REVUE DE PRESSE DU LUNDI 18 FEVRIER 2013

18 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 18 FEVRIER 2013








Après sa visite en Côte d'Ivoire Edmond Mulet (Onu) : Des ''risques et dangers''
guettent la Côte d'Ivoire




 





Soir Info, L'Inter -

Edmond
Mulet, le Sous-secrétaire général de l'Onu aux opérations de maintien de la
paix, est parvenu, au terme de sa visite en Côte d'Ivoire, à la conclusion que
de réels dangers guettent le pays d'Alassane Ouattara. Il a fait cette
déclaration, sur le parvis de la présidence de la République, à la sortie d'une
audience' que lui a accordée, le chef de l'Etat ivoirien. Se félicitant,
néanmoins de ''l'évolution très positive dans'' laquelle s'est inscrite la Côte
d'Ivoire, il a toutefois averti des ''risques et dangers'' qui constituent
encore des défis à relever. « Je pars très encouragé, car, il y a une évolution
très positive en Côte d'Ivoire, notamment au niveau économique et de la sécurité
où il y a un apaisement. Il y a une évolution très positive dans le pays, dans
l'aspect économique, dans la sécurité, il y a un apaisement (...) Mais il y a
aussi des défis, il y a encore des risques, des dangers », a indiqué M. Mulet
après une longue audience avec le président Alassane Ouattara, vendredi 15
février 2013. Il a notamment, mis à l'index la circulation des armes, se faisant
l'écho des préoccupations de ses interlocuteurs au cours de sa mission
d'évaluation. Ces derniers appellent à une implication directe de l'Onuci dans
le Ddr. M. Edmond Mulet est revenu sur la nécessité d'un dialogue et la question
de la réconciliation. Le haut fonctionnaire onusien qui vient d'achever une
mission d'évaluation d'une semaine en Côte d'Ivoire, a estimé que ''tous les
maux de la Côte d'Ivoire sont concentrés'' dans l'Ouest du pays, théâtre de
violents affrontements lors de crise postélectorale qui a fait plus de 3000
morts de décembre 2010 à avril 2011. [...]




 




 





Guiglo – Bloléquin : Mabri satisfait de la réhabilitation des infrastructures de
base




 





Fraternité Matin -

Dr
Albert Mabri Toikeusse, ministre d'État, ministre du            Plan et du
Développement et Ndolamb Ngokwey, Représentant résident du Programme des Nations
unies pour le développement et coordinateur humanitaire étaient récemment à
Bloléquin et Guiglo. Accompagnés de Stefan Rummel Srapiro, conseiller technique
du suivi des résultats des programmes, venu de New York. Ils ont conduit une
mission du comité de pilotage du plan prioritaire dans ces départements. Cela,
pour faire l'état des lieux des projets d'appui au rétablissement de la
sécurité, de l'autorité de l'État et de la cohésion sociale. Des projets
financés par le Fonds de consolidation de la paix. Le ministre d'État, Albert
Mabri Toikeusse, a fait savoir que le fonds de consolidation de paix a permis le
rétablissement de l'autorité de l'Etat dans le district des montagnes. Et
favorisé la réhabilitation des services de base dans un délai record.    Le
ministre souhaite que des ressources additionnelles soient mises au service de
la consolidation de la paix. (...) Les membres du comité de pilotage, après deux
jours de mission, ont constaté que le retour de la paix et la cohésion sociale
est désormais une réalité. Le coordonnateur humanitaire, Ndolamb Ngokwey, a
rappelé que la situation s'est beaucoup améliorée par rapport à ses premières
visites dans la région.




 




 





Evaluation des résultats des activités de développement / Ndolamb Ngokwey
(représentant résident du Pnud) : «Le contexte national actuel est marqué par
une rareté de ressources»




 




Le
Nouveau Réveil –

Le
Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) a procédé, vendredi, à
l'évaluation de ses activités de développement en Côte d'Ivoire. C'est au 20ème
étage de l'immeuble Sciam, au Plateau, que les experts et consultants de
l'institution se sont penchés sur les deux derniers cycles de programmation du
Bureau pays ainsi que sur un cycle intérimaire, couvrant les périodes 2003-2007,
2007-2008 et 2009-2013. Selon le représentant résident du Pnud, Ndolamb Ngokwey,
«Le contexte national et international actuel est fortement marqué par de
très nombreux défis de développement, y compris la situation sécuritaire, et par
une rareté de ressources financières
», a-t-il reconnu. Avant d'ajouter que
cette évaluation a néanmoins pour but «d'identifier les progrès réalisés pour
atteindre les résultats escomptés sur les cycles de programmation concernés,
d'analyser comment le Pnud s'est positionné en Côte d'Ivoire dans un contexte de
crise politique pour apporter une valeur ajoutée aux efforts menés par le pays
en matière de développement en vue d'une nouvelle programmation de
l'intervention du Pnud.
» Pour les experts de cette institution, de
principales constatations se dégagent. Indiquant que «Le Pnud a fait preuve
de réactivité et d'une grande capacité d'adaptation durant toute la période de
crise en Côte d'Ivoire, en intervenant dans des priorités de développement.
Notamment en matière de lutte contre la pauvreté, de protection de
l'environnement, de gouvernance, de prévention des crises
.» De ces
constatations, sont donc sorties de fortes recommandations visant à continuer à
«Appuyer le gouvernement ivoirien pour assurer sa transition vers le
développement, notamment en repensant la stratégie d'intervention du Pnud sur le
terrain
». Un satisfécit que le ministre d'État, Mabri Toikeusse, ministre du
Plan et du développement, a appuyé.




