REVUE DE PRESSE DU LUNDI 02 SEPTEMBRE 2013

2 sep 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 02 SEPTEMBRE 2013

















Droits de l'Homme :


La société civile évalue les progrès




 






Notre Voie -


Les

organisations de la société civile impliquées dans la défense des Droits de

l'Homme en Côte d'Ivoire ont passé en revue durant deux jours, la mise en œuvre

des engagements pris par la Côte d'Ivoire lors du conseil des Droits de l'Homme

des Nations Unies en décembre 2009. Cette année là, la Côte d'Ivoire dont la

situation a été examinée selon le mécanisme de l'examen périodique universel

(EPU), s'était engagée à respecter 108 engagements en matière des droits de

l'homme. C'est pour évaluer la mise en œuvre effective de ces engagements que le

comité de suivi des recommandations de l'EPU 2009 composé de la CEF-CI, la

LIDHO, du Club UA-CI et de la CIDDH, a organisé un atelier d'évaluation au Cerap

à Cocody les 28 et 29 août derniers. Selon Mme Saoudatou Fousseni, de la

division Droits de l'Homme de l'Onuci, « depuis la validation des 108

recommandations par la Côte d'Ivoire, l'Onuci a un regard particulier sur la

Côte d'Ivoire ».




 




 




Le

PNUD forme 800 policiers et gendarmes ivoiriens




 




Le

Quotidien d'Abidjan –


Le

Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) tient un projet de

formation des formateurs-relais en genre, droits de l'homme et droits des

enfants, à l'intention des policiers et gendarmes ivoiriens demain à l'école

nationale de police d'Abidjan. Cette formation est destinée à quelque 800

policiers et gendarmes ivoiriens.




 




 






Affaire Katinan : le gouvernement ivoirien pas content




 






L'Inter -


Le gouvernement ivoirien a dit regretter la décision des autorités ghanéennes

qui se sont refusé, le vendredi dernier, à extrader le porte-parole de l'ex-chef

de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, Justin Katinan Koné, poursuivi pour crimes

économiques durant la crise post-électorale de 2010. Selon l'AIP, c'est le

ministre de la Justice lui-même, Mamadou Gnénéma Coulibaly, qui l'a dit dans une

déclaration à la presse. Toutefois, indique l'agence de presse, le ministre

ivoirien a affirmé que le gouvernement va se conformer à cette décision.




 




 






Sorobango / Nationalité et foncier rural : Les réformes expliquées aux

populations





 






 Le Patriote –


Comme

il est de coutume. A la fin de chaque session ordinaire, l'honorable Mohamed

Ouattara, député de Sorobango-Tagadi, rencontre les populations qui l'ont

mandaté pour faire le point des travaux. Pour cette session parlementaire qui

vient de s'achever, il n'a pas dérogé à la règle de conduite. Le député de

Sorobango a effectué du mardi 27 au jeudi 29 août une tournée d'informations à

Tagadi, Koafo, Tambi, Zagala, Kohodio, Boroponko, Denguira, Kamala, etc. (...) Le

député a informé ses parents sur les lois votées pendant la session ordinaire.

Il a passé en revue les lois votées au cours de la session parlementaire qui

vient de s'écouler. Ce sont entre autres les lois de ratification, le code des

postes, le code de déontologie des agents publics, la loi sur la

cybercriminalité... L'honorable Mohamed Ouattara s'est surtout appesanti sur les

lois qui ont fait l'objet d'une séance extraordinaire du 12 au 23 août 20123 à

l'Assemblée nationale.






S'agissant de la réforme sur le foncier rural, il a expliqué aux parents que

cette loi n'était pas modifiée dans le fond. Le Président de la République, à

travers un projet de loi, voulait seulement obtenir une prorogation de la durée

de dix (10) ans à compter de la promulgation de ladite loi pour faire constater

l'exercice des droits coutumiers des propriétaires, de façon « paisible et

continue ». Pour ce qui concerne la loi sur la nationalité, il s'agissait, selon

lui, d'une catégorie de personnes d'origine étrangère nées en Côte d'Ivoire

entre 1960 et 1972. [...]




 




 






Interview/ Fidèle Sarrassoro (DG ADDR) : "Les ex-combattants se bousculent pour

déposer les armes"




 




Le

Patriote -


Fidèle Sarrassoro, Directeur général de l'Autorité du désarmement, la

démobilisation et de la réintégration des ex-combattants (ADDR) étaient hier

l'invité spécial d'ONUCI FM. Dans cet entretien, il fait le bilan partiel de ses

activités et rassure les ex-combattants qui seront tous, selon lui, pris en

compte.




 




Q

: ADDR, l'acronyme est connu, mais très peu d'Ivoiriens savent ce qu'il y a

derrière ces lettres de l'alphabet français, alors ADDR, pour dire quoi

concrètement ?




