REVUE DE PRESSE DU JEUDI 3 FEVRIER 2011

3 fév 2011

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 3 FEVRIER 2011

L`ONU soutient les efforts de médiation de l`Union africaine
Le Patriote
-Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y.J. Choi, a souligné mardi le soutien de l'ONU aux efforts de médiation des chefs d'Etat africains qui ont décidé ce weekend, au Sommet de l'Union africaine, à Addis-Abeba, de mettre en place un panel afin de trouver une solution à la crise ivoirienne. Il a par ailleurs précisé que le panel n'avait pas été mis en place et que les modalités de travail n'avaient pas encore été fixées.

Songon - Une manœuvre militaire de l'Onuci fait fuir les populations
L'Inter
-La nuit du lundi 31 janvier au mardi 1er février 2011 a été très mouvementée pour les populations de Bimbresso, dans la commune de Songon route de Dabou. Pour cause, revenant d'une partie de pêche dans la soirée du lundi, un habitant de ce village lagunaire a vu de l'autre côté de la rive, un hélicoptère qui descendait des hommes en tenue militaire[...]A Bimbresso, tout comme à Abidjan Kouté et à la cité du CNRA (le Centre national de recherche agronomique), c'est la panique. Tandis que certains s'activent pour organiser la résistance, d'autres choisissent de trouver un refuge. Plusieurs milliers de personnes avec ou sans bagages s'étaient déjà jetées sur les routes pour fuir les supposés rebelles. Le chef du village alerte les autres villages Ebrié de la région (Bimbresso étant un village Ebrié, ndlr). Le général Philippe Mangou, Chef d'Etat-major des Armées, lui-même fils du village de Yopougon Kouté est saisi de l'affaire. Il y dépêche un détachement militaire et des commandos gendarmes. Arrivés aux environs d'une heure du matin, ces derniers seront informés qu'il s'agissait d'un exercice militaire de l'ONUCI et non de rebelles. « Ces manœuvres militaires consistaient à héliporter des soldats qui s'entraînaient à descendre de l'engin à l'aide d'une corde », nous a informé un militaire qui ajoutera qu'a leur arrivée sur les lieux, cette manœuvre était déjà achevée et que les casques bleus de l'ONUCI avaient regagné leur base. « C'est lorsque nous nous sommes renseignés auprès de nos frères d'armes de la marine qui surveillent la lagune qu'ils nous ont appris que c'était une manœuvre militaire de l'ONUCI », a-t-il conclu. Les militaires ont donc appelé les populations au calme et les ont surtout invitées à regagner leurs maisons. Ce qui a ramené le calme peu avant le lever du jour.

Le Ministre Sud-Africain des Affaires Etrangères/ Nkosazana Diamini Zuma tranche - "L'Afrique du Sud ne prend pas parti"

Le Patriote
-« L'Afrique du Sud ne prend pas parti. Nous ne sommes ni en faveur de M. Alassane Ouattara, ni de M. Laurent Gbagbo. Nous pensons que les deux leaders doivent s'engager dans un processus visant à trouver une solution pacifique et durable aux défis actuels de la Côte d'Ivoire. Nous avons précisé qu'une intervention militaire n'était pas à nos yeux la solution la plus adaptée en ce moment en Côte d'Ivoire. C'est pour cela que le président Sud-Africain, M. Jacob Zuma soutient pleinement cette décision de l'Union Africaine (UA) de créer un panel de cinq chefs d'Etat qui seront en Côte d'Ivoire pour faire des recommandations pour aller de l'avant.

Le Patriote : Vous rappelez que l'Afrique du Sud n'est pas pour une intervention militaire. Alors que c'est ce que réclame le camp de M. Ouattara.
Nkosazana Diamini Zuma : Si nous sommes contre l'intervention militaire à ce moment, c'est parce que nous pensons qu'il faut explorer la voie diplomatique pour répondre aux défis actuels en Côte d'Ivoire. Et l'Union Africaine (UA) est d'accord avec nous. C'est pour cela que panel a été crée ».

