REVUE DE PRESSE DU LUNDI 23 AOUT 2010

23 aoû 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 23 AOUT 2010







Bulletins de vote
et procès verbaux - L'Onuci et le PNUD s'empoignent




Notre Voie  –

Il y a actuellement un débat sur le volet du financement du processus électoral
en Côte d'Ivoire. Ce débat qui a déjà fait l'objet d'une rencontre de haut
niveau entre l'Onuci et le PNUD est entrai de prendre l'allure d'une bagarre
entre les deux structures de l'ONU. Le PNUD qui veut prendre en charge le volet
impression des bulletins de vote et des procès verbaux de l'élection
présidentielle, veut le faire hors de la Côte d'Ivoire. Ce q quoi s'oppose
l'Onuci qui estime qu'il ne faut pas piétiner la loi ivoirienne. Celle-ci exige,
en effet, pour la transparence des élections, que l'impression se fasse en Côte
d'Ivoire. Une rencontre décisive est prévue, demain mardi, à ce sujet.




 




Sortie de crise 9
milliards de FCFA dans le basket fund





L'Expression  –

Pour
l'organisation de l'élection présidentielle prévue pour le 31 ovtobre, la
communauté internationale a mis la somme de 9 milliards à la disposition de la
Côte d'Ivoire. L'information a été livrée par l'opération des nations unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI). « Environ 9 milliards sont disponibles dans le basket
fund pour le financement du processus électoral » a déclaré mercredi à Abidjan,
le nouveau Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies
pour la Côte d'Ivoire, Ndolamb Ngowkey. Selon lui, avec cette décision
politique, concernant la tenue de l'élection présidentielle, il sera possible de
mobiliser assez de ressources.




 




Kouassy Oussou: la
présidentielle va coûter 100 milliards




Fraternité Matin  -
Le
directeur général de l'économie, président de la cérémonie, Kouassy Oussou, a
fait savoir qu'il est grand temps que les ivoiriens prennent conscience des
conséquences de la guerre. Parce que, selon lui, on ne peut faire de débat sur
la situation économique et sociale en faisant abstraction des huit années de
crise. Malgré cela, le Dg de l'économie a indiqué que le pays continue de
produire de la richesse. Qui, malheureusement, n'est pas entièrement consacrée à
l'amélioration du quotidien des ivoiriens. Puisque, a-t-il dit, la Côte d'ivoire
est obligée de faire face aux contraintes de la sortie de crise. Ce, d'autant
que le premier tour de l'élection présidentielle va lui coûter plus de 100
milliards de Fcfa alors qu'au niveau de la direction générale de l'économie, ils
avaient estimé qu'avec 10 milliards, on pouvait organiser à la fois les
élections présidentielle et législatives. A cela s'ajoute le coût du
désarmement. "Et quand des gens viennent pour dire qu'il n'y a plus de route,
pas d'électricité, pas d'eau, mais où est-ce que nous allons trouver les
richesses pour construire toutes ces infrastructures dont il s'agit alors que le
pays reste coupé en deux ?",
s'est-il interrogé. [...] .




 




Organisation de la
présidentielle - Bras de fer entre la Primature et la Cei




Soir Info  -

L'organisation du premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire
n'est pas perçue de la même manière par la Primature et par la Commission
électorale indépendante (Cei). [...] Nos sources révèlent qu'après avoir mis la
charrue avant les bœufs, la Commission électorale indépendante veut s'assurer
que les promesses financières qui lui ont été faites par le gouvernement, seront
réalisées dans les plus brefs délais. C'est d'ailleurs la raison principale qui
a amené cette Institution à organiser une conférence de presse le vendredi 20
août 2010. '' La Cei encourage le gouvernement et les autres partenaires à
poursuivre les efforts en mettant à temps à sa disposition les moyens financiers
nécessaires pour l'organisation pratique du scrutin. [...] L'Institution dirigée
par Youssouf Bakayoko, n'a pas voulu prendre de risque en donnant un
chronogramme précis des tâches à accomplir pour organiser les élections à la
date indiquée. [...] Ce que la Primature attend depuis la fixation, le 5 août
dernier à Yamoussoukro, de la date du scrutin présidentiel. Guillaume Soro et
ses collaborateurs, a-t-on appris, exercent une forte pression sur la Cei, à
l'effet d'obtenir un chronogramme détaillé du processus électoral. [...] C'est
d'ailleurs cette détermination qui l'a amené au niveau des Forces nouvelles dont
il est le secrétaire général, à établir un chronogramme serré pour
l'encasernement des ex-combattants. [...] Au total, ni la Primature qui est le
maître d'œuvre de la sortie de crise ni la Cei qui a en charge l'organisation
des élections, ne veulent endosser un éventuel report de la présidentielle du 31
octobre.