 




Fidel

Sarrassoro : L'ADDR est une structure qui a été créée le 08 août 2012 par décret

présidentiel et qui signifie Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et

la Réintégration des ex-combattants. Il s'agit en réalité de prendre en charge

tous ceux qui ont participé aux différents conflits que notre pays a connus

depuis 2002, de procéder à leur désarmement et aider à leur réintégration à

travers des processus de formation et une assistance par des filets pour qu'ils

puissent avoir des activités économiques ou les aider à avoir un emploi.





 




Q

: Vous avez dit que tous ceux qui ont pris par aux hostilités ayant marqué le

théâtre national depuis 2002 ?




FS :

Voilà ! Exactement.




 




Q

: Je devine que ça fait un bon petit monde à gérer ?




FS :

Nous avons aujourd'hui un chiffre de planification de 64777 ex-combattants, dans

notre base de données, que nous devons, comme vous dites, gérer. C'est-à-dire en

réalité, inciter ceux qui ont des armes à les déposer et ceux qui souhaitent

pouvoir avoir une activité génératrice de revenus, à avoir cette activité. Pour

ceux qu'on peut mettre en emploi, les aider à avoir un emploi direct et ceux qui

voudraient pouvoir retourner aux études, les aider à pouvoir retourner aux

études.




 




Q

: Quand vous dites ceux qui ont pris part aux différents conflits depuis 2002,

est-ce des deux côtés des belligérants qui s'affrontaient ?




FS :

Absolument. Il s'agit là des ex- FAFN, des ex-membres des groupes d'autodéfense

et miliciens. Il y a également les associés aux FRCI, c'est-à-dire ceux qui ont

rejoint les activités à la faveur de la crise postélectorale. Voilà un peu la

décomposition de ceux que nous prenons en compte. Donc, tous ces groupes-là sont

compris dans notre base de données et sont donc traités par l'ADDR.




 




Q

: Environ 65000, vous avez dit ?
FS

: Absolument. 64777.




Q :

Combien ont pu être désarmés à ce jour, monsieur le directeur ?
FS

: A ce jour, nous avons démobilisé et désarmé environ 11000. Nous sommes en

processus de réinsertion et de réintégration d'un peu plus de 9000.




 




Q

: Avez-vous les moyens de cette politique ?




FS :

On n'a jamais toujours les moyens qu'on souhaiterait avoir. Mais, je voudrais

vous dire qu'à la date d'aujourd'hui, nous avons eu une forte contribution de

l'Etat de Côte d'Ivoire qui, en réalité, est le plus gros partenaire qui

soutient financièrement l'opération. Nous avons également un gros partenaire qui

est l'ONUCI qui nous aide d'un point de vue logistique, mais également d'un

point de vue financier. Et nous avons de très belles perspectives. Le Président

de la République a pris des contacts au plus haut niveau avec des institutions

comme la Banque africaine de Développement, l'Union européenne, la Banque

mondiale. Les perspectives sont très bonnes en ce moment. Puisque nous sommes en

négociation pour avoir des ressources additionnelles qui nous permettront,

justement, de réintégrer le maximum d'ex-combattants. [...]




 




 






Réinsertion :


Le soulagement des ex-combattants réintégrés




 






Fraternité Matin -


En

janvier dernier, le ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement,

l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR) et

le PNUD ont signé une convention portant sur un montant d'environ un milliard de

Fcfa (deux millions de dollars). Il constitue la contrepartie du Fonds belge

pour la réintégration de 437 ex-combattants démobilisés dans les filières

agropastorales et l'artisanat. Cette convention a profité à 387 d'entre eux,

individuellement réintégrés dans les métiers de l'artisanat et 50 autres

collectivement dans les filières agropastorales, par l'Addr.




Les

associations «Coq abidjanais» et «Ivoire porc», toutes deux à

Bingerville, sont constituées chacune de dix ex-combattants, tous bénéficiaires

de la convention de janvier. La première, spécialisée dans la production et la

commercialisation de poulets de chair et pondeuses, est présidée par Privat

Ballo Bi Gollé. Tandis que la seconde, dont l'activité consiste à élever et

vendre des porcs, est dirigée par Hervé Totokra Konan. Les associés de « Coq

abidjanais » et « Ivoire parc » sont issus soit des ex-Forces armées des Forces

nouvelles (Fafn), soit des ex-groupes d'autodéfense, soit des ex-milices. Le

financement du projet communautaire dont ont bénéficié Privat Ballo Bi Gollé et

ses camarades est de 22 millions de Fcfa, à savoir 8 millions de Fcfa du Fonds

belge et 14 millions de Fcfa de l'Etat ivoirien via l'Addr. L'association a reçu

les premiers décaissements et attend les dernières tranches prévues de septembre

à novembre. «Nous sommes plus que soulagés et rassurés aujourd'hui. Nous

remercions le Président de la République, Alassane Ouattara, l'Addr et tous ceux

qui ont contribué à notre réinsertion effective»
, a salué Privat Ballo Bi

Gollé. Tous les autres bénéficiaires que visiteront Fidèle Sarassoro et sa

délégation exprimeront également leur soulagement. [...]




