REVUE DE PRESSE DU LUNDI 18 MAI 2009

18 mai 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 18 MAI 2009









Gbagbo à propos du 29 novembre : "Ce n'est pas une date fétiche"
- Le 5e Cpc s'ouvre aujourd'hui à Ouaga
 




Fraternité Matin
 – « 
La
5e réunion du Cadre permanent de concertation s'ouvre ce matin à Ouagadougou. Le
Chef de l'état a bouclé la liste des participants avec son arrivée hier soir.
C'est à 18h25 que le Gruman transportant le Président de la République, Laurent
Gbagbo, atterri, hier sur le tarmac de l'aéroport international de Ouagadougou.
Après l'accueil par son homologue du Burkina Faso, Blaise Compaoré, accompagné
de nombreuses personnalités et de l'ambassadeur de Côte d'Ivoire au Burkina,
SEM. Richard Kodjo, suivi des honneurs, Laurent Gbagbo s'est entretenu avec la
presse. Au menu, la situation socio-politique de son pays et la réunion du Cadre
permanent de concertation qui se tient ce matin. Très décontracté et souriant,
le Chef d'Etat a indiqué que son pays était plus que jamais sur la voie du terme
de la crise en dépit de quelques contraintes de terrain. Le 29 novembre qui a
été fixée pour le premier tour de l'élection présidentielle parce qu'il estime
que l'évolution du processus d'identification et même les questions militaires
sont très avancées. Ce qui permet donc de tenir cette date, y compris le
désarmement deux mois avant les élections. La réunification n'est donc pas loin.
«Ce n'est pas une date fétiche mais c'est une date sûre. Ce n'est pas une date
fétiche, parce que je ne sais pas comme fonctionnent les fétiches ; mais c'est
une date sûre», a déclaré le Chef de l'Etat, dans le salon d'honneur de
l'aéroport de Ouagadougou. Car, il considère que l'organisation des élections
«n'est plus une question politique, c'est une question matérielle de mise en
œuvre» à laquelle il faut faire face. En fixant donc le délai du 20 novembre,
c'est, a-t-il dit, «pour nous donner matériellement le temps de tout finir». Il
a présenté ensuite le tableau des principales tâches à réaliser pour que la
normalisation soit totale. «Il y a la passation des charges, l'installation des
douaniers aux postes de douane ainsi que les autres. Les juges sont déjà
installés, il reste à installer les procureurs, les gardiens de prison -les
prisons sont réhabilitées- donc ce sont des choses pratiques qui restent à
faire». Mieux, il a expliqué que la passation des charges devait en principe se
faire mercredi dernier, mais il a demandé d'attendre le temps que le déploiement
des Forces de sécurité soit effectif. «Nous avons été obligés de mobiliser des
tentes que nous n'avons pas encore en grand nombre et qu'on va mettre en place.
Et après, nous allons faire la passation des charges. Ce n'est plus un débat,
c'est acquis. Maintenant il faut déployer», a-t-il dit. Il a noté qu'il n'a pas
été aisé de déployer mille policiers et gendarmes et que cela nécessite la prise
de certaines dispositions. Ce qui justifie le déplacement du général Philippe
Mangou depuis hier, à Bouaké et plus tard dans le nord et l'ouest. Pour lui, «le
manque d'argent» ne saurait être un frein à l'action. «Vous voyez bien qu'on
avance», a rassuré Laurent Gbagbo. «On n'a pas beaucoup d'argent, mais ça ne
nous empêche pas d'avancer». C'est à 19 h que les deux Chefs d'Etat et leur
délégation ont quitté l'aéroport pour l'hôtel Libya où le Président Laurent
Gbagbo séjournera. Le président de la Cei, Beugré Mambé est présent à
Ouagadoudou avec une forte délégation. »




 






