REVUE DE PRESSE DU LUNDI 24 DECEMBRE 2012

24 déc 2012

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 24 DECEMBRE 2012







Bondoukou : Des
soldats du contingent ghanéen de l`ONUCI décorés




AIP

– Le commandant de la Force de l'ONUCI, le général de corps d'armée Muhamed
Iqbal Asi, a décoré vendredi 498 soldats du contingent ghanéen et neuf
observateurs militaires de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI) basés à Bondoukou, pour leur contribution au maintien de la paix en Côte
d'Ivoire.  En présence du général de division de l'armée ghanéenne, Komlan
Dovlo, du commandant du secteur Est de l'ONUCI, le colonel Abdellah Chemisi, du
préfet de la région du Gontougo et du département de Bondoukou, Germain François
Gun, et des élus locaux, le commandant militaire de l'ONUCI a félicité les
récipiendaires pour leurs efforts dans la mission de paix en Côte d'Ivoire. Il
leur a traduit également les remerciements du secrétaire général de l'ONU et de
son représentant en Côte d'Ivoire.  Des manœuvres militaires ont marqué cette
cérémonie de décoration des soldats ghanéens et des observateurs militaires de
l'ONUCI à Bondoukou. Le préfet Germain François Gun a dit sa joie et sa fierté
d'avoir pris part à cette cérémonie et exprimé sa reconnaissance aux soldats
ghanéens pour leur contribution au maintien de la paix en Côte d'Ivoire.




 




 




Le président
Alassane Ouattara bientôt en visite à Vavoua (Préfet)




AIP –
Le
président de la République, Alassane Ouattara, effectuera bientôt une visite à
Vavoua (région du Haut -Sassandra), a annoncé vendredi le préfet du département,
M'Bassidjé N'cho Pierre Nazaire, lors d'une réunion avec les chefs de service de
la localité. Vavoua, 21 déc. (AIP)- Le président de la République, Alassane
Ouattara, effectuera bientôt une visite à Vavoua (région du Haut -Sassandra), a
annoncé vendredi le préfet du département, M'Bassidjé N'cho Pierre Nazaire, lors
d'une réunion avec les chefs de service de la localité. La période de cette
visite sera déterminée dans les jour à venir souligne-t-on.




 




 




Libération des
pro-Gbagbo : Comment Alassane Ouattara s`est impliqué – La pression monte sur
l`opposition




Soir Info –

Lors de sa visite d`Etat dans le District du Zanzan fin novembre
2012, le Président de la République, Alassane Ouattara avait promis ``dans les
semaines à venir``, de poser des ``actes forts`` allant dans le sens de la
réconciliation nationale. Promesse tenue, pourrait-on affirmer, au regard de la
mise en liberté provisoire, jeudi 20 décembre 2012, de huit (8) personnalités
proches de l`ancien président Laurent Gbagbo. En effet, détenus depuis avril
2011, l`ancien premier ministre Aké N`Gbo, les ex-ministres Désiré Dallo et
Christine Adjobi, Gnahoua Zibrabi Norbert (ex-Conseiller de Gbagbo), Mahan Gahé
Basile (Syndicat Dignité), Commandant Dua Kouassi (ex-aide de camp de Gbagbo),
Jean-Jacques Béchio (ancien ministre sous Houphouët-Boigny), et Maho Glofiehi
(ex-chef des Forces de résistance du grand-ouest), ont recouvré la liberté. Même
si le chef de l`Etat s`est interdit de donner des ordres à la justice, sa
volonté affichée, en tant que chef de Magistrature, semble avoir été prise en
compte par les Magistrats qui ont accédé à la demande de mise en liberté
introduite par les avocats des personnalités détenues à différents endroits du
territoire. En tout état de cause, c`est un acte fort de décrispation au plan
politique que le pouvoir Ouattara vient de poser. Le numéro un ivoirien, par son
action, satisfait ainsi aux nombreux appels lancés depuis plusieurs mois par des
partis de l`opposition (le Fpi, Cap-udd, Lider, Udcy...), une partie de la
société civile, des organisations internationales, des artistes ivoiriens (Alpha
Blondy, Tiken Jah, Billy Billy...). La mise en liberté de pro-Gbagbo est donc un
acte à saluer en entendant que d`autres faits et gestes du pouvoir soient posés
toujours dans le sens de la paix et de la réconciliation nationale. En ce qui
concerne l`opposition ivoirienne amenée par le Front populaire ivoirien (Fpi,
ex-parti au pouvoir) et les partis membres du cadre permanent de dialogue (Cpd,
tribune d`échange entre opposition et pouvoir), la balle est désormais dans son
camp. Le Fpi, particulièrement, devrait poser des pas dans le sens de la paix et
de la réconciliation nationale. Malgré la sa kyrielle de revendications, la
formation politique de l`ancien chef de l`Etat Laurent Gbagbo, devrait revoir sa
copie notamment par rapport à sa participation aux prochaines élections locales
(régionales et municipales), et surtout relativement à sa présence au sein du
cadre permanent de dialogue entre le gouvernement et l`opposition. Sur ces deux
questions, le Président par intérim du Fpi, Miaka Oureto et ses camarades, se
sont volontairement mis hors jeu, évoquant des préalables et des problèmes de
convenance. Avec donc la libération provisoire des partisans de l`ex-chef de
l`Etat ivoirien détenu à la Haye, les regards sont désormais tournés vers le
parti à la rose. Si le Fpi ne réagit pas positivement, on peut l`affirmer, il
pourrait courir le risque de perdre quelques plumes au plan politique. L`opinion
pourrait taxer ce parti d`hérétique, et d` ``ennemi de la paix``.




