REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE LUNDI 02 SEPTEMBRE 2013

2 sep 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE LUNDI 02 SEPTEMBRE 2013







Côte

d'Ivoire : Affaire Katinan, Abidjan ''regrette'' la décision de la justice

ghanéenne





 







(Koaci.com – 01/09/2013)


Le refus vendredi de la justice Ghanéenne d'extrader l'ancien ministre du budget

du Gouvernement de Gilbert Aké N'Gbo, Koné Katinan Justin n'est pas du tout

apprécié par Abidjan même s'il se conforme à la décision.




Le

gouvernement ivoirien à travers son ministre de la justice et des libertés

publique, Gnenema Coulibaly a '' regretté'' ce samedi cette décision de la

justice d'Accra. « Nous la regrettons mais, nous nous conformons à leur décision

», a déclaré le ministre à la presse nationale avant d'insister que ' 'M.

Katinan vienne devant la justice pour s'expliquer sur les faits qui lui sont

reprochés. Il faudra un jour que M. Katinan vienne s'expliquer devant la

justice. »




Cette

décision de la justice Ghanéenne a été saluée par les partisans de l'ancien

président Laurent Gbagbo comme une victoire sur le pouvoir Ouattara.  Rappelons

que Koné Katinan Justin arrêté à Accra le 24 août 2012, était poursuivi par

l'Etat ivoirien pour crimes économiques pendant la crise post-électorale de

2011.




Son

extradition souhaitée par l'Etat ivoirien a été refusée par la justice Ghanéenne

qui a indiqué que la demande ne comportait pas la constitution des faits qui

étaient reprochés au porte-parole de Laurent Gbagbo.





 





 





Côte

d'Ivoire : Le PDCI opte pour une candidature contre Ouattara en 2015





 






(Koaci.com – 01 septembre 2013) -


En

marge du congrès du parti prévu pour octobre prochain, les secrétaires de

sections, les délégués et membres du bureau politique du Parti démocratique de

Côte d'Ivoire (PDCI), se sont réunis ce week-end à Dimbokro dans le cadre d'un

pré-congrès éclaté.




Dans

leur globalité les membres du parti fondé par Félix Houphouët Boigny, ont

souhaité que le PDCI présente un candidat contre Alassane Ouattara en 2015. Ce

qui signifierait qu'il n'aurait pas de candidature unique au sein du RHDP pour

les élections présidentielles de 2015.




Pour

la limitation d'âge à la présidence du PDCI, les pré-congressistes ont autorisé

les instances du parti à supprimer l'article 35, qui favorisera la candidature

du président sortant Henri Konan Bédié dont l'âge poserait problème. Tout en

soutenant le président du parti, ils ont invités Henri Konan Bédié à tendre la

main à Alphonse Djédjé Mady et à Kouadio Konan Bertin (KKB).




 






Soulignons que la décision des secrétaires de sections, les délégués et membres

du bureau politique de présenter un candidat contre Ouattara en 2015, pourrait

ouvrir un débat sur la véritable cohésion au sein du Rassemblement des

Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), ce qui serait profitable au

Front Populaire Ivoirien (FPI).  [...]




 




 






''La Côte d'Ivoire est dans la tristesse'' déplore Anaky Kobena, un allié de

Ouattara




 






(Agence de presse africaine – 02 septembre 2013) -


Le

président du Mouvement des forces de l'avenir (Mfa) Innocent Anaky Kobena, a

estimé, samedi, à Abidjan, que '' la Côte d'Ivoire est dans la tristesse'', a

constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.




Le

président du Mfa, parti membre du Rassemblement des Houphouétistes pour la

Démocratie et la Paix (Rhdp, coalition au pouvoir) a fait cette déclaration, à

l'occasion de la rentrée politique de son parti. "J'ai peur pour la Côte

d'Ivoire si rien n'est fait dans l'immédiat et dans l'urgence. Depuis dix ans,

il n'y a aucune amélioration dans le quotidien des Ivoiriens. (...) La Côte

d'Ivoire, aujourd'hui, est dans la tristesse" a déploré Anaky Kobena, ajoutant

que "nous devons lutter pour un Rhdp vrai pour le meilleur devenir de la Côte

d'Ivoire".




Selon

lui, le Rhdp, a cessé de fonctionner depuis ''l'arrestation de l'ex-Président

Laurent Gbagbo en avril 2011''. Il a dénoncé, au passage, ''la main mise'' de

deux personnalités sur le Rhdp au ''détriment des autres'', allusion faite à

Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara dont les partis, le Parti démocratique de

Côte d'Ivoire (Pdci) et le Rassemblement des républicains (Rdr) forment avec le

Mfa et l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) de Mabri

Toakeusse, le Rhdp.