Crise post-électorale ivoirienne/Dos Santos : "Yao-N`dré n`a pas dit le droit
Le Nouveau Révei
l- [...]Des gens, qu'on devine aisément ont fait croire au président angolais que M. Choï a certifié les résultats sans attendre que le Conseil constitutionnel se prononce d'abord. Et c'est cette contrevérité qui a déterminé la position de l'Angola qui y a vu une ingérence. En effet, dans un document diplomatique très sensible "N.V.N01/MP.ANG/SUI/2011" daté du 17 janvier 2011, la Mission permanente de la République d'Angola auprès de l'office des Nations unies et des agences spécialisées à Genève, a transmis la position de la République de l'Angola concernant la situation en Côte d'Ivoire, aux missions permanentes des autres pays membres de l'Onu. Dans le point 2 de ce document, l'on peut lire ceci : "Le représentant des Nations unies en Côte d'Ivoire, dans une attitude précipitée, a certifié et annoncé ces résultats, alors que la résolution ad'hoc des Nations Unies dit que la certification doit s'appliquer aux résultats électoraux validés par le Conseil constitutionnel, lequel ne s'était pas encore prononcé..." Ainsi donc, pour l'Angola, à partir du moment où M. Choï a désigné un vainqueur alors même que Yao-N'dré ne s'était pas encore prononcé, il s'ensuit que ce dernier a outrepassé son mandat. Et c'est cette déduction qui a fondé la position de l'Angola. On réalise donc que l'Angola a été induit en erreur par Alcide Djédjé et le clan Gbagbo. Car M. Choï n'a certifié les résultats qu'après l'intervention du Conseil constitutionnel et pas avant, il n'a donc pas violé son mandat. Il a certifié les résultats après Yao-N'dré[...]Si donc l'Angola considère encore Laurent Gbagbo comme président de la Côte d'Ivoire, ce n'est pas sur la base des récentes élections, mais sur la base des élections de 2000. C'est ce qui transparait dans le paragraphe 3 du point 5. "Nous considérons néanmoins qu'il y a un président constitutionnel, qui est l'actuel président de la République, lequel doit être maintenu jusqu'à la tenue de nouvelles élections, comme l'établit la loi électorale de ce pays ". Voici donc la position officielle de l'Angola sur la crise ivoirienne. Pour ce pays, Yao-N'dré a violé la loi électorale ivoirienne. C'est pour cela qu'il appelle au respect de cette loi par l'organisation de nouvelles élections pour désigner le président de la Côte d'Ivoire. Et l'Angola estime que cela peut se résoudre de façon pacifique. A l'origine donc de cette position de l'Angola, il y a une erreur sur la certification de Choï qui est intervenue après le Conseil constitutionnel et non avant comme le lui a fait croire Alcide Djédjé. Ce dernier, d'ailleurs, a fait de ce document, une fois tombé entre ses mains, une large diffusion, par télégramme officiel n°80021. Départ Abidjan le 21 janvier 2011, à " toutes Amba cote d'Ivoire et Missions permanentes ivoiriennes à l'étranger : " A travers cette déclaration, le président Dos Santos exprime la position de l'Angola sur la situation que traverse la Côte d'Ivoire depuis le 2eme tour de l'élection présidentielle. Haute considération. Le ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé ". Le Nouveau Réveil qui a aussi des représentants dans le monde entier a reçu copie de ce télégramme. Voici toute l'histoire.

