Parole

Soir Info - 

« L'Opération des Nations Unies en Côte d'ivoire lance un appel
pressant aux deux candidats en lice, aux partis politiques et aux populations
leur demandant de s'abstenir de déclarations et d'actes pouvant déclencher des
violences et menacer les remarquables succès du processus électoral »

 

Elections présidentielles ; L`ONUCI et ses partenaires font le bilan du respect
des droits de l`homme au 1er tour

www.abidjan.net-

Les acteurs nationaux des
droits de l'homme et l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) se
sont rencontrés, le 18 novembre à Abidjan, pour faire le point et partager des
informations sur le respect des droits de l'homme lors du premier tour de
l'élection présidentielle, le 31 octobre 2010. L'ONUCI était représentée par sa
Division des Droits de l'Homme (DDH).

(...) Les participants ont
salué le calme dans lequel s'est déroulé le scrutin, tout en relevant certains
dysfonctionnements. Ils ont également fait part de plusieurs cas de violations
des droits de l'homme qui ont éclaté après la proclamation des résultats. Ces
cas se présentent sous forme d'intimidations et de menaces suivis de destruction
méchantes de biens privés, notamment dans les régions du Haut Sassandra, du Bas
Sassandra, de la Marahoué et du Fromager. Les participants ont aussi dénoncé des
arrestations arbitraires ainsi que des incitations à la haine propagées via des
SMS, des affiches et la projection de montages vidéo de propagande. (...) Les
Nations Unies ont appuyé l'observation par les acteurs nationaux du premier tour
de l'élection présidentielle. Le Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD) a octroyé un appui financier et l'ONUCI, à travers sa
Division des Droits de l'Homme, a élaboré et distribué un guide d'observation et
organisé diverses formations au profit des acteurs nationaux.

 

Pour
apaiser le climat socio-politique –Compaoré envisage de venir en Cote d'Ivoire
avant le 28 novembre

Fraternité Matin  -

Le médiateur dans la crise ivoirienne, le président burkinabè
Blaise Compaoré, envisage de se rendre à Abidjan avant le second tour de la
présidentielle en Côte d'Ivoire le 28 novembre pour rencontrer les deux rivaux,
a-t-on appris dimanche de source proche du dossier.    "Le président Compaoré
envisage de venir en Côte d'Ivoire avant le second tour" pour "rencontrer les
deux finalistes", le président sortant Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre
Alassane Ouattara, a-t-on indiqué à Abidjan.   Selon la même source, M.
Compaoré, lui-même candidat à sa réélection dimanche au Burkina Faso,
souhaiterait favoriser une détente avant le vote ivoirien, alors que la campagne
s'est brusquement durcie en fin de semaine.   A l'ouverture de la campagne
officielle du second tour samedi, les deux rivaux, qu'opposent des contentieux
lourds et anciens, se sont accusés mutuellement d'être à l'origine des graves
troubles qu'a connus le pays depuis  une décennie. (...)

 

 

Interview - Scrutin du 28 novembre 2010 - Bamba Yacouba (Porte-parole de la CEI)
: « Voici les innovations »

Soir Info -

Le Porte-parole de la
Commission électorale indépendante explique avec force détails les grandes
innovations qui seront apportées au scrutin du 28 novembre. Exclusif.


Soir Info :
M. le porte-parole, quels
changements ont été apportés par la Commission électorale pour la bonne tenue du
second tour de l'élection présidentielle ?

BAMBA Yacouba : (...) Il y a un premier
niveau qui concerne le renforcement des capacités des agents des bureaux de
vote. Nous avions formé les présidents et les secrétaires des bureaux de vote
mais la formation n'était pas suffisante. Donc, il faut accentuer la formation
de ce personnel. Mettre également l'accent sur la formation des commissaires
locaux. Il faut aussi que les représentants des candidats soient parfaitement
imprégnés de la chose électorale pour permettre qu'il y ait une bonne ambiance
dans le bureau et dans les commissions locales. Donc, premier

élément : la formation.
(...) Il y a eu une difficulté qui a été constatée. C'est la gestion du vote
personnel d'astreinte. L'expression recouvre l'ensemble des personnes qui seront
amenées- parce que retenues pour superviser le scrutin ou sécuriser ledit
scrutin- à voter dans un bureau autre que leur bureau d'origine.

 

Soir Info :

Qu'est-ce qui est réservé au personnel d'astreinte ?

