charpentier a décoré
vendredi 24 avril à Bondoukou, 350 soldats du contingent ghanéen de l'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en présence du Commandant adjoint de
la Force, le Général de Brigade Benjamin Freeman Kusi. S'exprimant au nom du
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, M. Charpentier a salué l'engagement du bataillon ghanéen pour sa
contribution au retour de la paix en Côte d'Ivoire et témoigné sa gratitude au
Ghana, pour sa participation aux missions de maintien de la paix des Nations
Unies depuis 49 ans. « Ces médailles sont un signe de reconnaissance pour les
bons et loyaux services rendus à l'humanité » a-t-il indiqué aux récipiendaires,
avant de féliciter le contingent ghanéen pour le travail abattu « avec tact,
diplomatie et impartialité, en bonne intelligence avec les populations [...] ».




 






Identification de la population et
recensement électoral: le communiqué de presse de la CEI du dimanche 26 avril
2009
 




CEI - 26 Avr.
2009 – « 
A
l'issue d'une réunion tenue le lundi 20 Avril 2009 au siège de l'institution
électorale en présence du Cabinet du Premier Ministre, de la Commission
Electorale Indépendante (CEI), de la Commission Nationale de Supervision de
l'Identification (CNSI), de l'Office National de l'Identification (ONI), de
l'Institut National de la Statistique (INS) et de la Sagem Sécurité , décision a
été prise pour la relance le mardi 21 avril des opérations d'identification de
la population et de recensement électoral pour le District d'Abidjan avant de
s'étendre à l'intérieur du pays.




Malheureusement,
l'opération n'a pu démarrer à temps comme indiqué et publié dans la presse en
dépit de la forte mobilisation des pétitionnaires dans les centres de collecte.
Ce décalage était dû à des contraintes financières soulevées par un des
opérateurs techniques. Une solution a été trouvée le jeudi 29 avril 2009.




La CEI qui regrette
ce décalage indépendant de sa volonté présente ses excuses aux Ivoiriens et les
rassure que toutes les dispositions sont prises pour éviter de tels désagréments
à l'avenir. Le travail a donc repris dans le district d'Abidjan à la
satisfaction générale. Les opérations à l'intérieur du pays vont démarrer dans
les jours qui suivent. La date sera rendue publique. [ ...] ».




 






Konaté Sidiki (Porte-parole des
Forces nouvelles) rassure: "Si Soro s'en va, l'APO s'écroule"




Le Patriote  – « Les
Forces nouvelles sont décidées à conduire les Ivoiriens à des élections pour
sortir le pays de la crise. [...] Dans cette interview, le porte-parole des Forces
nouvelles, le ministre Konaté Sidiki a tenu à rassurer les uns et les autres :
«Les Ivoiriens veulent aller aux élections pour sortir de cette situation.
Techniquement, tous les obstacles qui entravent la tenue des élections sont
levés.»




 




Le Patriote : Le
Conclave a ouvertement accusé le camp présidentiel et même le chef de l'Etat
d'être à l'origine de certains blocages du processus de sortie de crise. Ce que
rejettent des responsables du FPI et les partisans de la mouvance
présidentielle.




Sidiki Konaté: Le
conclave a clarifié les choses. [...]Il fallait démontrer que le travail que le
Premier ministre fait depuis deux ans en Côte d'Ivoire, est contenu
exclusivement et inclusivement dans l'APO. C'est le seul repère qui nous indique
comment aborder toutes les étapes de la sortie de crise. Toute autre voie, autre
que celle indiquée par l'accord, est pour nous, une voie d'incitation au
désordre. [...] Les Ivoiriens on dû se rendre compte que lorsque certains acteurs
du FPI parlent du désarmement, ils n'en parlent pas comme prévu par l'APO. Ils
parlent d'un désarment tel qu'ils le veulent. C'est-à-dire un désarmement
unilatéral des FN et qui consiste à récupérer un espace qui était hier sous le
contrôle des FN.  [...]




 




LP. Dans votre
déclaration, vous avez rassuré les Ivoiriens de ce que les élections sont
possibles cette année. D'où tirez-vous cette assurance ?




