REVUE DE PRESSE DU LUNDI 16 MARS 2009

16 mar 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 16 MARS 2009





Nouvelle page 1










Gbagbo et Soro à Ouaga - Compaoré à la rescousse pour faire
rétablir les préfets
 




Le Patriote  – « Le
chef de l'Etat Laurent Gbagbo et le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume
séjournent, depuis hier dimanche 15 mars, dans la capitale burkinabé. A
Ouagodougou, ils échangeront avec le Facilitateur, le président Blaise Compaoré,
sur les différents blocages qu'enregistre présentement le processus de crise en
Côte d'Ivoire. Des échanges qui auront lieu bien avant le prochain sommet de
l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui s'ouvre demain
mardi à Ouagadougou. Selon des sources bien introduites, la réunification du
pays sera l'objet central au cours des discussions. En effet, après le report
sine die, le 4 mars dernier à Bouaké, de la cérémonie de passation de charges
entre les commandants de zones Forces Nouvelles, communément appelés «Com'zones»
et les préfets, le président Blaise Compaoré a décidé d'entamer une nouvelle
médiation avec son homologue ivoirien Laurent Gbagbo et son Premier ministre
Guillaume Soro. Le «Facilitateur» du dialogue inter-ivoirien veut, à travers
cette rencontre tripartite, tenter de débloquer un point crucial inscrit dans
l'accord complémentaire 4 (Ouaga IV), sur lequel divergent les deux plus hauts
dirigeants ivoiriens et qui a été signé le 22 décembre 2008 à Ouagadoudou. Le
Président burkinabé, soutiennent nos sources, aura à proposer la création de
quatre zones militaires dans le nord ivoirien, avec à leur tête quatre
commandants de régions militaires, qui seraient placés sous l'autorité du CCI,
le centre de commandement intégré, lequel regroupe les états-majors des Forces
de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (FDS-CI) et des Forces Armées des
Forces Nouvelles (FAFN). »




 




Menace sur Ouaga IV

 :
Compaoré convoque Gbagbo et Soro




L'inter  – « 
Rencontre
de vérité à Ouagadougou entre le Président ivoirien et son Premier ministre.
Laurent Gbagbo et Guillaume Soro sont, depuis hier, dans la capitale du Burkina
Faso. '' Nous sommes venus pour voir, avec le facilitateur et le chef de l'Etat
ivoirien, comment nous pouvons donner un coup d'accélérateur au processus de
paix '', a déclaré Guillaume Soro, à son arrivée à l'aéroport international de
Ouagadougou. Les trois hommes vont tenter de dénouer l'épineuse question des
commandants de zone et discuter, plus généralement, de celle liée au
redéploiement de l'administration dans la moitié nord du pays tenue par
l'ex-rébellion des Forces nouvelles (Fn)...Les deux rendez-vous manqués de
Bouaké ont fini par mettre au grand jour les divergences entre le camp
présidentiel et les FN sur le redéploiement de l'administration en zone CNO, les
commandants de zones étant plutôt favorables à un ''partage des charges'' qu'à
une ''passation des charges'' avec les Préfets. Mais Laurent Gbagbo, lui, ne
voudrait plus, selon des indiscrétions, entendre parler de ces ex-chefs chefs de
guerre qui règnent dans la moitié nord du pays depuis plusieurs années. Lors des
échanges de Ouaga, le médiateur Blaise Compaoré devrait, selon RFI, faire de
nouvelles propositions en vue de lever certaines préoccupations militaires qui
bloquent le processus politique. Il s'agit de réduire les dix zones CNO, aux
mains des Com-zones FN, à seulement quatre zones militaires avec, à leur tête,
quatre commandants de région militaire, qui seraient placés sous l'autorité du
Centre de Commandement intégré (CCI), lequel regroupe les deux état-majors,
FDSCI et FN. Bien d'autres nouvelles propositions pourraient être mises sur la
table de discussion par le médiateur burkinabé, dont celle liée au financement,
''trop coûteux'', de la sortie de crise en Côte d'Ivoire. En outre, Compaoré,
Gbagbo et Soro devraient, à la faveur de leur rencontre de Ouagadougou, préparer
le prochain Cadre permanent de concertation (CPC), réunion de haut niveau à
laquelle prennent part les opposants Henri Konan Bédié (PDCI) et Alassane
Dramane Ouattara (RDR). »




 






Gbagbo et Soro chez Compaoré - Les décisions attendues
 




Nord Sud : –
« [...]

