REVUE DE PRESSE DU LUNDI 04 MARS 2013

4 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 04 MARS 2013








Inauguration de l'hôpital général de Gagnoa : Gagnoa mobilisée pour accueillir
son président




 




Le
Nouveau Réveil, Fraternité Matin –

Nous
avons fait ce qui est humainement possible de faire pour faire de cette
cérémonie une véritable réussite.
» C'est ce qu'a déclaré, hier, Bamba Medji,
maire de la commune de Gagnoa, point focal de l'organisation locale de la
cérémonie d'inauguration de l'hôpital général de Gagnoa. C'était au cours d'une
rencontre où il avait à ses côtés, le ministre Maurice Kakou Guikahué, le
ministre Dakoury tablé, député de Gagnoa, membres du comité d'organisation. Ils
avaient à leurs côtés le député de Diégonefla, Bodi Théodore, et M. Zahui. Pour
le maire Bamba Medji, il faut qu'à partir de cette cérémonie, l'ambassadeur de
Chine en Côte d'ivoire et le chef de l'Etat se rendent compte que Gagnoa est une
cité reconnaissante. Il a par ailleurs ajouté que tous les partis politiques
font partie du comité d'organisation qui est chapeauté par le préfet de Région,
M. n'Zi. Maurice Kakou Guikahué a tenu à lever un coin du voile sur les raisons
de la présence du chef de l'Etat à cette cérémonie. Guikahué, en sa qualité
d'ancien ministre de la santé et cadre de la région, a déclaré : «Cet hôpital
est le fruit de la coopération sino ivoirienne et il a été construit par les
deniers de l'Etat. L'Etat étant une continuité, c'est tout à fait normal que le
président de la République vienne pour l'inauguration, c'est la continuité dans
l'exercice de l'Etat. Et vous verrez, Gagnoa sera inondée de monde parce que les
populations sont mobilisées pour réserver un accueil chaleureux au chef de
l'Etat.
» De la rencontre en elle même, il a dit que toute la région était
mobilisée pour accueillir le chef de l'Etat. [...]




 




 




Les
grands partis politiques impliqués dans la réception du Président Ouattara à
Gagnoa




 





L'Intelligent d'Abidjan –

Le
PDCI, le RDR et le FPI se sont vu chacun confier une tâche dans la visite du
Président Ouattara à Gagnoa. Le PDCI se charge du logement, le RDR de la
mobilisation et le FPI de la restauration.




 




 





Après l'attaque du camp de NAHIBLY / Deux chefs guerre de l'Ouest dans le viseur
de Ouattara




 





L'Inter -

Deux
chefs guerre des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont pris la poudre
d'escampette, après que les autorités judiciaires ivoiriennes ont lancé un
mandat d'arrêt contre eux. Du moins, c'est l'information que nous a communiquée
une source judiciaire proche du dossier. Il s'agit des deux chefs impliqués dans
les tueries du camp des réfugiés de Nahibly, le vendredi 20 juillet 2012. On se
rappelle que ce camp de réfugiés, surveillé à l'époque par des soldats de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), avait été attaqué par un
demi-millier de personnes à Duékoué. Et ce, au motif que certains des résidents
en sortaient nuitamment pour perpétrer des braquages meurtriers sur des
populations. En fait, ce camp de déplacés, voisin de Duékoué et abritant surtout
des autochtones d'ethnie guéré, avait été attaqué par des jeunes en représailles
à la mort de quatre personnes, tuées durant la nuit par des inconnus à Kôkôma,
un quartier de Duékoué, peuplé principalement de Malinké (originaires du nord du
pays). Les autorités ivoiriennes, choquées par de tels actes à l'époque, avaient
ouvert une enquête pour faire la lumière sur ce drame. Selon une source proche
du palais de justice, à l'issue des enquêtes, deux responsables des FRCI, à
l'époque en fonction à Duékoué, ont été épinglés. Un mandat d'arrêt a donc été
lancé contre eux. Mais contre toute attente, ces soldats ont pris la fuite, sans
doute pour échapper à une éventuelle condamnation. Qui sont-ils et où se
trouvent-ils? Sur ces interrogations, nos sources judiciaires sont restées
muettes, pour les besoins de l'enquête. Toujours est-il que la justice est sous
pression en ce moment, dans la mesure où, informé, le président Alassane
Ouattara veut voir ces chefs militaires répondre de leurs actes. Le chef de
l'Etat est d'autant plus embêté qu'il fait face aux dénonciations de ces tueries
par les Ong internationales de défense des droits humains. Dans son avant
dernier rapport, Amnesty international avait dénoncé cette attaque, exigeant des
enquêtes. Dans un communiqué, Bert Koenders, le représentant spé- cial des
Nations Unies en Côte d'Ivoire, avait condamné "avec force l'attaque
perpétrée par environ 300 individus"
contre "un camp de personnes
déplacées à Nahibly, dans la préfecture de Duékoué, qui s'est soldée par sept
morts et 13 blessés". «Ce qu'il faudrait surtout demander, c'est l'ouverture
d'une enquête indépendante et impartiale quant à la mort de ces personnes de
kokoma, et ensuite, il est faux de dire que les miliciens ont utilisé le camp de
Nahibly pour perpétrer des exactions
», croit savoir le chercheur pour
Amnesty international pour l'Afrique de l'Ouest, Gaetan Mootoo. Dans une
interview qu'il a accordée à la radio onusienne en Côte d'Ivoire (Onuci.fm),
hier dimanche 3 mars 2013, M Mootoo est revenu sur l'attaque du camp de Nahibly,
exigeant une enquête internationale en vue de savoir ce qui s'est réellement
passé. [...]