 




 




La
Côte d'Ivoire confirme son adhésion à la CPI




 




Le
Patriote, Soir Info, L'Inter, Fraternité Matin, L'Expression -

La
Côte d'Ivoire confirme son adhésion à la Cour pénale internationale, et devient
le 122e pays à adhérer au Statut de Rome, qui définit le fonctionnement de la
CPI. Cette cour est notamment chargée de juger l'ancien président Laurent
Gbagbo. Il est accusé de crimes contre l'humanité et détenu à La Haye depuis un
peu plus d'un an.




 




La
Côte d'Ivoire aura donc ratifié le Statut de Rome trois jours avant l'audience
de confirmation des charges de Laurent Gbagbo. Cette audience reportée à deux
reprises, doit permettre à partir du 19 février à la CPI de déterminer s'il y a
matière ou non à organiser un procès de l'ancien président ivoirien.
Ratification ou pas, la Cour pénale internationale avait de toute façon
réaffirmé l'an dernier sa compétence pour juger Laurent Gbagbo, en dépit des
protestations de la défense. Motif : dès 2003, sous la présidence Gbagbo,
Abidjan a reconnu la compétence de la Cour, et deux autres courriers du
président Alassane Ouattara ont depuis enfoncé le clou.




 




La
ratification du traité de la CPI ne change donc pas fondamentalement la donne
pour cette audience. En revanche, des ONG le soulignent : en confirmant son
adhésion à la CPI, la Côte d'Ivoire voit aussi réaffirmées ses obligations à
l'égard de la Cour. Ainsi la CPI a émis, il y a un an, un mandat d'arrêt contre
Simone Gbagbo, rendu public il y a trois mois. Voilà donc un an que la Côte
d'Ivoire est censée transférer l'épouse de l'ancien président à La Haye. Si les
autorités ivoiriennes s'y refusent, elles sont tenues de convaincre les juges de
la CPI que le cas Simone Gbagbo n'est pas recevable devant la Cour. Or elles
n'ont encore rien fait.




 




 





Cour pénale internationale : Blé Goudé en route pour La Haye ? Les révélations
de l'ambassadeur de Côte d'Ivoire à l'ONU




 





L'Inter -

Ça y
est ! La Côte d'Ivoire a ratifié le traité de Rome, texte fondateur de la Cour
pénale internationale (Cpi), devenant ainsi le 122e État signataire dudit
traité. C'est l'ambassadeur de Côte d'Ivoire aux Nations Unies, Youssouf Bamba,
qui a livré l'information, le vendre- di 15 février dernier. Il a annoncé avoir
déposé les instruments de la ratification de ce statut auprès du service des
traités de l'Onu à New York. Conséquence de cet acte majeur, le leader de
l'ex-galaxie patriotique, Charles Blé Goudé, arrêté récemment, pourrait être
traduit devant la Cpi. C'est du moins ce qu'a laissé entendre l'ambassadeur de
Côte d'Ivoire à l'Onu. «Il se pourrait que Charles Blé Goudé puisse être
traduit devant la CPI (..), le gouvernement étudie la question et se prononcera
en temps voulu
», a-t-il en effet confié à l'Afp, qui l'a interrogé sur les
implications de la ratification du Statut de Rome par la Côte d'Ivoire,
notamment en ce qui concerne le cas Blé Goudé. Avant ces propos un peu plus
explicites, l'ambassadeur Bamba avait quelque peu louvoyé en indiquant que le
gouvernement ivoirien peut refuser de faire droit à une éventuelle requête de la
Cpi. Il lui suffit de démontrer qu'il est apte à juger ses concitoyens sur le
terrain. «A partir du moment où la Côte d'Ivoire a ratifié (...), la CPI peut
se saisir du cas (Blé Goudé, ndlr) mais si la juridiction ivoirienne décide de
faire le procès de Charles Blé Goudé il en sera ainsi
», a précisé
l'ambassadeur Bamba, qui évoque ce qu'il appelle «le principe de la
subsidiarité
». Au nom dudit principe, l'Etat de Côte d'Ivoire peut estimer
être à même de juger ses concitoyens et ainsi s'opposer à leur transfère- ment
devant la Cpi. Est-ce le cas pour Simone Gbagbo, l'épouse de l'ex-président
Gbagbo, réclamée par la procureure Fatou Bensouda, qui a lancé un mandat d'arrêt
international contre elle depuis novembre 2012 ? La réponse de l'ambassadeur est
plutôt nuancée. «Si le gouvernement pense que nous avons les moyens de juger
Mme Gbagbo, nous le ferons. Sinon, nous la référerons à la CPI
», a-t-il
déclaré. Avant d'indiquer que le gouvernement «va se prononcer bientôt».
[...]