 




 




Un

système d'escorte militaire pour freiner les attaques




 




Le

Nouveau Réveil, Le Patriote -


Un

système d'escorte militaire a été mis en œuvre dans le nord de la Côte d'Ivoire

en vue de freiner les attaques de plus en plus fréquentes des bandes armées sur

les routes, a appris Xinhua samedi de source sécuritaire. Selon des officiers,

il s'agit d'une mesure visant à protéger les automobilistes, en majorité les

camions et autobus de transport en commun qui arrivent dans la soirée dans la

zone, contre  les individus armés appelés communément coupeurs de route.




 




 






Pré-congrès éclatés du Pdci – Rda / Duncan : " Faire en sorte que le pays

retrouve la paix ''




 






Fraternité Matin –




Samedi, de 8h à 17  heures, au domicile du Premier ministre Duncan, les

militants du parti sexagénaire ont réfléchi sur les questions relatives à la vie

du parti, mais aussi à la politique nationale. Le délégué départemental du

Pdci-Rda, Daniel Kablan Duncan, Mme Brou Kuha Marguérite, superviseur des

travaux du pré-congrès éclaté, le représentant des secrétaires généraux de

section et leurs délégués ont expliqué à l'auditoire le bien–fondé de cette

rencontre.




Pour 

Daniel Kablan Duncan, il faut faire en sorte que le pays retrouve la paix à

travers des actes de courage. C'est pourquoi il a salué le dégel après la

libération de pro-Gbagbo. Pour ce qui concerne la candidature de Bédié à la tête

du Pdci-Rda, il a été formel. « A des moments difficiles, il faut des hommes

d'exception. C'est pourquoi Bédié doit encore rester à la tête du Pdci-Rda»,


a- t-il précisé. Concernant les jeux d'alliance politique au sein du Rhdp,

Kablan Duncan a été catégorique : « Nous pensons que le couple Bédié -

Ouattara a bien fonctionné. Il n'y a pas lieu de voir         ailleurs. »


Des questions d'ordre national comme le foncier rural, la vice-présidence de la

République, le sénat ont été aussi abordés au cours de cette rencontre. Pour les

militants de Bassam, vu la fragilité de la vie nationale actuellement, il n'y a

pas lieu d'adjoindre au Président de la République un adjoint, ni d'instaurer

une seconde chambre des représentants à l'Assemblée nationale, le sénat. A la

fin de la rencontre, tous les participants ont signé une motion de soutien à la

candidature de Henri Konan Bédié à la présidence du Pdci- Rda.




 




 






Pré-congrès du PDCI-RDA : Les adversaires de Bédié crient à la mascarade




 






L'Inter -


es

adversaires du président sortant du Pdci, Henri Konan Bédié, ne sont pas restés

les bras croisés durant le pré-congrès éclaté qui s'est tenu sur l'en- semble du

territoire les 30, 31 août et 1er septembre 2013. Dans bien des 156 délégations

où les militants du Pdci ont planché sur le mémorandum de Bédié devant servir de

base à leurs réflexions, les travaux ne se sont pas toujours déroulés

sereinement. Des partisans des adversaires déclarés de Bédié à la présidence du

parti se sont fait entendre de diverses manières. Dans plusieurs localités, ils

ont boycotté ces assises, ce qui a parfois réduit considérablement le nombre de

participants. A en croire des échos qui nous sont parvenus de ce pré-congrès

éclaté, des secrétaires de section se réclamant de la mouvance anti-Bédié ont

boudé les travaux au Plateau et à Marcory. Sur 87 délégués attendus dans la

commune du maire Akossi Bendjo, seul 39 auraient répondu à l'appel.




A

Marcory, ce sont 55 participants sur 310 que la rencontre aurait réunis. Quand

ils ne boycottaient pas le pré-congrès, les partisans des adversaires de Bédié

refusaient de donner leur caution à certaines recommandations préconisées par le

président sortant ou refusaient de signer la motion de soutien à Bédié pondue à

l'issue des travaux. C'est le cas à Man, Korhogo, Daloa, Toulepleu, Aboisso.

Dans ces différentes villes, les anti-Bédié ont crié à la mascarade et auraient

donc refusé de s'en faire complices. Parfois, l'atmosphère était tendue au point

de donner lieu à une confusion généralisée, comme ce fut le cas à Man et Korhogo

notamment. Selon des témoins de la scène, la délégation venue d'Abidjan aurait

été momentanément prise en otage à Korhogo. Tandis qu'à Daloa, il y aurait eu

quelques échauffourées quand les journalistes ont été priés de vider la salle.

Là où les anti-Bédié n'ont pas empêché la tenue des tra- vaux, ils ont exprimé

leur opposition aux changements préconisés par le président sortant. [...]