 




 




"La
démocratie et la bonne gouvernance sont des conditions pour la paix et la
sécurité"




 





Fraternité Matin, Le Patriote, Le Mandat, Le Nouveau Réveil –

En
visite d'Etat en Côte d'Ivoire, le Président de la République fédérale du
Nigeria était, samedi dernier, devant les députés pour livrer, à travers eux, un
message à la nation ivoirienne et à toute l'Afrique. Aux parlementaires réunis
pour cette deuxième session extraordinaire de l'Assemblée nationale, Goodluck
Jonathan a indiqué que le défi de la bonne gouvernance en Afrique est
d'organiser les sociétés et de gérer la lutte pour le pouvoir politique d'une
manière qui assure la sécurité collective et la coexistence pacifique. Pour y
parvenir, l'hôte de marque de Guillaume Soro a la solution : «Nous devons
rassembler le meilleur qui est en nous, en particulier notre tradition de
dialogue et de système de solidarité qui est fermement ancré dans l'esprit de
nos peuples, nos nations et nos civilisations»,
préconise-t-il. Selon le
Président nigérian, aujourd'hui, dans toute l'Afrique, la démocratie et la bonne
gouvernance sont acceptées comme une nécessité politique, économique et sociale.
Et de poursuivre : «La démocratie et la bonne gouvernance sont considérées
comme des conditions pour la promotion de la paix et de la sécurité. Pour
l'Afrique, les principes et institutions de la démocratie et de la bonne
gouvernance doivent pro- mouvoir le constitutionnalisme, l'Etat de droit, la
protection des Droits de l'homme, la créativité, la responsabilité et la
transparence dans la gestion des affaires politiques et des ressources, une
large participation des populations au processus politique, la capacité du
gouvernement à gérer efficacement le développement socio-économique et à assurer
la bonne gouvernance
». [...]




 




 





Soro fait des révélations sur la crise postélectorale




 





L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus -

A
l'occasion de la visite du président nigérian, le président de l'Assemblée
nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a fait des révélations sur les rapports
qu'il a eus avec Goodluck Jonathan au plus fort de la crise postélectorale et
son soutien à Alassane Ouattara, contre Laurent Gbagbo. «A la demande de
votre homologue Alassane Ouattara, encore sous le blocus au Golf, vous m'avez
accordé une audience à Abuja (Nigeria), malgré votre calendrier extrêmement
chargé du fait de la proximité des élections dans votre pays. A peine avais-je
commencé à donner les résultats des urnes que vous m'avez interrompu en ces
termes : Monsieur Soro, je sais qui a gagné les élections en Côte d'Ivoire, vous
n'avez pas à prêcher à un convaincu. En tant que président du Nigeria, je
n'accepterai pas la forfaiture qui a cours chez vous
», a révélé Guillaume
Soro, quant à un entretien que lui avait accordé le président nigérian après la
proclamation des résultats des élections présidentielles de novembre 2010. «Pour
moi, Alassane Ouattara est le président démocratiquement élu de la Côte d'Ivoire
et c'est non négociable. Avec la CEDEAO, nous rétablirons la vérité des urnes
»,
aurait confié Goodluck Jonathan à Guillaume Soro, en pleine crise
postélectorale.




 




 





Politique  / Le Fpi exige le report des élections locales




 





Soir Info, L'Inter, L'Expression, Notre Voie, Le Nouveau Courrier -


Le parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a exigé
dimanche 3 mars 2013 un report des élections locales prévues le 21 avril 2013,
accusant le pouvoir de chercher à l'"exclure" du scrutin alors que des
discussions ont été engagées entre les deux camps. Dans un communiqué, le Front
populaire ivoirien (FPI) dénonce la fixation "brutale" et "unilatérale" de la
date des élections régionales et municipales par le gouvernement du président
Alassane Ouattara. Selon le FPI, cette décision "trahit l'esprit et la lettre du
dialogue politique en cours" entre lui et le pouvoir, engagé mi-janvier et
destiné à permettre la participation du principal parti d'opposition aux
élections. Une synthèse de ces discussions publiée début février avait montré la
persistance d'importants désaccords. La date des élections, initialement prévues
le 24 février mais reportées pour permettre la tenue de ce "dialogue politique",
avait été fixée dans la foulée par les autorités. La fixation de la date du 21
avril traduit la volonté du pouvoir d'"exclure le Front populaire ivoirien de la
compétition électorale à venir par tous les moyens" et d'ainsi "tuer la
démocratie", accuse l'ex-parti au pouvoir. Il souhaite que d'autres rencontres
permettront de déterminer "une date consensuelle et opportune". Le FPI, qui
avait boycotté les législatives fin 2011, conditionne notamment sa participation
à une réforme de la commission électorale et à une amnistie générale pour les
crimes commis durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011
ayant           fait environ 3.000 morts. Le régime Ouattara a exclu dans
l'immédiat l'adoption d'une loi d'amnistie.




