REVUE DE PRESSE DU LUNDI 19 JANVIER 2009

19 jan 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 19 JANVIER 2009





Nouvelle page 1








Opération d'identification dans les zones CNO
Mamadou Koulibaly : " Il faut arrêter les opérations d'identification dans les
zones CNO "




Soir Info

– « 
"Invité
spécial de la cérémonie d'investiture des femmes Fpi dans la commune de
Koumassi, quartier Fanny Aklomiambla, le samedi 17 janvier 2009, Mamadou
Koulibaly, n°3 du Front populaire ivoirien ( Fpi), a demandé l'arrêt de
l'identification dans les zones CNO. Il a dit être venu porter le message du
président Gbagbo Laurent aux populations de Koumassi et surtout aux militants du
Fpi. " Je suis venu vous transmettre le message du président Gbagbo Laurent...Le
régime en place, actuellement, n'est pas celui de Gbagbo.(...) Parlant de
l'enrôlement, Mamadou Koulibaly a soutenu Affi N'Guessan. " Le Fpi dit que
l'enrôlement qui est en train de se derouler n'est pas satisfaisant. Nous sommes
en train de négocier afin qu'il y ait un rattrapage à Abidjan. Par ailleurs, le
Fpi ne comprend pas que les services publics (police, gendarmerie, justice)
soient valables à Abidjan, Aboisso et non à Mankono, Touba, Man et Odiénné. Le
Fpi dit que ce n'est pas normal. Car tous les Ivoiriens, du sud comme du nord,
ont les mêmes droits. Et au Fpi, on dit que tout ce qui a été fait comme
enrôlement en l'absence des services publics pose problème. Et Affi l'a dit. Il
vaut mieux tout arrêter et tout reprendre. C'est un acte de justice et non un
acte de transparence. Ce qui est bon pour Koulibaly au sud, doit l'être pour un
Koulibaly d'Odiénné ", a-t-il terminé [...]".




 




Idriss
Ouattara (Président de la fédération nationale des agoras et parlements) à Arrah
et Agboville : « Nous demandons l'arrêt immédiat de l'enrôlement dans les zones
rebelles




Notre
Voie  –

« Parti en croisade vendredi à Arrah et Samedi à Agboville pour exhorter les
populations ivoiriennes à se faire enrôler massivement et, aussi, dénoncer la
fraude qui entache l'opération, le Président de la fédération nationale des
agoras et parlements, Idriss Ouattara, a exigé que l'enrôlement soit arrêté dans
les zones rebelles jusqu'à nouvel ordre. Nous demandons la suspension de
l'enrôlement jusqu'à nouvel ordre dans les zones rebelles. Nous ne nous
laisserons pas faire, réveillez vous comme vous l'avez fait contre les armes.
Des gens sont en train de s'accaparer notre pays. (...) Il y a un danger qui nous
guette. Alassane Ouattara et le RDR ont réveillé les morts pour les faire
enrôler...Ils ont exigé la SAGEM pour tricher. Si nous n'arrêtons pas l'enrôlement
nous irons droit dans le mur [...] ».




 




A
propos de la fraude au recensement électoral : « Nous allons manifester pour
arrêter l'enrôlement




Notre
Voie

 –
« Selon Abouan N'Dori (Président du conseil général d'Agboville et directeur
départemental de campagne du candidat Laurent Gbagbo) les jours à venir pourront
voir des manifestations pour mettre un arrêt au processus afin de barrer la
route aux fraudeurs qui,  selon lui, font la course à la nationalité. « Nous
allons manifester pour arrêter l'enrôlement (...) Si nous cédons à la fraude,
c'est comme si le coup d'Etat avait réussi. Toute la résistance tombe à l'eau.
Nous allons manifester pour arrêter l'enrôlement (...) » Pour lui, la Côte
d'Ivoire à été victime d'un traquenard des gens qui ont pactisé avec
l'extérieur. « Aujourd'hui c'est la course à la nationalité. A travers la fraude
à l'enrôlement notre pays va nous échapper. Avec la complicité des rebelles, les
étrangers se font enrôler en zone CNO. Il y a des Ivoiriens qui veulent le
pouvoir pour vendre le pays aux étrangers. Nous demandons à tout un sachant de
nous aider à démasquer les fraudeurs »  




 






" Le Rdr à la Cei : Ne Bradez pas vos prérogatives "