 




 





Affery/ Affrontement entre jeunes et les FRCI : Au moins deux morts et plusieurs
blessés




 




Le
Patriote, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Notre Voie, Le Nouveau Courrier 
-

La tension est à nouveau montée hier à Affery. Un affrontement a
opposé les jeunes de la ville et les éléments FRCI. Le bilan fait état d'au
moins deux morts et de plusieurs blessés du côté de la population. Le véhicule
du chef du village, Beda Assi Emile, a été incendié par une horde de jeunes en
colère. Les deux morts auraient été causés par balle, par les FRCI qui seraient
intervenues pour venger un des leurs. Selon une source jointe sur place, tout
serait parti d'une altercation entre un élément des FRCI et un jeune du quartier
Ambekoua. Selon notre informateur, l'élément des FRCI se serait présenté devant
une boutique tenue par un jeune de la ville en vue de prélever une taxe. Le
boutiquer, absent aurait confié la gestion de son affaire, à un autre jeune.




 




Ce
dernier, aurait demandé à l'élément des FRCI de revenir pour s'adresser
directement au propriétaire de la boutique. Face au refus de s'en aller de ce
dernier, une altercation verbale entre les deux personnes aurait attiré une
foule de jeunes. Ces derniers s'en seraient alors pris à l'élément des FRCI. Mal
en point, les jeunes auraient finalement décidé de conduire l'élément en sang
dans un centre de santé. Alertés, ses frères d'armes se seraient mis en branle
en faisant usage de leurs armes de feu pour disperser la foule. Malheureusement,
ces tirs auraient fait au moins deux morts. Au moment où nous mettions sous
presse, la tension était encore vive. Mais notre interlocuteur soutient que les
populations, craignant des rafles avaient décidé de regagner leurs domiciles.




 




 





Meeting interdit de la Jfpi /

Les
forces de sécurité dispersent 50 partisans de l'ancien Chef de l'État




 





Fraternité Matin -

Les
forces de sécurité ont dispersé, samedi dernier, des militants du Front
populaire ivoirien. Selon des témoins, c'est une cinquantaine de jeunes qui
scandaient ''Cpi, libérez Gbagbo''. Le président par intérim des Jeunes
du Front populaire  ivoirien (Jfpi), Justin Koua, avait demandé à ses camarades
de rallier la place CP1 de la commune de Yopougon, pour demander à la Cour
pénale internationale de libérer l'ex-Président, Laurent Gbagbo. Il a été
transféré à La Haye, le 30 novembre 2011.  (...) Très tôt, samedi matin, les
forces de l'ordre, équipées de casques, matraques et boucliers, ont boulé la
zone. Il y avait également, sur le terrain, un important contingent de
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci). Dans un communiqué lu
vendredi, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed
Bakayoko, avait endossé l'arrêté d'inter- diction de la manifestation pris par
la mairie de Yopougon et averti que la police nationale était chargée de le
faire respecter. Les autorités avaient invoqué des risques de débordement,
surtout que deux autres mouvements avaient annoncé la tenue d'un meeting sur le
même site. Selon Justin Koua, le président par intérim de la Jfpi, il n'a reçu
''aucune notification de l'interdiction de la
manifestation''.




 




 





L'Onuci du côté de la répression et des crimes




 





Notre Voie -

« Nous
sommes ici pour accompagner le gouvernement ». « Ce n'est pas notre rôle de
faire telle chose ou telle autre chose ». C'est la ligne de défense de l'Onuci
en Côte d'Ivoire. Mais en quoi l'Onuci accompagne-t-elle le gouvernement
ivoirien ? Dans toutes ses bavures et répressions ? L'Onuci est-elle en Côte
d'Ivoire pour parrainer les massacres et la répression du régime Ouattara ? Il
n'y a plus de raison d'en douter. La complicité et la duplicité sont évidentes.
Samedi encore, les forces onusiennes étaient encore du côté de la répression
comme toujours depuis le renversement de Laurent Gbagbo. On se souvient encore
comme si cela se déroule en ce moment. L'Onuci a acquis des Mi-24 pour attaquer
Gbagbo. Et, avec l'armée française, elle a activement participé aux combats qui
ont vu la chute de Laurent Gbagbo. Choi est parti et Bert Koenders est arrivé.
Mais rien n'a changé. Le massacre des pauvres déplacés du camp de Nahibly s'est
fait au nez et à la barbe de l'Onuci. Les forces onusiennes ont frayé le chemin
aux dozos et Frci pour tuer les pensionnaires du camp de Nahibly. C'est toujours
en présence de l'Onuci que le régime Ouattara tue impunément. L'Onuci sait que
ce pouvoir détient de façon arbitraire et torture des individus irréprochables.
L'Onuci sait que les camps de la Bae à Yopougon, de celui de Koné Zackaria et la
Dst sont de vrais camps de torture. Mais cette force ferme les yeux sur ces
dérives intolérables sous d'autres cieux.