 




 




Libération des
pro-Gbagbo : "Une action judiciaire et non politique" (Ministre)




AIP –
La
libération, jeudi, de huit proches de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo,
ne doit pas être perçue comme l'émanation d'une volonté politique mais il s'agit
plutôt d'une action judiciaire en bonne et due forme, défend le ministre
ivoirien de la Justice et des Droits de l'Homme, Coulibaly Mamadou Gnénéma,
affirmant qu'il s'agit d'une " coïncidence entre la volonté politique et les
actions judiciaires".  "(...) Pour nous, la justice doit être libre et rapide.
Nous avons souhaité que ces procédures-là connaissent des avancées notables afin
justement que l'exception qui est la détention, demeure effectivement une
exception ; je pense que nous avons été entendus par les magistrats", a expliqué
M. Coulibaly lors d'un entretien accordé conjointement, vendredi, à l'AIP et au
quotidien Fraternité Matin. Interpellés dès la chute de leur leader, le 11 avril
2011, huit proches de Laurent Gbagbo se sont vus accordés la liberté provisoire
jeudi, selon un communiqué lu sur au cours du journal de 20H de la RTI1. Lors
d'une récente visite dans le nord-est du pays, le président ivoirien, Alassane
Ouattara avait annoncé la possibilité que des pro-Gbagbo soient libérés. "Sachez
que le Président de la République (Alassane Ouattara) a le droit d'émettre des
vœux politiques. Il reste qu'au-delà de ces vœux, la liberté ou l'indépendance
de la justice autorise les magistrats à ne pas être dans la même vue que le Chef
de l'Etat ; (...) S'il y a une coïncidence entre la volonté politique et les
actions judiciaires ou les décisions judiciaires, elle ne peut qu'être
heureuse", a dit le ministre d'Etat Gnénéma Coulibaly. Ce dernier a estimé que
"s'il y a une coïncidence entre la volonté politique et les actions judiciaires
ou les décisions judiciaires, elle ne peut qu'être heureuse", affirmant que
"cela doit effectivement participer à l'apaisement du climat social". Pars
ailleurs, le ministre de la justice a prévenu que la justice pourrait accorder
la liberté provisoire à d'autres proches de l'ancien régime, y compris ceux
inculpés pour "crimes de sang". " Si on ne peut les juger dans les temps qui
viennent, parce qu'il y a encore des citations à servir, des actes à faire,
j'imagine bien qu'il ne serait pas anormal qu'on puisse leur permettre d'être
libres provisoirement, quitte à eux de se présenter aux audiences du jugement",
a-t-il dit.




