REVUE DE PRESSE DU LUNDI 11 MARS 2013

11 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 11 MARS 2013






Dialogue Gouvernement-FPI : Le Fpi demande le report des élections. Ses vérités
crues à Kablan Duncan




 





Soir Info, L'Expression, Nord-Sud, LG Infos -

Face à Daniel Kablan Duncan et l'équipe ministérielle qui les recevaient, le
vendredi 8 mars 2013, à la Primature, Sylvain Miaka Ouretto et ses camarades du
Front populaire ivoirien (Fpi), ont proposé un recadrage des discussions. Le
tour était inattendu : jusqu'à ce qu'elles soient relancées, les négociations
entre partenaires avaient enregistré quelques points de convergence et buté sur
un certain nombre de questions. Cependant, la situation socio-politique a évolué
avec notamment la fixation « unilatérale » par les autorités, dixit le Fpi, de
la date des élections municipales et régionales. L'ancien parti au pouvoir a
alors, demandé, vendredi soir, que les élections couplées du 21 avril, soient
reportées pour la « prise en compte de ses préoccupations». Daniel Kablan
Duncan, premier ministre et qui préside les travaux du dialogue direct, aurait
rappelé à ses interlocuteurs le processus de fixation de la date des différents
scrutins, laisse entendre une source proche des négociations.




Le
recadrage que demandait le Front populaire ivoirien, à l'entame des débats,
consistait, en fait, dans une proposition d'ordre du jour qui plaçait, en tête,
la question des élections. Suivaient d'autres questions : celle de la
réconciliation au sommet (le Fpi demande que Ouattara et Gbagbo se rencontrent),
la question de l'amnistie générale, celle de la réforme de la Commission
électorale indépendante (Cei), la question du financement des partis ou encore
celle relative à la « désignation par voie démocratique » des présidents
d'Université... Le discours liminaire du parti à la rose- quoique signé de Miaka
Ouretto, président par intérim- a été lu par Richard Kodjo, secrétaire général
par intérim. [...]




 




 





Municipales et Régionales : Miaka Ouretto: "nous avons décidé de participer aux
élections"




 





L'Inter -

Le
président du Front populaire ivoirien (FPI), Sylvain Miaka Ouretto, a annoncé
hier dimanche 10 mars 2013, sur les antennes de la radio de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI FM), que son parti participera aux
élections locales à venir. Mais pour y aller, le FPI a besoin de plus de temps.
«Nous avons décidé de participer aux élections locales. Il est question de
discuter pour qu'on trouve un point d'accord
», a affirmé le chef du
principal parti de l'opposition ivoirienne. Cette décision a certainement
découlé des négociations qui ont cours entre le Gouvernement et le FPI. En tout
cas pour Miaka Ouretto, «à la prochaine discussion, on verra bien quel
compromis on va trouver». «Les discussions, dans l'ensemble, se sont très bien
passées. On va demander un report conséquent
», a fait savoir, hier, le
président du FPI. En tout cas, dans leurs discussions, le parti de Laurent
Gbagbo et le Gouvernement conduit par Daniel Kablan Duncan, s'étaient entendus
sur plusieurs points essentiels mais avaient également buté sur des questions
liées à la réconciliation et aux élections locales. Dans le propos liminaire de
Miaka Ouretto, lu par son secrétaire général, Dr Richard Kodjo, lors de la
dernière rencontre le vendredi 8 mars 2013 à la Primature au Plateau, avec le
pouvoir, le FPI était revenu sur les points d'achoppement. [...]




 




 





Financement des élections municipales et régionales : La France et l'Union
Européenne disent niet à Ouattara




 




Le
Quotidien d'Abidjan –

La
France, par la voix de Hélène Le Gal, Conseillère Afrique de  l'Élysée, lors de
sa récente visite à Abidjan, a clairement signifié à Ouattara de ne pas compter
sur elle pour le financement des élections municipales et régionales du 21 avril
prochain. [...]




 




 





Deux scrutins ou deux pays ?




