REVUE DE PRESSE DU LUNDI 15 AVRIL 2013

15 avr 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 15 AVRIL 2013







Le
bilan de Koenders à l'ONU




 





Nord-Sud –

Le
Secrétaire général a remis son dernier rapport sur l'Opération des Nations unies
en Côte d'Ivoire (ONUCI) au Conseil de sécurité, qui doit l'examiner
prochainement. Ce rapport est soumis à Ban Ki-moon, en vertu de la Résolution
2062, dans laquelle le Conseil de sécurité lui avait demandé de lui présenter un
rapport spécial au plus tard au 31 mars 2013, précisant les critères sur la base
desquels il convient de mesurer les progrès accomplis sur la voie de la
stabilité à long terme de la Côte d'Ivoire.




 




 





Editorial - Il faut éloigner l'huile du feu




 




Le
Mandat -

Des
commandants des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), en campagne pour
le RDR. Fait dénoncé par notre confrère Le nouveau Réveil dans sa parution
numéro 3361 du samedi 13 avril 2013. Le cas de la région du Boukani ''assiégée''
par Issiaka Ouattara dit Watao et ses hommes au profit du RDR est régulièrement
signalé par des partisans de Palé Dimaté, candidat du PDCI. Des loubards
saccagent quotidiennement, le Quartier Général (QG) et les sites de meeting du
candidat Emmou Sylvestre à Port-Bouët. Ils arrachent aussi ses affiches de
campagne. Dans cette commune, ce sont deux militants PDCI qui sont opposés. Dr
Emmou Sylvestre, jeune cadre et la doyenne Hortense Aka Anghui, âgée de plus de
quatre-vingts ans et totalisant six mandats de maire. Des intentions de
tripatouillage des résultats à Gagnoa sont dénoncées par le Professeur Maurice
Kakou Guikahué, Secrétaire général adjoint ( SGA) du PDCI et directeur de
campagne des candidats PDCI de la région du Gôh. Des responsables locaux de la
Commission Electorale Indépendante (CEI) agissent au profit des candidats de
leurs choix. A Sikensi, Le commissaire local de la CEI de Badasso battrait
campagne pour le candidat du RDR. Autant de faits qui devraient attirer
l'attention de la CEI, du gouvernement et même de la communauté internationale,
défenseuse attitrée de la Démocratie à l'ivoirienne. Les Ivoiriens ne pouvant
plus compter sur l'Armée dont les propos du chef d'état-major général sont
pleins de ruses. « Pas d'agents en uniforme derrière les candidats »,
déclare-t-il, pour se donner l'image d'un chef militaire impartial, républicain.
Malheureusement, les Ivoiriens ne sont pas tous dupes. Il y en a, et Dieu seul
sait combien ils sont nombreux, qui savent lire entre les lignes. Quelle
différence y-a-t-il entre un FRCI en uniforme derrière un candidat et un FRCI en
civil, kalachnikov en bandoulière derrière un candidat ? C'est évident, la
mesure de Soumaïla Bakayoko protège plus les FRCI politiciens, fanatiques de
leurs partis que les candidats. En cas de dérapage, il serait très facile d'en
attribuer la responsabilité à ''des militants armés et incontrôlés''. C'est une
lapalissade. L'issue de la campagne ne rassure pas. Des régions et des communes
risquent de vivre leur crise post-électorale. Le professeur Maurice Kakou
Guikahué a déclenché l'alarme depuis Gagnoa. De nombreux citoyens jouent avec
l'huile près du feu. C'est notre illustre confrère Joseph Fiévée, journaliste,
écrivain, et agent secret français qui le disait. Les hommes n'ont pas toujours
besoin de raisonner leur conduite pour la conformer à leurs intérêts. A peine
deux ans d'accalmie après la douloureuse parenthèse de la crise post-électorale
que des Ivoiriens ont déjà tout oublié. A cause de leurs intérêts partisans, ils
jouent avec l'huile près du feu, oubliant qu'en cas d'incendie, ils peuvent
aussi en être victimes.




 




 





"Guerre fratricide" avant le 21 avril / Pdci / Rdr : Qui joue avec le feu ?