En
Côte d'Ivoire, l'Onuci est toujours du côté des assassins de la démocratie.
Quand le pouvoir refuse la tenue d'un meeting de la Jfpi, cette force ne dit
rien. Elle s'aligne aveuglement derrière les abus du pouvoir. Samedi dernier,
l'Onuci était encore sur le terrain pour assister et accompagner ses partenaires
dans la répression contre les jeunes du Fpi. Bert Koenders peut toujours se
défendre, mais il ne convaincra jamais les Ivoiriens. Il passe son temps à
demander au Fpi d'entrer au gouvernement et de reconnaître le pouvoir Ouattara.
C'est sa mission parce que c'est l'Onuci et la France qui ont renversé Laurent
Gbagbo pour installer Alassane Ouattara. Donc, toutes les violations des droits,
des libertés et tous les coups durs portés contre la démocratie par Alassane
Ouattara ne l'émeuvent pas. Koenders accompagne Ouattara dans cette sale
besogne.




 




 




48h
après, la place CP1 toujours bouclée par la police




 





L'Inter, Le Mandat, Soir Info, Le Patriote -

Hier dimanche 17 février 2013, le périmètre de l'espace CP1 dans le quartier de
Sicogi à Yopougon, continuait de ressembler à un camp de police, 48h après le
dispositif militaire déployé sur le site. Après la chaude journée de samedi, le
dispositif policier est resté toujours en place, même s'il était quelque peu
réduit. Des cargos de policiers et de gendarmes étaient visibles, les barricades
posées par les forces de l'ordre y étaient toujours et l'accès au quartier
continuait d'être filtré jusqu'à hier. Tout avait été réuni en effet, pour
empêcher les militants de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI) et
leurs alliés de se rassembler à la place CP1 ou aux alentours, même le lendemain
de la fameuse date du samedi 16 février. Gendarmes et policiers veillaient
toujours au grain. La veille, c'est-à-dire la date fixée pour la tenue de ce
meeting, au moins 200 policiers et gendarmes avaient été déployés pour empêcher
les partisans de Laurent Gbagbo de se rassembler, et exiger sa libération par la
Cour pénale internationale (CPI). L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI), venue appuyer les forces de l'ordre ivoiriennes, a déployé 24 véhicules
militaires dont 6 chars de combat. Tout ce dispositif était renforcé par des
patrouilles des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), lourdement armées.
Ainsi, pendant trois (3) jours, les policiers, gendarmes et militaires ont
investi les quartiers Sicogi et Selmer de Yopougon. A la grande détresse des
populations apeurées et terrées chez elles. Toute chose qui donnait une allure
de ville morte à ces quartiers de Yopougon.




 




 





Comment le maire de Yopougon a évité le pire




 





L'Inter -

l a eu le nez creux en prenant sur lui d'interdire les manifestations, qui
devaient se tenir le samedi 16 février dernier, à la place Cp1 de Yopougon. Le
maire intérimaire Bertin Yao Yao, a été, pour ainsi dire, bien inspiré, vu que
les choses risquaient de dégénérer. C'est qu'en plus des jeunes du Front
populaire ivoirien (Fpi), qui projetaient de venir se faire entendre sur cet
espace bien connu à Yopougon, une association de victimes de l'ancien régime
Gbagbo et des ex-démobilisés, regroupés au sein du Forum des ex-combattants
démobilisés de Côte d'Ivoire (Fexcdci), prévoyaient eux aussi y organiser des
cérémonies. La tenue simultanée de ces manifestations comportant de réels
risques de violence, le maire a pris un arrêté pour interdire l'accès du site
aux différents groupes. Avant d'en arriver là, Bertin Yao Yao avait tenté de
trouver un terrain d'entente entre les différentes parties, histoire de
désamorcer la  bombe. Des échanges qu'il a eus avec les uns et les
autres, il lui était apparu clairement que les choses pourraient virer à la
bagarre généralisée avec des risques de pertes en vie humaine comme ce fut le
cas lors du meeting tenu par le Fpi le 6 avril 2012 à la place Ficgayo. C'est
donc, eu égard à ce qui se mijotait et qui menaçait de troubler la quiétude dans
sa cité, que le maire a pris la décision de faire arrêter tout. Une décision du
reste salutaire, vu que le risque était grand de voir les différentes parties en
venir aux mains. Tout le mérite revient donc au maire de Yopougon, dont
l'initiative a du reste été bien accueillie par le ministre de la Sécurité et de
l'Intérieur, qui a requis la force publique à l'effet de faire appliquer la
mesure d'interdiction. Ce qui a contribué à étouffer le meeting des jeunes de
l'ancien régime et surtout les contre-manifestations à haut risque projetées par
leurs adversaires. Une fois encore Dr Bertin Yao Yao vient de démontrer son
attachement à sa population et son sens du patriotisme.