 




Cette

coalition, a rappelé M. Anaky, devrait mettre la Côte d'Ivoire sur la route du

développement. ''Mais cela a été pour beaucoup de militants de tout bord, une

désillusion", a-t-il constaté, appelant les membres du directoire à une

''union'' autour de sa personne pour ''penser'' à un nouvel Rhdp. "Bien que

déçus, nous au Mfa, nous continuons d'y croire", a-t-il conclu en présence de

Djédjé Mady, Secrétaire général du Pdci-Rda et président du directoire du Rhdp.




 




 





Le

Fpi ''sans esprit de vengeance, ni de haine'', s'organise pour la reconquête du

pouvoir




 







(Agence de presse africaine – 02 septembre 2013) -


Le

Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de Laurent Gbagbo a célébré, samedi, à

son siège provisoire de Cocody- Attoban, un quartier chic d'Abidjan, ses cadres

qui ont recouvré la liberté provisoire le 6 août dernier, au nombre desquels le

1er vice-président, Abou Dramane Sangaré qui, au nom de ses ex-co-détenus a

indiqué que leur parti est '' sans esprit de vengeance, ni de haine, ni de

revanche'', a constaté APA sur place.




 




Le

Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de Laurent Gbagbo a célébré, samedi, à

son siège provisoire de Cocody- Attoban, un quartier chic d'Abidjan, ses cadres

qui ont recouvré la liberté provisoire le 6 août dernier, au nombre desquels le

1er vice-président, Abou Dramane Sangaré qui, au nom de ses ex-co-détenus a

indiqué que leur parti est '' sans esprit de vengeance, ni de haine, ni de

revanche'', a constaté APA sur place.






Liesse populaire, pas de danses et chants à la gloire du Fpi et de son

fondateur, Laurent Gbagbo, incarcéré à la Haye depuis novembre 2011. C'est dans

cette ferveur que Affi N'guessan, président statutaire du Fpi, Michel Gbagbo, le

fils de Laurent Gbagbo, Abou Drahamane Sangaré, Geneviève Bro Grébé, la

présidente des femmes patriotes, et autres ont été reçus par la direction

intérimaire, en présence d'une foule de militants enthousiastes.




Une

cérémonie qui tire son explication, selon Sébastien Dano Djédjé, le président du

comité d'organisation, dans ''le processus de restauration et de remobilisation

du parti'' mais également dans la ''compassion'' et le ''recueillement'' après

''la dispersion de tous'' suite à la foudre du '' 11 avril 2011 qui s'est

abattue sur la Côte d'Ivoire''. (...)






Intervenant au nom des ses camarades ex-détenus, Abou Drahamane Sangaré, 1er

vice- président du Fpi, a appelé à une libération "immédiate et sans condition"

des autres détenus, notamment Laurent Gbagbo qui, selon lui, constitue "le

corps, le cœur, la chair du débat sur l'avenir politique de la Côte d'Ivoire''.






''Cette exigence n'est ni de l'arrogance, ni des préalables posés, sur le chemin

de la réconciliation, mais tout simplement, parce que Laurent Gbagbo est

lui-même le débat'', a ajouté M. Sangaré avant de mettre en garde que ''le FPI,

son parti, ne saurait tolérer aucun deal sur sa libération''. [...].




 




 





Côte

d'Ivoire: les victimes de la crise postélectorale seront bientôt identifiées  





 







(Connectionivoirienne.net – 01 septembre 2013) -


Les

victimes de la crise postélectorale, qui a fait 3.000 morts en Côte d'Ivoire

entre novembre 2010 et mai 2011, seront bientôt identifiées en vue de leur prise

en charge, a annoncé vendredi la ministre ivoirienne de la Solidarité, Anne

Ouloto.




Plus

de deux ans après la fin de la crise, les autorités ivoiriennes ne maitrisent

toujours pas le nombre exact des personnes rendues vulnérables du fait de ces

violences. Les autorités ivoiriennes ont du d'abord faire face aux urgences, à

savoir le retour des déplacés. "Aujourd'hui les défis qui s'imposent à nous sont

ceux de l'identification des victimes avant d'envisager l'approche de la prise

en charge", a déclaré Anne Ouloto, la ministre ivoirienne de la solidarité, à

l'issue d'une rencontre avec des organisations et associations de victimes de la

crise ivoirienne. "Il nous faut connaître rapidement qui est victimes et qui ne

l'est pas (...). Nous allons donc définir le statut de victimes de guerre, leur

catégorisation et les organisations concernées. Pour arriver au plus vite aux

réparations", a ajouté Mme Ouloto. [...].