 




Le
Nouveau Réveil –

Lentement mais sûrement et peut-être inexorablement, l'atmosphère politique
nationale se dégrade, s'alourdit dangereusement à mesure que le chrono électoral
nous rapproche de l'échéance du 21 avril, date des élections municipales et
régionales couplées. Le scénario que l'on avait craint semble se dessiner. Car,
alors que tous avaient appelé à des élections apaisées pour renforcer la
démocratie et consolider le fragile processus de réconciliation nationale en
cours, le décor semble se mettre en place depuis le 6 avril, date de démarrage
officiel de la campagne, pour des élections violentes. Discours enflammés, actes
de vandalisme, intimidations, menaces, provocations, tout y passe dans cette
campagne qui se voulait pourtant apaisée et civilisée. Le Pdci et le Rdr ne sont
malheureusement pas en reste. Les alliés du Rhdp sont même les principales têtes
de file, les grands animateurs de ce jeu infecte qui est en train de pourrir le
climat socio-politique. Tout se passe comme il ne devrait pas exister un après
21 avril. Koumassi, Treichville, Yopougon, Attécoubé, Adjamé, Abobo, Bouaké,
Daloa, Agboville, pour ne citer que ces localités, le discours qui fuse des
états-majors de campagne ou que l'on entend lors des meetings fait souvent mal
aux oreilles, tant la charge d'agressivité est débordante. Bien entendu et comme
c'est souvent le cas dans ce genre de situation, les uns et les autres se
rejettent la faute, personne n'est responsable. C'est toujours l'autre ou à tout
le moins, c'est toujours lui qui déclenche les hostilités en premier. Un jeu de
ping-pong qui nous propulse dans le cercle vicieux d'une violence qui n'a pas de
père. C'est le lieu ici de rappeler que le Pdci et le Rdr sont des alliés. Et
entre alliés, comme le rappelait Djédjé Mady, tous les coups ne sont pas permis.
Certains discours n'ont pas droit de cité dans une confrontation électorale
entre alliés. De même, des actes ne doivent pas être posés. Car, si l'on n'y
prend garde, ce qui est en train de se passer peut nous conduire sur des
sentiers dont il sera difficile de se soustraire. Si rien n'est fait pour calmer
les ardeurs, s'il y a demain mort d'homme, personne ne pourra dire qu'il n'a pas
vu le danger venir. Car ce danger-là, tout le monde le voit, tout le monde le
sent chaque jour depuis le 6 avril, mais personne ne semble vouloir prendre la
nette mesure du péril qui plane et y remédier. On est comme tétanisé, impuissant
face à un scénario catastrophe qui se dessine.




 




 





Situation socio-politique/ Le Fpi au Pdci: «Resserrons nos rangs pour faire
barrage aux prédateurs»




 





Soir Info, L'Inter, Le Nouveau Courrier, Nord-Sud, Fraternité Matin, Notre Voie,
LG Infos, Le Quotidien d'Abidjan -

Un
énorme pavé dans la mare que cette déclaration du Front populaire ivoirien. Le
parti d'opposition, dans une déclaration signée de son président par intérim,
Miaka Oureto, demande explicitement une alliance avec le Parti démocratique de
Côte d'Ivoire (Pdci), pourtant partenaire  politique du Rassemblement des
républicains (Rdr), au pouvoir. Le texte dont copie nous a été acheminée ne
laisse aucune place à l'ambigüité et revendique un soupçon de solennité : «
Frères et sœurs du Pdci, le moment du grand sursaut national est venu.
Resserrons nos rangs pour faire barrage aux prédateurs. Rassemblons- nous, pour
défendre la Nation en péril. Nous n'avons que cette patrie, alors défendons-là
ensemble, au risque de disparaître tous ensemble, quand l'on nous demande de
vivre ensemble chez nous, sans nous
». L'ancien parti au pouvoir, par la
plume de son président intérimaire, tente de convaincre le Pdci-Rda, que son
allié du Rdr souhaite, à terme, s'approprier à lui tout seul, le microcosme
politique. « L'attitude du Rdr à l'égard du Pdci et les mésententes qui en
ont résulté pour les candidatures à ces scrutins locaux, révèlent bien que le
Pdci tend vers une marginalisation irréversible du jeu politique, pour ne servir
que de faire valoir et d'attelage au Rdr, qui prépare avec ces élections son
accaparement total de la scène poli- tique. Parce qu'il y a contribué, par sa
position au second tour du scrutin présidentiel de novembre 2010, le Pdci s'est
offert lui-même en mouton du sacrifice, immolé récemment sur l'autel du
Parlement
», assène Miaka Oureto. « Il n'est pas trop tard »,
poursuit l'ancien député et président de groupe parlementaire Fpi. Il dit à ses
« frères et sœurs du Pdci-Rda » qu'il est « encore temps de sauver la
démocratie
» en ne cautionnant pas la « mascarade électorale, cela par
des décisions courageuses et responsables
». « L'enjeu est clair et
dépasse de très loin les frontières idéologiques (libéralisme et socialisme)

», écrit le président par intérim du Fpi qui estime que c'est « la survie de
(la) nation qui est en jeu ». En demandant au Pdci de ne pas
cautionner la « mascarade électorale », Miaka Oureto appelle le vieux
parti à faire comme lui : boycotter les élections locales. Son appel sera-t-il
entendu ? Rien de plus incertain. [...]