Fraternité Matin
 – « 
Le
séminaire du Rdr sur les fraudes à l'identification a permis à Sanogo Mamadou de
faire le point de l'opération et de répondre aux détracteurs. Le Rassemblement
des républicains a organisé, hier, au «Q.G» de la campagne d'Alassane Dramane
Ouattara à Abidjan sud, sis en zone 4, rue Marcony, un séminaire dont le thème
était : «Fraude à l'identification : entre propagande et réalité». A mi-parcours
de l'opération d'identification et d'enrôlement, le parti d'Alassane Ouattara a
jugé bon de faire le point de ses militants enrôlés. Sans donner des chiffres
exacts, le directeur de campagne chargé des questions électorales, Sanogo
Mamadou a dit que le Rdr a enregistré un résultat encourageant malgré «des
difficultés rencontrées çà et là et des opérations d'intimidation organisées par
le Fpi». Répondant au Fpi qui, selon lui, accuse le Rdr de fraude sur
l'opération d'identification et d'enrôlement à Abidjan et surtout dans les zones
Cno, Sanogo Mamadou a, emboîtant le pas au ministre Cissé Ibrahim Bacongo qui a
ouvert le séminaire, indiqué ceci : «Le Rdr n'a pas peur du croisement des
fichiers». D'autant plus que, a-t-il insisté, «ce croisement se fera avec
l'accord de tous les signataires et chacun viendra avec ses experts». Dans sa
communication, Sanogo Mamadou, pointant un doigt accusateur sur le Fpi, a dit
qu'à Guiglo par exemple, les fichiers des réfugiés gérés par le Hcr seront pris
en compte. «On verra si l'électorat au niveau de cette localité, ne va pas
fondre», a-t-il ironisé. Pour le directeur de campagne chargé des questions
électorales au Rdr, la fraude se définit par «toute action qui a un impact
négatif sur la sincérité et la transparence de l'opération d'identification et
d'enrôlement». Il a ensuite cité quelques techniques de fraudes : les erreurs
volontaires sur la transcription des noms, l'organisation à dessein de la
confusion et le désordre, l'intimidation...et l'instrumentalisation de
l'administration territoriale. «On demande aux sous-préfets et aux préfets de ne
pas rejoindre leurs postes en zone Cno. Parmi ceux qui sont partis, il y en a
qui refusent de signer les extraits des pétitionnaires parce que les traitant
d'étrangers», fait remarquer Sanogo Mamadou. Qui accuse le Fpi d'avoir saccagé
des lieux de vote et demandé à l'Ins de retarder le déploiement de ses agents
sur le terrain. Il soutient que malgré tout cela, l'irréversibilité de
l'opération n'est plus à démontrer. Ce qui, dira-t-il, «fait peur au Fpi qui
attend la phase de validation de la liste électorale». D'où, poursuit le chargé
des questions électorales du Rdr, «sa vaste campagne sur les fraudes à
l'identification qui a cours depuis quelques jours». Oubliant, déclare Sanogo
«que les agents enrôleurs déployés au centre, nord et ouest n'ont pas été
recrutés selon leurs sensibilités politiques». Sanogo Mamadou remarque que toute
la démarche du Fpi prouve qu'il n'était pas dans la logique des élections.
Malheureusement, dit-il, «le parti d'Affi N'Guessan se rend compte que
l'opération d'identification et d'enrôlement suit son cours normal». Il a, au
cours de cette rencontre, aussi incriminé le Fpi, d'avoir, à travers le ministre
Tagro Désiré de l'Intérieur, une mainmise sur l'administration territoriale. «
Les préfets veulent présider les réunions de la Cei. Si les préfets obtiennent
cela, on recule de 10 ans. Il faut dire à la Cei que ses prérogatives ne doivent
pas être bradées », lance Sanogo. Des cas de militants Rdr traités d'étrangers,
dont celui de Koné Dramane, originaire de Tengréla, décédé récemment à la suite
de l'humiliation à lui faite, ont été relevés au cours de ce séminaire. »




 






Processus d'identification et d`enrôlement : le communiqué de la
CEI du 18 janvier 2009




