REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 15 AVRIL 2013

15 avr 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 15 AVRIL 2013








Révélation / Municipales et Régionales dans le Goh : Voici comment le RDR compte
prendre Gagnoa avec les FRCI. La CEI interpellée




 





(Connectionivoirienne.net – 14 avril 2013) -

La campagne bat son plein dans la région du Goh. A quelques jours de la fin de
cette campagne, le sort de chaque candidat se dessine. Pendant que des
postulants aux postes de maires et de Président du Conseil régional font tout
leur possible avoir le vote de la population en leur faveur, d'autres concoctent
des plans diaboliques. Voici ce que prépare le Rassemblement des Républicains
(RDR) de la région du Goh épaulé par les Forces « républicaines » de Côte
d'Ivoire (FRCI).
Gravissime
cette révélation qui nous été faite par un militant du RDR qui se dit démocrate
et donc ne pouvant cautionner ce que prépare son parti et confirmée par un
élément des FRCI que nous avons approché (un ami)! De quoi s'agit-il ?




Venus
couvrir la campagne dans le Goh, nous avons été approchés, hier, par un ami,
membre du Secrétariat départemental du RDR. « Tu es d'ici, tu es journaliste et
moi aussi, je suis de Gagnoa, même si je ne suis pas Bété, je suis né ici et mon
père aussi est né ici. Je ne peux donc pas laisser ce qui se profile à l'horizon
par les dirigeants de mon parti à Gagnoa. La guerre est finie et nous devons
nous réconcilier par ces élections en laissant tout le monde voter et que celui
qui gagnera soit effectivement le choix du peuple », nous interpelle cet ami
d'enfance. Mais nous attendions qu'il soit plus précis. Il hésite un moment et
dit : « Enfin, je voudrais te demander de faire attention parce que le RDR
prépare un coup contre la démocratie ». A la question de savoir de quel coup
contre la démocratie il parle, il répond : « Voilà, tu sais qui je suis au RDR.
Donc que cela reste entre nous, tu es mon frère donc je t'informe seulement.
Mais aussi, si tu veux comme tu es journaliste, il faut aller voir (il me donne
le nom d'un FRCI qui est un ami commun d'enfance, entre nous, il n'y a pas de
secret), pour savoir que ce que je dis est vrai. S'il veut te mentir, dis-lui
que c'est de ma part. Il n'est pas aussi content de ce que prépare le RDR ». Il
ne nous a rien dit encore, mais déjà, nous avons froid dans le dos. Il poursuit
pour dire : « Tu sais que pour la commune, la mairie de Gagnoa, nous n'avons pas
peur. Nous sommes majoritaires. Nous avons déjà battu le FPI, donc on ne craint
rien. Le danger vient du côté de la Régionale. Au niveau de la région, le FPI et
le PDCI sont devant nous de manière cumulative. La preuve se trouve dans les
résultats, au premier tour de la Présidentielle de 2010. Premier : FPI ;
deuxième : PDCI et troisième : RDR. Nous n'avions pas de candidat à la
régionale. Nous avons appelé le député Louis-André Dakoury-Tabley pour nous
défendre. Mais, ça n'a pas marché et au dernier moment, ils ont choisi Zékré. Ce
qui fait que nos voix sont divisés au niveau de la régionale. C'est pourquoi,
des dirigeants du RDR préparent conjointement les opérations « pétards » et
« Mass Corridor ». C'est-à-dire quoi ? (...) « Le jour du vote, aux environs de
midi, les FRCI vont prendre les armes et commencer à tirer en l'air pour
effrayer la population Bété qui va sans doute fuir et rentrer en brousse. Elles
ne voteront donc pas. C'est ce que nous avons appelé « Opération pétards ». Et
puis « Mass Corridor » signifie que nous devons avec l'appui des FRCI, bloquer
tous les corridors pour empêcher les urnes des villages et des campements à
accéder à la ville, à la CEI locale. Avec les FRCI, nous allons donc échanger
contenus des urnes en notre faveur pour, ensuite, aller les déposer à la CEI
locale. Dès lors, s'il y a un problème de recomptage, les résultats resteront en
notre faveur », révèle-t-il.