 




 





Elections municipales à Bonoua et Grand-Bassam - Le premier ministre apporte son
soutien aux candidats Rhdp et appelle à des scrutins apaisés




 





L'Intelligent d'Abidjan / Primature -

Le
Premier Ministre, ministre de l'Economie et des Finances, Daniel Kablan Duncan,
par ailleurs Délégué départemental du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI)
était dans les villes de Bonoua et de Grand-Bassam, ce dimanche 14 avril pour
apporter son soutien aux candidats du Rassemblement des Houphouëtistes pour la
Démocratie et la Paix (RHDP) aux élections municipales dans ces deux localités.
Le Chef du gouvernement a assuré à Me Béira Marc, en lice à Bonoua et à M.
Georges Philipe Ezaley, Pour la commune de Grand-Bassam, la première capitale du
pays, son appui ainsi que celui du Chef de l'Etat pour la mise en œuvre de leurs
programmes de développement de proximité.




Le
Premier ministre a précisé que ces deux personnalités sont bien placées pour
mettre en œuvre à l'échelle locale les grands chantiers de modernisation du
pays. Il a souligné que son soutien se situe dans le cadre de l'alliance formée
par les partis membres du RHDP dont les présidents souhaitent qu'il y ait de
plus en plus de listes communes aux différentes élections.




Tout
en en invitant les populations à porter leurs choix sur ces deux personnalités,
M. Daniel Kablan Duncan a souhaité que les échéances électorales du 21 avril se
déroulent dans la paix. « Nous souhaitons que ce soit des élections civilisées
et apaisées », a-t-il déclaré, ajoutant que les candidats doivent cultiver la
fraternité et la convivialité. Pour lui, la multiplicité des candidatures
participe de la vivacité de la démocratie en Côte d'Ivoire.




Dans
les deux localités visitées, le Chef du gouvernement a fait des dons aux comités
d'organisation et aux autorités coutumières et a par ailleurs annoncé sa
prochaine rencontre à Abidjan, ce même jour, avec M. Aka Aouélé, candidat du
RHDP à l'élection régionale pour la région du Sud Comoé, comprenant Bonoua,
Grand-Bassam, Aboisso, etc.




 




 





Incitation à la haine tribale pendant la campagne : Touré Mamadou met les
tribalistes en garde




 





L'Inter -


Invité spécial des jeunes de Koumassi pour un meeting à la place Inchallah, le
samedi 13 avril 2013, Touré Mamadou a mis en garde tous ceux qui attisent la
haine tribale pendant la campagne électorale. «Depuis quelque temps, tout se
passe comme si ce que nous avons vécu est lointain. Des politiciens appellent à
la haine tribale pendant cette campagne. Nous disons non et les politiciens qui
s'adonnent à ce genre de jeu sont des irresponsables
», a-t-il déclaré. Le
conseiller du président Alassane Ouattara chargé de la Jeunesse et des sports
donc invité les hommes politiques à faire preuve de modération dans leur langage
en appelant plutôt à la cohésion et à la réconciliation des populations qu'ils
aspirent diriger. Car pour lui, contrairement à ce que le commun des mortels
pourrait croire, la politique recèle des valeurs. «En politique, il y a aussi
la morale. C'est au nom de cette valeur qu'en France, le président Chirac a
refusé de discuter avec Le Pen qui avait des propos xénophobes. C'est également
au nom de cette valeur que l'UMP a refusé se s'allier au Front national
», a
soutenu Touré Mamadou. Qui a invité les candidats à proposer leurs programmes
aux populations afin que celles-ci décident en toute connaissance de cause. A
ses yeux, il faut éviter à la côte d'Ivoire, une autre crise après celle qu'elle
a traversée pendant une dizaine d'années.




 




 





Elections Municipales - La tension monte à Grand-Bassam




 




Le
Démocrate, Soir Info -

À
mesure que la campagne électorale se déroule et que l'on avance vers le 21
Avril, date du scrutin municipal partout en Côte d'Ivoire, à Grand-Bassam, la
sérénité dans les états-majors semble avoir pris du plomb dans l'aile. En effet,
plusieurs sources indiquent que depuis quelques jours, la tension est montée
d'un cran entre les partisans des candidats Ollo Anoman Germain (indépendant) et
Georges Ezaley (Rhdp). Joint au téléphone, le camp Ollo Germain dit être victime
de violence de la part des partisans d'Ezaley. « Ils déchirent et falsifient les
affiches du candidat Ollo Germain et s'en prennent aux jeunes gens acquis à sa
cause. Ce fut le cas à Vitré 1. Jusqu'ici, nous ne ripostons pas, mais si rien
n'est fait, nous serons bien obligé de répondre », a lâché une source proche du
candidat Ollo Germain. Toutefois, la source en question signale que le préfet de
Grand-Bassam essaie d'apaiser et de calmer les uns et les autres en rencontrant
les différents candidats. Selon lui, lors de la première rencontre qui s'est
tenue le samedi 13 Avril dernier, le candidat Ezaley aurait brillé par son
absence. Nos tentatives pour rentrer en contact avec le camp Ezaley pour
davantage d'éclairages sont restées vaines. On y reviendra.