 




Le
Nouveau Réveil -


Jeudi, 07 mars, un candidat du Rdr, en retard, a haussé le ton sur une
technicienne de la Cei, au box numéro 1. « Vous allez prendre nos dossiers, vous
ne pouvez pas faire autrement. C'est nous qui sommes au pouvoir », devant des
témoins pour le moins médusés. Vendredi 08 mars, soit 48 heures après la
clôture, les retardataires du Rdr continuent de déposer leurs dossiers de
candidature. Soit c'est pour un autre scrutin soit nous sommes dans un autre
pays. Sinon, quel crédit accorder désormais aux agents de la Cei, en dehors de
la volonté du Rdr?




 




 





Attaques récurrentes contre le pouvoir : Que veut le PDCI ?




 




Le
Patriote

- La stratégie ne manque pas de cynisme. A l'approche d'échéances électorales,
le PDCI ne rate aucune occasion pour jeter des pierres dans le jardin de son
allié du RHDP, à savoir le parti du Président de la République. Après les
législatives, on a remis le couvert depuis l'annonce des élections municipales
et régionales prévues pour le dimanche 21 avril prochain. Le samedi dernier, on
accusait le RDR d'avoir déposé des « dossiers hors délai » à la CEI. Plus qu'une
interrogation, il s'agissait de façon pernicieuse de dire à l'opinion que le
parti au pouvoir manipule les élections. Ce qui n'est pas la vérité. IL y a
moins d'une semaine, des cadres du PDCI accusaient à nouveau le parti domicilié
à la rue Lepic de Cocody d'être « hégémonique » et d'être à la base de la
rupture du consensus au sein du RHDP, concernant les régionales. A l'analyse, le
débat est vraiment ailleurs. En regardant les listes où les formations
Houphouétistes vont en RHDP, on remarque que les têtes de listes sont conduites
par le PDCI. Il s'agit des régions du Gontougo, du Moronou, de l'Indénié
Djuablin, de la ME. Le RDR ayant décidé de ne pas gêner les hauts cadres du
vieux parti. En retour, le PDCI n'a pas tenu compte de cette donne dans la
région de la Cavally en opposant un des leurs à la ministre Anne Désirée Ouloto.
Qui est donc « hégémonique » ? Auparavant, on a constaté que bien qu'étant
membre de la coalition au pouvoir, des membres du PDCI ne se font aucun scrupule
à critiquer ouvertement et vertement le pouvoir. Alors qu'il participe à la
gestion du pouvoir, à travers des hauts postes dans le gouvernement et dans
l'administration, le vieux parti se comporte comme un parti d'opposition. C'est
d'ailleurs ce manque de solidarité qui est à la base de la dernière dissolution
du gouvernement. Dans les bases du RDR, les militants ne se font plus d'illusion
devant ces piques et philippiques. Pour eux, le PDCI a un calendrier et un
agenda secrets, dans la perspective de la présidentielle de 2015. (...) On aura
remarqué aussi que même si le FPI a décidé de ne pas prendre part aux prochains
scrutins, nombre de ses fédéraux font partie des listes du PDCI. De là à y voir
une possible reconstitution du Front patriotique en 2015 est un pas que certains
franchissent allégrement. Au nom de la morale et de l'éthique A Quel jeu le PDCI
invite-il le RDR ? Veut-il le prendre en otage, pour la simple raison qu'il a
voté pour son candidat au second tour de l'élection présidentielle ? Le vieux
parti veut –il jouer à « l'enfant gâté » à qui l'on ne doit rien refuser ? On
doit à la vérité de dire que les termes de l'alliance étaient très clairs. Le
RHDP portait ses voix sur le membre arrivé en tête au premier tour. C'est la
logique qui a été respectée. Dire que c'est le PDCI qui a fait gagner Alassane
Ouattara est aussi une contrevérité. Il a joué sa partition. Avait-il le choix ?
[...]