 




 






Chaudes empoignades entre pro-Bédié et pro-Mady à Bouaké




 






L'Inter -


En prélude au 12è congrès du Pdci Rda annoncé pour le mois d'octobre 2013, des

pré-congrès éclatés se sont déroulés les 30, 31 et 1er août 2013, dans toutes

les délégations du pays. L'objectif visé est de sonder les aspirations de la

base avant ce rendez-vous capital du mois prochain. Mais pour ce qui a été

annoncé comme une rencontre d'échange familiale entre les secrétaires de section

et les membres des instances du Pdci de la délégation départementale de Bouaké

sur plusieurs thèmes dont l'économie et les finances, la politique générale, les

infra- structures   et affaires sociales, le sujet relatif aux structures et vie

du parti, aura suscité une réelle passion. Et ce d'autant plus qu'il traite en

partie des conditions d'éligibilité à la tête du Pdci. Du coup le conflit entre

l'actuel président Henri Konan Bédié et ses adversaires, dont Djédjé Mady, a

pris le pas sur le débat jusque-là très convivial à l'Auberge des jeunes de

N'gattakro où se sont déroulés les travaux. S'en sont suivis alors de chaudes

empoignades entre les partisans de Bédié et ceux de Djedje Mady. « Il n'est plus

question pour Bédié de briguer un autre mandat parce qu'il a dépassé l'âge

limite de 75 ans. Il a une santé précaire », soutiennent les personnes acquises

à la cause du secrétaire général du parti sexagénaire avec comme tête de file le

doyen Yéboué Lazare. La colère s'invite dans le débat. La quasi-totalité des

pré-congressistes favorables à la candidature du sphinx de Daoukro vont donc

s'en prendre aux « anti-Bedié », les traitant d'ingrats et de traites au regard

de tout ce qu'ils ont reçu de leur parti. A l'issue des travaux en commission et

les exposés en plénière qui ont eu lieu le samedi, plusieurs recommandations ont

été adoptées dont le soutien de la candidature du Président Henri Konan au

prochain congrès.




 




 






Rentrée politique du Mfa : Anaky veut un nouveau Rhdp




 






Fraternité Matin – '
'Le

RHDP est quelque chose de très important. Il a été mis sur pied pour panser la

Côte d'Ivoire (...). Le Mfa y croit toujours.


»

C'est la foi d'Anaky Kobéna Innocent. Il l'a exprimée au cours de la rentrée

politique de son parti, dans un hôtel de la place et qui avait pour thème : «

La Côte d'Ivoire aujourd'hui : les vrais enjeux.
» Le président du Mfa qui

estime que l'esprit du Rhdp a été dévoyé, déplore que depuis la chute de Laurent

Gbagbo, les présidents de cette alliance ne se sont pas réunis pour donner des

instructions au directoire. Il pense, alors, que la vision initiale du Rhdp qui

est celle de penser la Côte d'Ivoire, s'est arrêtée tout net. Raison pour

laquelle, il en appelle à un retour aux sources et à des bases nouvelles plus

démocratiques. A savoir que ses membres devront « réellement se parler,

réellement échanger et faire des propositions qui seront suivies de tous.
»

L'un des grands chantiers de ce Rhdp rénové sera le choix  d'un candidat

consensuel, poursuit Anaky Kobéna, du Rhdp, à la présidentielle de 2015. Mais si

le Rhdp ne fait pas sa mue et continue de fonctionner tel qu'il l'a décrié, le

président du Mfa n'exclut pas l'éventualité d'une nouvelle alliance qui

respectera les objectifs initiaux.






S'agissant de la situation socio-économique du pays, il en conclut que

fondamentalement rien n'a changé dans la vie des Ivoiriens depuis deux ans. Au

contraire, elle se serait davantage détériorée qu'il y a une dizaine d'années.

Au niveau de l'éducation, du transport, de la sécurité et même de l'économie,

rien ne va, à l'en croire. [...]




 




 






Djédjé Mady répond à Anaky : «Lavons le linge sale en famille»




 






Soir Info -




Secrétaire général du Pdci, parti membre du Rhdp, Alphonse Djédjé Mady, par

ailleurs, président du directoire de cette coalition politique, était, le samedi

dernier, aux côtés de Innocent Anaky Kobena. Djédjé Mady, qui a semblé

comprendre les ressentiments du président du Mfa, a cependant invité ce dernier

à la retenue. Il lui a même conseillé d'adopter une autre méthode ; celle de

laver le linge sale en famille. « Malgré les manquements constatés, le divorce

n'est pas la solution. Ensemble, identifions nos difficultés pour une alliance

forte », a-t-il préconisé. Pour lui, il est important de privilégier la

réconciliation nationale et de mettre en avant l'intérêt commun de la nation. Le

candidat déclaré à la présidence du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci)

reste convaincu que c'est le chemin à emprunter pour le rassemblement des

Ivoiriens. « Nous sommes obligés de nous réconcilier. Nous n'avons pas le choix

», a affirmé le président du directoire du Rhdp.




 




 






Aboudrahamane Sangaré :


"Le Fpi continuera d'exiger la libération, sans condition, de Gbagbo"




 






Fraternité Matin -


'' Le

FPI continuera, à travers toutes les rencontres devant décider de l'avenir de la

Côte d'Ivoire d'exiger la libération immédiate et sans conditions de Laurent

Gbagbo''
.

