REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 04 MARS 2013

4 mar 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 04 MARS 2013







Le
parti de Gbagbo exige le report des élections locales en Côte d'Ivoire




 





(AFP, Connectionivoirienne.net – 03/03/2013) -

Le
parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a exigé dimanche un report des
élections locales prévues le 21 avril, accusant le pouvoir de chercher à
l'"exclure" du scrutin alors que des discussions ont été engagées entre les deux
camps. Dans un communiqué, le Front populaire ivoirien (FPI) dénonce la fixation
"brutale" et "unilatérale" de la date des élections régionales et municipales
par le gouvernement du président Alassane Ouattara.




Selon
le FPI, cette décision "trahit l'esprit et la lettre du dialogue politique en
cours" entre lui et le pouvoir, engagé mi-janvier et destiné à permettre la
participation du principal parti d'opposition aux élections. Une synthèse de ces
discussions publiée début février avait montré la persistance d'importants
désaccords. La date des élections, initialement prévues le 24 février mais
reportées pour permettre la tenue de ce "dialogue politique", avait été fixée
dans la foulée par les autorités.




 




La
fixation de la date du 21 avril traduit la volonté du pouvoir d'"exclure le
Front populaire ivoirien de la compétition électorale à venir par tous les
moyens" et d'ainsi "tuer la démocratie", accuse l'ex-parti au pouvoir. Il
souhaite que d'autres rencontres permettront de déterminer "une date
consensuelle et opportune".




Le
FPI, qui avait boycotté les législatives fin 2011, conditionne notamment sa
participation à une réforme de la commission électorale et à une amnistie
générale pour les crimes commis durant la crise postélectorale de décembre
2010-avril 2011 ayant fait environ 3.000 morts. Le régime Ouattara a exclu dans
l'immédiat l'adoption d'une loi d'amnistie.




 




 





Guerre au Mali : Un troisième soldat français tombe au combat




 





(Koaci.com / 03/03/2013) -

Alors
qu'elles n'ont toujours pas révélé quelconques informations relatives aux otages
français au Sahel, les autorités françaises viennent d'annoncer qu'un soldat de
l'opération Serval a été tué samedi dans des combats au nord du Mali.




 




Seule
précision apportée à cette heure, il s'agit d'un soldat d'un régiment de
chasseurs parachutistes. Cette nouvelle perte annoncée officiellement par la
présidence de la république française ce dimanche, porte à trois le nombre de
militaires français ayant perdu la vie depuis le déclenchement de l'opération
Serval le 11 janvier.




 




Le
président français, François Hollande, qui avait fait entrer la France dans la
guerre au Mali, a, de suite, via un communiqué, tenu à exprimer son profond
respect pour le sacrifice de ce jeune soldat. Et indiqué avoir appris avec une
grande tristesse la mort au combat ce samedi.