 




 





Relativement au Rassemblement pour la Patrie – L'appel du FPI au PDCI-RDA




 





(Connectionivoirienne.net – 14 avril 2013) –

(...) L'attitude du RDR à l'égard du PDCI et les mésententes qui en ont résulté
pour les candidatures à ces scrutins locaux, révèlent bien que le PDCI tend vers
une marginalisation irréversible du jeu politique, pour ne servir que de faire
valoir et d'attelage au RDR, qui prépare avec ces élections son accaparement
total de la scène politique. Parce qu'il y a contribué, par sa position au
second tour du scrutin présidentiel de novembre 2010, le PDCI s'est offert
lui-même en mouton du sacrifice, immolé récemment sur l'autel du Parlement.





Frères et sœurs du PDCI-RDA,




Il
n'est pas trop tard.




Il
est encore temps de sauver la démocratie dans notre pays, en ne cautionnant pas
cette mascarade électorale, cela par des décisions courageuses et responsables.
L'enjeu est clair et dépasse de très loin les frontières idéologiques
(libéralisme et socialisme). C'est la survie de notre Nation qui est en jeu. La
propriété de son sol, la jouissance de ses richesses, par ses propres fils et
filles, le devenir de sa gestion démocratique, et partant le développement du
pays.





Frères et sœurs du PDCI,




Le
moment du grand sursaut national est venu. Resserrons nos rangs pour faire
barrage aux prédateurs. Rassemblons-nous, pour défendre la Nation en péril. Nous
n'avons que cette Patrie, alors défendons-là ensemble, au risque de disparaître
tous ensemble, quand l'on nous demande de vivre ensemble chez nous, sans nous.





Abidjan, le 15 avril 2013




Le
Président par intérim




MIAKA
Ouretto




 




 






Côte d'Ivoire: Des candidats mal situés






 





(Koaci.com – 14 avril 2013)


 – A Abidjan, la bataille semble rude entre sur le terrain, comme s'est le cas à
Koumassi, Treichville, Adjamé et Yopougon où des candidats rivalisent avec des
ministres de la république. A moins d'une semaine de la fin de la campagne, à
Koumassi, le candidat du RDR Ibrahim Cissé Bacongo semble en ballotage face à
son adversaire du PDCI, le maire sortant N'DohiYapi Raymond. KOACI.COM apprend
d'une source proche des électeurs de cette commune que la bataille est désormais
engagée entre le ministre de l'enseignement supérieur et le maire sortant. Tous
les coups sont permis entre les deux hommes pour la conquête de la mairie.  Des
partisans du maire sortant joignant KOACI.COM par téléphone affirment que des
électeurs du ministre s'attaquent désormais aux affiches de leur candidat dans
certains quartiers de la commune. Vrai ou faux ! A Treichville l'on assiste à
une bataille épique entre le maire sortant, par ailleurs président de l'Uvicoci
et le candidat du RDR. L'on parle d'implosion de la famille RHDP dans cette
commune vue les coups qu'Amichia et Cisssé se donnent mutuellement sur le
terrain. A Adjamé c'est une autre paire de manche. Ce sont deux candidats issus
du même parti qui ne se font pas de cadeaux. Il s'agit du maire sortant,
Youssouf Sylla investi par son parti le RDR et de son troisième adjoint au
maire, El Hadj Farikou Soumahoro qui a choisi de partir en indépendant malgré
les interventions de son parti. La bataille semble pour l'heure tournée à
l'avantage du troisième adjoint au maire et son équipe composée des responsables
du parti à Adjamé assuré de remporter les élections au soir du 21 avril
prochain, vue le travail de fourmis abattu sur le terrain. A Yopougon, le
candidat du PDCI aurait des fortes chances pour remporter le scrutin du 21 avril
face à son adversaire du RDR qui n'est autre qu'un ancien ministre. Nous
apprenions que cette commune composée à majorité d'électeurs de l'ex-parti au
pouvoir, FPI ont décidé d'accorder leurs suffrages à Doukouré Moustapha, pour
faire perdre la commune à Kafana Koné déjà député. A Abidjan, le candidat qui
pour l'heure dort avec sérénité en attendant le 21 avril est sans nul doute
celui du RDR dans la grande commune d'Abobo. Le constat fait dans cette commune
est très net. AdamaToungara n'a rien en face de lui en dépit des candidatures de
certains de ses adjoints au maire qui ont décidé de le combattre. Les panneaux à
l'effigie du candidat du RDR sont visibles dans tous les quartiers de la
commune. [...].