 




 





Cavally: Régionales du 21 avril 2013 / Anne Ouloto, candidate du Rdr : De gros
calibres du Fpi sur sa liste




 





Soir Info -


Anne-Désirée Ouloto, ministre de la Solidarité, de la Famille, la Femme et de
l'Enfant est en lice pour les régionales du 21 avril 2013, dans la région du
Cavaly, pour le compte du Rassemblement des républicains ( Rdr). Mais, en fait
de liste Rdr, il s'agit plutôt d'un véritable « orgue politique » qui s'est
constitué dans le Cavaly, autour d'Anne-Désirée Ouloto et qui comprend des
cadres du Font populaire ivoirien (Fpi), du Parti démocratique de Côte d'Ivoire
( Pdci-rda), de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire ( Udpci)
ainsi que des têtes d'affiches issues de la société civile. Plusieurs cadres de
l'ex-parti au pouvoir, originaires, notamment, de Bloléquin, présents en Côte
d'Ivoire ou en exil, ont donné à leurs parents, des mots d'ordre clairs de
soutien à Anne-Désirée Ouloto. Fédérer toutes les énergies et les intelligences,
de quelques bords politiques quelles soient, en vue de redonner vie à une région
sinistrée par plusieurs années de crise politico-militaire. C'est cette
directive que s'est donnée Anne-Désirée Ouloto, dans le choix des Conseillers
régionaux pour composer la liste qu'elle conduit. Dans cette dynamique, elle a
pu « enrôler » M. Béhé Yro Philippe-Benoît, président sortant du Conseil
départemental de Toulépleu, sur sa liste. Ce cadre du Front populaire ivoirien
(Fpi), ancien Maire élu sous la bannière du parti fondé par Laurent Gbagbo n'y a
vu aucun inconvénient. Il a rejoint, sans condition parti- culière la liste Rhdp
que conduit Anne-Désirée Ouloto et son dossier a été déposé à la Cei. Yro
Philippe a entraîné avec lui sur cette liste d'Anne-Ouloto, de nombreux cadres
du Fpi qui pensent, comme lui, que le « développement n'a pas de couleur
politique ». [...]




 




 





Municipales et régionales : Le DG de Le "Mandat" menacé de mort




 




Le
Mandat -

Les
élections régionales dans le Bélier sont en train de prendre une tournure
dangereuse. Les menaces de mort sont en train de prendre le dessus sur la quête
loyale des militants, en lieu et place des programmes de développement. Samedi
dernier, peu avant 19h, le ministre d'Etat, Me Jeannot Kouadio-Ahoussou, était à
Lomo Sud (Toumodi), village natal de Dibi Attoungbré, Directeur général de
Horizon média, société éditrice du Quotidien Le Mandat et du Mensuel L'Express.
Sur place, le ministre d'Etat, candidat aux régionales, s'est rendu dans la
famille de M. Dibi. Té- moins de l'événement, Brou Réné et Konan Raymond, membre
de la famille de M. Dibi. A la mère du patron d'Horizon Média, Me
Kouadio-Ahoussou a annoncé des jours sombres, tristes et douteux pour son fils,
selon des témoignages. (...). Qui, faut-il le souligner, paie le prix de son
engagement aux côtés de Athur Aloco, dans la course aux Régionales dans le
Bélier. Toutefois, l'homme ne saurait se laisser intimider, car il entend aller
jusqu'au bout.




 




 





Guerre au Mali/ Islamistes réfugiés à l'abattoir d'Abidjan : Toute la vérité sur
cette rumeur persistante