Ce que le RHDP demandera au CPC
 




Le Patriote  – « Les
présidents Alassane Dramane Ouattara du Rassemblement des Républicains et Henri
Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire qui représentent l'opposition
au CPC ne manqueront pas d'apporter les arguments et propositions utiles pour
donner toutes les chances à ce nouveau calendrier. La stratégie des deux leaders
du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix sera de œuvrer
à verrouiller la nouvelle date électorale obtenue. Pour ce faire, le Premier
ministre Alassane Dramane Ouattara et le président Henri Konan Bédié veilleront
à ce qu'à la sortie de la rencontre un chronogramme clair des tâches qui restent
pour arriver au jour du vote soit établi. A commencer par l'enrôlement dont la
date de clôture pourrait être le 15 juin. En plus de ces précautions,
l'opposition souhaite obtenir du Facilitateur, le président Blaise Compaoré du
Burkina Faso, une autre garantie. A savoir que la Commission électorale
indépendante soit en mesure de faire du monitoring. En termes plus clairs,
qu'elle soit fondée à dénoncer tous les blocages et leurs auteurs. La dernière
exigence de l'opposition pour faire de la date du 29 novembre 2009 une réalité
sera à n'en point douter le volet militaire du processus de sortie de crise. Le
Premier ministre Alassane Dramane Ouattara et le président Henri Konan Bédié
feront le maximum pour que le chef de l'Etat et son Premier ministre Guillaume
Soro s'engagent davantage dans le fonctionnement et surtout dans le financement
du Centre de commandement intégré qui a encore du mal à prendre son envol. Il
s'agira pour les deux leaders de l'opposition d'arracher le paiement des
arriérés de primes, leur garantie pour les prochains et l'équipement en
matériels roulants dont nécessairement besoin cette structure pour mieux
sécuriser le processus électoral.




 






Les séances de rattrapage débutent le 21 mai prochain à
l'intérieur du pays




Fn-ci.com  – « 
Les
séances de ratissage de l'opération d'identification de la population et de
recensement électoral débuteront le jeudi 21 mai prochain à l'intérieur du pays.
L'information a été rendue publique par un communiqué de la Commission
électorale indépendante (CEI) ce dimanche 17 mai 2009. « S'agissant de
l'intérieur du pays, l'opération de rattrapage se déroulera sur 15 jours francs,
à compter de ce jeudi 21 Mai 2009. Les sites retenus pour accueillir cette
opération pourront être consultés dans les Bureaux des CEI locales. » a indiqué
le communiqué de la CEI signé par son Porte parole adjoint, M. Bamba Yacouba.
Qui a ajouté que l'opération d'enrôlement des ivoiriens de l'étranger démarrera
en fin mai 2009.Le Porte parole adjoint de la CEI a par ailleurs fait savoir que
''l'on a enregistré lors des séances de ratissage organisées dans le District
d'Abidjan 41.027 personnes''.




Tout
en remerciant le gouvernement ivoirien qui a mis tout en œuvre pour la
disponibilité des moyens financiers, le fonctionnement des tribunaux de première
instance, la sécurisation du processus par le CCI, le Communiqué de la CEI a
fait savoir que pour permettre à un plus grand nombres de pétitionnaires de se
faire enrôler, le Premier ministre Guillaume Soro a signé une ''deuxième
circulaire qui permet l'utilisation de l'attestation du plumitif issue de
l'opération de reconstitution des registres''. « La CEI souligne qu'après cette
étape importante de l'enrôlement, la priorité sera accordée respectivement au
traitement des données dans les sites de coordination et au site central, à la
publication de la liste électorale provisoire, à la gestion des contentieux
d'inscription sur la liste électorale, à la publication de la liste définitive,
à la confection et à la distribution des cartes d'électeur, à l'ouverture de la
campagne électorale en vue du premier tour de la présidentielle le dimanche 29
Novembre 2009 dès 7 heures » a précisé M. Bamba Yacouba. Lancée officiellement
le 15 septembre 2008 à Yamoussoukro, l'opération d'identification et de
recensement électoral a permis d'enrôler à ce jour 6.048.143 ivoiriens sur une
population cible estimée à plus de huit millions de personnes.




Cette
opération d'identification réussie permettra une sortie de crise heureuse avec
l'organisation d'élections libres et transparentes par le Premier ministre le 29
novembre prochain.