Soro propose à Ouattara: "Gbagbo vice-Premier ministre"
Nord Sud
- [...] Après deux mois d`une crise absurde, du fait de la volonté d`une seule personne, ils devront une fois de plus s`en remettre à la médiation de cinq chefs d`Etat et dont l`échec est déjà annoncé. Avant même que le travail ait commencé. Alors, on est en droit de se demander si la recherche d`une solution pacifique aura-t-elle raison de cette impasse ? Il faut croire que le sort des Ivoiriens est entre les mains du président sortant Laurent Gbagbo. Celui-là même qui a décidé d`exercer le pouvoir quel qu`en soit le prix à payer. C`est justement la raison pour laquelle le Premier ministre Guillaume Soro et son gouvernement ne cessent de lui tendre la perche. Bien vrai qu`ils n`envisagent guère un quelconque partage du pouvoir, ils ont décidé de faire une concession : un poste de vice-Premier ministre. Le Premier ministre l`a annoncé, mardi, à l`occasion d`une conférence de presse au Burkina Faso. « ...le seul poste qu`on peut donner à Laurent Gbagbo, c`est le vice-Premier ministre. (...). On ne peut pas lui donner plus », a-t-il déclaré. Ce compromis peut se comprendre aisément dans la mesure où la première victime de tout ça, c`est le peuple. Après toutes les issues qui lui ont été offertes, c`est la dernière. Alors c`est au président sortant de prendre ses responsabilités et montrer aux Ivoiriens qu`il les aime vraiment et qu`il fera tout pour empêcher une intervention armée. C`est la moindre des choses à faire, après les avoir spoliés du fruit de leur travail, en braquant la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Bceao). Depuis cette forfaiture datant de la semaine dernière, le système bancaire ivoirien est sens dessus-dessous [...]

Guillaume Soro chez Abdoulaye Wade, aujourd'hui
L'Intelligent d'Abidjan
-Le Premier ministre d'Alassane Ouattara se rendra ce jeudi à Dakar pour une visite de travail. Pendant son séjour de 48 H, Guillaume Soro sera reçu en audience par Me Abdoulaye Wade, président du Sénégal.

Crise ivoirienne/ Pascal Affi N'Guessan (Pdt du Fpi) à propos du panel des 5 Chefs d'Etat - ''Sans la Côte d'Ivoire, l'UEMOA n'est rien''
L'intelligent d'Abidjan
-L'hôtel du district du Plateau a servi de cadre pour la rentrée parlementaire de la fédération nationale des orateurs des parlements et agoras de Côte d'Ivoire (Fenopaci) de Jean Marie Konin, le mercredi 2 février 2011. A cette occasion, Pascal Affi N'Guessan est revenu sur la guéguerre à la Bceao.
Se prononçant sur la question de la monnaie, l'orateur principal a relevé que l'ambition de l'administration Gbagbo est d'exercer effectivement sa souveraineté sur la monnaie «Nous allons prendre nos responsabilités pour construire notre économie. Il s'agit soit d'un combat pour expulser la France du Conseil d'administration de la Bceao, soit de nous mettre d'accord pour casser l'Uemoa». À en croire le président du Fpi, la Côte d'Ivoire représente l'épine dorsale de l'économie de la sous-région. «Sans la Côte d'Ivoire l'union n'a plus d'importance et la Bceao n'est rien. Si nous voulons être la locomotive de la sous région il nous faut des wagons», ironise Pascal Affi N'Guessan. Quant à la réquisition de la Bceao ordonné par le président Laurent Gbagbo, l'intervenant a déclaré que cet acte est une nécessité et ce sont les autres qui ont créé cette nécessité par leurs attaques, leurs difficultés qu'ils tentent de faire dans le fonctionnement de la Côte d'Ivoire ». Le président Pascal Affi N'Guessan n'a pas eu la langue de bois à l'égard du facilitateur Blaise Compaoré retenu dans le panel des cinq chefs d'Etats choisis pour le règlement de la crise post-électorale. «Blaise Compaoré s'est discrédité. Son pays constitue la base arrière de la rébellion. Il représente la rébellion dans la crise ivoirienne», a affirmé l'invité spécial de la Fenopaci. Pour lui, en dépit de la présence du président du pays des Hommes Intègres, un développement de la situation se dessine. Car dira-t-il : « nous avons de bonnes raisons de ne pas être effarouchés par le groupe de haut niveau. La résolution de la crise en Côte d'Ivoire ne sera pas prise en otage par qui que ce soit », dévoilera-t-il avant de faire remarquer que le fait qu'il soit membre du panel ne lui donne pas le privilège de faire n'importe quoi [...]

