REVUE DE PRESSE DU JEUDI 9 AVRIL 2009

9 avr 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 9 AVRIL 2009



Les réalisations de l'ONU présentées
Nord Sud
– « La troisième étape du Média Tour organisé par le Système des Nations Unies (SNU) en vue de montrer l'impact des activités organisées conjointement par toutes les agences onusiennes représentées en Côte d'Ivoire, se poursuit. Pour la troisième étape, la délégation onusienne et les journalistes conduits par M André Carvalho, chef pays du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), a mis mercredi, le cap sur San Pedro. Il s'agissait encore une fois, de montrer à la presse et aux bénéficiaires que sont les Ivoiriens, l'aspect hautement bénéfique des efforts conjointement menés par le SNU, comme en atteste le Projet conjoint de réhabilitation du Bloc Gynécologique du Centre Hospitalier Rural (CHR) de San Pedro qui a pu retrouver un niveau de fonctionnalité correct à la suite d'un financement de l'ONUCI et De l'UNFPA qui ont investi plus de 28 millions de FCA dans ce projet. [...] ».

A ce sujet Le Patriote note : « Korhogo : lutte contre la malnutrition dans la région du nord : les agences du Système des Nations Unies évaluent leurs actions ».

Fraternité Matin indique : « Korhogo - les agences de l'ONU évaluent les projets réalisés au profit des enfants en difficultés »

La Présidence de la République en deuil : Sarata-Ottro décédée, hier, à Paris
Fraternité Matin
– « Le directeur de cabinet adjoint du Président de la République chargé des relations auprès de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire n'est plus. Mme Sarata Ottro- Zirignon Touré, directeur de cabinet adjoint du Président de la République et ambassadeur chargé des relations auprès de l'Onuci n'est plus. Elle est décédée, hier, à Paris, en France. Où elle s'y est était rendue depuis une dizaine de jours pour se reposer parce qu'elle se sentait très fatiguée et faire un bilan de santé. Née en 1948, elle a été arrachée à l'affection des siens précisément le jour de son anniversaire, à l'âge de 61 ans. Ses proches ne la sentaient pas malade. [...] Par sa disparition, le Chef de l'Etat perd à la fois une amie, une sœur, une alliée (car M. Ottro-Zirignon est son cousin) et une collaboratrice proche. Celle qui aura géré dans la plus grande discrétion bien des dossiers et effectué des missions hautement politique et diplomatique durant cette grave crise que le pays connaît depuis le 19 septembre 2002.
En témoignent, les nombreuses missions qu'elle a effectuées au siège de l'Onu à New York pour défendre le dossier ivoirien, et faire entendre la voix du Chef de l'Etat et de la Côte d'Ivoire au moment où les thèses de la rébellion étaient partagées par la communauté internationale. Dans le même cadre, elle était pratiquement de tous les déplacements du Chef de l'Etat aux sommets de l'Union africaine et de la Cedeao mais aussi hors d'Afrique. Au-delà des questions purement militaires et diplomatiques, celle qui peut être considérée comme «la dame de fer» au Palais de la Présidence était également très engagée dans l'éco-diplomatie. [...] »..

