REVUE DE PRESSE DU JEUDI 3 JANVIER 2013

3 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 3 JANVIER 2013






Bousculade Mortelle
d'Abidjan : aide de l'ONU pour les victimes et l'enquête.




Le Nouveau Réveil –
Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon
a présenté ses condoléances au gouvernement ivoirien et offert l'aide de l'ONU
pour les victimes et l'enquête, après une bousculade qui a fait 63 morts à
Abidjan durant la nuit du Nouvel an. Faisant part de sa ''profonde tristesse'',
M. Ban adresse ses ''sincères condoléances'' au gouvernement et aux familles des
victimes, selon le communiqué de l'ONU. L'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (Onuci) ''a mis à la disposition du gouvernement une équipe médicale et
tous les moyens logistiques disponibles'' pour aider à secourir les blessés et
pour les ''besoins immédiats de l'enquête'', ajoute le texte. Selon le dernier
bilan officiel, 63 personnes, dont de nombreux jeunes, ont été tuées et 48
blessés lors d'une bousculade survenue quand une foule immense de spectateurs
quittait le quartier administratif du Plateau (centre), après avoir assisté aux
feux d'artifice de la Saint-Sylvestre.




 




 




L'Onuci présente ses
condoléances




Le Patriote –
Le Représentant spécial du Secrétaire général des
Nations Unies en Côte d'Ivoire, M. Bert Koenders, a appris avec profonde
tristesse le lourd bilan humain de la bousculade survenue la nuit dernière, au
cours des festivités du Nouvel An, à Abidjan, qui aurait fait, selon les
premiers rapports officiels, soixante et un morts et au moins cinquante blessés,
dont de nombreux jeunes.  « Cet incident tragique est venu endeuiller la Nation
alors que les citoyens célébraient dans la joie l'avènement d'une année 2013
porteuse de grands espoirs de consolidation de la paix, de réconciliation,
d'apaisement politique, de relance économique et de mieux être pour tous».  «
Toutes mes pensées vont aux familles et aux proches des victimes de ce drame. Je
voudrais leur adresser, ainsi qu'à tous les Ivoiriens et aux plus hautes
autorités de l'Etat, mes sincères condoléances et ma profonde sympathie », a
déclaré Bert Koenders.  Aussitôt informée de l'incident, l'Opération des Nations
Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a dépêché une équipe médicale d'urgence sur
place, et a fait part de sa disposition à mettre tous ses moyens techniques et
logistiques au service des autorités pour les secours, l'assistance aux victimes
et les besoins de l'enquête.




 




 




Le Premier ministre
annonce les résultats dans (03) jours : La liste des personnes décédées sera
publiée




