REVUE DE PRESSE DU JEUDI 3 DECEMBRE 2009

3 déc 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 3 DECEMBRE 2009











Réunion du CPC à Ouaga - Le processus électoral au cœur des
débats
 




Notre Voie   -
« La sixième réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) se tient
aujourd'hui au Centre de conférence international de Ouaga 2000 à Ouagadougou.
Tous les acteurs ivoiriens concernés sont dans la capitale du Burkina Faso au
moins depuis hier. Le président Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié, Alassane
Ouattara et Guillaume Soro sont arrivés entre mardi et mercredi. Robert Beugré
Mambé, président de la Commission électorale indépendante (CEI), est également
invité comme les précédentes fois. Il aura certainement à exposer sur l'état
d'avancement du processus électoral. La grande question reste à savoir si cette
réunion du CPC accouchera d'une nouvelle date de l'élection présidentielle. A ce
niveau, deux thèses s'affrontent. Il y a ceux qui pensent qu'il serait bon que
la date soit fixée seulement quand le contentieux électoral sera achevé et qu'on
aura obtenu une liste électorale définitive. Et ceux qui estiment qu'il faut,
dès maintenant, une nouvelle date. Les débats risquent d'être âpres. Mais, au
bout du compte, on est au moins sûr qu'un consensus se dégagera pour que
l'élection se tienne le plus tôt possible. Dans ces conditions, la pression
devrait être encore une fois mise sur la CEI pour qu'elle se mette résolument au
travail. »




 








Le Cpc doit accoucher d'une date précise
 




Le Patriote  – « Rendez-vous
déterminant. Aujourd'hui, tous les regards des Ivoiriens et des amis de la Côte
d'Ivoire sont rivés sur Ouagadougou. La séance de travail tant attendue des
membres du Cadre permanent de concertation s'y tient. Laurent Gbagbo, président
en exercice sortant, Alassane Dramane Ouattara, président du RDR, Henri Konan
Bédié du PDCI , Guillaume Soro, Premier ministre et maître d'œuvre de l'accord
de Ouagadougou et Blaise Compaoré, Président du Faso et facilitateur dans la
crise ivoirienne, passeront en revue l'évolution du processus de sortie de crise
et surtout l'organisation de la présidentielle. Mais, s'il y a un point sur
lequel tous les Ivoiriens attendent une réponse on ne peut plus claire, c'est
bien la date du premier tour de la présidentielle prochaine. Personne ne
comprendrait – et donc n'accepterait – que cet énième rendez-vous soit une autre
porte ouverte à d'autres supputations sur l'échéance maintes fois repoussée.
[...] ».




 




CPC : Pas de
fixation de date




Le Temps  –

« Le Président Blaise Compaoré, facilitateur du dialogue inter-ivoirien, a
affirmé mardi, que la 6ème réunion du Cadre Parement de Concertation
(CPC) prévue jeudi à Ouagadougou va s'atteler a faire simplement une évaluation
et l'état des lieux du processus électoral en cours en Côte d'Ivoire. Que ceux
qui s'attendent à une date précoce pour l'élection présidentielle doivent encore
patienter. Mambé et et la CEI n'ont pas encore fini de travailler. »




 




Compaoré doit
sauver sa médiation




Le Patriote  – «
Il
est temps pour Blaise Compaoré, facilitateur de la crise ivoirienne d'exercer
une pression conséquente sur son homologue ivoirien, protagoniste de cette
crise, pour que celui-ci lâche du lest en vue de l'organisation de l'élection
présidentielle en Côte d'Ivoire. Car, les propos tenus hier, par Laurent Gbagbo
sur une radio étrangère tranchent nettement avec ceux qu'il tenait il y a deux
ans à Bouaké en invitant la classe politique à aller aux élections « vite, vite,
vite ». Sans aller jusqu'à frapper du poing sur la table, il est impérieux que
Compaoré dise ses vérités au président sortant ivoirien, qui a réussi à dribbler
et à mettre dans le décor plusieurs médiateurs engagés avant lui, dans la crise
ivoirien. Feu Gnassigbé Eyadéma, John Kufur, Sassou N'Guesso en savent quelque
chose. L'heure de la vérité a sonné. Le président burkinabé doit sauver sa
médiation et préserver sa crédibilité. Si, jusqu'à présent, sa stratégie a
consisté à ménager un homologue qui est qualifié par ses adversaires de «
boulanger » et une opposition politique et militaire qu'il est accusé de
soutenir, le médiateur doit réaliser maintenant que le peuple ivoirien n'est
plus prêt à attendre encore longtemps, une hypothétique date des élections. Et
ce, d'autant plus que plus de 95% des tâches à accomplir sont déjà réalisées. A
force d'incertitudes, en effet, sur la date des élections, le numéro un
burkinabé pourrait perdre toute crédibilité aux yeux des Ivoiriens qui ne
tarderaient pas à l'accuser de complicité avec Gbagbo dans cette situation
dommageable de ni paix ni guerre. [...] ».