 




 






Côte d'Ivoire: des centaines de familles sous assistance humanitaire suite aux
attaques d'hommes armés dans l'ouest du pays






 






(Xinhua.net

– 15 avril 2013) – Quelque 200 familles se trouvent sous assistance
humanitaire suite aux attaques d'hommes armés qui ont entraîné des déplacements
massifs de populations dans la zone frontalière ouest du pays, a appris Xinhua
samedi auprès des autorités locales. A en croire celles-ci, les familles
sinistrées bénéficient d'un élan de solidarité locale, et reçoivent des vivres
et des non-vivres du Programme alimentaire mondial (PAM). Le sous-préfet de
Bloléquin, Yao Koffi Kan s'est réjoui de l'action salutaire du PAM, et a
souhaité que la distribution des vivres se prolonge sur une période d'au moins
six mois. "Des populations n'ont pas accès à leurs plantations. Il est important
d'attendre l'accalmie et leur permettre de faire leurs récoltes pour avoir la
subsistance nécessaire", a noté en substance l'autorité. Les attaques récentes
des inconnus armés qui avaient fait au total plus d'une quinzaine de morts dans
plusieurs localités de l'ouest du pays dont Zilébly et Petit-Duékoué, avaient
semé la désolation au sein des populations. Des familles avaient non seulement
été contraintes à se déplacer pour fuir les violences, mais elles avaient
également perdu leurs réserves alimentaires pillées ou brûlées par les
assaillants.




 




 






Côte d'Ivoire : De retour de France, Ouattara annonce la visite prochaine de
François Hollande à Abidjan






 





(Koaci.com – 13 avril 2013)


 – Le président ivoirien Alassane Ouattara est rentré de son séjour privé de15
jours en France. A son arrivée à l'aéroport international d'Abidjan, il annoncé
la visite prochaine du président Français, François hollande en Côte d'Ivoire. 
« J'en ai profité pour inviter le Président François Hollande à effectuer une
visite officielle en Côte d'ivoire à sa meilleure convenance ; il a accepté
cette invitation. Donc la période de cette visite sera fixée d'accord partie
selon les voies habituelles », a révélé Ouattara à la presse. Après quoi, il a
fait le point de son entretien avec son homologue Français, le jeudi 11 Avril, à
l'Elysée. « Je me résume en disant que c'était un échange d'amitié, de confiance
; et bien sûr, les relations sont excellentes entre les deux pays, nous
continuerons cette concertation périodique », a-t-il ajouté. Le président
Ouattara a affirmé avoir évoqué, avec François Hollande, l'évolution de la
situation économique, financière, politique, et militaire en Côte d'Ivoire. Au
plan économique, les deux chefs d'Etats ont constaté que les performances sont
excellentes, quasiment sur tous les points, notamment dans le domaine économique
puisque la Cote d'Ivoire, a fait une forte croissance, en 2012 ; il y avait peu
d'inflation, et également une bonne maitrise des dépenses et du déficit", a fait
savoir le chef de l'Etat ivoirien. Les crises qui secouent la sous-région n'ont
pas été épargnées, notamment celle du Mali. « Nous avons abordé la crise
malienne, nous travaillons ensemble pour faire en sorte qu'il y ait une
résolution des Nations-Unies, pour une opération de stabilisation et de maintien
de la paix au Mali », a indiqué Mr Ouattara. Pour rappel, Le président français
François Hollande a été désigné, cette année, prix Félix Houphouët-Boigny pour
la recherche de la paix, et recevra sa distinction le 5 juin prochain à Paris.
La visite annoncée du président Français est un grand coup pour le régime
Ouattara, dont les rumeurs parlaient d'une relation dégradée avec le locataire
de l'Elysée.