Communiqué de la
CEI

- Dans le souci d'associer toutes les couches sociales, politiques et
administratives au processus électoral en vue de sa réussite, la Commission
Electorale Indépendante (CEI) et les structures nationales chargées de
l'identification et du recensement ont eu une importante rencontre ce vendredi
16 janvier 2009 à Yamoussoukro avec le corps préfectoral. Cette rencontre visait
à établir avec ce prestigieux corps une plateforme de collaboration en vue de
renforcer les capacités humaines sur le terrain. La CEI se félicite de l'esprit
et de la teneur de cette rencontre qui, tout en permettant une lecture commune
des objectifs, préserve les limites des prérogatives de chaque entité. D'autres
rencontres de consolidation sont prévues dans les prochaines semaines. La CEI
rappelle qu'à ce jour le nombre de personnes enrôlées sur l'ensemble du
territoire national (District d'Abidjan et autres départements du pays) a
dépassé le cap des trois millions quatre cent soixante dix sept mille
(3.477.000). On enregistre pour le District d'Abidjan précisément un million
huit cinquante huit mille trois cent soixante huit personnes enrôlées
(1.858.368) après consolidation des résultats et selon les mécanismes retenus
dans le mode opératoire. Elle est satisfaite des énormes efforts financiers
consentis par l'Etat de Côte d'Ivoire pour mettre à sa disposition ainsi qu'à
chaque structure nationale impliquée dans le processus en cours, les ressources
financières dont elle a besoin pour assurer sa mission. Elle rassure les
ivoiriens qu'avec le décaissement de ces fonds, le processus va connaître une
accélération. En attendant de se rendre dans un futur proche dans la vingtaine
de pays d'Afrique, d'Amériques, d'Asie, d'Europe choisis pour y réaliser les
opérations d'enrôlement, les Commissaires Superviseurs de la Commission
Electorale Indépendante (CEI) sont actuellement dans leurs circonscriptions
respectives pour le suivi et la dynamisation de ladite opération. La CEI qui
entend jouer pleinement et entièrement sa partition dans le programme de sortie
de crise va déployer les moyens nécessaires en vue de l'achèvement de
l'opération d'identification de la population et de recensement électoral à la
fin du mois de février 2009 au plus tard sur le territoire national et au niveau
des ivoiriens de la diaspora. [...] ».




 






Bientôt le redéploiement de brigades mixtes sur l'ensemble du
territoire




L'inter  – « 
Les
modalités d'application des recommandations relatives aux questions de l'unicité
des caisses de l'Etat et à la composition de la nouvelle armée issues du 4ème
accord complémentaire des accords de Ouagadougou ont été remises à l'ordre du
jour ce samedi 17 janvier dans la capitale du centre à travers un mini sommet
interministériel présidé par le Premier ministre Guillaume Soro. A la sortie de
concertation tenue à huis clos en présence de Bouréima Badini le représentant du
facilitateur Blaise Compaoré, les participants ont levé un pan du voile sur
cette rencontre. Pour le ministre Désiré Tagro, « l'accord complémentaire de
Ouagadougou est émaillé d'actes et d'actions précis et l'une des dates les plus
virulentes est celle qui vient de passer le 15 janvier dernier (ndlr : date
prévue pour l'unicité des caisses de l'Etat et le retour des magistrats). Il
fallait qu'on se retrouve pour faire le point pour voir ce qu'il y a à faire
urgemment pour que l'accord continu d'être appliqué notamment les passations de
charges ; l'unicité des caisses et la liste des FA FN qui doivent intégrer
l'armée. » A sa suite, le ministre de la Défense, Amani N'guessan, a fait savoir
les engagements communs à prendre avec les autorités des forces armées des
forces nouvelles. Pour cela, il lui a été demandé « de rencontrer les deux
forces pour faire sortir une matrice d'actions » qui facilitera la mise en œuvre
du 4ème accord complémentaire des accords de Ouagadougou. Lui emboîtant le pas,
le représentant du facilitateur a salué cette rencontre non sans se prononcer
sur la question de sécurisation du processus de sortie de crise. « Vous allez
voir bientôt que le CCI aura effectivement les brigades mixtes ; chaque camp
doit effectivement envoyer ses policiers et gendarmes pour la sécurisation du
processus électoral, le redéploiement de l'administration », a-t-il fait savoir.
Ces mêmes points ont été évoqués par le ministre Konaté Sidiki qui a fait savoir
que « le renforcement des pouvoirs des préfets après le passage symbolique, ne
sera d'autant plus important que s'ils s'adossent sur une force qui est la force
du Centre de Commandement Intégré .... »




 






Soro, Tagro et Amani N'Guessan... à Bouaké : Des policiers et des
gendarmes bientôt en zone CNO