C'est ce qu'a déclaré, samedi, Aboudrahamane Sangaré, l'un des vice-présidents

du Fpi, porte-parole des prisonniers libérés à titre provisoire par la justice.

C'était à Cocody, au quartier général de campagne de l'ancien Président Laurent

Gbagbo, à l'occasion de la cérémonie organisée par la direction de ce parti pour

leur rendre hommage. Selon Aboudrahamane Sangaré, ce n'est ''ni de

l'arrogance, ni des préalables posés''.
Mais plutôt de dé- montrer que

''Laurent Gbagbo est à la fois le cœur, le corps et la chair de tout débat

politique sur l'avenir de la Côte d'Ivoire (...) Aussi doit-il être présent et

entendu''
. Pour lui, il serait bien de libérer l'ancien Président pour qu'il

participe au débat et favorise la réconciliation. Ce serait ''un retour de

l'ascenseur''
, a-t-il dit. Il a remercié tous ceux qui ont œuvré pour leur

libération provisoire. Il souhaite que celle-ci se transforme en liberté

définitive. [...]




 




 






Cohésion sociale / Echanges avec le panel de haut niveau des Etats Fragiles - Le

PNCS dévoile ses stratégies pour la consolidation du processus




 






L'Intelligent d'Abidjan -


La

Directrice-Coordinatrice du Programme National de Cohésion Social (PNCS),

Professeur Koné Mariatou, a reçu dans ses locaux sis à la riviera 4, le jeudi 29

août dernier, une délégation du panel de haut niveau sur les Etats Fragiles

conduite par Mme Sarah CLIFFE, Conseillère Spéciale des Nations Unies. Cette

visite visait à consulter le programme dans le cadre du traitement de toutes les

questions qui participent de la consolidation de la cohésion sociale, mais

également sur les recommandations du PNCS à propos des politiques et stratégies

qui pourraient être poursuivies par la BAD, afin d'améliorer davantage

l'efficacité de son soutien au développement dans les Etats fragiles. Après une

brève présentation des missions et objectifs du PNCS par le chef du Service

Suivi–Evaluation dudit programme, Mme Koné Mariatou a échangé avec ses invités

sur plusieurs questions. Il s'agit, entre autres, de la place des femmes dans la

mise en œuvre du programme, la réhabilitation communautaire dans la

consolidation des liens entre les communautés et les relations entre le PNCS, la

CDVR et l'ADDR. Le panel de haut niveau sur les Etats fragiles dont le lancement

officiel est prévu aujourd'hui à Monrovia, a été mis en place par M. Donald

Kaberuka, Président du Groupe de la BAD. Il est présidé par Mme Ellen Johnson

Sirleaf, Présidente de la République du Liberia.




 




 






Gestion des conflits et des crises dans la sous-région : Les Médiateurs

s'interrogent




 






Soir Info -


Quel

rôle des Médiateurs dans la gestion des conflits et des crises de la sous région

? ». C'est à cette interrogation que devront répondre, du mardi 10 au jeudi 12

septembre 2013, au Golf hôtel d'Abidjan, les Médiateurs des pays membres de

l'Uemoa. Et ce à l'occasion de la 3e assemblée générale de leur association.

Cette rencontre d'Abidjan sera, à l'évidence, une plate forme d'échange

d'expériences entre les différents présidents d'institution ou leurs

représentants. En effet, dans un contexte particulièrement marqué par des crises

accentuées de tous genres, aussi bien sur le continent africain que dans le

monde, il urge, sans doute, de réfléchir à des stratégies plus opérationnelles,

dans la conduite d'une négociation ou d'une médiation. C'est pourquoi, l'on

attend beaucoup de la prochaine assemblée générale ordinaire des Médiateurs. On

image que le conflit au nord du Mali servira de cas pratique aux réflexions.




 




 






Politique nationale / Trazéré Célestine aux jeunes de Dabou: «n'écoutez

pas les promoteurs d'un match retour de la guerre»




 






L'Inter -


Après

Gagnoa, la Vice-prési- dente de l'Assemblée nationale, Trazéré Célestine, était

à Dabou le samedi 31 août 2013, à l'investiture du bureau du Mouvement

associatif des jeunes de Dabou (MAJED). A ces jeunes, réunis massivement sur

l'esplanade de la mairie de la ville, Mme Trazéré, qui représentait le chef du

Parlement, Guillaume Soro, a lancé un appel à l'union et surtout au travail. «Dans

un pays dont les dirigeants, avec à leur tête le président de la République,

Alassane Ouattara, aspirent à l'émergence à l'horizon 2020. L'attente des

populations, c'est le développement inclusif. Les Ivoiriens ont besoin d'une

croissance inclusive. Nos populations veulent le bien-être et non un match

retour de la guerre. Jeunes du Leboutou, tournez le dos aux promoteurs du schéma

de la belligérance et de la déstabilisation
», a lancé la Vice-présidente de

l'Assemblée nationale. Pour elle, les jeunes doivent être unis même dans la

diversité. [...]