Présidentielle : La pression diplomatique s'accentue
Fraternité Matin
– « Après les états-Unis, mardi, c'est à la France de réclamer, mercredi, la tenue effective, cette année, des élections devant mettre fin à la crise socio-politique. Les Etats-Unis estiment que l'élection présidentielle longuement différée est encore techniquement possible en 2009 et appellent toutes les parties à prendre toutes mesures nécessaires aux fins de s'assurer que des élections crédibles se tiennent comme promis». Cette réaction de l'Etat le plus puissant du monde, rendue publique dans son communiqué de presse dont copie a été transmise à notre rédaction le 7 avril, est appuyée par le ministère français des Affaires étrangères. Le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Frédéric Desagneaux, a soutenu, le 8 avril, lors d'une conférence de presse, que la tenue de l'élection présidentielle cette année est indiscutable. «L'organisation d'élections libres, transparentes, justes et démocratiques en Côte d'Ivoire en 2009 constitue pour la France la priorité. Avec la mobilisation de tous les acteurs, cet objectif peut être atteint», a-t-il dit. Les résultats obtenus dans le domaine de l'identification de la population et du recensement électoral confortent Washington et Paris dans leur requête. En effet, dans son dernier communiqué datant du 5 avril, la Commission électorale indépendante (Cei), a fait le point des statistiques obtenues depuis le lancement de l'opération le 15 septembre 2008 jusqu'au 31 mars 2009. «Au total, ce sont plus de 6.006.000 personnes qui se sont fait enrôler sur une population cible estimée à 8.663.000, soit un taux de réalisation de 70%». En outre, sur 11.000 centres d'enrôlement, seuls 202 n'ont pu être visités du fait de nombreuses contraintes. La dernière phase de ratissage qui se situera entre le 15 et le 30 avril permettra de visiter ces sites mais aussi de recenser les 68.000 Ivoiriens de la diaspora et les retardataires au plan national. Vu que l'élection présidentielle de 2000 a eu lieu sur la base d'un fichier électoral comprenant 5.400.000 personnes, des observateurs et acteurs politiques ne voient pas de raison qu'on ne puisse pas aller aux élections cette année. «Le gouvernement fera tout pour que les élections s'organisent cette année. Il y a quelques semaines, j'ai demandé au président de la Cei de nous soumettre un chronogramme donnant toutes les étapes et indiquant les dates précises pour que les Ivoiriens sachent exactement quand se situe la fin de l'enrôlement et quand les élections se tiendront», avait affirmé le Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro, le 4 mars, à Daoukro. La sortie des Etats-Unis et de la France rejoint ainsi la préoccupation, maintes fois exprimée, depuis le dernier trimestre de 2008 par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations en Côte d'Ivoire, Young-Jin Choi. Qui réclame un chronogramme avec des étapes, en attendant un calendrier électoral définitif pour permettre aux partenaires et bailleurs de fonds de programmer leurs priorités et rechercher les financements en conséquence. »

Le Quai d'Orsay : "Les élections, notre priorité"
Fraternité Matin – Extrait du Point de presse électronique du Ministère des Affaires Etrangères Page, du mardi 8 avril 2009.

« Question 4 : Les Etats-Unis ont estimé mardi qu'une élection présidentielle en Côte d'Ivoire, en 2009, était «techniquement possible». Partagez-vous cette analyse ?
Frédéric Desagneaux, porte-parole adjoint : L'organisation d'élections libres, transparentes, justes et démocratiques en Côte d'Ivoire en 2009 constitue pour la France la priorité. Avec la mobilisation de tous les acteurs, cet objectif peut être atteint. La France invite donc les autorités ivoiriennes à redoubler d'efforts pour que l'identification puisse être achevée. Elle les appelle également à annoncer dans les meilleurs délais les étapes à venir d'ici à la tenue du scrutin ainsi que la date de celui-ci, qui devra être respectée.»

La France invite les autorités ivoiriennes à achever l'identification
Abidjan, 08 avr
- Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères et européennes exhorte "les autorités ivoiriennes à redoubler d'efforts pour que l'identification puisse être achevée", afin que les élections présidentielles puissent se tenir cette année. Dans un communique du service Presse de l'ambassade de France à Abidjan transmis mercredi à l'AIP, le porte-parole répondant à une question sur déclaration des Etats-Unis qui a estimé mardi que l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire en 2009 est "techniquement possible", a souligné que "l'organisation d'élections libres, transparentes, justes et démocratiques en Côte d'Ivoire en 2009 constitue pour la France la priorité". Selon le porte-parole du Quai d'Orsay, avec la mobilisation de tous les acteurs, cet objectif peut être atteint. La France appelle également les autorités ivoiriennes "à annoncer dans les meilleurs délais les étapes à venir d'ici à la tenue du scrutin ainsi que la date de celui-ci, qui devra être respectée", précise le document.