Selon des sources bien informées, la rencontre de Ouagadougou ne
devrait pas conduire à une modification des termes de Ouaga IV. Concernant les
questions militaires, cet accord prévoit déjà le découpage de la zone FN en
quatre régions militaires (Bouaké, Man, Séguéla et Korhogo). Et, c'est dans les
camps ouverts installés dans ces régions que 5000 ex-combattants des Fafn
volontaires pour la nouvelle armée seront regroupés sous le commandement de
l'état-major des Forces nouvelles, appuyé par les forces impartiales, pour une
formation commune de base. Ouaga IV prévoit certes le retrait des com'zones,
mais à la fin du processus. Avant cette échéance, l'essentiel des tâches de
commandement qu'ils assurent aujourd'hui devrait revenir au Cci. Eux-mêmes étant
chargés d'autres responsabilités. « La rencontre de Ouagadougou est cruciale car
elle pose la question de la confiance avec en toile de fond les questions
militaires. Le FPI veut que les FN déposent les armes et s'en aillent comme si
elles revenaient d'un bal. Que cache cette exigence lorsqu'on sait que ce même
pouvoir n'a pas hésité à tenter de brûler tout le Nord en novembre 2004 »,
interroge un cadre de parti politique proche de l'opposition ? La délicatesse de
la question transparaît de l'incapacité des précédents accords à trancher la
question (Ouaga I, II et III). Et, elle l'est d'autant plus que la sécurisation
du processus relève des compétences nationales. L'Onu ayant refusé de revoir les
règles d'engagement des forces impartiales malgré la pression de l'opposition
politique. Les parties ivoiriennes sont donc plus que jamais face-à-face. Les
discussions de Ouaga sont loin d'être une promenade de santé. De la franchise du
dialogue à trois et des solutions arrêtées sur les différentes questions
soulevées, dépendra le succès ou non du processus de sortie de crise pacifique
et durable. »




 





Les bailleurs de fonds ont bouclé leur part




L'inter
  -
« L'épineuse question du financement des élections en Côte d'Ivoire connaît une
réelle avancée. Jusqu'au mardi 10 mars 2009 dernier, 21 736 346 276 fcfa, qui
représente la contribution des bailleurs de fonds, étaient disponibles dans le
basket found logé au Pnud (Programme des Nations Unies pour le Développement).
Selon une source bien introduite au Pnud, les bailleurs de fonds viennent ainsi
de boucler leur part, sur un budget total estimé à 36 793 185 181 fcfa. Reste à
l'Etat de rechercher sa part pour que le budget des élections soit totalement
bouclé. Le solde sur le budget global s'élève à 15 056 838 905 fcfa, reparti
entre l'Etat de Côte d'Ivoire et certains partenaires au développement. Sur ce
montant, l'Etat avait décaissé la somme de 3 712 348 126 fcfa pour les
opérations relatives à l'identification et l'enrôlement électoral. Il reste donc
à mobiliser 11 344 490 778 fcfa. Faut-il le rappeler, le financement des
élections en Côte d'Ivoire a été en effet reparti entre l'Etat, avec un montant
de 15 735 649 250 fcfa, et les partenaires au développement, notamment la
France, le Japon, le Royaume Uni, l'Allemagne, l'Union Européenne, la CEDEAO, le
Pnud, avec un montant de 21 057 535 931 fcfa. »




 