 




 





Parlons-en - Médecins après la mort




 





Soir Info -

A
Bassam et particulièrement à Koumassi, le feu couve et les états-majors se
préparent au scénario du chaos. Les militants et sympathisants chauffés à blanc.
Les premières incursions ont livré leurs lots de blessés. Les autorités font la
sourde oreille. On attend certainement les premiers morts pour venir verser les
larmes de crocodile et diligenter des enquêtes sans résultats. Tout mort sera
sur la conscience du coupable, du responsable et de celui qui a refusé de porter
assistance.




 




 





Elections locales : le cortège d'Ahoussou Jeannot bloqué à Djékanou




 





AIP, Le Jour plus -

Le
cortège du candidat RHDP, Me Jeannot Kouadio-Ahoussou, a été empêché par les
partisans du candidat indépendant aux régionales dans le Bélier, Arthur Aloco
Arthur d'entrer à Djékanou où il a pu tenir son meeting après des tractations.
Ces partisans, des jeunes pour la plupart, faisaient de l'animation sous une
bâche devant la résidence du maire sortant Abdoulaye Diallo, candidat à sa
propre succession sous la bannière du PDCI. Ils ont refusé au candidat du RHDP
et son cortège d'accéder à la résidence de ce dernier qui n'a pu se rendre à ce
meeting.





"Depuis la veille (samedi), ils ont tenté de nous empêcher de mettre en place
notre dispositif de meeting alors que nous avons régulièrement obtenu la place
et payé le droit y afférent à la mairie. Ils ont dû se retirer, suite à
l'intervention par téléphone du préfet auprès du vieux", a expliqué un partisan
de Me Kouadio-Ahoussou, ajoutant que les affiches du candidat du RHDP ont été
détruites à Djékanou.




 




Le
président du comité d'organisation du meeting du RHDP à Djékanou, Anokoua
Pierre, a fustigé ce comportement. "La peur, l'intimidation, les menaces
s'installent à Djékanou et il faut dire non à cela. Comment peut-on comprendre
que pour une campagne pour laquelle les autorités ont appelé à l'esprit de
fraternité, de civisme et autres, l'on détruise les affiches et panneaux de
l'adversaire ?", s'est-il interrogé.




 




Selon
lui, des panneaux du candidat RHDP ont été vandalisés à Toumodi et à Djékanou,
alors que "nos militants et sympathisants respectent la consigne d'une campagne
civilisée, sans invectives, sans violence", fait-il savoir. Dans son meeting,
Jeannot Ahoussou a invité les jeunes et les femmes à l'aider à faire mentir ceux
qui pensent que Djékanou est leur propriété privée. [...]




 




 





Koumassi / Un «village N'Dohi Raymond» saccagé par une horde de jeunes: 6
blessés




 





Soir Info -

Dans
la nuit du vendredi 12 au samedi 13 avril 2013, c'est un « village de campagne »
du candidat N'dohi Raymond, tenu par des ressortissants baoulé, habitant la Cité
Houphouët Boigny qui a été entièrement détruit par un groupe de jeunes dont le
nombre avoisine 200, selon L. K. Raoul, le responsable dudit « village ». «
Cette nuit, nous avons reçu le député Omolo Claude et les 42 chefs
traditionnels, pour les derniers réglages. Après leur départ, nous avons
continué à animer le « village » comme toutes les nuits. Aux environs de 3h du
matin, de nombreux jeunes gens sont arrivés et sans autre forme de procès, ils
se sont mis à tout détruire sur leur passage. Non sans bastonner les personnes
présentes », a expliqué Raoul. A la question de savoir qui sont ces personnes,
le responsable du « village N'Dohi » a lâché : « Ce sont des jeunes proches de
Bacongo, puisqu'ils scandaient, vous voulez ou non, Bacongo sera le maire de
Koumassi » Le bilan fait état de 6 blessés dont un cas grave et de nombreux
dégâts matériels.