 




 





Elections locales / Le Fpi à ses militants : «Tenez-vous à l'écart»




 




Le
Nouveau Réveil -

Le FPi
toujours dans le front du refus. A l'issue d'un comité central, le Front
populaire ivoirien (Fpi) a menacé de prendre les rues si la question d'amnistie
n'était pas réglée ou que le gouvernement ne reve nait pas sur les élections à
venir. «Le Comité Central relève que le 11 Février 2013, Monsieur Alassane
Ouattara, chef de l'Etat et président du Rassemblement Des Républicains (Rdr), a
rencontré Monsieur Henri Konan Bédié, président du Pdci. A l'issue de leur
entretien, Monsieur Ouattara, s'adressant à la presse, a rejeté l'idée de
l'amnistie. Et c'est au cours du conseil des Ministres tenu deux (02) jours
après ladite rencontre, soit le 13 Février 2013, que le gouvernement Rhdp a fixé
la date des élections locales couplées, au 21 Avril 2013
», dénonce t il dans
un communiqué daté du 23 février. «Le Comité Central, par conséquent, se
réserve le droit de protester par tous les moyens légaux et démocratiques, si
les préoccupations du Front Populaire Ivoirien ne sont pas prises en compte
(....) Il invite de façon particulière et avec insistance les militants du Front
Populaire Ivoirien à rester à l'écoute des mots d'ordre de la direction du Parti
et à se tenir à l'écart, de toute action se rapportant aux élections couplées
régionales et municipales du 21 Avril 2013, au risque de s'exposer à des
sanctions disciplinaires
», a ajouté le communiqué. Le parti de Miaka Oureto
n'a pas bougé de ses revendications : l'amnistie générale, la réforme de la Cei,
la sécurité et le report des élections et la fixation d'une date consensuelle et
opportune. Le gouvernement appréciera.




 




 





Municipales, régionales: Rdr, Pdci, Udpci... traînent les pieds




 





Nord-Sud -

A 72
heures de la date butoir de dépôts des dossiers de candidatures aux élections
locales, les candidats du Rhdp ne se bousculent pas devant le grand portail de
la Commission électorale indépendante.




Moins
de 72 heures pour la clôture des candidatures aux élections locales. Et
jusque-là, la Commission électorale indépendante (Cei) n'a enregistré qu'un
nombre insignifiant de dossiers. Notamment, ceux des indépendants, selon ML.
Chargée de la réception des dossiers de candidature d'une circonscription, elle
s'étonne que les candidats parrainés par les partis politiques traînent encore
les pieds. « Voyez-vous, de tous les box, seul le nôtre, comme vous pouvez le
constater, est le plus sollicité. Et ce sont pour la plupart des indépendants »,
confie-t-elle. Et d'ajouter : « je ne sais pas pourquoi les candidats du Rhdp
n'ont pas encore franchi les portes de la Cei pour venir déposer leurs
dossiers ». [...]




 




 





Régionales et municipales 2013 : la grosse colère de Ouattara. RDR-Pdci : tout
est mélangé




 





Soir Info -

L'on
en sait un peu plus, aujourd'hui, sur le communiqué, lapidaire, rendu public,
par Henri Konan Bédié, le mardi 26 février 2013, relativement aux élections
régionales et municipales du 21 avril 2013. Ce communiqué du président du
présidium du directoire du Rhdp   renvoie les candidats du Rassemblement des
Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à des candidatures éclatées
dans les circonscriptions où le consensus n'a pas pu se dégager. Ce communiqué,
dont la brièveté et la teneur, laissaient claire- ment transparaitre un profond
malaise au sein de la famille des Houphouëtistes, est la résultante
d'insurmontables divergences entre le chef de l'Etat, Alassane Ouattara et son
Julius Nyerere, le président Bédié. De sources très crédibles, il ressort
qu'Alassane Ouattara se serait « senti blessé et choqué » par des « commentaires
et observations déplacés et insultants » de Bédié ainsi « que la gloutonnerie
affichée par son parti, le Pdci-Rda ». Il nous revient qu'à leur dernière
rencontre, sur le choix de la tête de liste Rhdp dans le Guemon, Alassane
Ouattara a avancé le nom du colonel à la retraite, député de Bangolo, Oulata
Gaoudi. Ce nom a tout de suite hérissé Bédié : « Je ne suis pas d'accord. Oulata
Gaoudi est un putschiste. Le Pdci ne peut pas accepter sa candidature » a-t-il
craché à la face de Ouattara. Le chef de l'Etat encaisse et reste coi. Et quand
il demande à Bédié « de pro- poser un nom » celui-ci « avance le nom de Awa
Touré, un octogénaire (83 ans), délégué départemental du Pdci-Rda à Duékoué,
mais qui sur- tout est le père du Dr Amara Touré, ancien ministre du Commerce
dans le dernier gouvernement Aké Ngbo de Laurent Gbagbo. Alassane Ouattara
oppose un refus catégorique à cause de l'âge très avancé de l'homme. Les deux
hommes ne parviennent pas à accorder leurs violons. Un autre dossier, un autre
lieu. Gnamien Konan, candidat du Rdr dans le Gbèkè (Bouaké). C'est le choix de
Ouattara. Bédié objecte et rejette le choix de Ouattara, mettant en avant « le
manque de politesse de Gnamien Konan ». Un argument que Ouattara rejette, mais
Bédié s'y arc-boute. « Il est membre du gouvernement et il fait un bon travail »
argue Ouattara en faveur de Gnamien. Mais, rien n'y fit. Les deux hommes se sont
ensuite « heurtés » sur le choix de Jean-Louis Billon, dans le Hamboll, tout
comme dans l'Agneby-Tiassa, dans le Poro, le Gôh, San-Pedro et le Boukani, des
régions que Bédié a refusé de lâcher. Le Pdci, veut contrôler 19 des 31 régions,
selon notre source. Une conjoncture que le Rdr a trouvé « incompréhensible ». La
rencontre entre Bédié et Ouattara qui devrait avoir lieu a été reportée sine
die. Il serait peut-être exagéré de parler de rupture       entre les     deux
hommes, mais, Alassane et son Julius Nyerere semblent ne plus filer le parfait
amour.