 




 






Caravane du pardon et de la repentance / Zadi Djédjé depuis Sikensi: «qu'on

arrête de mettre la vie des jeunes en danger»




 






L'Inter, Le Mandat -


Pour sa première étape, la ''Caravane du pardon et de la repentance''

lancée le vendredi 23 août 2013 par le président de la Coalition des jeunesses

patriotiques pour la paix et la réconciliation (CJPPR), Zadi Djédjé, s'est

arrêtée le samedi 31 août à Sikensi. Zadi Djédjé, initiateur de cette caravane,

a été accueilli dans la liesse. Les populations sont sorties nombreuses pour

saluer son courage et sa détermination dans le combat qu'il mène pour la

réconciliation et le retour de la paix en Côte d'Ivoire. Pour lui, les

populations vivant sur le sol ivoirien doivent réapprendre à vivre ensemble.

Mais pour y arriver, ce ''fils'' de Laurent Gbagbo a exhorté les populations à

pardonner et à demander pardon. «Ce sont les hommes politiques qui ont mis le

pays dans cette situation. Nous devons prôner la paix et la réconciliation. La

Côte d'Ivoire n'a plus besoin de propos durs. Chers parents de Sikensi, vieux et

jeunes, femmes et enfants, dites non à la violence en Côte d'Ivoire. Dénoncez

tous ceux qui cachent encore des armes et qui sont tapis dans l'ombre. Qu'on

arrête de mettre la vie des jeunes en danger»
, a déclaré Zadi Djédjé aux

chefs traditionnels de Sikensi, au cours d'un meeting.




A

l'entendre, les Ivoiriens doivent laisser derrière eux la haine pour s'inscrire

résolument dans la paix. «Il faut que chacun désarme son cœur. Laurent

Gbagbo, son épouse Simone, Charles Blé Goudé, sont certes encore en prison mais

un jour ils vont sortir. C'est pourquoi je vous demande de pardonner
»,

a-t-il dit, après avoir sillonné 9 villages de Sikensi. Zadi Djédjé a invité les

chefs de village et les jeunes à ne pas «écouter les menteurs, ceux qui

prônent la haine
», avant de s'adresser à toute la classe politique mais

principalement au FPI, au RDR et au PDCI, les poids lourds de la politique dans

le pays. « Ce que nous avons vécu pendant 10 ans doit nous servir de leçon.

Il faut que le FPI change de stratégie. Il faut éviter de mettre la vie des

jeunes en danger
», a-t-il insisté, avant d'exhorter cette classe politique à

demander pardon aux Ivoiriens. [...]




 




 






Immixtion des rois et chefs de village sur la scène politique / Diakité Sidiki

(préfet d'Abidjan) :


«Faites en sorte que nos us et coutumes échappent à la bataille politique»




 






Soir Info -


Il y

avait de l'effervescence le samedi 31 aout 2013, à Ebimpé, gros village de la

sous-préfecture d'Anyama. C'est que, ce jour là, Nanan Affa Kouachy Alfred, chef

de la bourgade, a été intronisé, Président du Collectif des Chefs des 33

villages des sous-préfectures de Brofodoumé et d'Anyama. Pour la cérémonie, une

belle brochette d'autorités politiques, administratives et coutumières, et non

des moindres, a effectué le déplacement de ce beau village aux allures d'une

ville. En plus du Sous-préfet d'Anyama, Nicole Gnabro, du Maire Amidou Sylla et

des députés Ouattara Siaka et Adama Sylla de la ville, il y avait les Ministres

Patrick Achi, Alain Lobognon, Angèle Boka, l'Ambassadeur Koffi Nicaise, les

préfets de Grand-Bassam, Obouyo Mathias, d'Abidjan, Diakité Sidiki représentant

le ministre d'Etat Hamed Bakayoko, nanan Dodo N'Dépo Didas, les rois Kanga

Assoumou de Mossou et Djarakoroni II de Bouna... .




 




Selon

le secrétaire Général du collectif, nanan Abodou Faustin , chef du village

d'Akeikoi, « L'objectif du collectif est de créer un cadre de concertation

permanente entre les chefs de village en vue de consolider et garantir l'union,

l'entraide et la solidarité entre chefs d'une part, et d'autre part, entre les

villages dont nous sommes les représentants ». C'est au trio des têtes

couronnées, au nom de leurs nombreux collègues présents, qu'il est revenu de

faire « asseoir » après un ''rite'', Nanan Affa Kouachy dans ses nouvelles

fonctions de président du collectif de chef des 33 villages d'Anyama-Brofodoumé.

Prenant à son tour la parole, le préfet de la région des lagunes, préfet du

département d'Abidjan, Diabaté Sidiki a, tout d'abord félicité l'heureux chef,

avant de prodiguer de nombreux conseils aux rois et chefs de village, « Vous

êtes les représentants des ministres dans votre entité territoriale, vous

représentez, le président de la république dans votre entité territoriale, soyez

dignes et exemplaires. Nous devons faire en sorte que nos us et coutume

échappent aux batailles politiques et économiques », a souligné

l'Administrateur. A cette occasion, le préfet d'Abidjan a remis 12 nouveaux

arrêtés, à 12 chefs de village restés jusque là sans mandat d'exercice. [...]