 




 





Accusé d'avoir saccagé un Qg du candidat N'Dohi / le camp Bacongo réagit :
Diarrasouba Sékou (Dca Bacongo): «Ils ne veulent pas qu'on aille aux élections»




 





Soir Info -


Accusé par les partisans du maire sortant de Koumassi et candidat du Pdci aux
élections municipales, N'Dohi Raymond d'avoir saccagé un des sites de campagne
de ce dernier, le camp de Cissé Bacongo, candidat du Rdr, a réfuté toute
implication dans cette agression qui serait survenue dans la nuit du vendredi 12
au samedi 13 avril 2013 au quartier Houphouët-Boigny de Koumassi. « Nous ne
sommes aucunement mêlés au saccage d'un Qg. C'est maintenant que j'apprends
cela, personne à Koumassi n'est informé qu'un Qg aurait été saccagé à
Houphouët-Boigny. En fait, ils veulent qu'il y ait du grabuge à Koumassi pour ne
pas qu'on aille aux élections. Mais, on ira aux élections. Les instructions,
c'est moi qui les donne aux jeunes, je n'ai pas donné d'instruction dans ce
sens», a expliqué Diarrassouba Sékou, directeur de campagne adjoint (Dca) chargé
de la jeunesse de Cissé Bacongo, que nous avons rencontré le dimanche 14 avril
2013 à Koumassi. Le collaborateur candidat du Rdr qui est par ailleurs président
du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr) de Koumassi a appelé le camp du
maire sortant à « faire campagne sur le terrain et à arrêter de crier au loup
pour rien ». [...]




 




 





Municipales à Yopougon / Yao Yao Bertin : «Des candidats veulent m'assassiner»




 




Le
Nouveau Courrier -

Le
Maire intérimaire de Yopougon, Yao Yao Bertin, a fait une sortie face à la
presse, ce samedi 13 avril, pour dénoncer des agissements de certains de ses
adversaires visant à attenter à sa vie. «Des candidats veulent m'assassiner,
parce que le 21 avril, je serai élu. Il y a un candidat dont je tais le nom, qui
est décidé à m'assassiner », a fait savoir Yao Yao Bertin. Selon ses
explications, ces derniers ne pouvant pas frauder, parce que son équipe et lui
restent vigilants, ils ont décidé d'attenter à sa vie. Pour le maire
intérimaire, il demeure l'homme de la situation à Yopougon. Parce qu'à la
différence de ses adversaires, il est le plus concret et ne fait pas de
promesses irréalisables aux populations. Son bilan en moins de deux ans,
affirme-t-il, parle en sa faveur. [...]




 




 




Le
QG du Fan Club Adama Bictogo attaqué




 





L'Intelligent d'Abidjan –

Le QG
du Fan Club du candidat aux municipales 2013 à Agboville, Adama Bictogo, a été
attaqué et saccagé par des individus pas encore identifiés, le jeudi 11 avril
dernier. Ces quidams ont emporté après leur sale besogne, deux ordinateurs et
une imprimante.




 




 





Bingerville/ Pour « suspicion de fraudes en préparation », « bastonnade » d'un
de ses partisans... le candidat Sran menace et saisit la CEI




 





Soir Info -

La
confiance qu'il dit avoir d'être le choix des électeurs au soir du 21 avril
2013, ne l'empêche pas pour autant d'être prudent. Sran Kouassi Franck, candidat
indépendant aux municipales à Bingerville, a saisi, « la semaine dernière », la
Commission électorale indépendante (Cei) pour « suspicion de fraudes en prépa-
ration ». « Des personnes (...) entreprennent certains électeurs, en leur
proposant, sous diverses tromperies, de l'argent contre leurs numéros de cartes
d'électeurs ou photocopies de Carte nationale d'identité (Cni) aux fins de
constituer un fichier électoral parallèle dont nous avons de très bonnes raisons
de penser qu'il serait frauduleux ! », a indiqué M. Sran au cours d'un
point-presse qu'il a animé, dimanche 14 avril 2013, à son Qg de campagne à
Bingerville. « En tout état de cause, nous sommes déterminés à ne pas nous
laisser voler notre victoire ! Celui qui va s'amuser à cela, sera gravement et
désagréablement surpris !», a averti le candidat, dénonçant ses adversaires qui
ont « versé », selon lui, « dans le débat tribal et xénophobe». Sran Kouassi
Franck a regretté qu'il soit empêché, « sous de fallacieux prétextes,
d'installer toutes nos grandes affiches de 12 m2 à certains endroits de la ville
». Tout comme, il a déploré « qu'une grande partie de ces affiches, les 60x80
notamment, ait été systématiquement déchirée dans des localités telles que
Santai ». « En plus, un de mes jeunes partisans a même été agressé physiquement,
tabassé par un groupe de jeunes instrumentalisés et fortement alcoolisés alors
qu'il tentait de coller un de mes visuels dans les environs », s'est plaint le
conférencier». [...]