Sons discordants à propos de Blaise Compaoré dans le camp Gbagbo
L'Intelligent d'Abidjan (Indépendant)-'Blaise n'est pas le bienvenu'', disent les jeunes patriotes avec Charles Blé Goudé. ''Nous ne récusons personne à priori'' selon le porte-parole du gouvernement Ahoua Don Mello. ''La position de Blé Goudé n'est pas celle du gouvernement ivoirien'', dixit Pascal Affi N'guessan

Blé veut attaquer physiquement Compaoré
Le Patriote
-Le Fpi est prêt à tout pour la confiscation du pouvoir d'Etat. Pour retarder la sortie de la crise postélectorale, les frontistes ont décidé de saboter le travail du panel des chefs d'Etat qui se rendra à Abidjan pour rencontrer les protagonistes de la crise. Pour mettre à mal cette énième médiation, Gbagbo et son clan ont décidé de récuser un membre du panel, en la personne du président Blaise Compaoré du Burkina Faso. Prétexte évoqué. Le facilitateur de la crise ivoirienne volontairement choisi par le président sortant serait partie prenante dans la crise qui secoue la Côte d'Ivoire depuis près d'une décennie. Cette tâche est confiée à Blé Goudé, leader de la galaxie patriotique. Il a, au cours d'un meeting qu'il a animé mardi dernier au Baron de Yopougon, indiqué que la jeunesse proche de Gbagbo va empêcher le président Compaoré de venir en Côte d'Ivoire. Pour donner forme à leur projet, ils ont décidé d'attaquer physiquement le président du Faso dès qu'il mettra pieds en Côte d'Ivoire. Des femmes seront positionnées pour lapider l'homme fort du Burkina avec des sachets d'eau. Blé Goudé et ses amis veulent faire subir au président Blaise Compaoré la même humiliation qu'ils ont réservée en 2003 à Dominique de Villepin, ministre des Affaires Etrangères d'alors de la France à la résidence de Laurent Gbagbo.

Duel à distance entre les jeunes de LMP et du RHDP
L'Intelligent d'Abidjan (Indépendant)-Les jeunes de LMP sous la houlette de Charles Blé Goudé organisent, le samedi prochain, dans la matinée, un grand meeting de mobilisation à la place de la République au Plateau. Dans la même veine, ceux du RHDP se retrouvent également, le même jour, à Abobo, dans l'après midi.

Appel à la mobilisation de Blé Goudé contre le président Blaise Compaoré/Les jeunes du Rhdp réagissent
Le Nouveau Réveil
-Charles Blé Goudé appelle, ce samedi, les partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo à manifester à la place de la République pour récuser le président Blaise Compaoré qui est membre du panel des 5 chefs d'Etat désignés par l'Ua pour résoudre la crise post-électorale ivoirienne. Les jeunes du Rhdp comptent eux aussi s'associer à cette manifestation pour plutôt exprimer leur soutien au président du Faso. D'où les appels à la mobilisation qu'ils lancent à l'ensemble de leurs camarades.
1- Yao Kouadio Séraphin, président de la Judpci
"Nous allons arracher notre indépendance ce samedi"
[...] »Nous devons montrer au monde entier que nous sommes majoritaires en Côte d'Ivoire. Comme il sera difficile aux tueurs de Gbagbo de distinguer les militants du Rhdp de ceux de Lmp, nous devons nous mobiliser pour aller arracher notre indépendance. Il faut que dans tous les quartiers, il y ait des séances préparatoires. Nous n'allons pas attendre le délai d'un mois que préconise l'UA. Nous allons prendre notre destin en main. Trop c'est trop ! Nous devons mettre fin aux braquages des banques, à la gabegie. Nous allons, ce jour-là, montrer notre soutien au président Blaise Compaoré ! Je demande donc aux jeunes de prendre leurs responsabilités. La communauté internationale a fait sa part. La balle est désormais dans notre camp. Nous donnons rendez-vous à tous les jeunes ce samedi dans les rues".
2- Diomandé Mamadou Noël, président de la Jmfa
"Les Ivoiriens vont se mobiliser pour dire au président Blaise qu'il est le bienvenu"
"Nous sommes très heureux de cette occasion que Blé Goudé nous offre pour nous exprimer dans la rue. Ce samedi, à la place de la République, tous les Ivoiriens seront là pour exprimer leur gratitude au président Blaise Compaoré et lui dire qu'il est le bienvenu en Côte d'Ivoire. Comme le palais présidentiel n'est qu'à un pas, nous avons là une occasion en or pour nous y installer. N'est-ce pas le président Blaise Compaoré le facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien qui, a-t-on dit, doit faire école dans le monde entier ? C'est grâce à lui que la Côte d'Ivoire a retrouvé la paix et les élections que nous avons mis cinq ans pour avoir. Nous serons donc très nombreux ce samedi dans les rues dans toutes les villes pour dire au président du Faso que les Ivoiriens l'attendent, que nous sommes fiers de lui. Nous avons pris le médicament qu'il nous a prescrit, et la Côte d'Ivoire a retrouvé la paix. Nous lui sommes reconnaissants. Et nous allons nous mobiliser dans les rues pour le lui dire ce samedi[...].