 




 





Pacte de non agression entre les candidats de KOUMASSI




 





L'Inter -

A l'initiative de l'imam de la grande mosquée de Koumassi, les candidats aux
élections municipales de Koumassi, en l'occurrence Cissé Ibrahim Bacongo du RDR,
N'Dohi Yapi Raymond du PDCI et l'indépendant Sérikpa André se sont rencontrés.
Il s'agissait pour l'imam d'obtenir des candidats un engagement de non agression
pour des élections apaisées dans la commune. Pour l'instant, l'information est
secrète et pourrait être rendue publique si les pourparlers aboutissent.




 




 





Municipales à Treichville / Affaire « un fils d'immigré ne peut pas être
maire » : Voici toute la vérité




 





L'Intelligent d'Abidjan –

Le
Maire de Treichville, François Amichia, a organisé le samedi 2 mars 2013, une
cérémonie de décoration des jeunes de sa commune. Cette rencontre a vu la
présence de Assane Soumahoro, cadre du RDR, qui a décidé de soutenir le candidat
du PDCI aux prochaines municipales. Mais le hic, c'est que l'homme en question,
selon les informations, a joué sur la fibre ivoiritaire pour espérer attirer la
sympathie de François Amichia en tenant ces propos : « Treichville ne doit pas
et ne peut pas élire à sa tête un fils d'immigré ». Faisant ainsi allusion au
candidat du RDR, Cissé Ibrahim, dont il n'a pas toutefois cité le nom. La rumeur
a fait le tour de Treichville et des états-majors politiques. Joint, Assane
Soumahoro a jugé n'avoir pas tenu de tels propos. « Je n'ai jamais dit cela.
Appelez la RTI et écoutez leur enregistrement. Vous n'entendrez pas ces propos.
J'ai une éducation qui ne me permet pas de tenir de tels propos (...). Je n'ai
jamais parlé de fils d'immigré à cette rencontre ...» (...). Nous avons pu entrer en
contact avec le journaliste de Radio Côte d'Ivoire  qui a couvert avec la
télévision cette manifestation. Il a indiqué n'avoir pas entendu de tels propos
de ce cadre de Treichville. [...]




 




 





Attention danger !




 





L'Intelligent d'Abidjan –

Les
élections municipales ont été fixées au 21 avril 2013. Si dans les autres
communes de Côte d'Ivoire la précampagne électorale se déroule de façon
civilisée, ce n'est pas le cas de Treichville où les choses sont en train de
prendre une autre tournure. Des responsables politiques jouent sur la fibre
ivoiritaire. Une pratique susceptible de mettre le feu à Treichville. Donc,
attention !




 




 





Guiglo: municipales 2013 : les militants du Fpi font bloc derrière le colonel
Baillet Benséverin




 





Soir Info -

En attendant le scrutin du 21 avril 2013, chaque candidat tête de liste aux
municipales à Guiglo, prépare son électorat. Le samedi 23 février 2013, la
résidence du colonel des Douanes, Baillet Ben Séverin candidat indépendant aux
municipales a été prise d'assaut par des militants du Front populaire ivoirien
(FPI) basés dans les différents villages de la commune de Guiglo. En tout cas,
ceux-ci sont venus signer un pacte de confiance et de soutien total au candidat
Baillet Ben Severin à l'élection municipale du 21 Avril 2013. Les nombreux
militants qui ont fait le déplacement au domicile du colonel Baillet au quartier
''Excellence'' ont partagé sa vision sur le développement de Guiglo. Pour le
candidat indépendant, il faut permettre aux jeunes et aux femmes de rompre avec
l'oisiveté par la création rapide de richesses en vue de prendre en charge et
d'éviter de tendre la main « Avec vous, militants du Fpi, je suis sûr de ma
victoire. J'ai besoin de votre suffrage et de votre soutien pour corriger les
erreurs du passé. Je veux ériger la commune de Guiglo en un véritable pôle de
développement. Votre présence me rassure. Cela prouve votre attachement à la
commune de Guiglo. Nous ne sommes pas encore en campagne, mais je sais que vous
me soutenez. Je ferai de vous, les messagers de mon programme de développement
dans les différents villages et hameaux de la commune de Guiglo » a-t-il
signifié à ses hôtes. [...].