 






«Nous sommes satisfaits des résultats » : Bamba Yacouba (CEI)




Fn-ci.com  – « 
Le
Porte parole adjoint de la Commission électorale indépendante (CEI), M. Bamba
Yacouba, était l'invité de la rédaction de Onuci Fm. Il a fait le point de la
phase de rattrapage de l'opération d'identification et de recensement électoral.




 




Onuci
Fm :

M. Bamba Yacouba, peut-on dire que l'opération de
rattrapage sur le territoire abidjanais est finie et bien finie ?




Bamba
Yacouba :

Oui,
l'opération est bel et bien finie ce dimanche 10 mai en ce qui concerne le
district d'Abidjan.




 




Onuci
Fm :

Que retenir au terme de cette opération en ce qui
concerne le résultat et les difficultés ?




Bamba
Yacouba :

Au niveau des résultats, nous sommes assez satisfaits parce que nous avons
enrôlé à ce jour un peu plus de 25 000 personnes et nous attendons consolider
les résultats dans les prochains jours pour vous donner exactement le chiffre de
personnes enrôlées.




Nous
sommes aussi satisfaits de la manière dont les opérations se sont déroulées mais
nous sommes malheureusement obligés de les arrêter puisque nous avons arrêté
quinze jours qui sont arrivés à expiration. Vous savez, c'est une opération qui
est permanente. En tout cas, en ce qui concerne la délivrance des pièces
d'identité, les gens auront la latitude de pouvoir aller à l'Office national
d'identification pour faire leur pièce d'identité nationale.




 




Onuci
Fm : Vous vous déclarez satisfaits des 25 000 enrôlés enregistrés ?




Bamba
Yacouba :

Oui, il y a eu de l'affluence, nous avons dû être amenés à doubler les valises
dans certains centres comme les quartiers populaires de Yopougon, Abobo, Adjamé,
Koumassi et Cocody. Il ya du monde encore qui attend mais je pense que quand les
opérations vont se démarrer à l'intérieur du pays ou dans les localités proches
d'Abidjan, ils pourront aller se faire enrôler parce que justement le code
électoral prévoit qu'on puisse aller se faire enrôler dans le lieu de son choix.




 




Onuci
Fm : Quelle est la nature des problèmes rencontrés au cours de cette opération
sur le territoire d'Abidjanais ?




Bamba
Yacouba :

Il n'y
a pas eu de difficultés majeures parce que en ce qui nous concerne, la
sécurisation était garantie, les forces de l'ordre étaient présentes dans tous
les centres de collectes. Il n' ya pas eu de palabres devant ces, sauf les
derniers jours, où nous avons eu un peu de problèmes par rapport à l'affluence
des pétitionnaires dans les centres de collectes.




 




Onuci
Fm : Après Abidjan, à quand le démarrage de l'opération dans le pays profond, à
l'intérieur du pays ?




Bamba
Yacouba :

Nous sommes en train de travailler pour que d'ici la fin de semaine, l'opération
débute à l'intérieur du pays. Il s'agit des actions de ratissage dans la plupart
des cas en dehors des 227 centres de collectes qui n'ont pas du tout été visités
par nos équipes. L'accent sera donc mis sur ces 227 centres de collectes de
sorte à ce que nous ayons le maximum d'équipes et de concentrations dans ces
centres de manière à enrôler l'ensemble de personnes qui sont dans ces 227
centres de collectes.





Ensuite, nous  avons les autres centres de collectes ; par étape, d'abord ceux
qui ont été visités par nos équipes mais pas de manière conséquente et les
personnes qui sont concernées par l'opération de reconstitution des registres
d'état civil, qui auront leurs documents et ceux, qui pour une raison ou une
autre avaient voyagé, viendront se rajouter pour que  l'opération de ratissage
prenne le maximum de personnes.




 




Onuci
Fm : Et quelle est la date exacte à laquelle cette opération démarre ?




Bamba
Yacouba :

Je suis un peu prudent avec les dates, c'est un processus qui regroupe un
certain nombre d'acteurs. Donc, nous sommes prudents avec les dates. Le
principal problème, c'était le problème financier. Nous avons reçu de l'argent
pour l'opération de recensement électoral, uniquement pour l'opération de
recensement électoral. Les agents qui ont travaillé jusqu'au 31 mars ont pour la
plupart été payés en ce qui concerne la CEI et l'INS. Il reste, je l'ai entendu
sur les antennes, le personnel de la Sagem sécurité. Bon écoutez, nous sommes en
réunion avec les différents responsables et les dispositions seront prises pour
que le paiement soit fait à temps afin que nous soyons sur le terrain et que les
opérations démarrent sans accroc.