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Une
rumeur persistante, ces temps-ci, fait croire que des islamistes en déroute et
fuyant les combats au Nord-Mali se camouflent dans des camions de livraison de
bétail et pénètrent ainsi à l'abattoir d'Abidjan-Port-Bouët où ils se cachent.
Nous avons voulu vérifier cette information et nous sommes allés enquêter sur
place à l'abattoir. M. Koné Losseni, un des responsables d'un syndicat de la
filière viande et bétail, nous a dit tout son étonnement à l'annonce de cette
information. « Ecoutez, si cette information était avérée, je l'aurais sue.
L'abattoir est un petit village où tout se sait. Des djihadistes ou des
islamistes ici, descendant des camions en provenance du Mali, quelqu'un nous
aurait remonté l'information et nous aurions saisi qui de droit. C'est un sujet
trop sérieux pour la sous-région », indique-t-il. Pour lui, ce qu'il faut dire,
c'est que la guerre au Mali a une incidence sur le convoyage des bêtes et le
prix de la viande sur le marché ivoirien. « Le prix de la viande a augmenté
depuis qu'il y a la crise au Mali et encore plus, depuis le déclenchement de la
guerre», assure M. Koné. « Il y a un bon bout de temps qu'on ne reçoit plus trop
de camions en provenance du Burkina. Les camions qui viennent contiennent
surtout des moutons. Les bergers burkinabé vont plutôt au Nigeria. Les camions
arrivant avec peine du Mali, tout cela a une incidence sur la hausse des prix de
la viande de bovin », ajoute notre interlocuteur. Interrogé, un membre de la
communauté malienne exerçant sur le site de l'abattoir, dit comprendre d'où
viennent les inquiétudes. « Vous savez, cela fait des années que les bergers des
zones désertiques du Mali, du Niger et du Burkina viennent avec du bétail en
Côte d'Ivoire et ils sont facilement reconnaissables à travers leurs tenues
vestimentaires où ils sont surtout enturbannés comme les hommes du désert.
Aujourd'hui, avec la médiatisation de la guerre au Mali, des gens constatent que
nous ressemblons de plus en plus aux populations de cette partie du Mali et
quelques-uns font des amalgames, surtout quand certains sont clairs de peau »,
soutient-il. Notre homme qui a requis l'anonymat jure qu'il connaît la plupart
des bouviers maliens qui descendent sur la Côte d'Ivoire. Ils sont familiers et
les nouveaux sont des gens sans problème qui pour la plupart, remplacent des
personnes malades, décédées ou dans l'incapacité pour une raison ou une autre
d'effectuer le voyage. Quant à certaines autorités de l'abattoir, elles
affirment qu'il s'agit bel et bien de rumeurs. « D'ailleurs les autorités
militaires françaises, maliennes et des autres pays qui combattent les
islamistes ont, dès les premières minutes de la guerre, pris les dispositions
pour que ces derniers ne refluent pas vers Bamako ni vers les pays environnants
». N'empêche que les autorités ivoiriennes ont pris des précautions. Des
contrôles et Raffles sont organisés dans certains endroits. De plus, deux
interpellations ont eu lieu ce weekend, du côté de l'abattoir, pour nécessité
d'enquête. Ces contrôles sont faits avec d'autant plus de sérieux que dans sa
dernière édition, l'hebdomadaire français le ''Canard enchaîné'', citant un
général français du renseignement, a indiqué que la Côte d'Ivoire n'est pas à
l'abri de la menace terroriste.




 




 




Le
président Ouattara en Guinée, hier : Les dessous d'une visite




 





Soir Info, L'Intelligent d'Abidjan, Le Démocrate, Le Mandat -

Le
président de la République, Alassane Ouattara, est à Conakry (Guinée) depuis
hier dimanche 10 Mars 2013. Raison officielle, il effectue, aux côtés de ses
homologues du Libéria, de Sierra Leone, une visite de solidarité des États du
Fleuve Mano à l'endroit du peuple guinéen. Cette visite intervient à point nommé
pour les chefs d'État ivoirien et guinéen qui depuis quelques semaines, avaient
besoin de se rencontrer pour aborder une question cruciale, celle de la
frontière entre les deux pays, notamment la situation du village de Kpéaba,
situé à une quinzaine de kilomètres de la ville frontalière ivoirienne de
Sipilou, à l'ouest de la Côte d'Ivoire, dans le département de Biankouma. On se
rappelle, en effet, que le vendredi 8 février 2013, un impressionnant
détachement des forces armées guinéennes (Fag) a occupé ce village, sous
prétexte qu'il fait partie du territoire guinéen. En marge de la visite de
solidarité, les présidents Ouattara de la Côte d'Ivoire et Condé de la
Guinée-Conakry, se donneront sans doute le temps d'aborder plus sérieusement le
sujet sur lequel les deux chefs d'État ne s'étaient pas encore véritablement
prononcé. Il est évident qu'ils trouveront une solution qui tiendra compte des
préoccupations des habitants de ce village qui vivent dans l'anxiété depuis le
déclenchement de cette crise.