Règlement des questions militaires de Ouaga 4 : Rencontre secrète entre Soro, Mangou et Bakayoko hier à Yamoussoukro
L'inter
- «Convoquée par le Premier ministre Soro Guillaume présent dans la capitale politique à la faveur de la visite du Président ghanéen, cette rencontre qui a eu pour cadre la Fondation ''Félix Houphouët Boigny pour la Recherche de la paix'' a réuni autour d'une même table, les deux chefs d'états-majors des forces ivoiriennes, les Généraux Mangou Philippe et Bakayoko Soumaïla. Elle s'est tenue loin des regards indiscrets. Si l'on s'en tient à l'actualité, cette réunion qui a été entourée de toute la discrétion possible, devrait permettre de lever les blocages qui grippent en ce moment le retour effectif de la paix en Côte d'Ivoire. Le vendredi 27 mars dernier en effet, les deux états-majors, réunis au Centre de Commandement Intégré (CCI) de Yamoussoukro pour la mise en œuvre de Ouaga 4, n'avaient pu trouver un compromis sur un calendrier précis de mise en œuvre et sur les effectifs à déployer dans les localités. Il y avait également la question des passations des charges entre les Commandants des Zones et les Préfets et Sous-préfets redéployés dans le cadre de la restauration de l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du territoire. Cette rencontre de Yamoussoukro qui a débuté aux environs de 10 heures s'est poursuivie jusqu'en fin d'après midi. Et rien, absolument rien, n'a filtré. Selon certaines indiscrétions, cette rencontre matérialiserait une formelle mise en garde du Président Gbagbo aux militaires et la détermination du Premier ministre Soro, qui souhaiteraient voir toutes les questions militaires réglées dans ce mois d'avril afin d'espérer la tenue des élections dans le courant de cette année. »

Processus de sortie de crise: Quand les faucons du FPI veulent tout remettre en cause
Le Patriote
– « Les voix qui se lèvent ces jours-ci dans le camp présidentiel semblent en apparence cacophoniques. Mais au fond, elles répondent toutes au même but. Celui de faire tarder au maximum les échéances électorales...Selon les dernières estimations de la Commission électorale indépendante, plus six millions d'Ivoiriens se sont faits identifier. Il reste les dernières séances de rattrapes pour boucler cette étape importante qui constitue la dernière ligne droite du processus électoral. Selon le calendrier établi par la CEI, ces séances prendront fin au plus tard dans la première moitié du mois de mai. Si l'on ajoute à cela les éventuelles réclamations et recours, la population électorale définitive pourrait être connue d'ici à fin juin. Avec la distribution des cartes d'identité, d'électeurs et l'affichage des listes électorales, les élections pourront objectivement se tenir courant septembre ou octobre. Le Front populaire ivoirien et Laurent Gbagbo le sait. C'est pourquoi, ses responsables s'agitent. Comme c'est le cas à chaque qu'il y a un bond qualitatif dans le processus électoral ...Voici ce que dit le « monsieur élection » du FPI : « l'exclusion a été évoquée comme raison de cette crise. Il faut donc éviter de créer d'autres problèmes, au seul motif qu'une date est arrivée. On ne peut pas avoir ses papiers et ne pas pouvoir se faire enrôler»... Un parti qui a toujours combattu la formule actuelle de l'identification des populations ne peut en l'espace de quelques mois changer aussi facilement d'avis... On aura beaucoup instauré des délais pour permettre aux citoyens de se faire enrôler, on ne pourra jamais réussir à faire identifier tout le monde...Le lendemain, le député de Koumassi a été suivi par le Congrès national pour la Résistance et la Démocratie. « Le CNRD demande à la CEI de prendre toutes les dispositions pour que tous les Ivoiriens soient enrôlés avant la fixation d'une nouvelle date de clôture », a recommandé Mme Danièle Boni-Claverie dans un communiqué paru dans la presse hier. En ce moment, le député de Yopougon, William Attéby parcourt les agoras et parlements de toutes les communes d'Abidjan pour exiger un désarmement sans garantie et sans condition. « Tant que le pays ne sera pas débarrassé de la rébellion avec des FDS déployées partout, le processus électoral sera vain », a-t-il lancé entendre mardi dernier à la Sorbonne-Solidarité au Plateau en appelant surtout les jeunes Patriote à reprendre la rue. Comme on le voit, les élections ne sont pas pour demain... Puisque le camp présidentiel par mauvaise foi a décidé de remettre en cause tous les acquis de ces deniers mois. [...] ».

