REVUE DE PRESSE DU JEUDI 8 JANVIER 2009

8 jan 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 8 JANVIER 2009







Processus
électoral en Côte d'Ivoire : Pas de dates crédible sans la reconstitution des de
l'état-civil




Notre Voie  –

« [...] L'absence d'extrait de naissance risque de tenir la moitié des électeurs
loin des bureaux de vote...Le hic, c'est qu'au moment où se mène le débat sur la
fixation de la nouvelle date de la présidentielle, hormis les problèmes
financiers, les difficultés techniques que rencontre l'opération
d'identification sont royalement passées sous silence. Il s'agit notamment du
non achèvement de la reconstitution des registres d'état-civil qui prive la
moitié  des citoyens, surtout en zone rurale, de leur extrait de naissance. Et
donc de la possibilité de s'inscrire sur les listes électorales. [...] C'est le
lieu d'interpeller les partis politiques, la société civile et en particulier le
président de la République sur le risque d'une élection bâclée... En décidant de
continuer tête baissée l'enrôlement là où de nombreuses populations attendent la
reconstitution des registres, la CEI et ses partenaires font peser sur eux de
forts soupçons de partialité. En effet au regard des habitudes électorales, l'on
sait que certains partis politiques sont plus urbains que d'autres. [...] ».




 






Présentation de vœux de nouvel an/ Henri Konan Bédié à propos de
la date des élections: "Que le dernier report soit vraiment le dernier"
 




Le Patriote  –
« [...]

Pour le président Henri Konan Bédié, l'année 2008 a été décevante
pour la Côte d'Ivoire. Tous les espoirs nourris au cours de cette année-là ont
été balayés de la main par les refondateurs qui, selon lui, refusent d'aller aux
élections qui pour eux, ne constituent pas une nécessité à entendre Laurent
Gbagbo. Aussi, a-t-il compris aisément pourquoi ces derniers usent de tous les
subterfuges pour «rejeter les dates et faire en sorte que chaque échéance soit
reportée. Cette situation qui, à ses dires, éprouve moralement et mentalement
les populations, doit prendre fin. Car la seule et unique sortie de crise est
d'aller aux élections. C'est pourquoi, à propos de la date des élections, il a
tenu à faire cette sévère mise en garde. «Les reports doivent cesser. Que le
dernier report soit vraiment le dernier», a-t-il martelé. Il a invité les
militants de son parti, surtout les responsables, à se consacrer quasi
exclusivement à la préparation des prochaines élections. Notamment, à
s'impliquer davantage dans l'opération d'identification... Avant lui, le
secrétaire général du PDCI-RDA, M. Alphonse Djédjé Mady, tout en appelant
également à l'union, a conseillé la vigilance... « Sachons que le FPI veut
conserver le pouvoir quel que soit le prix à payer, même en marchant sur ''mille
corps à droite et mille corps à gauche'' . Le FPI ne reculera devant rien»,
a-t-il averti. A «cette volonté maléfique» du parti au pouvoir, le Pr. Alphonse
Djédjé Mady demande aux militants du PDCI-RDA d'opposer une détermination à
toute épreuve. [...] ».




 






Identification et enrôlement : Les agents payés dès demain




Fraternité Matin
 – « [...]

En attendant les décisions qui pourraient être arrêtées en
Conseil des ministres qui se réunit, aujourd'hui, au Palais de la Présidence de
la République sous la présidence du Chef de l'état qui rentre d'Accra ce matin,
la Cei peut pousser un ouf de soulagement...Et pour cause, les agents engagés dans
le cadre de l'opération d'identification de la population et de recensement
électoral pourront percevoir leurs indemnités. C'est ce que nous a confié, hier,
le secrétaire permanent adjoint et porte-parole adjoint de l'institution, Bamba
Yacouba, joint par téléphone quelques heures après son retour de Ouagadougou...
«Le Premier ministre a été attentif à nos préoccupations. Il fait diligence, il
a donné des instructions. Ainsi, dès vendredi, nous pourrons commencer les
paiements des agents d'identification, des centres de collecte et même régler
les arriérés des commissaires locaux», a soutenu M. Bamba. D'ailleurs, il a
affirmé qu'il se rendra incessamment à Bouaké où il est commissaire superviseur
de la Vallée du Bandama pour rendre effective la mesure. Il estime qu'il est
important d'agir dès à présent pour «éviter que le processus ne s'enrhume». La
Cei était d'ailleurs sortie rassurée de l'audience que lui a accordé mardi le
président du Faso. Compaoré était fier des résultats obtenus en dépit des
difficultés. En effet, trois millions de pétitionnaires ont été enrôlés en trois
mois. A savoir deux millions pour le district d'Abidjan et un million à
l'intérieur du pays. [...] »




 






Menaces sur l'identification en zone CNO - Comment les
sous-préfets plombent l'opération