 




 






Des agents des eaux et forêts gazés par la police et la gendarmerie





 






L'Inter -


Ils étaient environ 400, ces élèves Eaux et forêts qui ont manifesté, hier

dimanche 1er septembre 2013, à la Basilique Notre Dame de la paix de

Yamoussoukro. Ces élèves officiers et sous-officiers manifestaient pour réclamer

leur intégration dans la Fonction publique, après leur sortie de l'école des

faunes. Mais, informées de la tenue d'une telle manifestation, la police et la

gendarmerie se sont rendues sur les lieux. Et c'est à l'aide de grenades

lacrymogènes qu'ils ont été dégagés des lieux. Des tirs ont même été entendus.

Demain, le récit complet de notre reporter à Yamoussoukro.




 




 






Sécurité et défense : comment Doumbia Major a été arrêté au Congo-Brazzaville




 






L'Inter -


Docteur Doumbia Major, ex-responsable de la Fédération estudiantine et scolaire

de Côte d'Ivoire (FESCI), a été arrêté, le samedi 31 août 2013 au Congo-

Brazzaville par la Direction de la surveillance du territoire (DST) de ce pays.

Avec lui, ses trois frères qui sont dans ce pays depuis plus de 5 ans pour

certains et moins pour d'autres. Un proche de Doumbia Major, que nous avons pu

joindre par téléphone en France, a confirmé l'information. "Il est

actuellement dans un hôpital. Agressé après son arrestation, il est tombé dans

un coma de stade 1. Il a été admis dans un hôpital du Congo-Brazzaville, sous

surveillance policière. Ici en France, nous avons saisi le Haut Commissariat aux

réfugiés (HCR), puisqu'il a un statut de réfugié politique. Le HCR nous a dit

qu'il nous contactera plus tard après vérification
", nous a indiqué ce

proche de Doumbia Major. Pour lui, son ami a été dénoncé comme mercenaire auprès

des autorités congolaises.




Par

la suite, nous avons pu entrer en contact avec Doumbia Major lui-même d'un

numéro du Congo-Brazzaville. D'une voix monocorde, il a confirmé son arrestation

non sans ajouter qu'il est actuellement dans une clinique. "J'ai été

effectivement arrêté après avoir été agressé. Je me suis réveillé dans un

hôpital où je suis interné actuelle- ment. Le médecin m'a dit que je viens d'un

coma de stade 1. L'hôpital est sous surveillance policière, il est encerclé"
,

a-t-il indiqué. "On me reproche d'être un mercenaire venu déstabiliser le

Congo. Mes trois frères ont été arrêtés et sont présentement à la DST. D'après

mes informations, des hommes d'affaires, en intelligence avec les autorités

ivoiriennes, m'accusent d'être un mercenaire. Pour eux, mes frères, établis au

Congo depuis plus de cinq ans pour certains, seraient mes financiers. Je suis un

réfugié politique en France et je n'ai jamais commis un acte de mercenariat. Je

suis aujourd'hui confiné dans un hôpital
", révèle Doumbia Major. D'autres

sources d'information indiquent que l'ex-responsable de la FESCI serait à la

tête d'un mouvement proche d'Ibrahim Coulibaly alias IB, du nom de l'ex-patron

du commando invisible qui s'était installé à Abobo pendant la crise

post-électorale et qui a été tué fin avril 2011 à l'issue d'un affrontement avec

les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Depuis lors, plusieurs

éléments proches d'IB en veulent au pouvoir actuel, notamment au président de

l'Assemblée nationale, Guillaume Soro qu'ils accusent d'être à la base de la

mort de leur chef. [...]




 




 






Après avoir échoué sur Katinan : Le régime Ouattara veut faire extrader Damana

Pickass




 






Notre Voie -




«Effectivement, le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) refuse de me

délivrer le passeport d'asile. J'en ignore les raisons. Je ne ferai pas de

commentaire puisque le dossier est suivi avec beaucoup d'attention par la

Coordination du Fpi en exil en étroite collaboration avec le Ghana refugee board

»
,

a soutenu Damana Adia Pickass, réfugié politique au Ghana depuis avril 2011, que

nous avons joint au téléphone, samedi dernier. Selon des sources concordantes

proches de la Coalition des patriotes Ivoiriens en exil (COPIE) dont Damana

Pickass est le président, c'est le régime Ouattara qui tire les ficelles de ce

coup en complicité avec le HCR-Ghana. D'ailleurs, un responsable du HCR, avant

d'annoncer à Pickass, le refus de lui délivrer le passeport d'asile, lui aurait

posé




la

question suivante : « c'est vous qui vous étiez opposé, à la télévision, à la

proclamation des résultats de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire ? »
.