Quand une coquille vide appelle à la révolte
Fn-ci.com

La série continue... Après l'épisode Affi, c'est l'épisode Attéby. Les supposés caciques des frontistes poursuivent leur sale besogne, celui de vouloir coûte que coûte replonger le pays dans la crise. Pendant que le Premier ministre Guillaume Soro se bat corps-et-âme avec le Président Laurent Gbagbo pour redorer le blason de la Côte d'Ivoire, des guignols comme Attéby Williams font des efforts pour réduire à néant les acquis. Les Forces nouvelles sont tout à fait à l'aise dans n'importe quel schéma politique que le FPI voudrait appliquer. Cette véhémence à l'endroit des Forces nouvelles ne s'expliquent pas au moment où le Chef de l'Etat lui-même a pris à bras-le-corps l'application du 4ème accord complémentaire en recevant au palais présidentiel les autorités militaires et politiques Forces nouvelles.[ ...] La passation des charges dont se sert le député de Yopougon pour jeter le pavé dans la marre n'est qu'un point du 4ème accord. Si à ce niveau, les choses coincent, l'on ne saurait mettre en cause le processus en mobilisant les troupes pour une insurrection. Car pour une insurrection, ça l'est au même titre que celle reprochée au président du MFA Anaky Kobenan. Le Député Attéby devrait même être entendu si on veut respecter le parallélisme des formes. Hier mardi, les autorités militaires des Forces nouvelles, toutes couches confondues, ont réfléchi sur un chronogramme clair de l'application de Ouaga 4 qui contient la passation de charges entre les préfets et les Com-zones. Depuis le 02 février dernier, l'unicité de caisses de l'Etat est devenue une réalité par l'ouverture du guichet unique automobile, qui était la première étape. Ensuite suivront les autres étapes...La Côte d'Ivoire n'est plus en guerre et le Président Laurent Gbagbo l'a proclamé haut et fort. Pourquoi un individu de la trempe d'Attéby veut faire replonger le pays, qui sort allègrement de 6 ans de crise, dans le chaos total. Nous osons espérer que le sieur Attéby sera au premier rang dans cette rébellion bis et suicidaire dont il se veut l'instigateur, au devant des sorbonnards et des patriotes si cela devait arriver. [...] ».

Blocage de l`accord politique de Ouaga : Le CNRD accuse les FN de saboter le processus de sortie de crise
Le Nouveau Réveil
– « Le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), regroupant les mouvements favorables au président ivoirien Laurent Gbagbo, a appelé mercredi l`ex-rébellion à agir pour la mise en œuvre du dernier accord de paix, regrettant un "fléchissement" de la sortie de crise. Dans un communiqué, le CNRD déplore "un fléchissement du processus de sortie de crise", malgré les "avancées" enregistrées depuis la signature de l`accord de paix de Ouagadougou en mars 2007. Ce texte, complété en décembre 2008, prévoit la réunification du pays, dont le nord est contrôlé par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis leur coup d`Etat manqué de septembre 2002 contre M. Gbagbo. "Des difficultés et des reports à répétition apparaissent" dans l`application de l`accord de paix, soulignent les partisans du chef de l`Etat. En vue de la "tenue d`élections transparentes et incontestables dans les plus brefs délais", ils "demandent aux Forces nouvelles de faire leur part d`effort (...) pour abandonner leurs intérêts particuliers non conformes à l`esprit républicain". L`autorité de l`Etat doit être "effective sur tout le territoire national" et s`exercer "sans partage", estime le CNRD, regrettant que "la disparition des commandants de zones des Forces nouvelles au profit des préfets", censée intervenir "au plus tard le 15 janvier" selon l`accord conclu fin 2008, n`ait pas encore eu lieu. Le 4 mars à Bouaké (centre), le Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN, avait annoncé le report sine die de la cérémonie de passation de charge entre "com-zones" et préfets. »