 




 





Pour constituer son bétail électoral en vue de 2015, Ouattara naturalise
Ivoiriens, 429.000 fraudeurs




 





Notre Voie -

Des
sources concordantes proches du Rhdp sont formelles. Lors de leur rencontre au
domicile du président du Pdci-Rda à Abidjan-Cocody, le lundi 11 février 2013,
Ouattara et Bédié ont évoqué la question de la naturalisation en masse de plus
de 429.000 personnes effectuée, il y a plusieurs semaines, par le régime
Ouattara en dehors de toute norme républicaine et légale. Bédié aurait dit à
Ouattara qu'il regrette de n'avoir pas été informé avant la prise de cette
décision d'attribuer la nationalité ivoirienne à ces milliers de personnes. «
Puisqu'il s'agit d'une question qui concerne la nation et les élections
générales ainsi que présidentielles de 2015. A cette préoccupation de Bédié,
Ouattara a répondu que ces 429.000 personnes sont des apatrides alors il fallait
qu'il agisse rapidement pour régler leur cas », soutient une source proche du
Rhdp. Qui précise que Bédié n'a pas été convaincu par l'argument d'Alassane
Ouattara. D'ailleurs, au cours d'une rencontre avec des cadres du Pdci-Rda, plus
tard, Henri Konan Bédié l'aurait affirmé. Les cadres du Pdci scandalisés, par
cette naturalisation en masse de personnes soupçonnées de fraude sur la
nationalité ivoirienne et écartées de la liste électorale en 2010, demandaient
que le Pdci produise un communiqué officiel pour dénoncer l'acte d'Alassane
Ouattara. Qui n'est rien d'autre que la constitution d'un bétail électoral pour
son parti, le Rdr, et en perspective de la présidentielle 2015. Bédié a dit «
non » pour un tel communiqué au motif qu'il ne voudrait pas qu'on l'accuse de
ressusciter le concept de «l'ivoirité ». Cependant, précise notre source, « au
Pdci, de nombreux responsables ne veulent pas être complices du bradage de la
nationalité ivoirienne par Alassane Ouattara. Ils savent que Bédié est indolent
parce qu'il bénéficie des largesses de Ouattara. Sinon, on ne peut pas
naturaliser des milliers d'individus, soupçonnés de fraude, de surcroît, sans
l'accord de l'Assemblée nationale ou un référendum».




En
effet, en février 2010, l'actuel gouverneur du District d'Abidjan nommé par
Alassane Ouattara, Robert Beugré Mambé, alors président de la Commission
électorale indépendante (Cei), avait été démis de ses fonctions par le Président
Laurent Gbagbo et la Cei dissoute suite à une affaire d'inscription de fraudeurs
sur la liste électorale. Le procureur de la République près le tribunal de
première instance d'Abidjan-Plateau d'alors, Raymond Tchimou, avait diligenté
une enquête qui établissait clairement que Beugré Mambé avait mené une opération
illégale pour inscrire frauduleusement 429 030 personnes sur la liste
électorale. C'est à ces personnes qu'Alassane Ouattara a attribué aujourd'hui la
nationalité ivoirienne sans que les soupçons aient été levés. Au dire de nos
sources, le régime Ouattara serait entrain de s'activer pour naturaliser,
toujours dans le flou, environ 1 million d'individus. L'argument fallacieux
brandit pour camoufler la fraude, c'est l'apatridie.




 




 





Après l'audience de confirmation des charges/Joël N'Guessan (Rdr) : « La
libération de Gbagbo sera un miracle »




 





L'Expression -

De
retour de France où il a séjourné dans le cadre de l'audience de confirmation
des charges contre Laurent Gbagbo, Joël N'Guessan, porte-parole principal du
Rdr, est revenu sur cette audience. L'ancien ministre des Droits de l'Homme a
tiré trois leçons de cette audience qui a permis de connaître un autre visage de
l'ancien président et de sa défense. « Il y a trois leçons essentielles que j'ai
tirées de cette audience de confirmation des charges. La première concerne la
posture que les avocats de M. Laurent Gbagbo ont adoptée. Ils se sont mis dans
une posture politique, là où on attendait d'eux qu'ils apportent la preuve de la
non responsabilité de leur client dans les milliers de crimes commis pendant la
crise postélectorale. La deuxième concerne l'argumentaire des avocats de la
défense en ce qui concerne l'assassinat des femmes et les bombardements à l'arme
lourde contre les populations civiles. La troisième concerne l'intervention tant
attendue de M. Laurent Gbagbo. Nous nous attendions tous à ce qu'il ait un mot
de compassion pour les nombreuses victimes de la crise postélectorale quel que
soit le bord politique de chacun d'eux. Cela n'a pas été le cas », a-t-il
indiqué. Sur la question d'une quelconque libération de l'ancien président, Joël
N'Guessan s'est voulu catégorique. « Une libération de M. Laurent Gbagbo sera du
domaine des miracles. Mais laissons les juges de la chambre préliminaire
apprécier. À ce niveau de la procédure, nous les politiques, ne pouvons plus
interférer dans leur décision. Ce ne sont ni nos déclarations ni nos
manifestations publiques qui vont influencer quoi que ce soit. Le vin est tiré,
nous allons tous le boire », a ajouté le porte-parole des républicains.