 




 





Visite du président de l'Assemblée nationale : " Nous ne voulons plus d'une Côte
d'Ivoire où chacun est catalogué selon son ethnie et sa religion "




 





Fraternité Matin –

Le
président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, salue les populations de
l'Indénié sorties en masse pour l'accueillir. Le président de l'Assemblée
nationale a passé le week-end dernier dans l'Indénié, en tant que parrain de la
finale du tournoi de football doté de la coupe Nanan Boua Kouassi 3. Moments
d'intenses communion et d'échanges avec les populations N'Dènian, qui lui ont
réservé un accueil haut en couleur et riche en sons, dans la cour royale. C'est
justement en ce lieu, symbolisant l'attachement des fils et filles de cette
localité à leurs traditions, que Guillaume Soro, dans des propos dépouillés de
toutes fioritures, a adressé aux uns et aux autres, un message fort de la part
du Président Alassane Ouattara relatif à la réconciliation nationale, la paix,
la reconstruction, le soutien à apporter au programme gouvernemental, etc.




 





L'Indénié, a révélé le chef du parlement ivoirien, aura été à la hauteur des
attentes du Président de la République, pour avoir su garder, pendant la crise
post-électorale, le climat de paix et de concorde qui l'a toujours caractérisé.
Un fait notable que le Président de la République voudrait voir la région
perpétuer, en cultivant davantage l'amour, la paix et en renforçant, chaque jour
un peu plus, l'intégration des populations venues d'ailleurs et qui vivent là
depuis des décennies, a indiqué le Président Guillaume Soro. C'est que,
ajoute-t-il, «nous ne voulons plus d'une Côte d'Ivoire divisée où, dès que l'on
entre dans un bureau, on est catalogué par sa religion, son ethnie....» Et le
député de Ferké de s'interroger : « Comment pouvons-nous être de vrais adeptes
de la mondialisation si nous devons agir de la sorte ?» Seuls le mérite et la
compétence seront recherchés et reconnus, a-t-il dit, pour ainsi mettre en
exergue toute la détermination et la volonté des pouvoirs publics actuels à
reforger l'unité, la concorde et la solidarité qui avaient, pendant longtemps,
caractérisé la Côte d'Ivoire, aux yeux du monde entier. (...) Puis il exhortera
les jeunes à renoncer aux mauvais exemples de comportements et d'agissements
sociaux. En devenant une jeunesse studieuse qui relève les défis, qui en veut,
qui croit en elle mais qui ne se résigne jamais. Aux religieux, il a demandé
davantage de prières pour une réconciliation vraie et une paix durable en Côte
d'Ivoire. Il a engagé les cadres à une implication effective et totale dans le
processus de réconciliation nationale et du retour de la paix durable. Tout
comme il a exhorté les Ivoiriens réfugiés au Ghana à regagner la mère patrie.
[...]




 




 





Conflit entre Soro et Hamed Bakayoko - Hamed Bakayoko : « Les jaloux veulent
nous diviser Soro et moi... » / Guillaume Soro : « Restons soudés »




 




Le
Mandat, L'Intelligent d'Abidjan, Le Démocrate, Fraternité Matin, Nord-Sud, Le
Nouveau Réveil -

Une
prétendue guerre de succession au président de la République, Alassane Ouattara.
Le samedi 09 Mars au cours d'un meeting qu'ils ont co-animé à la Cour Royale
d'Abengourou, le président de l'Assemblée Nationale, Guillaume Soro et le
Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko ont,
définitivement, rabattu le caquet à leurs détracteurs.




En
visite d'amitié et de courtoisie dans le royaume de l'Indénié à l'invitation du
Roi Nanan Boa Kouassi III, le Président de l'Assemblée Nationale, Guillaume Soro
s'est fait accompagner par le Ministre d'Etat, Ministre de la Sécurité Hamed
Bakayoko dont l'épouse Yolande Tanoh-Bakayoko est originaire. Ce fut l'occasion
pour les deux hommes dont les noms n´en finissent pas d'être cités comme étant
les acteurs d'une pseudo-guerre de personnes, de mettre fin à cette
désinformation et de réaffirmer l'admiration réciproque qu'ils se vouent.