Processus de sortie de crise - L'UGTCI pour les élections cette
année
 




Le Patriote  – « La
lenteur du processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire, interpelle plus d'un.
L'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI) a donné de la voix le
vendredi 14 mars dernier au siège de cette centrale syndicale à Treichville. Ce,
lors de la troisième réunion du comité directeur de l'UGTCI. Le secrétaire
générale de cette centrale syndicale, François Adé Mensah a déploré le report
successif de la tenue des élections en Côte d'Ivoire. « (...) Au-delà des indices,
tels la tenue des audiences foraines ; l'identification, l'unicité des caisses
de l'Etat, la démobilisation des ex-combattants, l'affirmation du redéploiement
de l'Administration dans les zones CNO avec la passation des charges en coures
entre les com'zones et le corps préfectoral, le bout du tunnel ne semble pas se
dessiner à l'horizon immédiate. Car, la fixation de la date des élections
demeure encore hypothétique, a déploré M. Adé Mensah. Indiquant que le processus
d'identification et d'enrôlement ont traîné en longueur. Ce, du fait des
nombreuses tergiversations selon lui des signataires de l'Accord politique de
Ouaga (APO). Le secrétaire général de la plus vieille centrale syndicale, a
relevé que l'attitude des acteurs politiques aujourd'hui, ne permet nullement
d'entrevoir une issue heureuse dans des détails raisonnables. « Aucune
visibilité n'étant possible en ce moment », a fait remarquer Adé Mensah. Avant
d'inviter les acteurs politiques, à prendre leur responsabilité. « (...) Et qu'ils
arrêtent de nous distraire et fassent en sorte qu'on sorte de cette situation
avec des élections. Si d'aventure ils sont capables de le faire qu'ils nous dise
», a martelé le secrétaire général de l'UGTCI. [...] ».




 






Identification : La Cei engage une course contre la montre
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
Premier ministre, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, et le président de la
Commission électorale indépendante (Cei), Monsieur Robert Beugré Mambé,
informent les populations ivoiriennes qu`à la date du 28 février 2009, il avait
été décidé une prorogation exceptionnelle de l`enrôlement des pétitionnaires
dans le cadre de l`opération d`identification et de recensement électoral sur
toute l`étendue du territoire national. Cette prorogation a permis à des
milliers de pétitionnaires de se faire enrôler, portant ainsi le résultat à plus
de 5.500.000 personnes enrôlées à ce jour, avec plus de 10.000 centres de
collecte visités. Cependant, pour des raisons diverses, des milliers d`Ivoiriens
attendent encore de se présenter dans les centres de collecte. Le Premier
ministre et le Président de la Commission électorale indépendante, dans le souci
de donner à chaque Ivoirien toutes les chances d`avoir sa carte nationale
d`identité et de participer aux futures élections au regard des exigences de la
sortie de crise, informent les populations qu`il est accordé aux personnes non
encore enrôlées, un délai supplémentaire allant de 7 à 15 jours, à compter du 15
mars 2009, comme suit : 1)dans les 850 centres de collecte non encore visités
par les équipes d`enrôlement : un délai de 15 jours sur toute l`étendue du
territoire national ; 2)dans les villes et communes de Côte d`Ivoire où
l`opération est en cours : le maintien en activité pendant 15 jours de deux
équipes d`enrôlement sélectionnées par les Cei locales et les représentants des
autres structures techniques, avec le concours des autorités locales ; 3)dans
les villages où les opérations ont débuté, mais sont restées inachevées : un
délai supplémentaire de 7 jours est accordé aux équipes d`enrôlement. En
conséquence, l`opération d`enrôlement dans cette phase exceptionnelle sur
l`ensemble du territoire national devra s`achever au plus tard le 31 mars 2009.
Les structures chargées de conduire l`enrôlement sont priées de se conformer à
ces mesures et de prendre toutes les dispositions pour être présentes sur les
lieux d`enrôlement identifiés et faire leur travail. Le Premier ministre et le
président de la Commission électorale indépendante rappellent, par ailleurs, que
pour les pétitionnaires issus de l`opération de reconstitution des registres de
l`état civil détruits ou perdus, des séances complémentaires, à durée limitée,
seront ouvertes en avril 2009 pour leur enrôlement. Le Premier ministre et le
président de la Commission électorale indépendante exhortent les Ivoiriens sur
le territoire national ainsi qu`à l`étranger où l`opération démarre
incessamment, à se munir des pièces requises pour se faire enrôler dans les
délais fixés. »




 




Dérive
schizophrénique...