Le Patriote  – «C'est
du sabotage. Ni plus ni moins. Les sous-préfets des localités de la zone CNO ont
fait le pari de plomber le processus d'identification des populations et
d'enrôlement des électeurs. Quelques jours avant la fin de l'année 2008, ils se
sont tous mis délibérément en congé. Abandonnant carrément leurs postes
respectifs. De la région du Bafing à celle du Worodougou en passant par le
Koyakadougou, sans oublier la grande région des Savanes, partout les sous
préfets brillent par leur absence. Mêmes certains préfets sont entrés dans la
danse de l'absentéisme sur le terrain. Depuis le 22 décembre 2008, le préfet de
Madinani (région du Denguelé) a pris la clé des champs. A Touba, dans le Bafing,
même scénario. En leur absence, les problèmes s'amoncellent, personne pour les
résoudre... Ce n'est pas tout. A Booko (Département de Touba), le sous préfet est
absent depuis belle lurette. Celui de Koonan a fait déplacer les registres
d'état civil à Touba, chef lieu de département, obligeant les requérants à
effectuer le déplacement forcé. Occasionnant chez les populations, des frais
supplémentaires dont on aurait pu faire l'économie. Dans le Worodougou et le
Koyakadougou, c'est pire ! Les préfets de Séguela et Dianra se sont volatilisés.
A Mankono ville, le sous préfet est porté disparu. Personne n'a la moindre
nouvelle de lui depuis décembre 2008. Idem pour ceux des villes de Sinématiali,
Karakoro et Tioronianradougou dans la région des Savanes. Tous aux abonnés
absents depuis bientôt un mois...Il ressort en effet de l'enquête menée dans la
plupart des localités de la zone Centre Nord Ouest (CNO), qu'un peu plus de 60%
des populations sont détentrices de photocopies de leurs extraits d'acte de
naissance, en l'absence totale d'extraits originaux. A cela s'ajoute l'absence
de certificats de nationalité pour les nouveaux majeurs... Les sous préfets
se refusent à délivrer le moindre acte aux citoyens, prétextant qu'ils attendent
«l'ordre de là-haut». Et pour eux, «là-haut», ce n'est personne d'autre que
Gbagbo. Un ordre qui tarde pour l'instant à venir. La commission de
reconstitution de l'état civil n'a, quant à elle, pas encore commencé à
exercer...Le processus prend l'eau de toutes parts. Et le risque de voir le délai
imparti expiré avant même que les populations n'aient leurs documents de base
pour s'identifier et se faire enrôler est grand. [...] ».




 






Soubré / Identification et recensement électoral - L'affluence
est toujours de mise malgré les menaces
  




Le Patriote  – « Démarré
depuis le 12 décembre 2008 avec l'ouverture de 20 centres (20) sur les 184 que
compte le département de Soubré, l'enrôlement bat son plein, malgré les
velléités de blocage orchestrées par certains individus en mal de publicité.
Depuis la semaine dernière, certaines personnes se réclamant du COJEP sillonnent
les centres d'enrôlement et se livrent à des opérations d'intimidation. Nul
n'est épargné. Les chefs de certains centres où l'affluence est très forte sont
taxés d'être corrompus par les étrangers fraudeurs. Le cas le plus édifiant est
celui de l'EPP Gabon. Le 30 décembre 2008, ce centre est perturbé par des jeunes
gens excités se réclamant du COJEP. Ils chargent le chef de centre qui, à leurs
yeux, enrôle des étrangers....Le dimanche 04 janvier dernier, ils font irruption à
l'école Soubré 1 et agresse un jeune et lui arrache ses feuilles de recensement
des militants enrôlés. L'incident est circonscrit et clos. Pourquoi ce brusque
accès de fièvre ? En réalité, l'affluence aux dires des uns et des autres serait
le fait des militants d'un parti politique de la place. Du coup, les
dénonciations farfelues et fantaisistes se multiplient. Le comble est que
certains agents de police se rendent complices de ce jeu de mauvais goût au
mépris du code de la nationalité ivoirienne. Malgré ces dérapages, les
populations sont déterminées à braver tout pour se faire enrôler. »




 




 