BAMBA Yacouba :
Il y a la nouveauté que pour ce personnel-là qu'ils ne pourront voter qu'avec
leurs cartes d'électeur comme document de base. Précédemment, certains ont voté
avec leurs cartes nationales d'identité, (...) Ils sont un personnel additionnel.
On se doit de prendre des dispositions particulières. Il faut vérifier que ce
personnel d'astreinte est électeur. Ce qui ramène d'une part, à produire sa
carte d'électeur, d'autre part, donner l'original de son ordre de mission. Il
s'agit d'un ordre de mission individuel. Pas question donc, de faire des ordres
de mission groupés. (...)

 

Soir Info 
Autre innovation ?

BAMBA Yacouba :
On n'a plus la possibilité de se rendre dans l'isoloir avec le téléphone
portable. On dépose son téléphone portable sur la table du président avant
d'accéder à l'isoloir.
Cela suppose qu'il y aura
des fouilles ?

 B.Y.
: Nous avons confiance en l'esprit civique et la bonne foi de chaque Ivoirien.

 

Soir Info 
Comment se fait le dépouillement ?

BAMBA Yacouba :
Le dépouillement sera fait en présence des observateurs et des représentants des
candidats qui seront là. Une fois qu'on a obtenu les résultats, un exemplaire du
procès-verbal (PV) est remis à chaque représentant de candidat. On va placarder
la fiche d'enregistrement de ces résultats devant chaque bureau de vote. Il
s'agit d'une innovation. A partir de là, les différents états-majors peuvent
savoir les scores qu'ils auront obtenus. Ensuite, nous allons du bureau de vote
à la commission locale. Entre ces étapes, il y a la question logistique. Nous
nous devons de signaler que nous avons eu une défaillance de la part de l'un de
nos partenaires, INOPS, qui nous a retardé dans l'acheminement et du matériel
des commissions locales aux bureaux de vote pour l'ouverture des dits bureaux.
Vous avez constaté l'ouverture tardive de certains bureaux dans des localités.
Cela était dû à un problème logistique. Après le dépouillement du scrutin, le
rapatriement du matériel électoral, des PV et des agents électoraux à la
commission locale, c'était encore dû à un problème logistique. Il faut le
signaler. C'est une inquiétude pour nous puisqu'avec ce partenaire, nous avions
eu quelques soucis.

Mais le scrutin, lui, se
passe en un seul jour. Nous avons demandé à l'Onuci, à nos partenaires de faire
en sorte que lors du second tour, nous ne puissions pas subir les mêmes
désagréments.

Soir Info 
Des engagements ont dû être pris par les
partenaires en question ?

BAMBA Yacouba : Des
engagements ont été pris certes. Mais, comprenez que lorsque ça marche, c'est
tout le monde, lorsque ça ne marche pas, c'est la Commission qui est dans le
viseur. Il faut alors que nous soulignions que ce volet logistique relevait de
la compétence de INOPS qui est un système des nations unies. (...)

 

 

Second
tour de l'élection présidentielle - Gbagbo à Agboville : « C'est la bataille
entre les démocrates et les putschistes »

Soir Info  -

Le chef de l'Etat sortant et candidat de La majorité
présidentielle était en meeting, samedi, à la place de la paix à Agboville. Il y
lançait sa campagne pour le second tour de l'élection présidentielle où il aura
en découdre...dans les urnes avec Alassane Ouattara, candidat du Rdr. Laurent
Gbagbo a réitéré ses accusations de putschs et tentatives de putsch contre son
adversaire, affirmant que les preuves de son implication « surabondaient ». « Le
24 décembre 1999, c'est mon adversaire qui a fait le coup d'Etat. Les preuves
surabondent. Ses propres déclarations. Les déclarations de ses amis. Les preuves
surabondent et nous les produirons quand nous allons discuter à la télévision en
face à face », s'est exprimé le candidat de Lmp. La veille au stade du Port
autonome d'Abidjan, il avait clairement accusé le président du Rdr d'avoir
introduit la violence en Côte d'Ivoire. (...)

 

Alassane Ouattara, candidat du Rhdp, met en garde Laurent Gbagbo : "Arrête tes
mensonges, si tu continues, tu m`entendras"