 




 




Le
mauvais coup que préparaient les pro-Gbagbo




 




Le
Mandat, Le Jour plus -

Annoncé a grand renfort de publicité dans les tabloïds proches de l'ex-majorité
présidentielle (LMP), le meeting « de libération de Laurent Gbagbo » n'a pu eu
lieu, le samedi 16 février comme prévu. A un jour de cette manifestation à haut
risque, le maire de la commune devant l'abriter (Yopougon) a pris un arrêté
municipal pour le sursoir. En dépit de cette décision du maire Bertin Yao Yao,
le secrétaire général par intérim de la Jeunesse du Front populaire (JFPI),
Justin Koua a demandé à ses camarades militants et autres «d'enjamber les dozos
et autres forces de l'ordre pour accéder à la place CP1 de Yopougon». Cette
opération a été montée de toute pièce dans l'un des laboratoires des coups
tordus des pro-Gbagbo. « Nous devons coûte que coûte organiser notre meeting.
Je vous informe que nous avons monté l'opération « enjambez les dozos». Nous
sommes prêts... »
, a confié notre informateur. On se rappelle qu'à un
meeting d'annonce du meeting de la JFPI, Justin Koua, a évoqué publiquement et
pour la première fois cette fameuse opération ''Enjambez les dozos''. Selon de
bonnes sources, la jeunesse du FPI, appuyée par des ex-miliciens miliciens a
décidé de semer le désordre dans cette commune de Yopougon. Montrant aux yeux de
la communauté internationale que la Côte d'Ivoire n'est pas démocratique. Le
chaos devait partir de ce « rassemblement ». En témoignent les discours
enflammés que tenait le secrétaire général par intérim de la JFPI à deux jours
du meeting. «Si je renonce, je mets fin à ma carrière politique. Si on doit
m'arrêter, on va m'arrêter. Si je dois mourir, je vais mourir», a juré, la main
sur le cœur, Koua Justin. Selon lui, c'est un rendez-vous avec l'histoire dont
l'échec mettra fin à sa vie. On comprend aisément, son acharnement à «enjamber
les dozos». A y voir de près, c'est une des principales rasons pour lesquelles
le gouvernement a pris toutes les mesures sécuritaires pour empêcher ce meeting.
Toutes les voies d'accès ou presque de la place CP1 de Yopougon où devait ce
tenir le meeting ont été prises d'assaut par un grand détachement des agents de
la police nationale. C'est un dispositif fort impressionnant constaté au niveau
de l'église Sainte André, et sur la voie menant au petit marché de Selmer aux
environs de 11 heures par des témoins. Renseignements pris auprès des riverains,
ce déploiement important de la police nationale dans les périmètres de la place
CP1 s'est effectué tôt le matin du samedi 16 février, dès 4 heures du matin. Des
éléments de la police qui par moment faisaient usage de grenades lacrymogène
lorsqu'il y avait attroupements d'hommes. A l'analyse, ce meeting était celui de
tous les risques. D'abord, la JFPI avait son idée derrière la tête en appelant
ses militants à « enjamber les dozos ». Lesquels ? Mystère ! Car, même si
l'on décrit souventes fois l'agissement des dozos à certains endroits du pays,
ces chasseurs traditionnels ne sont point commis à des tâches sécuritaires.
Alors, pourquoi donc appeler des militants à « enjamber » leurs corps
pour se rendre au meeting ?




 




 





Municipales – Régionales /

Le Fpi veut un nouveau report




 





Fraternité Matin -

Le
Front populaire ivoirien, l'ancien parti au pouvoir, veut un nouveau report des
élections locales couplées. L'information a été donnée hier par le secrétaire
général de ce parti, Richard Kodjo. Interrogé par nos confrères de Radio
France internationale
, il a indiqué que le gouvernement devrait attendre la
fin des négociations avec son parti avant de fixer la nouvelle date des
municipales et des régionales. ''Nous sommes en négociation, non seulement
pour l'apaisement sociopolitique, mais pour trouver les voies et moyens d'avoir
des élections paisibles, équitables et transparentes. Je pense que le
gouvernement aurait dû attendre qu'on finisse les négociations, dont la fin est
annoncée dans deux mois, avant de tirer les conclusions pour fixer une date des
élections''.
Selon lui, ''si le gouvernement veut des élections qui
engagent toute la nation ivoirienne, il est important de reporter cette date.
Qui ne concerne nullement le Front populaire ivoirien''.
Initialement
prévues le 24 février, les élections locales avaient été reportées par le
gouvernement pour permettre la tenue de négociations avec le Fpi, en vue de sa
participation à ces scrutins, ainsi que celle des formations politiques qui
n'étaient pas encore prêtes. Certaines d'entre elles, dont Lider, la formation
politique de l'ancien président de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly,
l'Union républicaine pour la démocratie (Urd), l'Union des sociaux-démocrates
(Usd), l'Union des démocrates pour le progrès (Udp) et le Rassemblement
démocratique panafricain, ont déjà annoncé leur boycott des élections locales.
Mais d'autres ont décidé d'y participer. On pourrait voir concourir les cadres
du Cap-Udd, la formation politique de Gervais Coulibaly, porte-parole de
l'ex-Président Laurent Gbagbo. Le Parti ivoirien des travailleurs, qui, avec son
nouveau président, Daniel Aka Ahizi, veut prendre sa place dans l'opposition
ivoirienne, a également décidé d'aligner des candidats aux prochaines élections
locales. Il l'a annoncé, le 14 février, au cours de sa visite au premier
responsable de la Commission électorale indépendante : " N
ous
avons déjà nos têtes de liste et nos listes d'union''.