Le Mandat –
Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a
présidé une réunion de la cellule de crise installée suite au drame qui a
occasionné la mort de plus de 60 personnes, qui étaient allées assister aux feux
d'artifices dans la nuit du 31 décembre 2012 au 1er janvier 2013, dans la
commune du Plateau. Aussitôt après son installation, suite aux décès tragiques
des 63 personnes au cours de la célébration du nouvel an au Plateau, le Premier
ministre Daniel Kablan Duncan a présidé une réunion de la « cellule de crise »,
hier, mercredi 2 janvier, à la Primature. Au terme de plus d'une heure de
rencontre, il a annoncé que les résultats de l'enquête seront bouclés dans 72
heures, ainsi que les autopsies. « Ce que je peux dire au niveau des
conclusions, c'est qu'il y ait une enquête qui va se faire dans les 72 heures.
Nous aurons les résultats dans les 72 heures. C'est le premier point que je
voudrais noter. Il a été demandé aussi des autopsies qui vont se faire aussi
dans les 72 heures », a indiqué Daniel Kablan Duncan. Selon lui, le Président de
la République, Alassane Ouattara, a sollicité cette enquête en vue de situer
exactement les raisons qui ont conduit au drame ayant occasionné une soixantaine
de morts et fait plus de 49 blessés dans la nuit du 31 décembre 2012 au 1er
janvier 2013. Le Premier ministre a également garanti la prise en charge de tous
les blessés et des parents des personnes décédées. « Le Président de la
République avait déjà annoncé et on confirme la prise en charge des blessés et
des parents des personnes décédées de manière à ce que ce drame affreux puisse
quand même s'estomper au fur et à mesure. Certainement, le Conseil des ministres
sera saisi des dernières conclusions de manière à ce que toute la Nation puisse
avoir les précisions dès que nous aurons les conclusions de l'enquête dans les
72 heures », a souligné le Premier ministre. A sa suite, le Gouverneur du
District, Beugré Mambé, a tenu à faire des éclairages sur le déroulement de
l'évènement qui a endeuillé le pays. Surtout que certaines langues tendent à
l'incriminer en tant que « point focal » de l'opération ''Abidjan perle des
lumières''. Selon lui, « la bousculade est intervenue plus de deux heures après
le tir des feux d'artifices ». Chose qui, à en croire Beugré Mambé, n'est pas
liée à la bousculade. Car, dira-t-il, « étant donné que le dispositif
sécuritaire avait permis d'évacuer tout le public du lieu de la manifestation ».
Ainsi, le gouverneur Beugré Mambé à appelé la presse à plus de mesure dans le
traitement de l'information en attendant les conclusions de l'enquête
commanditée par les autorités. S'agissant de l'identification des victimes du
drame, le Directeur général de l'Office national de la Protection Civile (ONPC),
le Général Kili Fiacre a fait savoir que si la liste des blessés est disponible,
celle des personnes décédées reste encore incomplète en raison de la poursuite
des autopsies. Toutefois, il a rassuré que celle-ci sera publiée pour situer les
nombreuses personnes qui appellent au numéro d'urgence de la cellule de crise
qui est logé au sein de l'ONPC. Rappelons que les ministres, Hamed Bakayoko,
Raymonde Goudou Coffie, Kaba Nialé, et certains officiers des sapeurs-pompiers
militaires étaient présents à cette réunion de crise.




 




 





Bousculade tragique de la
Saint-Sylvestre / La cellule de crise : "Les résultats de l'enquête connus dans
72 heures"




 




 




Drame de la St Sylvestre : C'était prémédité !




Le Démocrate –
Les Ivoiriens, ainsi que les populations vivants
en Côte d'Ivoire, sont encore sous le choc du drame de la St Sylvestre survenu
au Plateau. Les témoignages des survivants de cette catastrophe sont formels. «
Des individus ont manifestement prémédité et perpétré ces actes ignobles, visant
à tuer des innocents venus au rassemblement de cette grande fête du nouvel An»,
fait remarquer Kambou Sylvestre présent sur les lieux. Quant à Mme Tanoh, elle
s'interroge sur le comportement belliqueux de certains individus infiltrés qui
perpétraient des actes de vandalisme et des violences sur des personnes dans la
foule. « Je ne comprend pas que pour une manifestation pareille, des individus
arrivent armés. Des hommes, des femmes et des enfants, ont été agressés à l'arme
blanche dans la foule, comme s'ils avaient prémédité leurs actions. Visiblement,
on aurait cru à une action visant à discréditer cette grande fête organisée
depuis l'année dernière par le président Alassane Ouattara, son épouse et le
gouvernement », déplore-t-elle. Aujourd'hui que les autorités ont exigé qu'une
enquête soit ouverte, c'est le lieu de préciser que des responsabilités sont
également à dénoncer dans le camp des pouvoirs publics. Pourquoi n'a-t-on pas
pris les dispositions sécuritaires pour prévenir tous débordements en pareilles
circonstances. Sachant que des milliers de personnes étaient y attendues. Cela
requiert donc des forces publiques, plus de vigilance. Surtout que des mystiques
avaient également prévenu. On a laissé faire. La Côte d'Ivoire traverse depuis
plusieurs mois, une série d'attaques de déstabilisation, visant à fragiliser le
pouvoir du président Ouattara. Ces précédents devraient interpeller les
autorités. Voici maintenant qu'un autre drame survient en cette période fête.
Des têtes doivent tomber et vont certainement tomber. Trop de sang a coulé. Il
est temps que chacun assume les responsabilités qui sont les siennes pour la
stabilité du pays et pour permettre au président de la République, de développer
en toute sérénité, son programme de gouvernement, au moment justement, où il
rentre au pays avec un Pnd des plus prometteurs. Vigilance, les déstabilisateurs
n'ont pas désarmé.