Le Temps  – « La
démarche de l'ONU auprès de Frat-Mat Editions, en vue de geler les droits
d'auteurs de Charles Blé Goudé, et au-delà, ne pas éditer un nouvel ouvrage du
leader des jeunes patriotes, a surpris plus d'un. On continue de s'interroger
sur les réelles motivations de la démarche des agents onusiens. Ce gel influera
t-il positivement sur le processus de sortie de crise ? Pertinente question...
Au lieu de lever ces sanctions que tous les observateurs sérieux de la scène
politique nationale jugent aujourd'hui, caduques et injustes...l'ONU cherche à
enfoncer le clou. (...). Une attitude qui cache mal une haine recuite et un mépris
pour les Nations jugées faibles. Le but d'une sanction, c'est de corriger une
situation et non d'anéantir le coupable. Surtout lorsque les censeurs, dont la
mission est d'aider les Ivoiriens à tourner la triste page de la crise,
préfèrent s'adonner à des escapades amoureuses dans les cités balnéaires. Pis,
il n'ya pas de coins et recoins de la capitale économique que les 4/4 rutilantes
des drôles de soldats onusiens ne visitent de jour comme de nuit à la recherche
de proies de joies. Et c'est cet Eldorado comme théâtre d'opération, loin du
chaudron afghan, ou du brasier du Nord Kivu (Rdc) que ces touristes ne veulent
pas voir finir. Tant qu'ils peuvent malicieusement souffler sur le feu, ils
n'hésiteront pas à serrer la main du diable. [...] Mais à froid, ces agissements
(ONU-opposition) ne rentrent pas dans le moule de la logique cartésienne. Et
sous réserve de doute raisonnable, il y a lieu de craindre une dérive
schizophrénique».




 




L'inter
 annonce
à sa Une :

« Sanctions de l'ONU: Konaté Sidiki et Wattao soutiennent Blé
Goudé » - « 
Konaté
Sidiki, ministre ivoirien du Tourisme et porte-parole des Forces nouvelles, et
Issiaka Ouattara dit Wattao, chef d'état-major adjoint des Forces Armées des
Forces Nouvelles, ont clairement désapprouvé, hier dimanche 15 mars 2009,
l'attitude de l'Onu à l'égard de Charles Blé Goudé. Le premier, Konaté Sidiki,
l'a fait à travers une intervention sur les antennes de radio Côte d'Ivoire. Il
a invité les signataires de l'accord de Ouagadougou à s'impliquer pour la levée
des sanctions de l'Onu contre les personnalités ivoiriennes. Le porte-parole des
Forces nouvelles a fait remarquer que ces sanctions n'ont plus de sens dans la
mesure où l'accord de Ouagadougou qui demande la levée des sanctions, a été
entériné par l'Onu, et a pris la forme d'une résolution. Il a alors souhaité que
la même mobilisation observée autour des autres chapitres de l'APO, notamment
l'unicité des caisses de l'Etat, soit aussi observée pour la levée des sanctions
contre Blé Goudé et les autres personnalités ivoiriennes concernées. Deuxième
niveau de soutien à Blé Goudé, '' son ami '' Wattao, avec qui il a symbolisé la
cohabitation entre les jeunes patriotes et les Forces nouvelles après la
signature de l'APO. Depuis le Faso où il séjourne en ce moment, Wattao a fait
savoir son désaccord sur les sanctions onusiennes contre Blé Goudé. '' Ce n'est
pas normal qu'au moment où nous allons à la paix, où Blé Goudé parcourt le pays
pour sensibiliser les Ivoiriens à cette paix, que l'Onu agisse de cette façon.
Il faut arrêter de nous tirer vers l'arrière au moment où nous voulons avancer
'', a-t-il dit. En clair, le leader de l'Alliance des jeunes patriotes, Charles
Blé Goudé, bénéficie de soutiens tous azimuts depuis l'annonce récente des
sanctions de l'Onu. A ce sujet d'ailleurs, ses compagnons de lutte réunis au
sein de l'Alliance des jeunes patriotes animeront aujourd'hui un meeting à la
Sorbonne du Plateau. On imagine qu'il s'agira de demander à l'Onu de lever ses
sanctions contre Blé Goudé. Il faut rappeler que dans un courrier en date du 5
mars dernier, des émissaires de l'Onu avaient sommé le quotidien
pro-gouvernemental de mettre fin au paiement des avoirs du leader des jeunes
patriotes, suite à la vente de son livre '' Crise ivoirienne, ma part de vérité
'', et l'interdiction d'édition portant sur son prochain livre en cours de
réalisation, dénommé '' D'un stade à l'autre ''.