 




 





Réconciliation nationale / Charles Konan Banny aux candidats aux municipales à
Treichville: ''Evitez les mensonges et les calomnies''




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Le
Conseil municipal de Treichville a organisé une cérémonie de réconciliation le
samedi 16 février 2013, au Rond-point de l'Avenue 12, en présence du président
de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny.
Le président de la Cdvr a saisi l'occasion pour appeler les populations
ivoiriennes en général et celles de Treichville en particulier, à renoncer à la
violence physique et verbale aux prochaines élections locales. «Ce sont des
consultations locales. Le maire qui est assis devant moi (François Amichia),
vous le connaissez. S'il a bien travaillé, vous le savez. S'il a mal travaillé,
vous le savez également. Mais il peut avoir bien travaillé et puis d'autres
viendront dire qu'ils peuvent mieux faire. Ils ont le droit. C'est la liberté.
Ce qu'il ne faut pas accepter, ce sont les mensonges et les calomnies qui sont
monnaie courante en Côte d'Ivoire. Donc, évitons les mensonges et les calomnies.
Disons en toute sincérité ce que nous pouvons faire et ce dont nous sommes
capables de faire», a conseillé Charles Konan Banny.




 




Qui a,
au passage, invité les forces de l'ordre qui auront en charge la sécurisation du
scrutin à éviter les intimidations et les violences afin de «ne pas mettre à
plat le travail de la Cdvr», a conseillé Charles Konan Banny. Par ailleurs,
l'ex-gouverneur de la Bceao a fait remarquer que la commune de Treichville a
historiquement été une commune où les populations vivent dans la cohésion. Il a
souhaité que cette dynamique soit ''consolidée''. Auparavant, le maire sortant
de Treichville, François Amichia a félicité le président de la Cdvr pour le
travail qu'il abat en vue de réconcilier les Ivoiriens. «Cela n'est pas toujours
facile car les attentes peuvent apparaître contradictoires selon le camp auquel
on appartient, mais homme de mission, homme d'Etat, vous poursuiviez votre
mission. Vous avez le soutien de Treichville», a-t-il rassuré. Le porte-parole
des partis de l'opposition du Cadre permanent de dialogue (Cpd) Gervais
Coulibaly était présent à la rencontre.




 




 




Paul
Koffi Koffi aux dozo:

"Laissez les problèmes de sécurité aux forces
régulières"




 





Fraternité Matin –

L'Etat de droit ne se
négocie pas. L'Etat de né-go-cie pas ! Dans un pays, chacun fait son métier
».
Réponse catégorique du ministre auprès du Président de la République, chargé
de la Défense, Paul Koffi Koffi, aux populations de San Pedro. L'émissaire du
gouvernement les rencontrait au Centre culturel municipal de la localité, peu
après 20 h, le samedi 16 février. Le ministre avait annoncé à ces populations le
démantèlement de barrages de dozo qu'il avait effectué entre Grand-Lahou
et San Pedro, au cours de son voyage. Mais Lago Alexis, le président régional de
la jeunesse du Rdr, très applaudi, s'était inquiété d'une éventuelle
recrudescence des coupeurs de route sur la Côtière, suite à ce démantèlement. Il
avait salué les barrages de dozo qui, avait-il soutenu, ont fait reculer
ce phénomène sur cette route. «Pourquoi les dozo sont-ils arrivés sur la
place publique ? Ils y sont arrivés parce que les forces régulières avaient
disparu. Les gendarmes, les policiers étaient partis
», a rappelé Paul Koffi
Koffi. «Il y a eu un vide. Les dozo ont été appelés à la rescousse.
Voulez-vous qu'on continue, deux ans après la fin de la crise, à assurer la
sécurité d'un Etat de droit où il y a eu des élections avec des dozo ?
»,
a-t-il interrogé. Cela ne peut se faire, a insisté l'émissaire du gouvernement.
Car, a-t-il expliqué, dans un Etat de droit, seuls les militaires, les
policiers, les gendarmes, les agents des Eaux et Forêts et les douaniers
ont le droit de porter des armes. «Si nous tolérons que tout le monde, sous
le prétexte de quelque nom que ce soit, porte des armes pour assurer la sécurité
et que nous avons se sentiment qu'il le fait bien, en cas de dérapage, qui en
sera responsable ?
», s'est inquiété le ministre en charge de la Défense. «Maintenant,
la gendarmerie et la police sont revenues. Alors, si elles ne font pas bien leur
travail, il faut les critiquer pour que ça change. Mais on ne va pas aller
chercher des dozo parce que la gendarmerie et la police ne feraient pas bien
leur travail
», a-t-il insisté. Il a rassuré les populations que tout est mis
en œuvre pour que gendarmes et policiers assurent effectivement leur sécurité.
La réunion s'est tenue en présence notamment du préfet militaire de région,
préfet de San Pedro, Coulibaly Ousmane alias Ben Laden, du maire intérimaire,
Diarrassouba Ibrahim et des chefs traditionnels et de communauté.