 




 





Sinfra / Le ministre Houga Bi oriente ses parents : ''Ne confiez pas notre
région à quelqu'un qu'on ne connait pas''




 





L'Intelligent d'Abidjan -

La
tête de liste «Ensemble, bâtissons» du Rhdp aux régionales dans la Marahoué,
Charles Koffi Diby continue de ''vendre'' et soutenir son projet de
développement dans l'ensemble des départements, sous-préfectures et communes qui
composent sa circonscription électorale. Le vendredi 12 Avril 2013, le candidat
a animé trois meetings dans le village de Huafla, la sous-préfecture de
Kouintefla et à la place publique de Sinfra. Les populations de Sinfra, avec à
leur tête le maire Houga Bi Goré et Boti Bi Zoua ont démontré qu'elles étaient
en phase avec le candidat du rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie
et la paix. ''Ce sont les cadres de la Marahoué qui ont sollicité Charles Diby
pour qu'il prenne la présidence du Conseil régional parce que nous pensons qu'il
avait le meilleur profil pour ce poste, sinon lui-même n'était pas intéressé.
Nous avions dû insister durant plusieurs mois, afin qu'il cède à notre
demande'', a révélé le premier magistrat de la commune de Sinfra. Au-delà de
cette confidence faite sur la place publique, le ministre Houga Bi a tenu a
orienter ses parents dans leur choix, une fois dans les urnes. Pour lui, il
importe que les électeurs arrivent à faire le distinguo entre la politique de
développement et la politique politicienne. ''L'élection du président du conseil
régional n'est ni une affaire de politique encore moins une affaire d'ethnie. Il
s'agit d'une question de développement. Nous ne pouvons donc pas confier la
direction de cette région à quelqu'un que nous ne connaissons pas. Si vous
refusez de voter pour Charles Diby, ne soyez pas surpris que vos villages soient
oubliés quand il s'agira d'engager le développement'', a-t-il martelé. A Huafla,
les populations ont indiqué être en phase avec le candidat, pour la simple
raison qu'avant de venir solliciter leur suffrage, il a déjà posé de nombreuses
actions de développement en leur faveur. Pour cette dernière semaine, le
ministre Diby Charles met le cap sur le département de Bouaflé.




 




 





Soubré- Boycott des élections locales - La Jfpi amplifie le message de sa
direction




 





Soir Info -

Le
secrétaire national à l'organisation du bureau national de la Jeunesse du front
populaire ivoirien (Jfpi), Dahi Nestor, a conduit le samedi 3 avril 2013, une
délégation à Soubré. Il est allé non seulement faire l'état des lieux des
différentes structures de la Jfpi après la crise postélectorale, mais surtout,
amplifier le message du parti qui a demandé que ses militants ne se mêlent pas
aux municipales et régionales du 21 avril 2013. « Nous sommes venus voir ce qui
reste encore de nos structures et encourager nos camarades à reprendre le
terrain pour les futures batailles électorales. Il faut que le parti (Fpi) soit
fort pour que nous puissions affronter quiconque et reprendre notre position de
premier parti politique », a-t-il indiqué. Il a expliqué l'appel au boycott des
élections du 21 avril lancé par le Fpi, en ces termes : «les militants ont
d'abord exigé la sécurité qui n'est pas de mise en participant à ces élections
et aussi (...) après les législatives de 2011, il a été dit que c'est parce qu'il
y avait encore la peur de la guerre que les Ivoiriens ne sont pas sortis ». Dahi
Nestor d'ajouter : « le Fpi lance ce mot d'ordre afin que la communauté
internationale constate qu'à l'appel de Laurent Gbagbo et du Fpi, tout le monde
sera à la maison et que les bureaux de vote seront vides ».




 




 




La
liberté d'expression en danger : 2 leaders de la JFPI Aboisso détenus à la DST




 




Le
Nouveau Courrier, Soir Info, Notre Voie, LG Infos  -

Le
régime dictatorial d'Alassane Dramane Ouattara s'est encore illustré ce week-end
à Aboisso. Deux leaders locaux de la Jfpi ont été arrêtés dans l'après midi du
samedi 13 avril et transférés le lendemain, c'est-à-dire hier 14 avril 2013, à
la direction de la surveillance du territoire (DST) à Abidjan. Ces arrestations
font suite à la tenue dans la ville d'Aboisso d'un meeting qui a vu la
participation d'une délégation du bureau national mandatée par Koua Justin. Les
deux jeunes militants mis aux arrêts, Koné Moussa et Kpélé Serges,
respectivement secrétaire local chargé de l'implantation des sections et fédéral
Jfpi d'Aboisso, ont été interpellés sur ordre du préfet de police de la ville.
Ils ont été détenus dans les locaux de la police samedi dernier, après avoir été
auditionnés par le commissaire de police et ses éléments, en même temps que deux
autres jeunes qui ont pu recouvrer la liberté en fin de journée. Les autorités
policières reprochent aux détenus d'avoir eu une rhétorique subversive lors du
meeting de remobilisation des sections Jfpi de la région. Selon le rapport des
policiers commis pour suivre le meeting, les mis en cause auraient déclaré que
Alassane Dramane Ouattara n'est pas président de la République mais plutôt chef
de l'Etat. Aussi auraient-ils affirmé que «le jour se lèvera bientôt sur la Côte
d'Ivoire». [...].