Sanctions contre le clan Gbagbo - La Principauté de Monaco gèle les avoirs
Le Patriote
-Arrêté Ministériel n° 2011-36 du 25 janvier 2011 modifiant l'arrêté ministériel n° 2008-405 du 30 juillet 2008 portant application de l'ordonnance souveraine n° 1.675 du 10 juin 2008 relative aux procédures de gel des fonds mettant en œuvre des sanctions économiques, visant la Côte d'Ivoire. Nous, Ministre d'Etat de la Principauté, Vu l'ordonnance souveraine n° 1.675 du 10 juin 2008 relative aux procédures de gel des fonds mettant en œuvre des sanctions économiques ; Vu l'arrêté ministériel n° 2008-405 du 30 juillet 2008 portant application de l'ordonnance souveraine n° 1.675 du 10 juin 2008 relative aux procédures de gel des fonds mettant en œuvre des sanctions économiques visant la Côte d'Ivoire; Vu l'arrêté ministériel n° 2009-56 du 5 février 2009 modifiant l'arrêté ministériel n° 2008-405 du 30 juillet 2008 portant application de l'ordonnance souveraine n° 1.675 du 10 juin 2008 relative aux procédures de gel des fonds mettant en oeuvre des sanctions économiques, visant la Côte d'Ivoire ; Vu la délibération du Conseil de Gouvernement en date du 19 janvier 2011 ; Arrêtons :Article Premier. En application des dispositions prévues à l'article 2 de l'arrêté ministériel n° 2008-405, susvisé, l'annexe dudit arrêté est complétée par l'annexe du présent arrêté, qui devient l'annexe II. Art. 2.Le Conseiller de Gouvernement pour les Finances et l'Economie est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Monaco, en l'Hôtel du Gouvernement, le vingt-cinq janvier deux mille onze.
Le Ministre d'Etat,

Soutien au régime illégal de Gbagbo/ L'UE frappe encore - Dacoury-Tabley, N'Gbé, Oussou, Dagher... : plus de visas
Nord Sud
-Plus la crise post-électorale perdure, plus le nombre de personnalités sanctionnées et proches de Laurent Gbagbo ne s'accroît. L'Union européenne a ajouté mercredi, six nouvelles personnes à sa liste de personnes sanctionnées pour leurs liens avec le clan du président déchu, Laurent Gbagbo qui refuse de quitter le pouvoir. Il s'agit du gouverneur démissionnaire de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (Bceao), Philippe-Henri Dacoury-Tabley, du directeur national de la Bceao en Côte d'Ivoire Denis N'Gbé, du directeur général de l'Economie Oussou Kouassi, du Dg de la Banque nationale d'investissement (Bni), Ossay Eugène Amonkou. Elles concernent également un entrepreneur libanais, Ibrahim Ezzedine et un autre chef d'entreprise, membre du Conseil économique et social, Roland Dagher. Au titre des entités inscrites sur cette liste «noire», l'on note la présence la Cnce (Caisse nationale des caisses d'épargne de Côte d'Ivoire et la Bhci (Banque de l'habitat de Côte d'Ivoire). Il est reproché à ces personnes et structures d'avoir contribué «au financement de l'administration illégitime de Laurent Gbagbo». Cette nouvelle liste a été publiée au Journal officiel (Jo) de la Commission européenne...] Les sanctions portent sur un gel des avoirs et une interdiction de visa en Europe. M. Dacoury-Tabley, faut-il l'indiquer, lorsqu'il était en poste, a outrepassé une décision de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) du 23 décembre qui donne à Alassane Ouattara, tous les pouvoirs de gérer au nom de son pays, les affaires liées à cette institution et à la Banque centrale. Or, de 60 à 100 milliards de Fcfa ont été décaissés par la Bceao en faveur du régime Gbagbo depuis cette date. L'extension de la liste de sanctions par l'UE porte ainsi à 91 le nombre de personnes qui y figurent désormais, auxquelles s'ajoutent 13 entreprises, notamment dans le secteur du cacao et du pétrole.