Avant
l'étape de San Pedro, Paul Koffi Koffi avait donné la nouvelle à la confrérie
dozo
de Sassandra, conduite par son chef, Diabaté Pié Fousséni. «Vous
avez beaucoup travaillé pendant la crise. Vous avez rempli votre mission, merci
»,
les a-t-il félicités lors d'une rencontre à la préfecture. «Mais
aujourd'hui, la guerre est finie
et la police et la gendarmerie
sont revenues. Laissez-leur la
place ; elles vont faire leur travail...
On ne peut pas cohabiter, mais on peut s'entraider. Laissez tomber les problèmes
de sécurité sur les routes, les campements, les villes et villages. Retournez à
vos occupations d'avant crise
», a insisté Paul Koffi Koffi. [...]




 




 





Sécurisation des forêts classées : La chasse aux bandes armées mise en marche




 




Le
Mandat -

Les ministres Paul Koffi Koffi et Mathieu Babaud Darret assistés de leurs
collaborateurs ont eu le vendredi 15 février dernier, une séance de travail au
cabinet du ministère de la Défense. « Sur 231 forêts classées que compte notre
pays, une cinquantaine regorge de clandestins et recèle de bandes armées qui
agressent nos éléments et attaquent les populations qui vivent aux environs de
ces forêts. C'est pourquoi cette opération est importante », a indiqué le
ministre des Eaux et Forêts. Le ministre Paul Koffi Koffi a pour sa part donné
toute son assurance, quant à l'appui de son ministère à la réussite de cette
vaste opération de sécurisation, tout en souhaitant que cela se déroule dans le
calme. « Nous apporterons tout notre appui au ministère des eaux et forêts dans
cette opération très délicate parce qu'il s'agit de déguerpir des clandestins et
il n'est pas exclu que certains d'entre eux fassent de la résistance. Mais notre
souhait est que cela se passe dans le calme. Nous sommes tous ivoiriens, notre
intention n'est pas de faire un forcing », a-t-il soutenu. Notons que
''L'opération Niegre'' permettra à l'Etat de restaurer son autorité sur
l'ensemble du couvert forestier de la Côte d'Ivoire.




 




 





Litige frontalier à l'Ouest / Après l'annexion du village ivoirien de Kpéaba :
Les militaires guinéens installent de nouvelles autorités coutumières




 





Soir Info, LG Infos -

Le
détachement des Forces armées guinéennes (Fag) qui s'est emparé, le vendredi 8
février 2013, du village de Kpéaba situé à une quinzaine de kilomètres de
Sipilou (département de Biankouma à l'ouest de la Côte d'Ivoire) a décidé de
changer la tête de la chefferie. C'est ainsi que, selon plusieurs sources vil-
lageoises sur place, le chef du détachement a débarqué le chef du village de
Kpéaba avant « d'introniser » un nouveau chef. La nouvelle autorité coutumière
et ses notables doivent rendre compte directement au chef du détachement,
avancent nos sources. La cérémonie qui s'est déroulée le week-end du 16 février
2013, marque la main mise totale de ces militaires sur la localité de Kpéaba,
ont confirmé les mêmes sources qui soutiennent que les hommes en armes
commencent à se montrer un peu plus menaçant envers des villageois « suspects ».
Selon les premiers fuyards de Kpéaba arrivés à Sipilou, le retour dans leur
village natal pourrait ne plus être possible. « Nous serons considérés comme des
infiltrés. Nous allons rester ici en attendant. Nous doutons fort que nos
habitations et plantations ne soient occupées », a expliqué un paysan déplacé,
la mort dans l'âme. Rappelons que depuis le vendredi 8 février 2013, l'armée
guinéenne a fait une incursion dans le village ivoirien de Kpéaba pour
revendiquer l'appartenance de cette localité à la « République de Guinée », en
dépit du tracé qui attribue à la Côte d'Ivoire l'espace couvrant le village de
Kpéaba. Ce litige qui date de 1999 n'a pas encore eu de solution définitive.