 




Liberté
provisoire des huit pro-Gbagbo : Le FPI prend acte et annonce un accueil
officiel




AIP –
Le
Front populaire ivoirien (FPI, opposition) prend acte de la liberté provisoire
accordée jeudi par le tribunal d'Abidjan à huit détenus proches de
l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, et annonce un accueil officiel de ces
personnes élargies. A l'issue d'une réunion ordinaire, samedi, au siège
provisoire du parti, le comité central, dans son communiqué final, se félicite
de ce que ces "citoyens recouvrent enfin la liberté qu'ils n'auraient jamais dû
perdre" et instruit le secrétariat général de prendre toutes les dispositions
utiles pour l'accueil officiel des personnalités élargies. Samedi à leur arrivée
à Abidjan, le Pr Aké N'Gbo a plaidé en faveur de l'élargissement de ceux et
celles encore en détention dans les prisons au nord et à Abidjan. "J`aimerais
profiter de cette occasion pour dire merci à tous ceux qui ont participé à notre
libération, notamment le président Alassane Ouattara, tout le gouvernement, en
particulier le ministre d`Etat Ahmed Bakayoko et celui de la Justice ainsi qu'à
tous les amis qui ont contribué à travers leur prière à notre libération``,
a-t-il déclaré. Mis aux arrêts aux lendemains de la fin de la grave crise
postélectorale qui a fait officiellement 3.000 morts et de nombreux dégâts
matériels, ces détenus proches de l'ancien régime sont accusés, entre autres
délits, de "crimes économiques", de "crimes de sang" et de "génocide".




 




 




Les pro-Gbagbo
sont rentrés à Abidjan après 20 mois de détention : Le Fpi boude, Aké N'gbo
reconnaissant au président Ouattara




Le Nouveau
Réveil

– Deux véhicules 4X4, une escorte d'une vingtaine de bérets et un comité
d'accueil qui les attendent. L'ancien Premier ministre du gouvernement
illégitime de décembre 2010, Aké N'gbo, et trois autres de ses ex-compagnons de
cellule, en détention depuis 20 mois dans la prison de Boundiali, ont été
accueillis samedi matin, à l'hôtel Ivoire d'Abidjan. Au pied de l'immeuble,
s'était regroupé le comité d'accueil : les anciens collaborateurs conduits par
Gervais Coulibaly, ancien porte-parole de Laurent Gbagbo, des anciens détenus
comme Lagou Henriette, Dogbo Raphaël et Gnamien Yao, des proches, amis et
connaissances. Accolades chaleureuses, prises d'images, sourires abondants : les
pro-Gbagbo n'ont pas boudé leur joie. Sauf, un, le Fpi. La direction du parti de
Gbagbo était remarquablement absente. Képi, jaquette, jeans, chevelure noire et
drue, moustaches touffues, Aké N'gbo, plutôt bien conservé malgré ses mois de
détention, a eu des mots de gratitude à l'endroit du chef de l'Etat, Alassane
Ouattara, et à la classe politique. «Je voudrais profiter de cette occasion pour
remercier tous ceux qui ont contribué à notre libération. Je commencerai par le
président Ouattara, le gouvernement et, en particulier, le ministre d'Etat,
ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, et ses collègues de la Justice et de la
Défense. Je voudrais remercier la direction de tous les partis politiques qui
animent la vie sociale en Côte d'Ivoire, en commençant par le Front populaire
ivoirien (Fpi), le Rhdp et les partis membres du Cadre permanent de dialogue
(Cpd). Je voudrais sincèrement dire merci à tous ces partis politiques. Je
voudrais également, avec votre permission, faire un clin d'œil à tous ces amis
qui, par leurs prières, leurs vœux, ont contribué à la situation que nous sommes
en train de vivre, c'est-à-dire à notre libération», a dit l'économiste et
ancien président de l'université de Cocody. Sans surprise, il a plaidé pour que
le gouvernement élargisse «son cadeau de Noël» à ses camarades encore dans les
geôles. «Je voudrais également, a dit Aké N'gbo, supplier le gouvernement pour
qu'il pense à élargir toutes celles ou tous ceux qui sont encore privés de
libertés, surtout en cette fin d'année». Sont arrivés, samedi, aux côtés d'Aké
N'gbo, l'ancien ministre Désiré Dallo, le syndicaliste Mahan Gahé et le
conseiller technique de Laurent Gbagbo, Gnahoua Zibrabi Norbert. «Nous
continuons à expliquer au gouvernement qu'il faut que les gestes qu'ils ont
commencés, qui sont des grands gestes d'apaisement, se poursuivent», a ajouté
Gervais Coulibaly, indiquant que son «rôle était d'organiser» le retour de ses
amis. Quatre autres pro-Gbagbo sont également en liberté provisoire depuis le
jeudi 20 décembre. Ce sont l'ex-milicien Maho Glofié, qui était à la Maca,
l'ex-ministre Christine Adjobi, admise quelques jours plus tôt, à la Pisam à
Abidjan, Jean-Jacques Béchio et le commandant Dua Kouassi Norbert, initialement
détenus à Kataiola et à Korhogo. Dans un communiqué publié le même samedi 22
décembre, le Fpi a, volontiers, nié les enjeux politiques de ces mises en
liberté, y voyant plutôt «l'aboutissement partiel des actions menées par les
avocats qu'il tient à remercier pour le travail immense abattu dans des
conditions extrêmement difficiles». Aké N'gbo et ses compagnons, eux, ont
retrouvé leurs domiciles et leur liberté.