 




Onuci
Fm : Autrement dit, il y a encore quelques petits soucis financiers ?




Bamba
Yacouba :

Il y a
quelques petits soucis financiers au niveau de certaines structures.




 




Onuci
Fm : Qu'en est t'il du recensement, de l'identification des ivoiriens de
l'étranger ?




Bamba
Yacouba :

Je
voudrais rassurer les ivoiriens de la diaspora que nous allons venir vers eux
très bientôt. On a déjà fait le maximum. Nous sommes déjà allés là bas, nous
avons mis en place leurs commissions locales. Nous avons déjà recruté et formé
tous les agents qui vont travailler dans les centres de collectes à l'extérieur.
Nous avons déjà reçu le matériel qui va servir à l'enrôlement. Nous avons déjà
procédé aussi à la sensibilisation des ivoiriens sur le terrain. Donc, il s'agit
pour nous maintenant de nous concentrer sur les agents que la Sagem doit
recruter comme agents valise pour travailler dans ces centres de collectes. Une
fois que cela est fait, l'argent est mis à disposition, nous partons
tranquillement enrôler les ivoiriens. Nous avons 60 équipes au niveau de
l'étranger pour une population estimée aux alentours de 67 000 à 68 000
personnes à enrôler. C'est un travail qui va se faire en fonction de la taille
des pays ; ça va varier de 10 à 18 jours. Au maximum c'est 18 jours parce que
c'est en France que nous avons le maximum d'ivoiriens. Nous leur demandons un
peu de patience, nous sommes en train de faire les ajustements nécessaires, pour
qu'une fois que les opérations sont lancées dans ces différentes localités
respectives, il n'y ait pas d'arrêt.




 




Danger sur le
processus électoral : la CEI prépare la fraude voici comment elle s'y prend




Notre Voie
 – « La
CEI a mis en place une nouvelle stratégie pour organiser une fraude massive au
profit du RDR. Voici comment elle fonctionne. [...]  Le  président de la CEI,
Beugré Mambé a supprimé la réunion de synthèse au cours de la quelle les membres
de la CEI départementale validaient le nombre de pétitionnaires enrôlés.
Désormais c'est le président de la commission départementale qui reçoit, seul,
les rapports des agents recenseurs. Il fait en suite seul la synthèse et
communique directement le résultat au serveur vocal de la CEI nationale à l'aide
d'un téléphone portable qui comporte un programme qu'il est également le seul à
connaitre. Il échappe ainsi au contrôle des autres membres de la CEI
départementale  or il est connu de tous que le poste de président départemental
de la CEI a été remporté partout par les représentants du RHDP, parce qu'ils
sont majoritaires dans les commissions. Résultats ils gonflent les chiffres de
pétitionnaires dans les départements où ils savent que leurs candidats n'ont pas
de chance d'être élus. [...] ».




 