 




Election
présidentielle -Anaky Kobena (Pdt du Mfa) : « Si le 31 octobre n'est pas
respectée, ce que le peuple a à faire, il saura le faire »




Le
Mandat  -

Le président du Mfa, Innocent Anaky Kobenan, était, hier dimanche
22 Août, l'invité de l'émission ''La semaine en revue'' de Onuci-Fm. A cet
effet, en plus des autres sujets de l'actualité politique nationale, il s'est
également prononcé sur le respect de la date du 31 octobre, prévue pour le
premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. [...]Il est revenu sur
le fait que son parti a toujours répété que tous les reports des dates fixées
pour la tenue de l'élection présidentielle proviennent des manœuvres du camp
présidentiel ivoirien. Seulement pour le premier responsable du Mfa, maintenant,
il y a quelque chose de ferme qu'il faut prendre en compte. Car a-t-il précisé,
« premièrement, la communauté internationale n'acceptera pas un huitième ou un
neuvième report après la date du 31 octobre, cette date étant considérée comme
une date butoir et irréversible. Deuxièmement, c'est le plus important, c'est le
brave peuple de Côte d'Ivoire qui ne cherchera plus à savoir qui est responsable
ou pas si on arrive au 31 octobre et qu'il n'y a pas d'élection. Ce que le
peuple a à faire, il saura le faire ».





 




Présidentielle du 31
octobre - Kouadio Konan Bertin (président national de la Jpdci) prévient : "S`il
n`y a pas d`élection le 31 octobre, nous allons pousser Gbagbo autrement"




Le Nouveau Réveil
  - 

Le président national de la Jpdci, Kouadio Konan Bertin, a animé
un meeting hier, à Ahouanou, dans le département de Grand Lahou. C`était à
l`occasion de l`investiture du coordonnateur de la Jpdci du département. Kkb a
exprimé, au cours de cette rencontre avec les jeunes du département, sa soif de
voir les élections présidentielles se tenir à la date fixée, c`est-à-dire le 31
octobre prochain. "Je suis venu vous dire que le 31 octobre, Henri Konan Bedié
sera à nouveau, le président de la Côte d`Ivoire. Bedié a un destin et personne
ne peut empêcher ce destin de se réaliser. Un président, c`est celui qui peut
gouverner dans la paix. C`est celui qui peut apporter l`eau potable et de
l`électricité aux populations". C`est en ces termes que le patron de la jeunesse
du Pdci a entamé son adresse à l`endroit des jeunes en particulier, et de la
population de la sous préfecture d`Ahouanou en général. Après les reports
successifs de la tenue de l`élection présidentielle, Kkb s`est voulu clair,
quant au respect de la date du 31 octobre, fixée à la veille de la célébration
du cinquantenaire de la Côte d`Ivoire. "S`il n`y a pas d`élection le 31 octobre,
on va pousser Gbagbo autrement. Les jeunes que nous sommes, allons prendre nos
responsabilités", a-t-il averti. Puis d`ajouter, "s`il n`y a pas d`élection,
c`est que Gbagbo veut confisquer le pouvoir". [...]





 




Les demandes de
radiation de certains pétitionnaires sont traitées dans les tribunaux. Les
audiences s'ouvrent aujourd'hui à Divo; tandis qu'à Abengourou, des réclamants
ont été déboutés. Contentieux électoral - Le juge de Divo Tié Bi Foua se dit
menacé




Fraternité Matin  -
Le
président de la section de tribunal de Divo, Tié Bi Foua Gaston, se sent menacé
par les responsables, militants et sympathisants du Rdr de Divo, avec à leur
tête Amadou Diallo, secrétaire départemental de ce parti et directeur
départemental de campagne du candidat Alassane Dramane Ouattara. C'est sur une «
motion
d'information

» que lui a adressée Amadou Diallo, le 15 août, que le juge fonde
son accusation. Dans cette motion dont copie nous est parvenue, le premier
responsable du Rdr et de la campagne du candidat de ce parti à la présidentielle
dans ce département, invite le juge «
a
la vigilance et au respect strict du mode opératoire consensuel de la Commission
électorale indépendante

». Amadou Diallo y
indique que le 7 août, «
dernier
jour de la période du contentieux...a 13 h 30, Me Setemoin Bruno
»,
huissier de justice près le tribunal de Divo, a voulu déposer à la Cei locale de
Divo, «
une
liste de présumes fraudeurs à radier de la liste électorale provisoire
».
Mais, précise l'auteur de la note adressée au juge, celle-ci a jugé irrecevable
la requête de l'huissier parce qu'il avait refusé de remplir les formulaires de
demandes de radiation qu'impose le mode opératoire en vigueur. «
Malheureusement,
écrit Amadou Diallo,

des rumeurs de plus
en plus récurrentes font état de ce que le Front populaire ivoirien (son
mandataire) veut contourner le mode opératoire dont il est partie prenante, pour
saisir directement la justice
». 
Dans son courrier au juge, le secrétaire départemental du Rdr et directeur
départemental de campagne de Alassane Dramane Ouattara à Divo rappelle, entre
autres, «
les
événements regrettables des 02 et 04 février 2010 occasionnes par les radiations
arbitraires, car non conformes au mode opératoire
».
[...]  Il a affirme en outre que la responsabilité du président du tribunal de
Divo y avait été engagée. C'est donc en prévision d'autres événements de la même
nature qu'il a écrit la motion d'information au juge. [...]