 




 




Le président de
la CDVR attendu à Vavoua mercredi, pour "purifier" la localité




AIPLe
président de commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan
Banny, est attendu à Vavoua (région du Haut-Sassandra), mercredi, "pour
purifier" ladite localité, a-t-on appris vendredi de source administrative
locale. Lors d'une réunion de prise de contact avec ses chefs de services à la
sous-préfecture de Vavoua, nouveau préfet de la circonscription, M'Bassidje
N'cho Pierre Nazaire, qui a fait cette annonce mardi, a souligné que la
purification de la terre de Vavoua par le président de la CDVR devra contribuer
à l'apaisement des coeurs et favoriser la réconciliation dans cette région.




 




 




Solidarité et
cohésion sociale : Un cadre institutionnel pour l'observatoire 




AIP –

L'atelier de validation des orientations stratégiques de l'Observatoire de la
solidarité et de la cohésion sociale a recommandé vendredi, au terme de ses
travaux à Agboville, un cadre institutionnel adapté à la structure pour lui
permettre ses objectifs. Au regard de la situation de crise que le pays a
traversée et de l'altération des rapports sociaux, les participants à l'atelier
ont réaffirmé l'exigence de l'appui de l'Etat et des partenaires financiers et
techniques à l'Observatoire pour lui permettre de remplir convenablement ses
missions, surtout que la cohésion sociale est une des conditions sine qua non de
toute formulation de projet de développement, ont-ils ajouté. L'atelier a aussi
rappelé la nécessité d'assurer la transition progressive de la Commission
Dialogue vérité et réconciliation (Cdvr), une structure ponctuelle, vers
l'affirmation de l'Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale
(OSCS), avec la mise en place, dans les meilleurs délais, de ses organes relais.
Au terme de trois jours de débat, les 32 participants de l'atelier d'Agboville
ont pu concevoir, définir et actualiser les indicateurs de la solidarité et de
la cohésion sociale en Côte d'Ivoire. L'observatoire de la solidarité et de la
cohésion sociale en Côte d'Ivoire est une entité fonctionnelle qui a vu le jour
avec le 28 février 2008. Sa mission est de contribuer, dans une large mesure, au
raffermissement des liens entre les composantes de la nation ivoirienne.




 




 




Daniel Kablan
Duncan à Ayamé : « frères et sœurs exilés, le pays vous appelle» Abidjan.net /
Primature

– Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a lancé, le samedi 22 décembre
dernier, à Ayamé (Sud-Est de la Côte d'Ivoire), un appel aux exilés politiques,
à l'occasion d'une journée d'hommage au Président Alassane Ouattara, suite à
l'élection de Louis Blaise Aka Brou, maire d'Ayamé, au poste de Secrétaire
Exécutif de la Conférence des Postes des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CPEAO).
« Je voudrais saisir l'occasion de ma présence parmi vous, ici dans le Djandji,
à Ayamé, cette ville située non loin de la frontière avec le pays frère du
Ghana, pour lancer un appel à nos frères qui sont sortis du pays, après la crise
que nous avons tous connue. Frères et sœurs, le pays vous appelle, le pays vous
attend », a déclaré le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, devant une foule
nombreuse, dans l'enceinte de l'hôtel de ville d'Ayamé. En présence de M. Hamed
Bakayoko, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité et de M.
Kobanan Kouassi Adjoumani, ministre des Ressources animales et halieutiques, le
Premier ministre a lancé une fois de plus un appel à la réconciliation. «
L'année 2013 qui commence dans dix petits jours, a-t-il souligné, doit être et
sera l'année de la réconciliation, des retrouvailles et de l'union, pour le
développement de notre pays. Ainsi donc, à la suite de Monsieur le Président de
la République, qui fait de la recherche de l'apaisement social, de la
réconciliation et de la paix, l'un des axes majeurs de son action de
développement, je vous exhorte à rentrer afin de prendre votre place dans
l'effort de développement de notre pays et, partant, de la ville d'Ayamé ».
Actualité oblige, M. Duncan a ajouté : « Au cœur du peuple du Djandji, je
voudrais, à l'orée de la nouvelle année, en appeler à la cohésion sociale et à
la paix. Joyeux Noël à toutes et à tous. Que 2013 soit l'année de la
réconciliation totale des Ivoiriens pour que vive la Côte d'Ivoire prospère,
respectable et respectée dans le monde entier ! ». Dans son discours d'Ayamé, le
chef du gouvernement a surtout insisté sur la promotion des valeurs, des
compétences et de l'excellence. « Je voudrais réaffirmer que la Côte d'Ivoire
des valeurs, la Côte d'Ivoire de l'excellence, est de retour sous le Président
Alassane Ouattara. Plus rien ne doit nous ramener en arrière », a-t-il soutenu.
Daniel Kablan Duncan a révélé que c'est dans ce cadre que le Président Alassane
Ouattara « a réinstauré les ''Prix d'excellence'' pour honorer les meilleurs
d'entre nous, dans tous les secteurs clés d'activité à la veille de la fête
nationale. La prochaine édition est prévue le 6 août 2013 ». 




 




 




Tentative
d'attaque : Un coup déjoué hier à Agban




Le Patriote

– Les comploteurs contre l'armée ivoirienne n'ont pas encore tourné le dos aux
actions subversives et autres attaques contre les positions des FRCI. Après
l'escadron de gendarmerie de ''Toits-rouges'' dans la commune de Yopougon, qui a
été attaqué à l'arme lourde dans la nuit de jeudi à vendredi, les assaillants
ont changé de cible et projetaient de s'en prendre au plus grand camp de
gendarmerie du pays. Hier, en début de soirée, 5 de ces déstabilisateurs, qui
ont réussi à infiltrer le camp d'Agban, ont été signalés et mis aux arrêts.
Selon un officier de la gendarmerie que nous avons joint et qui a requis
l'anonymat, les déstabilisateurs étaient en repérage dans le camp. Ils sont
entrés en tant que de simples visiteurs pour se rendre compte du dispositif
sécuritaire à l'intérieur d'Agban. Ne doutant de rien, les 5 individus aux
intentions lugubres se sont mis à observer les coins et recoins du camp.
Cependant, ils n'avaient certainement pas compté avec la vigilance des FRCI en
ces moments sensibles de fêtes de fin d'année. Signalés, ils ont été cueillis
par les gendarmes. Une vaste opération de fouille systématique du camp a été
ordonnée à l'effet de mettre les grappins sur les personnes suspectes à
l'intérieur du camp. Pendant ce temps, comme une trainée de poudre, la rumeur
d'attaque du camp a envahi la ville d'Abidjan et l'intérieur du pays. Au finish,
il s'est agi d'une tentative qui a été tuée dans l'œuf. Les suspects sont-ils en
connexion avec les assaillants qui ont menée l'assaut de Yopougon dont certain
ont été arrêtés ? Selon notre source, les interrogatoires croisés se poursuivent
pour situer les choses. Le moins qu'on puisse écrire, c'est que les
déstabilisateurs, de toute évidence, jaloux des succès du président de la
République, Alassane Ouattara, et de la Côte d'Ivoire, ne sont pas prêts à
abandonner les attaques. Face à cette situation, l'Armée ivoirienne et les
autorités en charge de la défense nationale et de la sécurité des ivoiriens sont
déterminées à freiner leurs ardeurs et à les mettre hors d'état de nuire.
L'arrestation des 5 assaillants d'Agban est la preuve tangible que les FRCI
veillent au grain et n'attendent pas se laisser surprendre. Les ennemis de la
paix ne veulent pas abdiquer malgré les efforts fournis par le chef de l'Etat
pour réconcilier les Ivoiriens afin que la paix sociale et l'unité nationale
soient restaurées. Cependant, comme le souligne le ministre d'Etat, ministre de
l'Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, à chaque sortie, la
déstabilisation ne passera pas et les attaques ne peuvent pas aller plus loin.
Pourquoi alors perturber la quiétude d'un peuple fatigué de la violence et qui
aspire à la paix ? Les assaillants aveuglés par haine doivent maintenant
comprendre que le processus de paix est irréversible en Côte d'Ivoire. Et qu'ils
ne changeront pas l'ordre des choses.