 




Interview/Soumaïla
Bakayoko :
La manœuvre militaire a
permis de déceler tous les éléments malintentionnés envers nos populations




Fraternité Matin – Le
général de corps d'armée, Soumaïla Bakayoko, Mon général, quel est le mobile de
votre visite, ce 31 décembre 2012 à l'ouest?




Je suis venu ce 31
décembre 2012, visiter les différentes positions de mes hommes par rapport à la
manœuvre militaire ivoiro-libérienne qui a débuté depuis le 23 décembre dernier.
Et évidemment, profiter du 31, pour passer le réveillon avec eux sur le terrain.
C'est l'occasion pour moi de les féliciter par rapport au travail immense qu'ils
abattent sur le terrain et enfin les encourager, au nom du Président de la
République, Alassane Ouattara, chef suprême des armées, pour leur engagement à
ramener la paix et garantir la sécurité de nos populations. En un mot, nous
sommes venu les encourager sur le terrain.




Les populations de
Diboke ont exprimé leur satisfaction par rapport à l'action civilo-militaire, ce
31 décembre. Est ce la dernière?




Non, ce ne sera pas la
dernière, tout comme la manœuvre militaire ne le sera pas non plus. Nous allons
continuer ces différentes actions et nous sommes heureux que la population ait
apprécié l'action civilo-militaire que nous avons initiée. Cela prouve que nous
sommes en phase avec nos populations et qu'elles savent que nous ne sommes pas
que des guerriers, mais nous savons faire beaucoup d'autres choses : réhabiliter
des bâtiments, faire des peintures et même soigner nos populations. Nous allons
continuer ce genre d'actions, nous allons les planifier au niveau de
l'état-major et nous reviendrons vers elles pour exécuter ces actions
civilo-militaires.




Quel est l'objectif
de cette manœuvre et que doivent en attendre les populations riveraines en
particulier et en général tous les Ivoiriens ?




L'objectif de cette
manœuvre militaire ivoiro-libérienne est, avant tout, de travailler et coopérer
avec nos frères d'armes du Liberia, de sorte qu'évidemment, nous puissions
coordonner nos actions. Le deuxième objectif qui est final, c'est de faire en
sorte que la sécurité revienne sur l'ensemble de la zone dans laquelle nous
avons organisé la manœuvre, c'est-à-dire la frontière ouest de notre pays. Cette
manœuvre militaire a permis de déceler des éléments mal intentionnés contre nos
populations. Elle apporte la sécurité aux populations qui peuvent vaquer
librement à leurs occupations pour le développement du pays.




Depuis un moment,
l'ouest a retrouvé la paix. Les déplacés sont rentrés chez eux, des réfugiés
rentrent au quotidien au pays. Quel est le secret du Cemag ?




(Rires) Les manœuvres
militaires en font partie.




 




 




Dimbokro / Accident
de la circulation : 6 morts dont 5 Frci




Le Nouveau Réveil –
La route a encore tué. 6 personnes dont 2
gendarmes, 2 agents des eaux forêts, 1 élément des Frci ont trouvé la mort dans
un accident de la circulation. L'accident a eu lieu le mardi 1er janvier 2013
aux environs de 16 heures. En effet, après le service d'ordre assuré par ces
hommes en tenue, ceux-ci ont décidé de se retrouver pour célébrer la nouvelle
année. Ainsi, les Mdl Koffi Guy Florent, Yao Kouamé Patrice ; les Lieutenants
Tiessiei Djihetemon Fulgence, Toh Oulassou Pierre Auguste, deux agents des eaux
et forêts (assistants de production végétale et animale) ; Souleymane dit
«DEFAUT», (Frci) et Konan Kouassi Roméo, un jeune de la ville ont décidé de se
rendre au domicile du Mdl chef Koffi Guy Florent pour partager un repas. Partis
du quartier Cité Sogefiha, le véhicule du lieutenant Tiessiei Fulgence, de
marque Mazda 323 qui roulait à une vive allure, a fait une sortie de route au
niveau de l'échangeur de la gendarmerie pour «embrasser» un énorme tronc de
fromager. Bilan, tous les hommes en tenue sont tués sur le champ. Le jeune Konan
Kouassi Roméo qui a eu la vie sauve est interné au Chr de la ville. Son état
n'est pas critique.




