LE CHEF DE L’ONUCI S’ENTRETIENT AVEC LE PRESIDENT DE L’UPCI
Abidjan, le 13 mars 2009..... Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, a rencontré vendredi au siège de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), le Président de l'Union pour la Côte d'Ivoire (UPCI), Gnamien Konan, à la tête d'une importante délégation.
M. Choi a exprimé à M. Konan la volonté de la mission onusienne d'élargir les contacts et les échanges avec les partis politiques ivoiriens. Les discussions ont porté sur divers sujets relatifs à la sortie de crise avec un accent particulier sur le processus électoral.
Au sortir d'une heure d'entretiens, M. Konan a expliqué à la presse être venu présenter officiellement son parti à M. Choi et à l'ONUCI qui sont, selon ses dires, des partenaires incontournables pour la résolution de la crise en Côte d'Ivoire. « Le plus important, c'est de commencer les discussions et il nous faut être reconnus par l'ONUCI comme un acteur officiel » , a-t-il expliqué.
Il a présenté les préoccupations de son parti portant notamment sur le traitement équitable des candidats à la présidentielle, la nécessité d'avoir une date pour l'élection présidentielle et l'accès équitable de tous les candidats aux médias d'Etat.
Le leader de l'UPCI a saisi cette opportunité pour suggérer à l'ONUCI de réaliser un sondage destiné à mesurer l'audience des différents candidats sur le terrain, de créer une télévision pour donner la chance à tous les candidats de pouvoir faire entendre leur voix et enfin, d'œuvrer pour obtenir une date butoir pour la tenue de l'élection présidentielle.
« L'ONUCI peut constater avec la CEI la quantité des tâches à accomplir et en fonction de cela, fixer une date. Si cela n'est pas fait, les élections risquent de ne jamais avoir lieu avant 2010 ou peut être jamais », a fait remarquer M. Konan. Selon lui, tout se passe comme si « on voulait avoir les autres candidats à l'usure ».
Le Président de l'UPCI a expliqué avoir mis l'accent sur sa sécurité et sur celles de tous les acteurs politiques. Il a donc demandé à l'ONUCI d'accorder une attention particulière à cette question, estimant que « s'il n'y a pas de sécurité, ils (les candidats) ne pourront pas s'exprimer et donc ne pourront pas faire campagne ».
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