 




Sanctions contre
Blé Goudé / Depuis Ouagadougou / Wattao en colère contre l'ONU




Le Temps  –

L'ONU a-t-elle mesuré les conséquences de sa dernière sortie, en demandant à
fraternité Matin de en pas éditer le prochain livre de Charles Blé Goudé (...) ?
Depuis Ouaga, où il est en mission de Chef d'Etat-major des Forces Nouvelles,
alias Wattao a décidé de réagir. Il dit ne pas comprendre l'attitude de l'ONU.
Selon lui au lieu d'aider les Ivoiriens à sortir de la crise, elle met l'huile
sur le feu. Il se demande si les Nations Unies veulent réellement le retour de
la paix en Côte d'Ivoire. L'homme pense que cette sortie n'est pas surprenante
dans la mesure ou quan la situation est calme en Côte d'Ivoire, l'indice de
sécurité baisse. Donc les primes des missionnaires de l'ONU en Côte d'Ivoire
baissent. Il faut toujours provoquer pour surchauffer l'atmosphère...dans l'espoir
de voir survenir des troubles. A partir de ce moment, l'indice de sécurité
monte. Dans ces conditions leurs primes vont subir une augmentation...le Chef
d'Etat Major indique que si l'ONU est incapable d'aider la Cote d'Ivoire à
retrouver la paix, quelle plie bagage. Étant donné que cette institution
internationale, depuis son arrivée en Côte d'Ivoire, a créée plus de problèmes
qu'elle n'en n'a résolus. Il en veut pour preuve l'attentat manqué contre le
premier ministre, Guillaume Soro en juin 2007 à Bouaké. Jusque-là, elle n'a pas
encore donné les résultats de son enquête sur cet attentat. [...] ».




 




Incendie au Grand
marche de Bouaké : les pompiers de l'ONUCI lynchés




Notre Heure  –
« Hier le grand marché de Bouaké a pris feu. L'incendie a débuté à 7 heures. (...)
C'est seulement une heure après, soit à 8 heures que les soldats de l'ONUCI sont
arrivés. (...) A cause du retard qu'ils ont accusé et la légèreté avec la quelle
ils sont intervenu, les soldats pakistanais ont essuyé la colère de la foule qui
les accueillis avec des jets de pierre. Ils ont du se faire aider par une autre
unité de police militaire appartenant à l'ONUCI et quelques soldats des FAFN.
[...] ».  




 






Visite de Gbagbo à L'Ouest - Les populations de Bangolo menacent
de tout gâter
 




Nord Sud : – « Des
populations de Bangolo menacent de huer le président de leur conseil général si
jamais ce dernier s'entêtait à vouloir lire un discours devant le chef de l'Etat
pendant sa visite d'Etat dans leur région. A l'Ouest, Gbagbo divise. Sa visite
annoncée pour fin mars dans cette partie du pays déchaîne des passions. A Man et
Biankouma, les jeunes posent des conditions qui vont de la réhabilitation de
leur «père» et «guide», le général Robert Guéi, à l'élucidation des
circonstances de sa mort en passant par le retour de l'entente entre ses
enfants. A Bangolo, par contre, des cadres et les populations se battent autour
du choix de la personnalité qui sera chargée de lire le discours des doléances
devant Laurent Gbagbo. De fait, outre le maire (Pdci) qui doit dire le mot de
bienvenue, une personnalité de la région devrait présenter le Livre blanc dans
ses grands traits à travers un autre discours au nom des populations de toute la
région. C'est ce rôle que le président du conseil général, Goué Blesson Emile,
élu sous la bannière Fpi, a décidé de s'attribuer. Mais, en face de lui, des
populations dont plusieurs cadres de ce même parti contestent son choix estimant
que son bilan peu reluisant à la tête du conseil général devrait plutôt
l'emmener à garder le profil bas et à laisser ce rôle à une personnalité
«neutre» et plus «crédible». Ce week-end, nous avons reçu un groupe de cadres de
Bangolo, avec à sa tête, Glahou Bernard (Président de la coordination des cadres
Fpi), Doué André (Ancien premier vice-président du conseil général) et Taha Zaha
Firmin (cadre Fpi) venus expliquer pourquoi, selon eux, le patron du conseil
général doit être disqualifié. «Les populations de Bangolo signent actuellement
même des pétitions pour demander un audit de sa gestion à Gbagbo. Dans certains
villages des pancartes et des banderoles dénonçant Blesson Emile ont déjà été
confectionnées. Il sera hué si jamais il s'autorisait à parler», ont-ils menacé.
[...] ».