 




Des militants du Fpi
quittent le tribunal sous escorte policière




Fraternité Matin  -
Le
tribunal siégeant pour le contentieux électoral a décidé, le vendredi 20 août,
le maintien du nommé Delmas Mouhamed Salice dit «Fantômas», adjoint au président
de la jeunesse du Rassemblement des républicains (Rjr), sur la liste électorale
provisoire. Il comparaissait pour les faits de fraude sur la nationalité
ivoirienne, à la suite de la demande de radiation introduite contre lui par dame
Koné Kadidiatou, militante du Fpi. Selon cette dernière, le mis en cause serait
de père et mère burkinabè. Malheureusement, devant le tribunal, elle s'est
fourvoyée en disant qu'étant une voisine de la famille Delmas, elle voyait
l'accusé jouer au ballon avec les enfants d'un voisin de nationalité burkinabé
et que par conséquent, il était donc Burkinabé. A la question de savoir si elle
avait d'autres éléments à verser au dossier, dame Koné Kadidiatou n'a pu
présenter à la barre la liste dite «
Liste
Cedeao
»
tirée d'un ordinateur sur laquelle l'on pouvait lire : «

Delmas Mouahamed
Salice, ne le 00/99/1952

» et dont les
éléments lui auraient été fournis par l'Office national d'identification (Oni).
Après donc les échanges entre le juge, le demandeur et l'accusé, Me Tako
Emmanuel, avocat du demandeur, n'a pu également fournir de preuves pour
convaincre le juge. Par contre, Me Touré Zakaria, qui représentait le prévenu, a
démontré, preuves à l'appui, que son client est Ivoirien. Il s'est dit très
surpris de constater sur la pièce fournie par l'Oni, la date de naissance
comporte des fautes aussi graves. Le substitut du procureur, Lognon Aubin qui,
dans sa réquisition, demandait la radiation pure et simple du prévenu, n'a pas
été suivi par le tribunal. Au terme des débats, celui-ci a donc décidé le
maintien de l'accusé sur la liste électorale provisoire. Ce qui a soulevé un
tonnerre d'applaudissements et des cris dans son camp. Il faut noter que le
contentieux judiciaire




se déroule sous
haute surveillance policière au tribunal de Première instance d'Abengourou.
Malgré tout, la salle d'audience ne désemplit pas. Dans la grande cour, les
commentaires et échanges verbaux très violents ne manquent pas entre les
partisans des radiations et ceux des radiés. Et les forces de l'ordre ont du mal
à calmer leurs ardeurs. Après le verdict rendu dans cette affaire, la tension
était vive. Se sentant menacés, dames Koné Kadidiatou, Koffi Assoh Yvonne et MM.
Abozan Brou, Ekra Ebrottié, Kanga Kouadio, respectivement secrétaire national de
l'Offpi, chargé du Moyen-Comoé, directeurs locaux de campagne du Président
Laurent Gbagbo d'Abengourou commune, Aniassué et Adaou ainsi que d'autres
militants du Fpi ont quitté les locaux du tribunal à bord d'un cargo de police.




 




Désarmement,
Elections, Forces Nouvelles - Depuis Séguéla, Wattao crache ses vérités: "Nous
ne devons plus avoir de comportement de rebelle"




L'inter  
-
« Amani ne peut pas nous demander de faire des sacrifices » - « Nos sorts sont
entre les mains de Gbagbo, Soro et Compaoré » - « Ce que je vais faire à la
retraite »




Le commandant
Issiaka Ouattara dit « Wattao » dirige la zone de Séguéla depuis la désertion du
chef de guerre Koné Zakaria. A l'occasion de la cérémonie d'encasernement et de
démobilisation des ex-combattants de cette localité, vendredi 20 août 2010, le
chef d'état-major adjoint des Forces armées des forces nouvelles (Fafn) a brisé
le silence pour se prononcer sur le processus de sortie de crise.




Commandant Wattao,
désormais, vous n'êtes plus com-zone, vous êtes commandant du groupement
d'instruction de Séguéla. Alors comment vous vous sentez dans votre nouveau
rôle?




Cdt Wattao : Je
trouve que les nouvelles fonctions que je vais aborder ne sont plus les mêmes
que celles d'avant. Maintenant, c'est devenu un groupement d'instruction. Vous
voyez qu'on rentre dans la normalité des choses et donc il va falloir que nos
éléments aient des comportements qui ne soient plus le comportement de rebelles,
mais le comportement d'un homme de loi et servir son peuple. Cela est un
challenge pour moi.

Comment comptez-vous réussir ce challenge en si peu
de temps ?




Cdt Wattao : Moi,
j'avais déjà commencé ma mission et dans la tête et dans tout le corps. Je crois
que tout va bien .Je suis confiant que je vais réussir ma mission dans les deux
mois.




On évoque un manque
de moyens financiers. Cela ne va-t-il pas constituer un frein à votre volonté de
réussir votre mission ?




Cdt Wattao : L'Etat
va mettre les moyens à notre disposition puisque ce ne sont pas les Forces
nouvelles qui ont décidé de se regrouper comme ça.