 




 





Drame : 5 soldats tués dans un
accident de la route –

Le Démocrate




 




 




Carburant, gaz butane
/ Les prix augmentent en silence : Le super passe de 774 FCFA à 792 FCFA




L'Intelligent
d'Abidjan –
Les automobilistes ivoiriens ne
sont pas au bout de leur peine. A peine l'année 2013 a débuté qu'ils doivent
faire face à une augmentation du prix du litre de carburant super à la pompe de
18FCFA. Un tour dans les stations de Cocody-Angré notamment «Petro Ivoire» et
«Royal», nous a permis de constater que le coût de l'essence communément appelé
Super a subi une augmentation. Il passe désormais de 774 FCFA à 792 FCFA, soit
une hausse de 18 FCFA. Toutefois quelques stations qui n'avaient pas renouvelé
leurs stocks ont vendu hier matin aux prix anciens avant de passer aux nouveaux
tarifs. Le maintien en l'état du prix du gazole devrait éviter dans un premier
temps l'augmentation des prix dans les transports. Mais à côté des
automobilistes utilisant le super, qui devront soit diminuer leur consommation
mensuelle ou augmenter leur budget de consommation, les ménages auront leur part
de fardeau à supporter pour la viabilité du secteur des hydrocarbures. En effet,
la bouteille de gaz domestique de 6 kg (B6) qui coûtait 1800 FCFA est passée à
2000 FCFA. Concernant la bouteille (B12), de 4000 FCFA, elle coûte désormais
5200 FCFA. Par contre, le prix du gasoil est resté inchangé (615 FCFA). Cette
augmentation qui intervient juste après les fêtes de fin d'année, n'est pas
passée inaperçue. Et le président de la FACACI (Fédération des associations des
consommateurs actifs de Côte d'Ivoire) n'y est pas allé de main morte pour
dénoncer cet état de fait. Comme l'atteste sa réaction à chaud...




 




 





Augmentation du prix du carburant et
du gaz : Les prix de l'essence et du gaz butane grimpent –

Le Patriote




 




