REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 22 MARS 2010

22 mar 2010

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 22 MARS 2010







BBC – édition du 22 mars 2010 à 6 H 00




 




En Côte d'Ivoire, les jeunes du PDCI-RDA, une des principales
formations de l'opposition, étaient réunis en congrès à Abidjan. Ils ont
dénoncé, entre autres, le retard dans la tenue de la présidentielle et exigé
l'annonce d'une date définitive pour ce scrutin, plusieurs fois reporté.
Kouadio Konan Bertin
est le président des jeunes du PDCI-RDA :




 




K.K.B. : « Les jours passent, les années aussi et le
désespoir du peuple va grandissant parce que simplement des élections
transparentes, libres et démocratiques, telles que prévues par les différents
accords pour libérer la Côte d'Ivoire, tardent à venir. Notre impression c'est
que le camp présidentiel et la minorité présidentielle convaincue de ce qu'ils
ne peuvent jamais gagner d'élections dans les urnes, œuvrent et manœuvrent pour
que celles-ci n'aient jamais lieu. »




 




BBC : « Apparemment vous exigez la
tenue des élections, qu'il ait une date définitive. C'est ça ? »




 




K.K.B. : « Mais, justement c'est pourquoi nous avons convoqué
l'assemblée générale pour donner des instructions fermes à l'ensemble de nos
responsables sur l'ensemble du territoire national. Dans un premier temps, pour
empêcher que l'on s'attaque aux commissions électorales indépendantes locales.
Elles ont été mises en place. Le travail a été accompli à 95 %. Il est question
maintenant qu'on avance. Deuxièmement, il faut que l'on obtienne une date
définitive des élections. Et qu'enfin, on puisse donner à chaque ivoirien, à
chaque citoyen une carte nationale d'identité et nous élevant au rang de la
dignité, comme les peuples des autres pays du monde. »




 




BBC : « Cela dit, dans une bonne
partie du territoire, le processus de désarmement par exemple, est en panne.
Est-ce que vous pensez que toujours dans ce contexte des élections peuvent avoir
lieu ? »




 




K.K.B. : « Même en Irak, à côté des bombes que les gens
posent et les gens font des élections. En Côte d'Ivoire, les conditions sont
réunies pour qu'on aille aux élections. On avait déterminé un mode de
cantonnement des troupes et on a créé le CCI, le Centre de commandement intégré.
Ceux-là qui vont s'occuper de la sécurité du scrutin ils sont connus, de part et
d'autre, chacun apporte un contingent. A partir du moment où ceux-là sont connus
et ils sont en armes, les autres n'ont qu'à être cantonnés un point et nous
allons aux élections. Cela est possible, si on veut y aller.»  




 




 




Radio nationale – édition du 22 mars 2010 à 6 H 00




 




Sur la question du désarmement, n'y a pas de gue guerre entre
camp présidentiel et Forces Nouvelles. Le Directeur national de campagne du
candidat Gbagbo était sur week-end à Gagnoa, où il a affirmé que le camp
présidentiel est d'accord avec les Forces Nouvelles.




 




Docteur Coulibaly Issa Malick : « A la suite du conclave
qu'ils ont eu pendant les 2 dernières semaines à Bouaké, il a été dit que
l'accord politique d'Ouagadougou sera appliqué, notamment sur les volets de
réunification de la Côte d'Ivoire. Et c'est ça qui est la position officielle
des F.N. et sur cela nous sommes d'accord avec eux. Nous attendons simplement
que cela se traduise dans les réalités et nous sommes pressés pour aller aux
élections. Vous voyez donc qu'il ne s'agit pas pour nous de dénoncer
systématiquement les F.N., de les accuser de quoi que soit, encore moins de
bloquer le processus de sortie de crise. Beaucoup de travail a été fait. Il ne
reste que la réunification pour aller aux élections. Le Premier Ministre s'est
engagé à le faire. Nous nous lui faisons confiance. Nous attendons que cela soit
une réalité.