                                   




 





Litige foncier à Mafiblé (Port-Bouet) - Les populations dénoncent la violation
d'une décision de justice




 




Le
Patriote, L'Inter, Le Mandat -

Les
populations de Mafiblé ont le sommeil troublé depuis vendredi dernier. En effet
il y a eu des échauffourées entre elles et les Frci. Face à cette situation, les
populations de cette localité située à 12 km de Gonzagueville, dans la commune
de Port Bouët, ont au cours d'une rencontre avec la presse, hier, à ancien
Koumassi, dénoncé la violence dont elles ont été victimes de la part des forces
de l'ordre venues faire respecter une décision. Saley Amadou, le chargé de
mission du chef de village et responsable de la gestion foncière, a dit ne pas
comprendre l'attitude des soldats qui disent avoir agit au nom d'un opérateur
économique qui aurait acquis une parcelle de terrain dans le village en vue de
construire des habitations. Pour lui, cette descente musclée des FRCI dans son
village ne se justifie pas. Le conférencier a expliqué, document à l'appui,
qu'une décision de justice demandant l'arrêt des travaux sur le site litigieux a
été rendue et notifiée à l'intéressé. Pour lui, il est inadmissible que l'on
fasse entorse à la loi. « Nous sommes dans un pays de droit. Comment un juge
peut rendre une décision et des gens prennent sur eux la responsabilité de
fouler aux pieds cette décision ?», s'est interrogé M. Saley. Poursuivant, le
chargé de mission du chef de Mafiblé a déploré la méthode musclée utilisée par
les FRCI pour dissuader les populations. Saley Amadou a dit ne pas comprendre
que l'on présente des populations qui revendiquent leurs droits, comme des
miliciens. « Il n'y a aucun milicien à Mafiblé. Tout ce que nous demandons,
c'est le respect de la décision de justice qui demande la suspension des travaux
sur le site mis en cause », a insisté l'orateur. Faut-il le rappeler le bilan de
cet effrontément a fait plusieurs blessés et des personnes portées disparues.




 




 





Université Félix Houphouët-Boigny / Retour de la machette : La charte de la
non-violence, violée




 





L'Intelligent d'Abidjan, Soir Info, Nord-Sud -

Les
démons de la violence se sont à nouveau signalés au sein des universités
ivoiriennes, après le douloureux épisode de 2000. Deux factions d'étudiants se
sont affrontées à la machette le mercredis et jeudi dernier. Pour autant, une
charte de non violence avait été signée par tous les mouvements estudiantins,
indiquant qu'ils se feraient les chantres de la non-violence et de la promotion
de la paix sur le campus. Cette avalanche de la violence met à mal la dynamique
du « Départ nouveau » annoncée en grande pompe par les autorités universitaires.
Pour résorber les crises à n'en point finir sur le campus, le cadre de vie des
étudiants à été redoré, le montant des inscriptions revu à la hausse, une
sélection rigoureuse des étudiants débarrassés des ripoux qui gangrénaient le
secteur de l'enseignement supérieur a été opérée, une police universitaire y a
même été instaurée. Tel est le nouveau visage que présentent désormais les
universités ivoiriennes. Mais rien n'y fit. Si pour les autorités ivoiriennes
cela répond au principe d'assainissement, les étudiants eux, ne l'entendent pas
de cette oreille. L'on a beau chasser le naturel, il revient au galop. C'est
pourquoi, il urge que ces gestes ne se répètent plus sur les campus. Et les
autorités gagneraient à veiller au respect scrupuleux de la charte que les
étudiants ont eux-mêmes délibérément signé, pour créer un cadre sécurisé et un
climat pacifique sur les universités. Car, si la hache de la guerre avait été
enterrée-du moins momentanément- certains comportements pourraient donner lieu à
une spirale de la violence due à des vendettas à n'en point finir. Ce qui
créerait à coup sûr, un climat délétère. Ainsi, tous les efforts et sacrifices
que le Gouvernement s'est donné à redorer le blason de l'école ivoirienne
fortement terni depuis maintenant plusieurs décennies, se verraient ruinés.