KS. Nous avons dit
cela à la suite de l'évaluation rigoureuse du processus d'identification. Pour
aller aux élections, il y avait deux choses. Il y avait d'abord les audiences
foraines et l'identification pour établir une nouvelle liste électorale
consensuelle, acceptée par toutes les parties et certifiée par les Nations
Unies. Nous avons fini la première partie. Aujourd'hui quand on prend le volume
du travail, nous sommes à plus de 6 millions d'enrôlés. Il était attendu 8
millions. En l'espace de deux semaines, si on déploie les machines sur ces
zones, on aura bouclé le travail. La première grosse étape d'avant élection
(audiences foraines et identification) est achevée. Nous allons avoir une petite
phase pour vérifier toutes ces données. Même là aussi, nous sommes conscients
que ça va aller vite. Ce ne sera pas la phase de chaos comme le pensent
certains. Si elle se fait aisément, cela veut dire qu'en l'espace de deux mois,
d'ici au mois de juin, nous pourrons sortir une liste électorale définitive. Si
nous avons cette liste, et que la phase sécuritaire qui est déjà bouclée, se met
en place, avec la présence des forces impartiales, on a ce qu'il faut pour
sécuriser les élections. Ce qui va permettre de rassurer tous les acteurs, de
rassurer la population. Aucune force ne voudra s'opposer au processus. Qu'aucune
cause ne sera utilisée par un acteur pour remettre en cause le processus. Nous
ne sommes plus seuls. Le temps où il y avait une seule force n'est plus de mise.
Le temps où une seule force pouvait décider seule de tout est révolu. Nous avons
en Côte d'Ivoire, quatre forces pour sécuriser les élections. Ces forces
travaillent en commun. Elles sont appuyées par une Commission électorale qui
joue sa partition. Il y a aussi le lot des observateurs et la présence des
Nations Unies. C'est un cadre original. Et c'est la première fois que les
élections vont se tenir en Côte d'Ivoire dans un tel contexte. Il ne faut pas
s'effrayer. Il ne faut pas être paranoïaque. Nous demandons aux Ivoiriens de
faire leur carte d'identité et d'électeur pour aller voter pour leur candidat.
Aujourd'hui, les candidats sont connus d'avance. Il y a quelques années c'était
impensable. Aujourd'hui, on sait qui organise les élections et on y apporte du
crédit. On sait comment les élections vont être sécurisées. On a de la
lisibilité sur un processus transparent. C'est ce qui est important. Nous sommes
dans un cadre nouveau. Il faut donc travailler à aller préparer les élections.
[...] ».




 






Pascal Affi N'Guessan, président
du Fpi : "Nous apportons un soutien vigilant à Soro"
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
président du Fpi, Pascal Affi N'Guessan, passe en revue le processus de sortie
de crise au moment où tous les acteurs politiques réclament la tenue des
élections.  [...]




 




FM :
Continuerez-vous de soutenir le Premier ministre Guillaume Soro en dépit des
récentes passes d'armes?




Pascal Affi
N'Guessan : Bien sûr que nous continuerons de le soutenir. Parce que nous
voulons sortir de la crise avec lui et parce qu'il est le chef des Forces
nouvelles. C'est lui qui va les mener à la démobilisation, à la sortie de crise
à travers le redéploiement de toutes les administrations. A partir de ce moment,
nous le soutenons. Mais c'est un soutien vigilant, ce n'est ni un chèque en
blanc, ni un soutien aveugle. C'est dire que nous le soutenons tant qu'il
travaille pour l'application de l'Accord de Ouaga qu'il a lui-même signé. Mais,
toutes les fois que nous voyons une dérive, nous intervenons pour rappeler que
ce qui est en train de se faire ne nous semble pas conforme à l'accord. Si,
chaque fois qu'il y a une dérive, le gouvernement se donnait la peine de nous
rencontrer ou même de s'expliquer pour bien indiquer les raisons de ces dérives
et les moyens mis en oeuvre pour les corriger, il n'y aurait pas de problème.
Nous ne faisons donc pas de critiques gratuites ou pour gêner, mais pour
interpeller, rappeler ce que nous avons conclu ensemble et demander que les
choses soient menées conformément aux engagements pris.




 




FM : Depuis un
an, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu demande un
chronogramme électoral.