Fraternité Matin
 –
« Le Premier ministre et SG des Forces nouvelles a présidé, le week-end, à
Bouaké, deux réunions sur les questions militaires inscrites dans Ouaga IV.
Commencé le 12 janvier, au secrétariat général des Forces nouvelles, l'atelier
des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), portant sur les modalités
pratiques de la mise en œuvre du 4ème accord complémentaire à l'Accord politique
de Ouagadougou (Apo), a pris fin, hier, au Ranhôtel de Bouaké en présence du
Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume. Les travaux ont tourné autour de 4
grands thèmes majeurs. A savoir : regroupement des Fds, désarmement et
démobilisation ; sécurisation du processus de sortie de crise ; grades et statut
des Fds et des Fn et réunification du territoire avec en priorité l'unicité des
caisses de l'Etat. Au terme de cet atelier, les recommandations l'ayant
sanctionné n'ont pu être mises à la disposition de la presse parce que le
secrétaire général du mouvement, à qui elles ont été adressées, ne les avait pas
encore adoptées. (...) Aussi, Guillaume Soro a-t-il félicité tous ceux qui ont
négocié et paraphé ledit accord parce que ce n'était pas des questions faciles.
(...) Toutefois, le secrétaire général a fait savoir qu'aujourd'hui, il peut
comprendre l'impatience des uns et des autres par rapport à la tenue des
élections. Mais il s'est empressé de dire que si le débat actuel en Côte
d'Ivoire porte sur la date des élections, c'est parce qu'au préalable il y a eu
l'Apo. (...) Il a aussi fait remarquer que grâce à ce même accord, la Côte
d'Ivoire a pu lancer l'opération d'identification des populations et du
recensement électoral.(...) Tout en reconnaissant qu'il y a eu beaucoup d'écrits,
de discours et de propos sur «la fraude», il a noté que l'opération suit son
cours normal. «Comme je le disais à certains amis, la fraude, nous sommes contre
et nous allons la combattre», a-t-il martelé. Car, en tant qu'Etat, la Côte
d'Ivoire doit prendre toutes les dispositions pour juguler la fraude. Fort de
cela, il a lancé un appel à l'apaisement parce que les élections auront bel et
bien lieu en Côte d'Ivoire «et nous allons y travailler». Pour les Forces
nouvelles, a-t-il rappelé, l'identification revêt d'une importance particulière
parce qu'elles ont pris les armes pour exiger une bonne. Et cette importante
revendication est en train de se réaliser. «Nous donnerons les cartes d'identité
à ceux qui le désirent et qui en remplissent les conditions», a-t-il précisé.
Soro Guillaume a également demandé aux Fn de s'impliquer davantage dans
l'application du 4ème accord de Ouagadougou. En redémarrant rapidement le
regroupement pour permettre que les 5.000 ex-combattants qui doivent intégrer la
nouvelle armée, soient identifiés correctement. (...). A ses hommes, il a demandé
de faciliter la tâche aux magistrats qui ont été redéployés dans les zones
centre, nord et ouest, en ne s'immisçant pas dans leur travail. Cet atelier
s'est déroulé en présence de l'ensemble des com-zones, sauf Touré Hervé dit
Vétcho et Chérif Ousmane qui sont permissionnaires. Concernant le dernier cité,
il a signifié qu'il a été très malade. A présent, il est convalescent et se
repose à Ouagadougou. »




 




 




Levée des
sanctions, ce que prévoir l'ONU contre Blé, Djé et Fofié.




Notre Voie  –

« Le Conseil de sécurité de l'ONU lèvera-t-il les sanctions prises contre
Charles Blé Goudé, Eugène Djué et Fofié Kouakou ? Quand cela pourra-t-il se
faire ? A ces deux questions, une source crédible proche de l'ONUCI s'est voulue
claire au cours d'un échange vendredi avec elle : « Ces sanctions ne seront pas
levées avant la tenue des élections présidentielle. C'est vrai que le processus
de paix est sur la bonne voie et que ces trois personnes participent à la
normalité de la situation mais il faut demeurer vigilants d'où le maintien de
ces sanctions. » Nos tentatives pour joindre hier, M. Hamadoun Touré afin
d'avoir la position officielle de la mission ont été vaines. Cependant,
connaissant à l'aune de la crise ivoirienne le fonctionnement des Nations unies,
il faut croire que l'ONU ne prévoit pas la levée des sanctions contre Blé, Djué
et Fofié dans l'immédiat. A savoir avant la tenue des élections présidentielles.
Des élections, dont le Représentant spécial du SG de l'ONU en Côte d'Ivoire, M.
Young Jin Choi, a envisagé récemment dans son rapport au Conseil de sécurité le
premier tour pour octobre 2009. [....] La levée des sanctions pourrait sonner à
notre sens comme un soutien voir un encouragement de l'ONU à l'endroit de ces
trois personnes afin qu'elles poursuivent leur croisade pour la paix. « Si le
but recherché par l'imposition des sanctions était de parvenir à la
réconciliation et à la fin de la guerre pourquoi les maintenir maintenant
existe-il un objectif que veut atteindre l'ONU en maintenant ces sanctions ?
[...] »