 




 




Le
serpent n'est pas mort




 




Le
Nouveau Réveil -

Le campus renoue avec la violence. La Fédération estudiantine et scolaire de
Côte d'Ivoire (Fesci), pro-Laurent Gbagbo et la Renaissance estudiantine et
scolaire de Côte d'Ivoire (Resci) pro-Ouattara, se sont affrontées aux gourdins
et à la pierre, le vendredi dernier. Les vieux démons sont de retour. Au nez et
à la barbe de tous. Sauf que les rôles ont changé. Le poursuivi d'hier est le
poursuivant d'aujourd'hui. En attendant éventuelle- ment des enseignants, est-ce
bien que des étudiants en tabassent d'autres?




 




 





Insécurité : Une fusillade fait des victimes à Yopougon




 





L'Inter, Le Mandat, Aujourd'hui -

Les
populations de Yopougon, précisément dans le quartier Niangon, ont été sorties
de leur quiétude par des bruits d'armes à feu dans la soirée du samedi 13 avril
2013. Selon plusieurs témoignages recueillis hier, des tirs à l'arme lourde ont
en effet été entendus du côté de la station Texaco dans ce quartier de la plus
grande commune de côte d'Ivoire. Qui tirait sur qui, et pour quelles raisons ?
Le mystère plane encore. A en croire certains riverains cependant, il s'agirait
de braqueurs qui ont été pris en chasse par les éléments du centre de
coordination des opérations de défense (CCDO), après leur forfait. Les échanges
de tirs entre les bandits et ces éléments des forces de l'ordre auraient fait
des victimes, notamment des blessés. Un témoin joint hier s'est voulu par
ailleurs formel, indiquant avoir vu une jeune fille s'écrouler à l'issue des
tirs. Elle aurait reçu une balle perdue. un autre souligne que dans le même
périmètre, précisément non loin d'un célèbre bar, des individus encagoulés ont
ouvert le feu sur la foule, faisant également des morts. Cette situation a mis
les forces de l'ordre en branle à Yopougon. Un regroupement d'éléments de la
gendarmerie, de la police, et du CCDO a eu lieu au 16è arrondissement. Une rafle
générale visant à débusquer les assaillants a ensuite été organisée. D'autres
sources indiquent par ailleurs que les tirs du samedi dernier sont le fruit
d'une opération lancée contre les assaillants qui ont attaquée le commissariat
du 17è arrondissement à Yopougon, dans la nuit du 08 au 09 avril dernier.




 




 





Affrontement manqué entre militants du Cojep à Yopougon, hier : La police
investit les lieux




 





Soir Info -

Les
choses ont failli mal tourner, hier dimanche 14 avril 2013 à Yopougon,
précisément à l'espace ''le baron'', où devait se tenir la conférence de presse
du bureau de crise du Congrès panafricain pour la Justice et l'égalité des
peuple (Cojep). De nombreux jeunes, se réclamant de la tendance de Joël Poté,
contesté mais qui clame être le président intérimaire de cette structure, ont
investi '' le baron'', avec pour intention d'en découdre avec les organisateurs
de la conférence de presse, à savoir le bureau de crise mis en place par Bly
Roselin, Yobo Innocent, Bouazo Vincent, Diaby Youssouf, Coulibaly Sita. Un
détachement de la police nationale, aux environs de 14 h, a fait une descente
sur les lieux. Un adjudant-chef, qui semblait commander ce détachement, que nous
avons approché, a dit ne pas être informé de la tenue d'une conférence de presse
du Cojep, sans toutefois expliquer la raison de sa présence et de celle de ses
hommes en ces lieux. [...]




 




 





Restructuration du secteur de la sécurité, mise en place d'une force Onusienne
au Mali / Après sa visite privée à Paris - Ouattara obtient le soutien de
François Hollande




 





L'Intelligent d'Abidjan -

De
retour de la France le samedi 13 avril dernier après une visite privée de
quelques jours, le Président Alassane Ouattara est revenu avec de bonnes
nouvelles pour la Côte d'Ivoire et pour la Cedeao. Dans sa déclaration faite au
salon d'honneur de l'Aéroport International Félix Houphouët-Boigny, le chef de
l'Etat a dit avoir obtenu le soutien du Président français François Hollande
relativement à plusieurs dossiers en cours d'exécution en Côte d'Ivoire et dans
la sous-région Ouest Africaine. La restructuration du secteur de la sécurité, le
vote d'une loi Onusienne pour la mise en place d'une opération de stabilisation
et de maintien de la paix au Mali, l'avancement du dossier Bissau-guinéen à
l'Union Européenne, sont autant de questions selon le Président Ouattara,
auxquelles le Président français a promis son soutien. Poursuivant, le Président
Alassane Ouattara a déclaré également avoir profité de ce séjour en terre
Française pour faire le point de l'évolution de la situation en Côte d'Ivoire à
son homologue français. Notamment, au plan économique, financier, politique et
militaire. [...].