 




 





Devant les militants du Moyen et Sud-Comoé /

Marie-Odette Lorougnon: «Le Fpi n'est pas prêt à
légitimer Ouattara»




 





Notre Voie -

Dans
le cadre des rencontres entreprises pour actionner les bases du Fpi, Marie
Odette Lorougnon a échangé, samedi dernier, à l'ex-Qg de campagne à
Cocody-Attoban, avec les militants du Moyen-Comoé et du Sud-Comoé. Aux
responsables des structures venus d'Abengourou, Agnibilékrou, Bettié, Aboisso,
Adiaké, Tiapoum, Bassam et de Bonoua, elle a donné la position du Front
populaire ivoirien vis-à-vis du régime actuel. « Le Fpi n'est pas prêt à
légitimer Ouattara. Le Fpi ne peut accompagner ce pouvoir. C'est parce que ce
pouvoir a peur du Fpi qu'il ne veut pas normaliser le pays pour ne pas voir le
Fpi participer aux élections. C'est celui qui est au pouvoir et qui respecte son
opposition qui est un grand homme. Mais Ouattara n'a pas compris cela »
, a
déclaré la 2ème vice-présidente du Fpi. Qui dénonce l'insécurité semée par les
dozos et les Frci, l'occupation des maisons des cadres Fpi et le patrimoine de
ce parti, et les comptes gelés de ses cadres. Poursuivant, elle a souligné que
ce sont les tenants du pouvoir qui ont intérêt à œuvrer pour l'avènement de la
sérénité afin de pouvoir bien gouverner. Au dire de Marie Odette Lorougnon,
Alassane Dramane Ouattara ne montre pas de signes d'un homme politique soucieux
de paix et de cohésion. A l'en croire, ce n'est pas quand on maintient ses
opposants en prison et en exil qu'on peut rapprocher les Ivoiriens. « On ne
va pas à la réconciliation en gardant les gens en prison et en exil. Dans ce
pays, ils ont insulté Gbagbo sans qu'il ait mis personne en prison »,

a-t-elle rappelé. Avant d'ajouter que les Ivoiriens ne sont pas actuellement
dans un Etat de droit, ils sont plutôt dans un Etat policier. « Aujourd'hui,
il n'y a plus de droit à la différence et il n'existe plus de liberté de
manifester »
, a-t-elle confessé. [...]




 




 





Dialogue inter-religieux en Côte d'Ivoire : Mgr Dadiet invite à la fraternité et
à la réconciliation




 




Le
Nouveau Réveil, Nord-Sud –


Quelques semaines après les travaux de la 95ème conférence épiscopale des
évêques de Côte d'Ivoire à Korhogo, l'église catholique a décidé de redonner vie
aux activités de sa commission nationale du dialogue inter-religieux après le
décès de son président, monseigneur Félix Kouadio, ex-évêque de Bondoukou.
Signalons que l'église catholique de Côte d'Ivoire, qui ne cesse de répéter, «Heureux
ceux qui créent la paix autour d'eux car Dieu les appellera ses fils !
»,
veut continuer à travailler au renforcement de la paix entre les enfants de ce
pays, mais et surtout entre les différentes religions que compte la République
de Côte d'Ivoire. Ce pays laïc de plusieurs millions d'habitants, jaloux de sa
paix, refuse de basculer dans une guerre des religions. samedi 02 mars dernier à
la paroisse saint Etienne de Koumassi, se monseigneur marie Daniel Dadiet,
Archevêque métropolitain de Korhogo, nouveau président de la commission
épiscopale du dialogue inter-religieux, a célébré une messe marquant l'ouverture
des activités de ladite commission en présence de plusieurs fidèles de l'église
catholique, du représentant de l'imam de Koumassi, de Emolo Claude, député de
ladite commune, de Mme Offoumou Kaudjiss, représentant le président de la Cdvr,
Charles Konan Banny, du maire N'dohi Yapi Raymond et, enfin, de la présidente
d'honneur de la commission épiscopale nationale du dialogue inter-religieux de
Côte d'Ivoire, Amah marie Tehoua, vice-présidente de l'Assemblée nationale de
Côte d'Ivoire. Au cours de l'homélie de l'Archevêque où il eut plusieurs
allocutions, monseigneur marie Daniel Dadiet n'a pas manqué d'inviter les
fidèles de l'église catholique à œuvrer pour la consolidation de la paix dans
l'esprit des hommes. L'homme de Dieu, qui a fait référence aux textes bibliques
de Mathieu et exode pour sensibiliser les fidèles, dit que «le dialogue
inter-religieux n'est pas un désir de convertir
». Prenant l'engagement de
s'acquitter de sa mission avec dévouement, monseigneur marie Daniel Dadiet a
invité les Ivoiriens à prier pour éviter les conflits entre les religions.  [...]




 




 




Il
n'y aura pas de réconciliation tant que...