 




 




Dabou :
Plusieurs munitions de 12/7 et AK 47 découvertes dans un hôtel




Soir Info

– Une saisie peu ordinaire a été faite dans un hôtel situé au quartier «
Sodepalm », à Dabou. Il s`agit de munitions d`armes de guerre. C`était très tard
dans la nuit du mardi 18 décembre 2012. Nos sources nous informent que, cette
nuit-là, les chasseurs traditionnels communément appelés « Dozos » reçoivent un
appel téléphonique anonyme leur faisant part de la présence de ces munitions
dans l`hôtel en question dont nous préférons, pour l`heure, taire le nom. Aux
environs de minuit, ils débarquent sur place. Ils y soumettent les pièces à une
fouille. Et dans la chambre N° 5, ils découvrent les dangereux objets. Nos
sources, sans être vraiment précises sur leur nombre exacte, soutiennent tout de
même, qu`il s`agit de plusieurs munitions de 12/7 et de AK 47. Des munitions
essentiellement pour armes de guerre. Après la saisie, le propriétaire de
l`hôtel répondant aux initiales de K.M, ses deux employés, que sont A.N` et Mlle
K.N, sont, pour nécessité d`enquête, conduits à la brigade de gendarmerie de la
ville. Les investigations des forces de l`ordre permettront donc de savoir qui a
gardé ces munitions dans cette chambre d`hôtel et pour quel but ?




 




 




Arriérés de
salaires des ex-agents du FNS, PSCN, PNRRC, ANARREC, etc.: Plusieurs personnes
"oubliées" au moment du paiement




Ivoire Presse –

Les regards sont toujours tournés vers Alain Richard Donwahi,
Secrétaire exécutif du CNS qui est invité à transmettre la liste des agents omis
à l'heure où le paiement des arriérés de salaires s'effectue, afin que ceux-ci
soient pris en compte par l'ADDR. Le paiement des 2 mois d'arriérés de salaires
des agents des les structures et programmes étatiques intervenant dans les
domaines de la reconstruction et la réhabilitation communautaire post crise
dissoutes au nombre desquelles le PNRRC, le PSCN, le FNS, l'ANARREC a
effectivement démarré le jeudi dernier dans une banque de la place. On pourrait
dire que le bras de fer n'a pas eu lieu, en raison, selon nos informations, de
l'implication du Président de la République qui a entendu le cri de cœur desdits
agents. En effet, il a instruit à ses services de répondre avec diligence à
leurs préoccupations. C'est ainsi que l'Agence de Désarmement, de Démobilisation
et de Réinsertion (ADDR), structure née sur les cendres de celles dissoutes
(effectivement) en novembre dernier a pris attache avec le collectif de ces
ex-agents pour donner suite à leurs revendications sur la base d'un document
commandité par le Secrétaire exécutif du Conseil national de Sécurité (CNS),
Alain Richard Donwahi. Cependant à peine les ex-agents ont commencé à passer à
la caisse pour leur différent paiement que l'on s'est rendu compte que le nom de
certaines personnes ne figurait pas sur le fichier transmis à la banque. Pis, il
n'est pas fait cas d'elles dans le rapport d'audit que le CNS a adressé à l'ADDR
et qui devrait servir de repère. Cela reviendrait à dire que soit ses personnes
ne font pas partie de l'effectif des structures dissoutes, soit ces personnes
n'ont pas droit aux salaires de la période concernée notamment septembre et
octobre 2012. A la vérité, ces arguments ne sont nullement fondés ; dans la
mesure où au titre du paiement (le 21 septembre) de l'arriéré de salaire du mois
d'août dernier, tout le monde a été pris en compte. Mais pourquoi, n'est-ce pas
le cas pour les deux mois d'arriérés en question qui ont été suivis début
novembre de la décision de fin de contrat de tous les agents (sans exception)
par le CNS.