Super et gaz : Les
prix augmentent, le gouvernement explique




Fraternité-Matin
– Les utilisateurs de l'essence super doivent ajouter 18 Fcfa supplémentaires
pour en avoir un litre. En médaillon, un déchargement de gaz.Début d'année
financièrement éprouvante pour les consommateurs. Surtout les ménages et les
automobilistes. Depuis hier, le litre de l'essence super sans plomb a haussé de
18 Fcfa, en passant de 774 à 792 Fcfa. Pour les utilisateurs de voitures à
moteur diesel, le prix à la pompe du litre de gasoil ne bouge pas. Les plus
grandes augmentations sont enregistrées au niveau du gaz domestique ou gaz
butane. La bouteille de 6 Kilogrammes (B 6) est désormais vendue à 2000 Fcfa,
subissant un relèvement de 200 Fcfa, soit 11,11% de hausse. La bonbonne de 12,5
(B12) kilogrammes, elle, passe de 4000 Fcfa à 5200 Fcfa. Les 1200 Fcfa
d'augmentation représentent, en proportion, 30% de renchérissement par rapport
au prix d'avant. Au ministère du Pétrol, des Mines et de l'Énergie, entre deux
réunions, le patron des lieux, Adama Toungara, a bien voulu nous donner, en
début de soirée, les explications à ces nouveaux prix. Assisté de proches
collaborateurs, dont les directeurs des hydrocarbures, Ibrahima Diaby; de la
Gestoci, Ibrahim Doumbia, il fait remarquer que le gouvernement reste préoccupé
par le coût de la vie. M. Toungara insiste sur le fait que le prix du gasoil ne
change pas. Tout simplement parce que c'est le carburant le plus utilisé pour
les transports de marchandises et de personnes. Dès lors, les transporteurs ne
peuvent pas prétexter une quelconque hausse pour faire tout flamber. Toutefois,
le ministre Toungara révèle que le super est subventionné à 40 milliards de fcfa
par an. Et que la dernière modification de prix date de 2010. Est-ce un retour
du système de fixation automatique de prix à la pompe en fonction des
fluctuations sur le marché international? «Non, ce n'est pas le cas vraiment»,
précise le ministre. Autrement dit, il ne faut pas s'attendre, pour le moment, à
voir les prix changer mensuellement, car indexés sur le cours du brut, du dollar
et du fret, comme cela a été le cas de 2009 à 2010. Quant au gaz domestique, le
stock d'arriérés que doit éponger le gouvernement s'élève à 25 milliards de Fcfa.
Sur le sujet, le ministre répond point par point en s'adossant aux chiffres,
pour que la population comprenne bien la réalité. « Nous payons le gaz pour la B
6 sur le marché international à 4100 Fcfa. Dans le cadre de la lutte contre la
pauvreté, nous subventionnions à hauteur de 56% pour que le prix revienne à 1800
Fcfa au consommateur ivoirien. Aujourd'hui, il s'agit de baisser cette
subvention à 51% de sorte que la bonbonne soit vendue à 2000 Fcfa», explique le
ministre. Pour la bouteille de 12,5 kilogrammes, le prix supporté par l'État est
de 8627 Fcfa à l'importation. La subvention qui était de l'ordre de 54%, passe
désormais à 45%. Du coup, le consommateur devra payer 5200 Fcfa. «Le déficit
supporté par la Société ivoirienne de raffinage est de deux milliards de Fcfa
par mois», ajoute-t-il. Quant à la bouteille de 28 kilogrammes, la subvention
saute tout simplement. Raison? «Il n'est pas question pour le gouvernement de
subventionner la B28 utilisée surtout à des fins commerciales, dans la
restauration et par certains cadres», répond le premier responsable du Pétrole,
des Mines et de l'Énergie. La protection étatique n'existant plus, la B28 est
vendue au prix du marché, 18535 contre 9000 Fcfa, précédemment. Au besoin, le
ministre annonce des mesures d'accompagnement. Il s'agit de responsabiliser
davantage les marqueteurs. Il leur est demandé de surveiller comme du lait sur
le feu, les prix de leurs grossistes. «Il y aura des mesures sévères de
répression contre les hausses illicites. Des contrôles seront opérés par le
ministère du Commerce, de l'Artisanat et de la Promotion des Pme, en
collaboration avec mes services. Et je retirerai les agréments des marqueteurs
qui ne feront pas respecter les prix ». Le disant, le ministre Adama Toungara a
en tête, les prix pratiqués dans les quartiers. En effet, en dehors des
stations-services qui sont des points agréés, les revendeurs font de la
surenchère sur les produits. La B6 est livrée dans les quartiers à 2500 Fcfa
alors qu'elle coûtait 1800 Fcfa. Quant à la B 12, les boutiquiers la cédaient
entre 4500 et 5500 Fcfa alors que le prix subventionné était de 4000 Fcfa.
Aujourd'hui, il appartient, selon le ministre, en plus des actions du
gouvernement, aux consommateurs de prendre leurs responsabilités. Pour lui, ils
ne doivent pas se laisser gruger. La situation leur impose de s'organiser pour
faire appliquer les nouveaux prix subventionnés. Surtout que les fausses
pénuries ont été maîtrisées (donc plus de pression liée aux mauvaises
spéculations des revendeurs). Cette population doit se donner les moyens pour le
respect des prix.