 




 





Conflit foncier : 2 villages Ebrié au bord de l'affrontement




 




Le
Nouveau Réveil, L'Inter, Le Patriote –

Plus
rien ne va entre Adjahui-Coubé et Abia Koumassi. Ces deux (02) villages situés
dans la commune de Port-Bouët ne sont pas loin de s'affronter. A l'origine de ce
conflit, les terres d'Adjahui-Coubé dont se dit propriétaire Abia Koumassi.
N'ayant pas pu se mettre d'accord, les deux (02) villages ont failli franchir le
rubicon le samedi 9 février dernier. Selon Antoine Imban, porte-parole de la
chefferie d'adjahui-Coubé, le village a été envahi par environ 400 personnes
venues du camp adverse. Leur objectif, à en croire Antoine Imban, était de
demander aux opérateurs économiques qui investissent dans le village de n'avoir
désormais que pour seul interlocuteur la chefferie d'Abia Koumassi. «Ceux qui
étaient venus dans le village, avaient des pancartes sur lesquelles il était
écrit propriété privée, domaine du village d'Abia Koumassi. Ces personnes ont
menacé les opérateurs économiques de détruire leurs biens s'ils refusaient de
leur rendre compte
», a fait savoir le porte- parole de la chefferie
d'Adjahui-Coubé. Antoine Imban a même indiqué que son village a eu son salut
grâce à l'intervention des éléments des Forces Républicaines (Frci), une
délégation du gouverneur Beugré Mambé, de la mairie de Port-Bouët et du député
KKB. Du côté d'Abia Koumassi,  le doyen Assahoua Christophe que nous avons
rencontré également, ne dit pas le contraire : «Nous sommes propriétaires
terriens. Ce sont nos terres. On leur a cédé dix (10) hectares de façon
provisoire. Mais à l'allure où vont les choses, on va les chasser. Qu'ils
partent à Jacqueville d'où ils sont venus. On va protéger nos terres.
Adjahui-Coubé n'est pas un village mais un campe- ment. Nous sommes allés
demander aux investisseurs de venir nous voir. Le samedi prochain, nous serons
encore à Adjahui-Coubé
», a-t-il prévenu.




 




 





Politique / Un parti ivoirien voit le jour en France




 





Soir Info, L'Inter -


Plusieurs mouvements poli- tiques ivoiriens de France ont décidé de faire chemin
ensemble. De fait, lors d'une réunion à Paris le vendredi 15 février 2013 et
dont copie du communiqué final nous est parvenue, ces mouvements se sont engagés
fédérer leurs actions au sein de « l'Union des mouvements patriotiques de France
» (Umpif). L'organisation dirigée par Léontine Topo vise, selon le communiqué à
« harmoniser les forces de la résistance patriotique de la diaspora ivoirienne
et mettre fin à la cacophonie criante qui existe au sein de la résistance».
L'Umpif prévoit également l'élaboration d'une charte définissant les modalités
de fonctionnement de l'union. Notons que ce sont une dizaine de mouvements
politiques qui sont membres de l'Umpif.




 




 




Sommet
de la CEN-SAD : La transformation de la MISMA en une mission     Onusienne en
cours




 




Le
Mandat, Le Patriote –

A l'invitation de son homologue tchadien, S.E.M Idriss Déby Itno, Président en
exercice de la CEN-SAD, le Président de la République, S. Alassane Ouattara, est
arrivé à N'Djamena le Samedi 16 Février, en vue de prendre part au Sommet
Extraordinaire des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté des Etats
Sahélo- Sahariens (CEN-SAD). (...) Intervenant en sa qualité de        Président
en exercice de la CEDEAO, le Président Alassane Ouattara a rendu un hommage
appuyé au Président Tchadien pour sa présence au dernier sommet extraordinaire
de la CEDEAO à Abidjan et pour son engagement dans la résolution de la crise
malienne ; avec l'envoi de plus de 2000 soldats aux côtés des autres forces de
la sous-région et de la France, pour endiguer l'offensive des terroristes qui
occupaient le Nord Mali et permettre à ce pays frère de recouvrer son intégrité
territoriale. A cet égard, le Chef de l'Etat s'est réjoui que "la sécurité et la
paix soient des enjeux essentiels et qu'ils constituent de vrais sujets de
préoccupation" et a indiqué que c'est " ensemble que nous devons agir pour
combattre le terrorisme et assurer la sécurité dans notre espace commun". (...)
Notons que le sommet a été sanctionné par la signature du traité révisé de la
CEN-SAD et d'un communiqué final. Le Chef de l'Etat a regagné Abidjan samedi 16
février dernier. La Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et
de Gouvernement de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens CEN-SAD, s'est
déclarée « favorable » à la transformation de la Mission internationale de
soutien au Mali (MISMA) en une mission des Nations Unies, avec toutefois « le
même mandat et des moyens conséquents ».