Déploiement du Centre de commandement intégré : Mangou rend
visite aux Fds à Bouaké
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
chef d'état-major des Forces de défense et de sécurité a constaté de lui-même,
la prise de service effective de ses éléments dans la Vallée du Bandama. Le chef
d'état-major, le général de division Philippe Mangou, a visité, hier, le
détachement des éléments des Forces de défense et de sécurité qui séjournent à
Bouaké dans le cadre du déploiement du Centre de commandement intégré (Cci).
L'hôte du chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) a
indiqué qu'il est allé s'enquérir des nouvelles de ses éléments, les saluer et
les encourager. Selon le général Mangou, la visite visait aussi à s'informer sur
les conditions de travail des gendarmes et policiers qui ont été déployés dans
la capitale de la Vallée du Bandama, et au besoin, chercher à les améliorer. Il
s'est aperçu du bon accueil que les Fafn et les populations de Bouaké ont
réservé aux Fds. Le général de brigade Soumaïla Bakayoko, lui, s'est félicité de
ce bon accueil. Non sans rassurer les populations que c'est pour leur sécurité
que le Cci se déploie sur le terrain. Du reste, le chef d'état-major des Fafn a
invité celles-ci à coopérer avec cette force pour une meilleure sécurité.
«Allez, le pas léger, construire la paix qui ouvre le chemin à la
reconstruction», avait déclaré le ministre de la Défense, Amani N'Guesan Michel,
le 5 mai dernier. Il s'adressait ainsi aux gendarmes et policiers, qui
embarquaient à l'état-major pour Bouaké via Yamoussoukro. «Le temps de la paix
est venu, savourons-le», s'était réjoui le ministre. Il avait estimé que l'envoi
de ce premier détachement des Fds à Bouaké était «un pas décisif dans la sortie
de crise». Amani N'Guesan Michel avait alors exhorté les Fds, mais aussi les
Fafn, à «une franche collaboration partout où leurs missions les conduiront».
Après une escale à Yamoussoukro au Cci où ils prennent désormais leurs ordres,
les 100 gendarmes et policiers sont arrivés à Bouaké le 8 mai. Les éléments des
Fafn, au nombre de 100 également, eux, sont arrivés à Abidjan le 9 mai. Le
général Mangou les a également visités samedi dernier avant de se rendre à
Bouaké hier.




 






Cnca : Franck A. Kouassi nommé président




Fraternité Matin
 –

« Le Président de la République a signé des décrets relatifs aux instances de
régulation de la presse. Ainsi, sont nommés M. Franck Anderson Kouassi,
anciennement secrétaire général, sous Diégou Bailly (Paix à son âme), président
du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca). Il aura pour
secrétaire général, M. Félix Naniho. Au niveau du Conseil national de la presse
(Cnp), Eugène Kacou demeure à son poste. Et Me René Bourgouin devient le
secrétaire général du Conseil. »




 




AIVI-USA lance une
caravane nationale anticorruption à partir de Daloa




Daloa, 17 mai (AIP)-

« L'Association ivoirienne des visiteurs internationaux des Etats Unis
d'Amérique (AIVI-USA) a lancé vendredi à la salle de conférence de la Préfecture
de Daloa, une caravane de lutte contre la corruption qui s'ébranlera à travers
plusieurs villes de la Côte d'Ivoire. Selon sa présidente, Mme Viviane Zunon
Kipré, l'objectif de l'AIVI-USA, en organisant ce périple national, est d'œuvrer
à l'avènement d'une société plus harmonieuse et plus conviviale où la corruption
qui existe de façon endémique dans tous les pays du monde, soit réduite à sa
plus simple expression. Le procureur général de la Cour d'Appel de Daloa,
Ouattara Gbéri-Bêh, a justifié l'opportunité d'organiser une caravane de lutte
contre ce fléau étant donné qu'il est « en train de devenir une règle de
conduite dans nos sociétés » et cela, du fait de l'amour du gain rapide des
populations.




Aussi, le secrétaire
général de la Préfecture de Daloa, Womblégnon Célestin a-t-il encouragé les
responsables d'AIVI-USA à faire de ce thème « une boussole » qui viendra pour «
niveler l'échelle de valeur », en vue de l'instauration d'une Côte d'Ivoire
nouvelle.




En marge de la
cérémonie, une conférence publique sur le thème « Justice et Corruption » a été
prononcée par le président du Tribunal de première instance de Daloa, Dagrou
Théodore, qui a reconnu que la corruption touche tous les secteurs d'activités y
compris le milieu de la Justice.  Créée en mai 2005, l'AIVI-USA est composée
d'Ivoiriens ayant bénéficié de programmes dans divers domaines professionnels
aux USA et qui, revenus au pays, ont mis sur pied cette ONG afin de partager
leurs expériences avec leurs compatriotes. La caravane de lutte contre la
corruption qui a démarré à Daloa sillonnera plusieurs villes du pays.
Yamoussoukro constituera la seconde étape le 27 mai. Il y sera question d'une
autre conférence sur le thème  « Jeunesse et corruption ».