PAN : Récemment, le
président du Rdr, Alassane Dramane Ouattara a estimé que la présidentielle
pouvait se tenir fin octobre, au plus tard.




 




FM : Le président
du Fpi a-t-il un projet de chronogramme?




Ce n'est pas à moi
d'élaborer un projet de chronogramme. Parce qu'un chronogramme, c'est une
succession d'activités devant mener à un objectif, en l'occurrence la tenue des
élections. Pour y arriver, il faut terminer l'identification et le recensement
électoral pour produire les cartes d'identité et les cartes électorales. Le
second aspect, ce sont les questions sécuritaires: le redéploiement des forces,
la restauration de l'autorité de l'Etat.... Ce sont des questions qui relèvent du
gouvernement. Notre rôle, c'est de constater, d'évaluer et d'indiquer si nous
pensons que toutes ces activités sont réalisables d'ici à la fin de l'année
2009. Et sur ce plan, je peux répondre par l'affirmative. [...] Pratiquement, nous
pouvons dire que nous sommes aux dernières étapes, sinon à l'étape finale.




 




FM : Pouvez-vous
être plus explicite au sujet de ces étapes?




En ce qui concerne
le recensement électoral, nous sommes à plus de 70% des objectifs visés ; la
Commission électorale indépendante a indiqué que ce qui reste à faire
nécessitera deux semaines. Même si cela démarre au plus tard à la fin du moins
d'avril, jusqu'au 15 mai, on aura terminé la phase terrain du recensement. Elle
est la plus délicate parce qu'elle exige beaucoup de moyens et une logistique
appropriée. Elle mobilise beaucoup de ressources humaines, est complexe et doit
s'étendre sur l'ensemble du territoire. Si nous terminons cette phase lourde et
qu'il ne s'agit plus que du traitement des données au niveau informatique, nous
pensons que tout se fera plus facilement sans accroc, grève, arrêt intempestifs
liés à des mécontentements du fait de l'insuffisance de ressources financières.
De juin à octobre, on aura largement le temps de produire les listes
électorales, pour les soumettre à l'appréciation des électeurs, avant de fournir
les listes définitives et les cartes électorales. Véritablement, je crois que le
processus est suffisamment bien avancé sur le plan électoral, la tenue des
élections nous paraît donc possible. Sur la question de la sécurité, il ne reste
plus qu'à redéployer les institutions de l'Etat. Les préfets et sous-préfets
sont déjà sur le terrain. Ce qui leur manque aujourd'hui, c'est la force
publique et la justice pour les accompagner dans leur mission et pour leur
donner l'autorité nécessaire à l'exercice de leurs prérogatives. [...]

FM : Vous ne voulez pas avancer de date...




PAN : Je pense que
le premier tour de la présidentielle est possible à la date habituelle,
c'est-à-dire fin octobre/ début novembre. [...] ».




 






Meeting du
PDCI-RDA à Abengourou, samedi Henri Konan Bédié : ''Le FPI a peur d'aller aux
élections''