 




C'est
le Ministre d'Etat Hamed Bakayoko qui a mis le premier les pieds dans le plat en
taillant en pièces les idéologues de cette prétendue guerre de succession. Pour
le premier responsable de la sécurité nationale, cette fausse information est
entretenue par des jaloux qui ont pour seul objectif de voir les proches du Chef
de l'Etat, Alassane Ouattara s'entredéchirer afin d'en profiter pour porter
l'estocade au régime en place. « Je devais être au Bénin en compagnie du Chef de
l'état, Alassane Ouattara, mais vu l'importance de cette visite du Président
Guillaume Soro, je suis ici avec vous. M. le président de l'Assemblée Nationale,
Vous avez été mon patron! Vous étiez un grand Premier ministre. J'ai toujours
été surpris par votre sens élevé de l'Etat. Chères populations d'Abengourou, je
suis ici en tant qu'ami et frère du Président Guillaume Soro pour lui témoigner
toute mon admiration pour ce qu'il a fait et continue de faire pour la Côte
d'Ivoire. Les jaloux veulent nous diviser, mon frère Guillaume Soro et moi, mais
ils ne pourront pas. Le Président Guillaume Soro a été mon Patron pendant
plusieurs années et nous avons beaucoup de choses en commun. Monsieur le
Président Guillaume Soro, vous êtes un homme d'Etat, malgré votre jeune âge,
vous avez porté à bout de bras la Côte d'Ivoire. Je réaffirme mon amitié et ma
fraternité avec le Président Guillaume Soro », a indiqué le ministre d'Etat,
ministre de l'Intérieur, qualifiant Guillaume Soro « d'un homme d'une grande
maturité, d'une grande intelligence et d'Etat ». Guillaume Soro a révélé que ces
pourfendeurs « se sont assis et se sont demandés comment bousculer le régime de
M. Ouattara. Ils ont répertorié la liste des proches du Président. Il s'est
trouvé que malheureusement ou heureusement, le sort a voulu que ce soit nous
deux qui aient été retenus comme étant les cibles privilégiées des attaques ».
Pour l'ancien Chef du gouvernement, toutes ces tentatives de division resteront
vaines car « nous sommes plus malins que les diviseurs. Nous savons que nous
devons rester soudés. Nous savons que c'est l'union qui fera notre force. Et,
nous savons que lui et moi, nous ferons et nous serons une belle citadelle
autour du Président de la République ». [...]




 




 





Prévention des conflits - Mme Mugiraneza Assumpta (politologue rwandaise) : «
Ces paroles qui conduisent au génocide »




 





L'Inter -

A la
faveur de la guerre post-électorale de mars-avril 2011, des dignitaires du
régime Laurent Gbagbo sont inculpés notamment pour génocide. Le génocide n'est
donc pas une vue de l'esprit en Côte d'Ivoire. C'est pour prévenir une tragédie
à l'échelle de celle qu'a connue le Rwanda, qu'une universitaire issue de ce
pays est venue interpeller les Ivoiriens sur le genre de discours qui conduit au
génocide. Invitée par la Chaire Unesco de l'Université Félix Houphouët Boigny de
Cocody, la politologue rwandaise Mugiraneza Assumpta y a prononcé une conférence
publique, vendredi 8 mars dernier sur le thème « Mémoire et prévention des
conflits ». S'appuyant sur les génocides juifs et rwandais, elle a mis en garde
contre les propos qui conduisent au génocide. A cet effet, l'universitaire s'est
employée à décrypter le discours qui fait le lit à l'extermination d'un groupe
national ciblé. (...) Ce discours vise à déshumaniser les personnes qui seront
plus tard victimes de génocide. Celles-ci sont présentées comme des étrangers
qui viennent envahir les autochtones des pays concernés. Ce discours est fondé
sur la discrimination entre d'un côté la majorité, les autochtones, les
nationaux et de l'autre les étrangers, les envahisseurs. (...) C'est donc sur le
discours qu'il faut agir si l'on veut conjurer le mal. (...) ». [...].