 








Présidentielle / Laurent Gbagbo sur France 24 - ''J'attends la
date des élections''
 





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
Le
Président de la République était sur le plateau de la chaine française France
24, dans la soirée du mercredi 2 décembre 2009. L'évolution du processus de
sortie de crise ont été au centre des échanges. « Je suis candidat comme les
autres candidats et j'attends la date des élections. Je vous recommande d'aller
interroger le président de la Commission électorale indépendante, il s'appelle
Beugré Mambé et il vous recevra pour vous donner des indications vous permettant
de vous retrouver », a lancé le président Laurent Gbagbo, en réponse à la
question de savoir quand les élections présidentielles auront lieu. Pour Laurent
Gbagbo, les partis de l'opposition parlent parce qu'il faut parler. « Laissez
l'opposition là où elle est, puisque c'est l'opposition ivoirienne qui est
maitresse de la Commission électorale indépendante. Mes partisans sont 1/3 et
ceux qui se disent opposition mais qui ne sont pas l'opposition sont 2/3. Nous
avons pris cette décision à Pretoria pour calmer l'opposition qui était très
excitée (...) J'observe que certains de mes partisans ont dit hier « nous voulons
la fixation de la date des élections le plus tôt possible. C'est ce qui nous
intéresse. Mais dans un pays qui a connu la guerre, le problème du désarmement
est toujours un problème (...) Nous prenons les précautions pour voir comment
organiser la sécurisation des élections », a expliqué Laurent Gbagbo, qui a
insisté sur le fait que la confiance est de mise au sein de la communauté
internationale et des organisations de la sous-région, quant à une sortie de
crise en Côte d'Ivoire. « Laissez-nous travailler et je vous dis qu'il y aura
des élections sans guerre », a coupé le chef de l'Etat. L'affaire Guy-André
Kieffer a également été évoqué et sur ce sujet, Laurent Gbagbo a été on ne peut
clair. « La disparition de Guy-André Kieffer n'est pas un point d'accroc entre
nous et le gouvernement français. Il y a des Ivoiriens qui disparaissent en
France, il y a des Français qui disparaissent en Côte d'Ivoire. Nous avons fait
ce que nous pouvions pour le retrouver, mais on ne l'a pas retrouvé ; les
Français aussi essaient de le retrouver, mais ce que je au juge qui a le dossier
en charge, ce n'est pas d'enquêter sur la disparition d'un Français, mais de
vouloir politiser cette affaire qui n'en est pas une. Si les juges qui ont ce
dossier veulent l'utiliser comme un instrument politique, je dis non et me
braque », a coupé le président Gbagbo. »




 




Entretien – Laurent
Gbagbo: "Il y aura élection sans guerre en Côte d'Ivoire




Fraternité Matin
 – « 
Nous
allons aller aux élections tranquillement. Laissez-nous travaillée, c'est nous
qui travaillons pour notre pays, dans notre intérêt, nous savons ce que nous
faisons. Je vous dis qu'il y a aura élection sans guerre (en Cote
d'Ivoire).C'est ça qui est important ».Le Président Laurent Gbagbo s'est ainsi
exprimé hier, sur les antennes de France 24, en réitérant sa foi en une sortie
de crise pacifique en Côte d'Ivoire. C'était au cours d'une interview accordée à
cette chaine de télévision Française, et diffusée hier à 20h45. Le Chef de
l'Etat répondait à la préoccupation du journaliste au sujet du désarmement avant
ou après les élections. « Dans un pays qui a connu la guerre, le problème du
désarmement est toujours une question centrale. On a connu ce débat en Sierra
Leone, au Liberia, en RDC. [...] Nous prenons les précautions, et nous venons
d'avoir une réunion avec le président de la CEI et toutes les forces de sécurité
de Cote d'Ivoire, pour voir comment nous allons organiser la sécurisation des
élections (...).Nous sommes très confiants dans l'évolution du processus
électoral, car aujourd'hui, nous voyons le bout du tunnel », a rassuré le
premier magistrat de la Cote d'Ivoire. (...) »




 








Visite du président du Conseil constitutionnel chez les Fn - Paul
Yao N'Dré : "Ce que je suis allé faire à Bouaké"
 




Le Temps  – « Le
Président du Conseil constitutionnel, le Pr Paul Yao N'Dré, a eu une séance de
travail avec la direction des Forces nouvelles, à Bouaké, le mardi 1er décembre
2009. Cette présence du premier responsable du Conseil constitutionnel à Bouaké,
capitale de l'ex-rébellion, a été, diversement interprétée, hier, par certains
confrères. Pour en savoir sur le mobile de cette visite, nous avons joint au
téléphone, le Pr Paul N'Dré de retour à Abidjan. Le patron de l'organe
constitutionnel chargé de valider les élections en Côte d'Ivoire a été clair :
"J'étais à Bouaké ce mardi, dans le cadre d'une série de rencontres initiées par
le bureau du conseil que j'ai l'honneur de diriger, avec les différentes couches
sociales du pays. En vue de leur présenter les nouveaux dirigeants de
l'Institution et sa mission. Nous avons été reçus, à Bouaké, par le directeur de
cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles, le colonel Bamba Sinima,
entouré des autres hauts responsables de cette organisation. Le processus de
sortie de crise a été essentiellement au cœur de nos échanges qui furent très
cordiaux", nous a fait savoir le président du conseil constitutionnel. [...] ».




