REVUE DE PRESSE DU LUNDI 22 MARS 2010

22 mar 2010

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 22 MARS 2010







Forces nouvelles, Onu
- Tous désavouent le camp présidentiel




Le Mandat -
« Le
processus électoral en Côte d'Ivoire bat de l'aile. Les exigences du camp
présidentiel, à n'en point finir, constituent pour l'opposition un blocage réel
des étapes à franchir pour la tenue des élections attendue depuis 2005. Ainsi,
après multiples prolongations de l'opération d'identification et d'enrôlement,
du contentieux électoral et du renouvellement du bureau de la Commission
Electorale Indépendante (Cei), le camp présidentiel récidive alors que le
processus électoral doit reprendre de plus belle. Cette fois, le parti au
pouvoir réclame le renouvellement des Commissions Electorales Locales, la
révision de la liste électorale et remet sur la table le désarmement avant les
élections. Cependant, à cette énième exigence, la mayonnaise des refondateurs ne
semblent pas prendre. Puisqu'ils ont réussi à se mettre les Nations Unies et les
forces nouvelles à dos. Pour sa part, l'organisation onusienne, par la voix de
son représentant en Côte d'Ivoire, Y.J.Choi a désavoué le camp présidentiel sur
la question de la liste électorale au cours de la dernière réunion du Conseil de
sécurité de l'Onu. Selon le responsable de l'Onuci, cette liste, contrairement à
ce que tente de faire croire le Fpi, est « crédible ». (...) Outre M. Choi, les
forces nouvelles se disent indigner par le comportement des frontistes qui font
du désarment un préalable à l'organisation du scrutin présidentiel. Pour les
hommes de Soro, cela relève de la mauvaise foi du parti au pouvoir qui traduit
ainsi son manque de volonté d'aller aux élections. Dans le communiqué final qu'a
produit l'ex-rébellion, au sortir de son conclave du 06 au 14 mars 2010, les
forces nouvelles ont ramené le camp présidentiel à l'Accord Politique de
Ouagadougou que le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo et le premier ministre
Guillaume Soro ont tous deux paraphé sans contrainte. [...] »




 




Désarmement et
réunification avant les élections - Les Forces nouvelles répondent au Fpi ce
matin




Le Mandat -« 
[...]
Pas question de créer un débat dilatoire sur ces sujets de désarmement et de
réunification à martelé Me Affoussy Bamba porte-parole des FN. Pour la juriste,
la réunification du territoire est une réalité depuis l'organisation de la
flamme de la paix en 2007 à Bouaké. Les Forces nouvelles qui épouses entièrement
les résolutions de la dernière réunion du Conseil de sécurité de l'Onu, tenue le
mercredi 17 mars sur la crise ivoirienne, compte informer officiellement
l'opinion national et international, au cours d'une conférence de presse. Et
cette rencontre, sauf changement de dernière heure, se tiendra aujourd'hui
lundi. A en croire certaines sources proches de l'ex-rébellion, les FN vont
battre en brèche tous les arguments du camp présidentiel, qui, à y voir de près,
manœuvre pour ne pas aller aux élections. Cette sortie des FN pourraient
consacrer le clash annoncé entre Gbagbo et Soro. Car nul n'ignore que les deux
ne sont plus sur la même longueur d'ondes. »




 




KKB aux jeunes du
Pdci-Rda : "Là où il n`y a le choix qu`entre lâcheté et violence, je
conseillerai la violence"




Le Nouveau Réveil
-« 
Les
jeunes du Pdci-Rda étaient en assemblée générale hier pour cogiter sur les
stratégies à arrêter pour arracher enfin les élections en Côte d`Ivoire. Leur
président national, Kouadio Konan Bertin (Kkb), dans son allocution d`ouverture,
les a invités à retrousser les manches pour mener la dernière bataille, celle
qui obligera les tenants actuels du pouvoir, à aller aux urnes. Ci-dessous, de
larges extraits de l`intervention de Kkb. 

(...)
La
jeunesse du PDCI RDA est le fer de lance de la lutte pour la libération de la
Côte d`Ivoire. Nous ne sommes pas des lâches. L`histoire du PDCI RDA nous
enseigne qu`il est un parti de lutte et de combat. Tenez-vous donc prêts pour
les batailles à venir. D`ailleurs, la dictature rampante de Laurent Gbagbo ne
nous laisse pas le choix. L`histoire nous regarde. Le peuple nous observe et
Houphouët-Boigny veille sur nous. Le Mahatma GANDHI a écrit : " Là où il n`y a
le choix qu`entre lâcheté et violence, je conseillerai la violence ". (...) C`est
pourquoi notre combat est de faire en sorte que les élections aient lieu dans un
bref délai pour que BEDIE et le PDCI viennent remettre à l`endroit ce que Gbagbo
et le FPI ont mis à l`envers.[...] »




 




 




Blé Goudé à Soro :
"Ça suffit, clarifiez votre position !"




Le temps
-

« Les gens disent :
"allons aux élections, Gbagbo ne veut pas aller aux élections... " et on veut
complexer le chef de l`Etat. Laurent Gbagbo et la Côte d`Ivoire ont été attaqués
en 2002. Pas parce que Gbagbo ne voulait organiser les élections, mais 2002 même
n`était pas une année électorale. Donc, ce n`est pas parce que Gbagbo refusait
d`aller aux élections que les Forces nouvelles (Fn) l`ont attaqué. Ce sont elles
qui ont envoyé la guerre dans ce pays. Il ne faut pas qu`on se le cache. La Côte
d`Ivoire n`a donc pas été attaquée parce qu`elle ne voulait pas aller aux
élections. Mais Guillaume Soro et les Forces nouvelles ont attaqué la Côte
d`Ivoire, parce qu`ils disent qu`ils voulaient qu`on régularise les papiers
qu'ils n`en avaient pas. Avez-vous pris les armes pour que le cas des Ivoiriens
soit régularisé, ou les avez prises pour qu`on donne la nationalité aux
étrangers, sans aucune procédure et qu`ils soient sur la liste électorale ? Vous
avez le devoir de me répondre. J`entends dire "nous sommes des arbitres..." Non !
Les Forces nouvelles ne sont pas des arbitres. Elles ont toutes les qualités
sauf celle d`arbitre. Parce que quand tu es arbitre, cela veut dire que tu es
neutre. Or, ceux qui ont pris les armes et qui ont attaqué la Côte d`Ivoire,
sont acteurs de la crise. Nous sommes arrivés à un stade du dénouement de la
crise, où les positions doivent être clarifiées. Il y a deux côtés : le camp
présidentiel qui veut des élections transparentes avec une commission électorale
véritablement indépendante qui n`est pas sous le contrôle d`un parti politique.
Et de l`autre côté, le Rhdp. (...) La Côte d`Ivoire n`a pas un problème
d`élection. (...) Mais quand des gens qui n`ont pas le droit d`avoir des armes,
les ont en main et bloquent une partie du pays et envoient le cacao ivoirien, le
bois, le coton vers le Mali, le Burkina Faso et vers d`autres pays. Un pays
normal dans ce monde moderne, ne peut pas vivre comme ça. Il y a les caisses de
l`Etat et il y a une économie parallèle qui est développée et entretenue par des
gens qui sont dans notre gouvernement. (...). Alors qu`ils sont payés par les
caisses de l`Etat. Bientôt, ce combat va être mené. Tu es Premier ministre à
Abidjan et tu es chef d`Etat à Bouaké. Pourquoi ? [...]