 





Notre Voie - C'
est
une question qui mérite amplement d'être posée aujourd'hui, presque deux ans
après la guerre postélectorale de 2010 qui a fait des millions de victimes dont
des milliers de morts. Oui, point n'est besoin d'être expert sociologue pour
s'apercevoir qu'en dépit des campagnes médiatiques dites de réconciliation
nationale inutilement coûteuses, les Ivoiriens restent profondément divisés
entre partisans de Gbagbo et pro-Ouattara. Résultat, personne n'écoute personne,
chacun étant persuadé de la vérité « divine » de sa position. L'ouverture de
l'audience de confirmation ou d'infirmation des charges du procureur de la CPI
contre Laurent Gbagbo était attendue, selon certains politologues, comme une
occasion de catharsis populaire par procuration dont les effets bénéfiques
profiteraient grandement au processus de reconstruction du tissu social ivoirien
délité. Hélas ! Hélas ! Hélas ! Depuis le 28 février 2013, c'est une Côte
d'Ivoire on ne peut plus bipolarisée qu'il nous est donné de voir et d'entendre.
D'un côté, les partisans du président Laurent Gbagbo, réconfortés par les
superbes prestations des avocats de la défense et revigorés par le dis- cours
plein de dignité du « Woody de Mama », ne cessent de se rengorger bruyamment en
attendant la décision des juges de la chambre préliminaire 1. Une décision
d'infirmation en faveur de Laurent Gbagbo qui leur parait évidente au regard du
Droit. De l'autre côté, les pro-Ouattara, sans doute désagréablement surpris par
la piètre prestation de l'accusation durant l'audience préliminaire, pestent
contre la défense puis Laurent Gbagbo qui, à leurs yeux, mérite 100 fois de
croupir à vie en prison, loin de son pays. Et, pour marquer leur détermination
et donner une idée de ce qu'ils pourraient faire en cas de relaxe et de retour
en Côte d'Ivoire de Laurent Gbagbo, ils organisent des meetings de « victimes »,
pondent des communiqués et des déclarations incendiaires. Ils n'hésitent même
pas à promettre l'apocalypse en Côte d'Ivoire. A la grande indifférence des
pouvoirs publics qui regardent ailleurs, complices. En clair, tout se passe
désormais comme si le pays appartient à une partie des Ivoiriens qui décident
qui peut y vivre ou non et tolèrent juste la présence de quelques personnes qui
pensent différemment. Ces derniers sont (tacitement) interdits de manifestations
publiques, sous peine d'être dispersées par « des éléments incontrôlés ».
Résultat, ils attendent dans leur coin en ruminant leur frustration et en
espérant être assez forts pour « réclamer leurs droits bafoués ». Dans un tel
contexte et pour longtemps encore, il ne faut pas se faire d'illusions. La
réconciliation ne se fera que dans les médias. Charles Konan Banny et la CDVR
pourront installer en pure perte des comités dits de réconciliation dans chaque
hameau de Côte d'Ivoire. Ils n'auront créé que nouvelles poches de dépenses pour
l'Etat. Il n'y aura pas de réconciliation en Côte d'Ivoire tant que les
Ivoiriens ne jouiront pas, au même moment, des mêmes droits, et ne seront pas
soumis aux mêmes obligations équitablement contrôlées par les gouvernants. Il
n'y aura pas de réconciliation tant qu'une partie des Ivoiriens s'arrogera le
droit de propriété du pays parce que « vainqueurs par les armes » et que l'autre
se sentira exclue. Pour tout dire, il n'y aura pas de réconciliation tant que la
dictature de la Loi ne s'imposera pas à tous. Indistinctement et maintenant.




 




 





Situation sécuritaire : Toumodi dans le viseur des assaillants ? Les révélations
d'éléments FRCI




 





L'Inter –

Des
éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont fait de graves
révélations, le lundi 25 février 2013, sur une attaque que prépareraient des
assaillants sur la ville de Toumodi. En effet, le président et coordonnateur de
la compagnie ''Serpico'', Abou Kader, le commandant de ladite compagnie, Moussa
Fanny, nous ont confié que Toumodi n'est pas en sécurité. Selon Abou Kader,
cette ville a déjà été la cible des assaillants par deux fois. «Cette ville
est un carrefour et donc une ville stratégique. Elle a été la cible des attaques
par des ennemis de la République. Par deux fois, nous avons désamorcé des
choses. Si les populations se souviennent, il y a eu, à un moment donné, de
fortes rumeurs d'attaques qui ont circulé à Toumodi. Les gens pensaient qu'il
s'agissait de rumeurs, mais elles étaient fondées. Toumodi était dans le viseur
des assaillants. Les hommes commis à la sale besogne étaient là effectivement
»,
a révélé Abou Kader. Qui indique que ces hommes étaient des Libériens qui,
malheureusement, ne maîtrisaient pas la ville. «Nous avons découvert leur
lieu d'entraînement et le site qu'ils devaient attaquer. Concernant la deuxième
attaque, nos recherches nous ont permis de les localiser. Pour la seconde fois,
nous avons dû batailler dur pour étouffer les choses dans l'œuf
», a-t-il
soutenu. Avant de poursuivre: «On a pensé que les choses sont terminées après
ces deux vaines tentatives. Que non ! Une autre attaque se prépare contre notre
ville. Et soyez certains, je ne plaisante pas. Mais nous restons vigilants face
à ces choses comme nous l'avons toujours fait
», a-t-il ajouté. Abondant dans
le même sens, Mamadou Fanny dit Serpico a fait savoir que certaines situations
permettent de déceler cette offensive des forces ennemies en cours. «La ville
de Toumodi n'est pas en sécurité, ainsi que nos populations. Au contraire, elle
est en danger. Concernant les attaques manquées dont a parlé notre président
Abou Kader, c'est vrai, c'est une réalité. Mieux, après vérification des
informations, nous avons découvert des armes quelque part ici dans les environs
de Toumodi. Au moment où on arrivait, ils avaient déplacé une grande quantité.
Peut-être qu'ils ont eu échos de ce que nous avions l'information. Aujourd'hui,
cette ville est très infiltrée par des personnes peu ordinaires, donc nous
devons faire très attention. C'est pourquoi, quand nous avions vu ces
adversaires du samedi dernier, nous étions sur les nerfs
», s'est-il
justifié. Quant à son adjoint, Dramane Soumahoro, il a souhaité que des
dispositions sécuritaires plus accrues soient prises en vue de renforcer les
autres forces que sont la police et la gendarmerie.