 




 





Réconciliation : Des centaines de femmes Lpm veulent adhérer au Rdr




 




Le
Patriote -

Elles
sont deux milliers de femmes, anciennement militantes de l'ex-majorité
présidentielle (Lmp) qui ont décidé d'adhérer au Rassemblement des Républicains
(Rdr). Lors d'une conférence de presse animée le samedi dernier 9 mars, à
Cocody, Marie-Thérèse Guehi et Solange Gnahoré, porte-parole, ont tenu d'abord à
remercier le ministre Amon Tanoh qui, récemment, a fait des dons aux femmes
grâce à la caravane du bonheur, dirigée par Al Moustapha. Tout comme elles ont
exprimé leur reconnaissance à Mamadi Diané, conseiller du chef de l'État. Par
ailleurs, les représentantes des femmes ont sorti une liste de 2000 femmes qui
se sont engagées à appartenir désormais à la famille politique Rdr. « Nous nous
reconnaissons aujourd'hui dans les idéaux du Rdr qui reste le parti du président
Alassane Ouattara. C'est également une façon pour nous de reconnaître que le
président Ouattara est en train de faire du bon travail. Beaucoup a été fait.
Des travaux d'infrastructures, des opérations de salubrité, l'assainissement des
finances publiques, la discipline au niveau de l'Administration, le
repositionnement international de la Côte d'Ivoire, la marche de l'économie, la
construction prochaine de l'auto route de Grand Bassam, la réhabilitation des
universités, la création d'emplois sont les grandes satisfactions pour nous ».
Pour elles, c'est exploit réussi par le chef de l'État qui en si peu de temps a
relevé la tête du pays. [...]




 




 





Danané : 395 réfugiés ivoiriens rentrent au bercail




 





Fraternité Matin -


L'émotion était forte, récemment, à l'entrée du camp du haut-commissariat aux
réfugiés (Hcr) de Danané. Où plusieurs personnes étaient venues accueillir des
parents et amis réfugiés au Liberia pour cause de crise post-électorale. Au
nombre de 395, pour la plupart des adultes, ils étaient visiblement heureux de
regagner la Côte d'Ivoire. Mlle Gbah Blé Gertrude estime que la sécurité est
revenue, raison de son retour «au pays». Dame Zinga Anne Marie, elle,
confie sa joie de rentrer au bercail.




 




 





Appui budgétaire : Une mission du FMI, Banque Mondiale et BAD à Abidjan




 




Le
Mandat, Le Patriote -

U ne
mission conjointe du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque Mondiale
et de la Banque africaine de développement (BAD) séjournera en Côte d'Ivoire, du
13 au 27 mars 2013. Elle est conduite par Michel Lazare, sous-directeur du
département Afrique du FMI. La mission s'inscrit dans le cadre du processus
normal de revue du programme économique et financier, marqué par l'examen de la
situation économique et financière des pays concernés tous les six (6) mois. Ce
séjour permettra aux Institutions de Brettons Wood et la BAD d'apprécier les
évolutions enregistrées au cours de l'année 2012, en termes de renforcement du
dynamisme de l'économie, de maîtrise de l'inflation, d'évolution de la situation
monétaire et des comptes extérieurs,      de gestion des finances publiques y
compris la dette publique et de poursuite des réformes sectorielles visant à
améliorer la compétitivité de l'économie. Aussi, les deux semaines de travaux
permettront-elles d'actualiser les projections arrêtées au titre de l'année
2013, mais aussi pour la période 2014-2015. Autre volet très important, la
mission aura pour but de procéder à la troisième revue du pro- gramme économique
et financier 2012-2014, soutenu par la Facilité Elargie de Crédit (FEC). La
Facilité Elargie de Crédit est un outil que le FMI a mis en place, à la suite de
la crise financière internationale, en remplacement de la Facilité pour la
réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC), en vue de mieux prendre en
compte la situation des pays à faibles revenus et ceux sortant de crise.
Notamment grâce à des plafonds d'accès aux ressources financières plus élevées,
des conditions de financement plus concessionnelles, une plus grande souplesse
dans la conception des programmes qu'elle appuie, et une conditionnalité à la
fois plus simple et mieux ciblée.