 




 






Côte d'Ivoire : Situation socio-politique, le FPI en tournée d'explication en
Europe






 





(Koaci.com – 14 avril 2013)


 – Sauf changement de dernière minute, le président par intérim du Front
Populaire Ivoirien (FPI), Miaka Ouretto, conduira une délégation de son parti,
sur le vieux continent, du 19 au 30 Avril prochain, selon un communiqué de son
secrétariat en charge de la communication. Officiellement, Miaka y va pour
répondre à une invitation du Cadre Unitaire de Résistance (CUR), qui initie un
programme du 18 au 22 Avril, en Italie, pour commémorer, les deux ans du départ
de Laurent Gbagbo de la magistrature suprême Eburnéenne. En marge de cela, selon
les informations sur indiquées, par le communiqué, Miaka Ouretto et sa
délégation rencontreront les acteurs politiques Italiens et Européens. Ensuite,
ils mettront le cap, sur la métropole, en France, où son président Miaka
procédera à l'investiture de Madame Ade Assale Hortense, en qualité de
représentante du FPI sur les bords de la Seine. Là encore, il n'est pas écarté
des rencontres avec la classe politique française.






 






 






Côte d'Ivoire : le gouvernement appelé à négocier avec les enseignants grévistes






 






(Xinhua.net

– 15 avril 2013) – Un parti politique d'opposition en Côte d'Ivoire
appelle le gouvernement à négocier avec les enseignants du primaire et du
secondaire public en grève "illimitée" depuis une semaine pour des
revendications salariales. Dans une déclaration publiée dimanche, le Parti
ivoirien des travailleurs (PIT) exhorte le gouvernement à "jouer la carte de
l'apaisement dans la crise qui secoue le système éducatif" afin d'éviter "une
année scolaire bâclée" à quelques semaines des examens de fin d'année. Les
enseignants sont en grève depuis lundi à l'appel de l'Intersyndicale du secteur
éducation-formation (Isef) pour protester contre une ponction sur leurs salaires
de fin mars, décidée par le gouvernement pour une grève organisée en février.
Les enseignants réclamaient le paiement intégral du reliquat de 50% des effets
financiers d'un changement indiciaire obtenu depuis 2009. "La ponction salariale
opérée sur les rémunérations du mois de mars a mis le feu aux poudres et les
vieux démons ont ressurgi", indique le PIT craignant une résurgence des années
scolaires blanches ou non terminées suite à des grèves récurrentes les dix
dernières années. Pour le PIT, "l'Etat est donc le premier fautif dans cette
situation de perturbation de l'école ivoirienne et le gouvernement doit pouvoir
mesurer l'ampleur de sa responsabilité et se garder d'ouvrir un autre foyer de
tension sociale en ponctionnant les salaires pour cause de grève". Le PIT
demande au gouvernement de "prendre toutes les dispositions nécessaires" pour
"réparer les préjudices subis en restaurant les salaires des enseignants ayant
fait les frais de cette ponction". Le PIT demande également au gouvernement
d'asseoir "une véritable plate-forme efficace de négociation" avec tous les
syndicats qu'il invite, par ailleurs, à "privilégier la concertation" en
continuant la négociation avec le gouvernement en vue d'améliorer "efficacement"
leurs conditions de travail et de vie.