En attendant, le
paiement des droits légaux




De toute
évidence, le collectif des agents des ex-structures de réinsertion ont saisi les
autorités compétentes à savoir l'ADDR dirigée par Fidel Sarassoro, pour que
cette question soit réglée avec diligence à travers la prise en compte de leurs
camarades qui pour la plupart sont des fonctionnaires. L'instruction du
Président de la République dont l'objectif était d'apaiser tous les travailleurs
desdites structures en attendant le paiement intégral de leurs droits –
programmé dans le courant du mois de janvier 2013 – n'aura pas été suivie,
assurément ; étant donné qu'il y a toujours des grincements de dents. Par
ailleurs, s'agissant du paiement des droits légaux (mesures d'accompagnement),
lors des discussions, M. Donwahi a clairement indiqué que cela se fera en
fonction du type de contrat de chaque agent. Sur ce point, effectivement, les
fonctionnaires ne seraient pas pris en compte. Ce qui n'est pas le cas pour les
arriérés de salaires qui concernent tous les agents sans distinction. De plus,
lors des discussions avec le Secrétaire exécutif du CNS, le paiement des
arriérés de tous les agents était l'un des points acquis. Le collectif qui
souhaite que cette question soit réglée au plus vite avant les fêtes de fin
d'année, devrait se réunir, de toute évidence, en début de semaine prochaine. Il
décidera de la conduite à tenir, en fonction du retour attendu du CNS. Joint en
fin d'après-midi du vendredi, un responsable du collectif a salué le démarrage
du paiement des deux (2) mois d'arriérés de salaire mais insiste pour que tous
le monde sans distinction, soit pris en compte ». Les paiements devront se
poursuivre en début de semaine pour permettre à tous les agents de pouvoir
passer à la caisse et s'offrir une petite fête même si le plus dur reste à
venir.




 




 




Deuxième session
ordinaire 2012 de l'Assemblée nationale : 24 projets de loi adoptés en trois
mois




Le Patriote

– Une session sans répit. La deuxième session ordinaire de l'Assemblée nationale
a été bien meublée. Les députés ivoiriens ont adoptés en tout 24projets de lois.
«C'est déjà, vous pouvez le croire, un important travail réalisé», s'est réjoui
vendredi dernier, Guillaume Soro, dans son discours de clôture de cette section.
Une joie légitime, d'autant plus que la moyenne pour la législature précédente
est passée de 11 à 7 par an. Il s'agit du projet de loi constitutionnelle
insérant au titre VI de la Constitution un article 85-bis et relative à la Cour
pénale internationale, du projet de loi portant création, attributions,
organisation et fonctionnement de la Commission nationale des droits de l'Homme
de Côte d'Ivoire (CNDHCI), du projet de loi portant Plan national de
développement (PND) ; du projet de loi portant organisation des collectivités
territoriales, du projet de loi portant modification du code électoral. Ainsi,
ont-ils adoptés les articles 110, 120, 121, 128, 149, 150 et 157 de la loi
n°2000-514 du 1er août 2000 du projet de loi de finance de l'année 2013, des
projets de loi autorisant le Président de la République à ratifier le statut de
Rome de la Cour pénale internationale, adoptée le 17 juillet 1998, du traité
modifié de l'Union monétaire ouest africaine en abrégé UEMOA, signé le 29
janvier 2003, à Dakar, du protocole additionnel no IV modifiant et complétant le
protocole additionnel II relatif aux politiques sectoriels de l'UEMOA, signé le
29 janvier 2003 à Dakar ; le protocole d'amendement à la Convention
Internationale pour la simplification et l'harmonisation des régimes douanières
dite Convention de Kyoto révisée, adoptée le 26 juin 1999 à Bruxelles
(Belgique). Les députés ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Ils ont
également voté un projet de loi portant abrogation de l'article 53 et modifiant
les articles 58, 59, 60 et 67 de la loi n°64-375 du 07 octobre 1964 relative au
mariage, telle que modifiée par la loi n°83-800 du 02 août 1983. Le code
électoral également a fait l'objet d'une attention de la part des élus de la
nation. Ainsi que bien d'autres textes.