Soir Info  – « Le
président du PDCI-RDA (opposition), Aimé Henri Konan Bédié, a révélé que le FPI
(Front populaire ivoirien, parti au pouvoir) fait entorse à la démocratie en
mettant des entraves à la tenue des élections en Côte d'Ivoire, depuis 2005,
pour se maintenir au pouvoir en toute illégitimité et illégalité. Il a fait
cette déclaration le samedi 25 avril 2009, à la faveur d'un meeting qu'il a
animé au stade ''Henri Konan Bédié'' d'Abengourou, où étaient rassemblés des
milliers de militants venus l'écouter. La particularité de cette rencontre est
le maître de cérémonie. En effet, l'ancien ministre du Tourisme puis de l'Education
nationale, sous le régime Bédié, Ané Kablan Norbert, était le maitre de
cérémonie. Vêtu d'un ensemble pagne PDCI-RDA avec un chapeau, il présentait avec
passion, les différents intervenants. S'agissant de la rencontre du jour,
rappelons qu'Henri Konan Bédié, dont la dernière visite dans cette localité
remonte au 8 mars 1999, s'est voulu incisif. Il pense que le FPI l'empêche
d'accéder au pouvoir d'Etat en repoussant sans cesse la date des élections. ''Le
FPI a peur d'aller aux élections'', a-t-il dit. Il a expliqué cette peur d'aller
aux élections par la mauvaise gouvernance des Refondateurs qui ont fait de ''la
violence, l'oppression des citoyens et de la violation massive des droits de
l'Homme, leur stratégie de gouvernement''. Il a signifié que quoique les
Refondateurs entreprennent pour retarder les élections, celles-ci finiront par
avoir lieu. Bédié qui se sent serein face au bilan ''désastreux'' du parti au
pouvoir, a affirmé qu'il faudra au FPI « un prodige d'imagination pour justifier
auprès des Ivoiriens et de l'opinion internationale tous ces morts qui jalonnent
le régime FPI depuis 2000 ; tout ce sang versé dans une surenchère sanglante
inutile sans précédent dans cette Côte d'Ivoire (...) Il nous faut attendre pour
voire comment le FPI et son régime parviendront à conjurer le lourd héritage de
la décennie sanglante qui caractérise son régime ». Le président du PDCI-RDA,
dans une approche apparemment prémonitoire sur la non tenue des élections cette
année, a pris ''le ferme engagement de ne pas laisser ce régime insatiable
poursuivre son œuvre de démolition de notre pays, de nos populations, de notre
jeunesse, de notre économie et de l'avenir de nos enfants'', a-t-il prévenu.
Bédié, dans son réquisitoire contre le régime en place, a dénoncé le vol des
revenus des paysans qui se chiffre à plus de 10 mille milliards de francs Cfa,
la gestion opaque des 100 milliards destinés aux populations victimes des
déchets toxiques. Il a également relevé que la liberté de la presse est bafouée
et souligné que sous le PDCI-RDA, il y avait de belles perspectives de
développement qui ont été arrêtées avec le coup d'Etat du 24 décembre 1999. Pour
lui, ''ce qui est arrivé à la Côte d'Ivoire n'est pas une fatalité''. Bédié
explique qu'il s'agit tout simplement ''d'une conjoncture malheureuse, une
parenthèse créée par des esprits chagrins à l'incapacité notoire''. C'est pour
cela, qu'il a demandé aux populations de le voter massivement à la prochaine
présidentielle afin qu'il apporte le bonheur à tous. Il a, bien avant, félicité
les cadres du PDCI-RDA dans la région, pour leur fidélité. [...] ».




 




L'Intelligent
d'Abidjan (Tendance FPI) indique : « 
DEPUIS LA FRANCE /
ALASSANE DRAMANE OUATTARA A PROPOS DES ELECTIONS 2009 : « TOUT DEPEND DE GBAGBO
ET SORO ».




 






Daloa paralysée hier par la Fesci





L'Intelligent d'Abidjan– « 
Des
personnes se réclamant de la Fesci ont paralysé hier dimanche, la ville de
Daloa. Il s'agissait pour elles de montrer ainsi leur colère après l'assassinat
d'un des leurs le vendredi 24 avril 2009. Ces Fescistes s'en sont pris aux
stations d'essence pour prendre du carburant. Ce qui a entraîné une fermeture de
la quasi-totalité de ces stations. Avec leur carburant pris, ils voulaient
incendier les domiciles des parents des meurtriers. »




 






Sécurité
alimentaire : Jacques Diouf réaffirme son engagement aux côtés de la Côte
d'Ivoire




Fraternité Matin
 – « 
Le
directeur général de la Fao a achevé sa visite de trois jours à Abidjan. Le
directeur général du Fonds des Nations unies pour l'agriculture et
l'alimentation (Fao), Jacques Diouf, a séjourné, du 24 au 26 avril, à Abidjan,
pour s'enquérir de la situation alimentaire, de la paix, de la sécurité et des
changements climatiques en Côte d'Ivoire. Il a été reçu en audience
successivement par le Premier ministre et le Chef de l'Etat. A sa sortie de ces
entretiens, il a fait savoir, entre autres, que la FAO continuera à apporter son
appui au plan agricole de sortie de crise. Elle est actuellement engagée à
hauteur de 26 milliards de francs dans des opérations d'urgence. [...] ».