Série d'ateliers de renforcement des capacités à l' intention des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), des gardes pénitentiaires, des représentants de la société civile et des ONG de la région du Kabadougou.

Ces assises organisées les 18,19 et 20 décembre 2012 par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à Touba et Odienné visaient à mieux outiller les partenaires afin de faire face aux prochaines échéances électorales.

Organisées sous la forme de séances de sensibilisation, ces ateliers ont été l'occasion d'échanges entre formateurs et participants, en prélude aux prochaines élections municipales et régionales. Ils ont porté sur des thèmes et sujets aussi variées que le rôle des officiers de la police judiciaire, le monitoring, l'observation et le respect des droits de l'homme pendant le processus électoral, le rôle des organisations de la société civile en période électorale, le racket et la tenue d'un check point.

Dans son exposé intitulé « Le guide pratique pour le monitoring des Droits de l'Homme dans le processus électoral », Etienne Allou, de la Division des Droits de l'Homme (DDH) de l'ONUCI, a passé en revue les mesures prises pour protéger les droits de tout un chacun avant, pendant et après les élections.
Ces mesures sont entre autres, le code de conduite des médias pour assurer une couverture équitable et équilibrée de la campagne électorale et celui des partis politiques, qui doivent selon lui, avoir un comportement irréprochable afin de garantir la paix durant cette période sensible.

Quant au Procureur de la République, Victorien N'Cho, il a exposé sur le rôle des officiers judiciaires et le respect des Droits de l'Homme. Il est notamment revenu sur les règles qu'il faut respecter pour bien mener une enquête.

Djetu Ikutu, le chef de Poste, de la Police des Nations Unies (UNPOL) à Odienné, a axé son intervention sur la tenue d'un check point. Il a profité de l'occasion pour sensibiliser les participants sur des fléaux tels que les tracasseries routières et le racket des forces de sécurité.

Intervenant au nom de l'Association des femmes agricultrices du Denguélé (AFAD), la présidente de l'ONG, Bassa Touré a mis en exergue le manque de moyens des organisations de la société civile d'Odienné.