Dispatching de l`électricité d`Abidjan - Gbagbo cède le contrôle du centre
Nord-Sud
- Le président sortant, Laurent Gbagbo, a cédé le contrôle d'un centre-clé de dispatching d'électricité à Abidjan, deux semaines après sa saisie sur son ordre, a déclaré un fonctionnaire de ladite société. « Le fonctionnaire qui avait été envoyé par le ministre des Mines et de l'énergie du ministère de Gbagbo, ainsi que tout le personnel militaire, a quitté le centre de distribution d'énergie la nuit dernière », a déclaré Eugène Zady, directeur-adjoint de la communication à la Compagnie ivoirienne d'électricité, connue sous le sigle CIE. La compagnie a indiqué le 28 janvier dernier qu'elle avait été forcée à couper l'électricité dans la partie nord du pays, où Alassane Ouattara, l'opposant à Laurent Gbagbo a remporté une large majorité des votes lors de l'élection contestée de novembre. L'interruption de l'électricité a aussi affecté les pays voisins. La Côte d'Ivoire est un exportateur régional de l'électricité, et approvisionne le Bénin, le Togo, le Mali, le Burkina Faso et le Ghana. Le monopole de l'électricité est détenu par Washington, sur la base de fonds d'investissement Emerging Capital Partners, à travers son unité Finagestion qui a également des participations au Sénégal. M. Ouattara est le vainqueur reconnu par la communauté internationale lors de l'élection du 28 novembre. M. Gbagbo refuse de lui céder le pouvoir, sous prétexte de la fraude électorale dans certaines régions du nord.

Opération «Zipo» - Gagnoa, la prochaine cible de Licorne
Le Temps
-Très sûrs de leur affaire, les rebelles ne cachent plus leur volonté de déstabilisation. Ils prennent plaisir à envoyer des messages à qui ils veulent pour les avertir de leurs futurs assauts. C'est de cette façon-là que le chef du village de Oundjibipa, dans le Département de Gagnoa, a reçu un avertissement de la part d'un anonyme se réclamant de la Force Licorne. Dans le message, l'assaillant prévient le chef que très bientôt, ce sera le début de l'opération baptisée « Zipo ». Une dénomination tenue secrète par les soldats français de la Licorne et non encore connue des rebelles ivoiriens. Les principales villes visées cette fois-ci sont Gagnoa et Abidjan. Pour cela, 24 hélicoptères surmontés d'armes en provenance de la France, ont atterri à Bouaké, via le Burkina Faso. Le département de Gagnoa est dans le viseur des soldats français, pour la simple raison que c'est la ville natale du Président de la République, Laurent Gbagbo [...] D'autres sources en provenance de Bouaké, renseignent également que Shérif Ousmane et ses hommes s'apprêtent à attaquer la ville natale de feu le Président Houphouët-Boigny, Yamoussoukro, à partir de ce week-end. Les villes de Daloa et de San Pedro ne seront non plus en marge de ces agressions rebelles en préparation [...].