Le
Nouveau Réveil -

(...) Je voudrais profiter de
l'ouverture officielle de la campagne pour mettre en garde Laurent Gbagbo. Je
mets en garde Laurent Gbagbo et le Fpi : qu'ils arrêtent de mentir et d'insulter
les Ivoiriens. Quand on n'a aucun bilan, aucun programme, on la ferme ! Qu'ils
arrêtent de raconter des mensonges sur Alassane Ouattara et le Rhdp, de diviser
les Ivoiriens. Qu'ils arrêtent de mentir sur nous et de trainer nos noms dans la
boue. Trop c'est trop ! Trop c'est trop ! Depuis que j'ai commencé ma
précampagne et ma campagne, je n'ai insulté personne, parce que je respecte tous
les Ivoiriens, y compris Laurent Gbagbo. Partout où je suis passé, j'ai prôné la
paix, la réconciliation et le pardon. J'ai présenté mes solutions à mes
compatriotes pour sortir de la crise. Face à cette campagne pacifique, le Fpi et
son candidat racontent des mensonges aux Ivoiriens. Je voudrais leur dire ceci :
quand on n'a aucun bilan, aucun programme, on la ferme ! On la ferme ! On ne va
pas mentir et créer des contre-vérités sur ses adversaires. Les Ivoiriens
veulent entendre la comparaison des bilans, projets et programmes. (...)

 

Campagne
d'intoxication - Lmp lance une chaîne pirate


L'Expression -
Laurent Gbagbo avait
annoncé les couleurs. Il utilisera tous les moyens pour rester au pouvoir. Ceux
qui avaient pensé que c'étaient des paroles en l'air doivent se raviser. En plus
des sms de la haine et des films de propagande vendus aux abords des routes, le
camp présidentiel vient d'ajouter une autre corde à son arc d'intoxication. Les
membres de Lmp n'ont rien trouvé de mieux que de pirater un canal hertzien où
ils déversent en boucle et à longueur de journée les films de seconde zone
réalisés sur et pendant la guerre par un certain Thierry Légré. Plusieurs
personnes, à Abidjan comme à l'intérieur du pays ont été désagréablement
surprises de tomber sur les programmes de cette télévision pirate. Une
télévision dont toutes les transmissions présentent la crise en Côte d'Ivoire
comme étant un fait des gens du Nord contre ceux du Sud. La télé pirate de Lmp a
émis son venin dans l'illégalité jusqu'à ce que hier, au journal de 20 h, Franck
Anderson Kouassi, président du Conseil national de la communication
audiovisuelle (Cnca) vienne annoncer avoir pris toutes les dispositions pour que
pareille forfaiture ne se répète plus. Si cette action du patron du Cnca est à
saluer, il faut seulement souhaiter que les punitions infligées à ces
malfaiteurs soient suffisamment corsées pour décourager d'éventuels
contrefacteurs.

 

Des responsables de
LMP menaces à Bouaké

Soir Info -
Après
plusieurs malversations portées à la connaissance de M. Kouadio Blé Norbert,
fédéral du Front Populaire Ivoirien (FPI) de la commune de Belleville- N'denou à
Bouaké, celui est monté au créneau pour crier le ras le bol collectif des
militants et sympathisants de son parti.  Et cela au cours d'une conférence de
presse animée hier dimanche 21 novembre 2010 à son QG. (...) « En zone rurale
comme en ville, les militants LMP sont victimes d'intimidation et de menaces de
toute sortes de la part de nos mais du RHDP. (...) C'est vous dire que les
responsables du RHDP donnent dans la provocation. » (...) Mais la goutte d'eau qui
fait déborder le vase est selon lui le cambriolage du salon de coiffure d'un de
ses « lieutenants » dans la section de Kottiakoffikro à Dar-es-Salam. (...)

 

 

 

 

 

 

 

Bonoua/Pour empêcher le Rhdp de voter dimanche - Le commissaire de police ouvre
la chasse aux militants

L'Expression  -
Il a décidé de tout mettre
dans la balance pour la réélection du chef de l'Etat-candidat, Laurent Gbagbo,
au second tour du scrutin présidentiel. Il, c'est le commissaire de la ville de
Bonoua, Obin Etienne, qui use de trafic d'influence pour dissuader les militants
du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de se
rendre dimanche aux urnes. Samedi, il a fait voir des vertes et pas des mûres
aux jeunes houphouétistes. Car, ils ont eu l'outrecuidance de tenir un meeting
sur la place ''cinq carrefours'' de sa commune. Les leaders, notamment,
Coulibaly Souleymane, ont été violentés et mis aux arrêts vers 12 h et gardés à
vue au commissariat. Ils ont été libérés dimanche vers 9 h. Et, avant de
respirer l'air frais de la liberté, le pistolero en chef de la ville, Obin
Etienne, a fait une dernière mise en garde au petit monde qu'il a mis au frais
le week-end. «Je ne veux pas voir vos pieds dans les bureaux de vote dimanche»,
a-t-il menacé en substance ses prisonniers qu'il a qualifiés au demeurant
d'étrangers. (...)