Fraude sur l`identification et l`enrôlement - 4 personnes
arrêtées à Guiglo
 




Le Temps  – « L'opération
d'identification et d'enrôlement qui a démarré le 2 décembre 2008 dernier dans
la ville de Guiglo, connaît des perturbations. La raison ? De nombreuses
irrégularités et des fraudes massives sur la nationalité ivoirienne, ont été
constatées. Ce qui a poussé les responsables locaux du Fpi à bloquer l'opération
pendant plus d'une semaine afin de lever tous ces obstacles et trouver des
solutions idoines pour empêcher ces fraudes. Des personnes ont été interpellées,
au nombre desquelles : Koné Drissa, 28 ans de nationalité burkinabé. Ce dernier
a eu recours à l'un de ses amis ivoiriens pour lui faire établir un extrait
d'acte de naissance et un certificat de nationalité ivoirien et dame Fofana
Mayafou 22 ans, guinéenne. Toutes ces personnes fautives ont été mises à la
disposition de la Police. Face donc à cette situation, le préfet du département
de Guiglo, le Colonel Dano Djédjé Apollinaire, a organisé deux rencontres avec
les autorités politiques et les responsables des structures impliquées dans ce
processus à l'effet de remettre les choses dans l'ordre. Au cours de ces
échanges, les responsables du Fpi présents, par la voix de Bonahin Gilbert,
directeur de campagne adjoint de Gbagbo à Guiglo, ont accusé le président
régional de la Cei, Amadou Bamba et le sous-préfet central de Guiglo, Koné T.
Christian, par ailleurs, président du comité local de supervision
d'identification, d'être en complicité avec le RDR pour enrôler 1300 étrangers.
Selon le Fpi, ces extraits d'actes de naissance en possession de ces personnes,
ont été établis dans des centres secondaires créés de manière fictive par
l'autorité sous-préfectorale. Comme proposition pour la reprise de l'opération
d'identification et d'enrôlement à Guiglo, le Fpi exige la sécurisation des
centres de collecte par les Fds , la réaffectation de tous les agents de
collecte, le port de badge pour les représentants des partis politiques commis à
la surveillance des centres d'enrôlement. Bonahin Gilbert, a décidé de faire une
réclamation sur les 8OOO pétitionnaires identifiés. Après avoir analysé toutes
les remarques, le préfet et tous les acteurs du processus d'identification ont
trouvé un consensus pour la reprise effective de l'enrôlement et de
l'identification le jeudi 8 janvier 2009, c'est-à-dire aujourd'hui même. »




 




Dans un autre
article, ce quotidien annonce

«  Abengourou
tous les centres d'enrôlement fermés »




 






Les agents d'enrôlement en grève illimitée pour exiger le
paiement de leurs salaires




AIP

– « Les agents qui procèdent à l'identification de la population et au
recensement électoral dans le département de Gagnoa, réunis au sein d'un
collectif des agents des opérateurs de l'opération à Gagnoa, ont fait un sit-in
lundi matin devant le siège de la Commission électorale indépendante (CEI)
régionale, afin de revendiquer le paiement de ce qui leur est dû depuis la
reprise de l'opération à Gagnoa le 29 novembre 2008. « Nous avons décidé de
réclamer notre dû par arrêt de travail ce 07 janvier 2009, après concertation
avec nos responsables qui ne nous ont pas donnés satisfaction »,  mentionne une
pétition signée des représentants des commissaires communaux de la Commission
électorale régionale (CER), des agents de la Sagem sécurité, de l'Institut
national des statistiques (INS), de  l'Office nationale d'identification (ONI)
et du Comité local de supervision de l'identification (CLSI), tous en fonction
dans les communes du département de Gagnoa....Avec cette grève, l'opération
d'enrôlement à Gagnoa connaît en deux semaines une deuxième perturbation, après
la protestation des jeunes « patriotes » les 26 et 27 décembre 2008 contre ce
qu'ils ont qualifié de « laxisme de la CEI locale » qui a occasionné des «
fraudes massives sur l'identité ». Démarrée le 29 novembre et limitée aux
communes de Gagnoa, l'opération d'identification, prévue pour prendre fin le 31
décembre 2008, se poursuit jusqu'au 15 janvier, a indiqué la CEI locale.




 ».




 




Concernant
l'indentification, L'Intelligent d'Abidjan (Tendance FPI)  écrit

« Arrêt de
l'identification à Bangolo : les populations exigent d'abord la reconstitution
des registres »






Réunification du pays - La RTI bientôt de retour à Bouaké
 




Le Patriote  – « M.
Aka Sayé Lazare de la télévision ivoirienne, en sa qualité de conseiller du
directeur général chargé du développement régional audio visuel, a effectué une
visite de travail hier à Bouaké. Visite qu'il a mise à profit, pour rencontrer
les autorités des Forces nouvelles afin d'examiner les conditions d'une bonne
reprise des activités de la RTI à Bouaké... « La RTI étant un instrument symbole
de l'unité nationale, il n'est pas possible après une absence aussi longue, de
venir s'installer sans tenir compte de ce que la nature a pu générer comme
contrainte'' a-t-il...Par ailleurs, Aka Sayé Lazare a réaffirmé que le retour de
la RTI est imminent et comptera parmi ses agents, certains éléments de la
télévision notre Patrie. En ce qui concerne la date de ce retour il a indiqué
que cela sera décidé par la direction, en accord avec les autorités des Forces
nouvelles.».