 




 





Dabou : Affaire corridor attaqué avant-hier Ce qui s'est passé, hier. Les
populations dans la stupeur




 





Soir Info -

Des
tirs nourris ont été entendus dans la nuit du jeudi 28 février au vendredi 1er
mars au niveau des deux corridors de la ville de Dabou. Les populations étaient
donc obligées de se terrer chez elles jusqu'au petit matin. D'où proviennent ces
tirs nourris et quel en est la raison? Selon des sources crédibles, il
s'agissait de tirs de sommation libérés par les forces de sécurité basées dans
la cité du Léboutou. C'est que, depuis le mois de février, des informations
faisant état d'une attaque de la ville de Dabou par des individus non
identifiés, ont achevé de mettre les forces militaires en alerte maximale. Mais
l'étincelle qui a mis le feu aux poudres occasionnant des tirs nourris aux
fusils automatiques au niveau des deux corridors est que cette nuit du jeudi 28
février 2013, des informations font état de la présence d'un gang puissamment
armé qui avait pris pied dans le petit village de Badien, dans la sous
préfecture de Toupah (20 Km de Dabou). Le chef du village, principale cible des
fripons, est tué à bout portant et sa résidence pillée. La même information
indique que ces malfrats faisaient mouvement vers la ville de Dabou. Pour mieux
les traquer, les forces de sécurité basées à Dabou bouclent alors la cité,
notamment les deux corridors. Dans la perspective de canaliser les populations
et éviter que des civiles ne soient la cible de ces redoutables gangsters, ils
libèrent alors des tirs de sommation au niveau des corridors suivis des
mouvements incessants au niveau de l'artère principale. Ce qui a donc donné lieu
à plusieurs interprétations. Selon d'ailleurs un responsable militaire, la
situation est maîtrisée et ces bandits qui avaient flairé la poudre ce jour-là
ont dû changer d'itinéraire. Toutefois, la frayeur règne encore dans la cité du
Léboutou et chacun y va de son commentaire. Nous y reviendrons




 




 





Après la Guinée, le Ghana..., La Côte d'Ivoire est-elle en sécurité avec ses
voisins?




 





L'Expression -

Les
litiges frontaliers qui opposent la Côte d'Ivoire ont été jusque-là réglés par
la voie pacifique de la diplomatie. Mais pour combien de temps?  En
mathématique, on dirait que la question des frontières est le Plus grand commun
diviseur (Pgcd) des Etats africains. La quasi-totalité des pays du continent a
au moins un litige frontalier qui l'oppose à un voisin. Les conflits provoqués
par les désaccords frontaliers ne se comptent pas sur le continent depuis la
proclamation des indépendances dans les années 1960. Ces crises naissent de la
découverte des richesses naturelles situées de part et d'autre de la frontière.
Le Cameroun et le Nigeria ont fait parler la poudre à propos de Bakassi, le Mali
et le Burkina en sont venus aux armes en 1974 et 1986 à cause de la bande de
l'Agacher, le Soudan et le Sud-Soudan ont fait la guerre etc. La Côte d'Ivoire
n'échappe pas à ce « classico » qui n'a pour l'instant pas débordé du cadre du
règlement diplomatique. Dans les contentieux frontaliers qui l'opposent à ses
voisins, le pays des Eléphants a toujours fait preuve de modération afin
d'éviter un affrontement armé.





L'affaire de Kpéaba




Le
village de Kpéaba, proche de la localité ivoirienne de Sipilou (à une quinzaine
de km de la frontière), a été occupé le 25 janvier par des soldats guinéens, ce
qui avait occasionné des incidents avec les habitants de ce petit village. (...)





La « guerre » du pétrole avec le Ghana




Le «
derby » qui oppose le pays des Eléphants à celui des Black Stars ne se déroule
pas au Félicia ou au Stadium d'Accra mais sur la lagune qui sépare le deux pays.
L'affaire est née de la découverte et l'exploitation du champ pétrolier de
Jubilée par le Ghana, une portion de territoire que la Côte d'Ivoire revendique
être la tienne. Le différend a éclaté sous les soleils de la refondation en mars
2010. Laurent Gbagbo a vite dépêché on ministre des Mines et du Pétrole,
Augustin Comoé, à Accra pour rassurer son voisin sur sa volonté de régler cette
question sous l'arbre à palabres. Le ministre ghanéen, Collins Dauda, a mis le
feu aux poudres en déclarant qu'Abidjan réclame une partie de l`espace maritime
national. La Côte d'Ivoire réclame sa paternité sur le champ pétrolier en
question et entend déployer ses propres installations pour l'extraction du
pétrole. Les deux pays ont déjà saisi la commission de l'Organisation des
nations unies en charge des délimitations maritimes sur la question en vue de
parvenir à un règlement pacifique. Ils ont également mis en place une commission
mixte de délimitation des frontières. [...]