Nos sources ajoutent que des informations émanant du HCR font état d'une

pression qu'exercerait le régime Ouattara sur le bureau du Haut commissariat

pour les réfugiés au Ghana afin que Damana Pickass soit privé de ses droits de

réfugié. Alors que le passeport d'asile a été distribué, à tous les exilés

politiques, au siège du Ghana refugee Board, Pickass est le seul qui n'en

bénéficie pas. Une situation qui le rendrait vulnérable et donc susceptible

d'être extradé vers Abidjan comme ce fut le cas pour Charles Blé Goudé. D'autres

sources soutiennent que le ministre de l'intérieur du régime Ouattara, Hamed

Bakayoko, aurait fait de l'arrestation puis l'extradition de Pickass, un

objectif primordial. Le nouveau pouvoir ivoirien tient Damana Pickass dans son

viseur. C'est ainsi que son frère aîné, Adou Akéssé André Damana croupit en

prison à Abidjan sous le fallacieux chef d'accusation d' « atteinte à la

sûreté de l'Etat »
. [...]




 




 






Justice ivoirienne : Les femmes des militaires dénoncent 19 arrestations




 






L'Inter -


Le Collectif des femmes (épouses, mères, enfants, sœurs et amies) des détenus de

la crise postélectorale a publié, hier dimanche 1er septembre 2013, un

communiqué dans lequel il annonce l'arrestation de 19 personnes, militaires et

civiles, par le pouvoir d'Abidjan. Selon Mlle Douati, qui est la chargée de

communication de ce collectif, ces personnes sont emprisonnées pour «atteinte

à la sûreté de l'État». «Moins d'un mois après la libération provisoire des 13

détenus politiques, le Collectif des femmes (épouses, mères, enfants, sœurs et

amies) des détenus de la crise postélectorale enregistre l'incarcération arbi-

traire de dix-neuf (19) nouvelles personnes dont 6 à la Maison d'arrêt militaire

d'Abidjan (MAMA) et 13 à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA),

accusées encore une fois d'avoir porté atteinte à la sûreté de l'État
»,

indique le communiqué dont copie nous est parvenue. A en croire ce collectif de

femmes, ces nouvelles arrestations portent à 726, le nombre de détenus

politiques et «ramènent à la situation qui prévalait avant le 5 août, date de

la libération de 13 personnalités
». Ces femmes ont attiré l'attention des

autorités nationales, des organisations de défense des droits de l'homme et

toutes les bonnes volontés sur l'état de santé dégradé de nombreux prisonniers

politiques. Non sans exiger que cessent ces arrestations. [...]




 




 






Dictature sous Ouattara : 4 nouveaux prisonniers politiques à la Maca




 






Notre Voie -


Au

dire de sources judiciaires concordantes, quatre (4) prisonniers politiques,

ayant été torturés durant 45 jours, par les forces armées pro-Ouattara à la BAE

de Yopougon, sont arrivés à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan.

C'était le vendredi 30 août dernier à 22h. Ces quatre citoyens ivoiriens sont

accusés par le régime Ouattara d' « atteinte à la défense nationale », le

sempiternel chef d'accusation du pouvoir actuel. Ocho Kouadja Gabin

(ouvrier-maçon de profession), Gouali Grahouan Gérard (Caporal de l'armée),

Lohoury Guy Jean Claver (Caporal de l'armée) et Kougnon Dekao Hermann (civil

sans emploi) sont détenus au bâtiment C de la Maca, depuis vendredi dernier.

Selon nos sources, ces quatre prisonniers politiques se plaignent de douleurs

lombaires liées, sans doute, à la torture dont ils ont été victimes. Comme on le

constate, la dictature du régime Ouattara se poursuit.




 




 






Transport urbain: Les acteurs et la tutelle s'attaquent à la concurrence

déloyale




 






Fratmat.info -


Le

Ministère des transports et les responsables du haut conseil du patronat des

entreprises du transport routier de Côte d'Ivoire (Hcpetr-CI) ont pris

l'engagement de mettre fin à la concurrence déloyale exercé par les taxis

intercommunaux ou encore "wôrô wôrô". C'est ce qui ressort du communiqué dont

Fratmat.info a reçu copie, ce  week-end, suite à la rencontre le ministre des

Transports Gaoussou Touré et les transporteurs, le jeudi dernier.






« Dans une ambiance plutôt fraternelle, le ministre Gaoussou Touré et ses hôtes

ont pris l'engagement de mettre tout en œuvre, afin de régler définitivement les

questions de concurrence déloyale et de désordre qui minent le secteur du

transport routier », indique la note.




A

cette séance de travail qui s'est déroulée au cabinet du ministre, les acteurs

de la récente grève y ont participé. Ils ont une fois de plus interpellé leur

tutelle sur les effets manifestes de cette concurrence à laquelle ils sont

confrontés.




L'on

se rappelle que c'était le 26 août que les chauffeurs de taxis compteur ont

entamé leur grève qui a duré 3 jours. Une situation qui a perturbé les

programmes de nombreux abidjanais, malgré la présence de certaines voitures

banalisées dans les gares routières.