 






Maurice Kakou Guikahué : "Le
conseil des ministres n`est pas correct"




Le Nouveau
Réveil  – « 
Au
terme de la conférence de presse relative à la visite du président du Pdci-Rda
dans la commune de Cocody, le secrétaire général adjoint chargé de
l'Organisation et de la mobilisation, le ministre Maurice Kakou Guikahué, a
dénoncé le conseil des ministres et le Conseil constitutionnel.[...]  « Quand le
conseil des ministres du 26 novembre dit que le chef de l'Etat va organiser des
visites d'Etat et après le Conseil constitutionnel sera saisi avant de fixer la
date des élections, c'est grave. Avant de fixer la date du 29 novembre, quel
Conseil constitutionnel a-t-on consulté ? Si la date avait été là, si on avait
nos cartes d'électeurs, on aurait voté. Pourquoi c'est maintenant qu'il faut
aller voir le Conseil constitutionnel, c'est une incongruité et ça veut dire que
les gens ne suivent même pas les débats qu'ils font eux-mêmes. Quand on a
déplacé la date de novembre 2008, le président est parti dans une ville et il a
dit, c'est la Cei qui fixe la date, et moi je ne fais que signer le décret. Mais
la même Cei est toujours là. Le Conseil constitutionnel vient chercher quoi ?
Première incongruité. Incompétence notoire, sinon un conseil des ministres
correct ne peut pas sortir un tel communiqué. Je regrette, lorsqu'on était au
gouvernement, on ne pouvait pas faire des choses pareilles" a-t-il fait savoir.
Avant d'ajouter que le chef de l'Etat a déclaré la fin de la guerre à Bouaké
lors de la flamme de la paix. Et que de ce fait, rien ne peut empêcher la tenue
des élections. "...C'est la catastrophe qu'un professeur de droit soit président
du Conseil constitutionnel, qu'on n'ait pas la liste des candidats et qu'on
n'ait la date des élections. On ne devrait même pas arriver à Ouagadougou que le
président devrait prendre un nouveau décret pour fixer une nouvelle date. Je
vais vous dire, ceux qui pensent qu'on peut reporter les élections à perpétuité
ont joué bidet. Avant, il n'y avait pas de liste électorale, il n'y avait pas la
liste des candidats. On publie la liste des candidats 15 jours avant le vote.
Actuellement, nous sommes dans un vide juridique et il ne faut pas en rajouter",
a-t-il conclu. »




 




Une campagne de
sensibilisation de la gestion du contentieux dans plusieurs localités du pays




Abidjan, (AIP) –

« La gestion du contentieux de la liste électorale provisoire fait l'objet de
campagne de sensibilisation auprès des populations afin de les amener à mieux
gérer les réclamations. Les représentants locaux de la Commission électorale
indépendante (CEI) sont à pied d'œuvre, dans le cadre de cette campagne, à
Adzopé (sud, région de l'Agnéby) et dans le département de Duékoué (ouest,
région du Moyen-Cavally)  sur le terrain pour appeler les requérants à consulter
les listes afin de saisir les CEI locales dans le délai qui, selon le président
de la CEI, Robert Beugré Mambé, ne pourra être prorogé au regard de la loi. Dans
d'autres localités telles que Bouna (nord-est, région du Zanzan), Daoukro,
(centre-est, région du N'Zi-Comoé), Tiébissou (centre, région des Lacs), ce sont
les représentants de partis et formations politiques, à travers les responsables
locaux des candidats, qui s'impliquent dans cette opération, malgré
l'interpellation de la CEI, indiquant que  "le traitement des réclamations et
contentieux est de la seule prérogative des CEI locales". Les pétitionnaires ont
un délai d'un mois, à compter de la date de la publication des listes
provisoires,  pour faire les réclamations. Ces réclamations portent le plus
souvent sur des problèmes d'orthographe des noms ou d'omission de lettres ou
encore le transfert de certains pétitionnaires dans des centres où ils n'ont pas
été enregistrés. Deux listes, l'une de ceux figurant au moins sur les fichiers
en Côte d'Ivoire et l'autre, des personnes ne figurant sur aucun fichier en Côte
d'ivoire, ont été affichées les 23 et 24 novembre dans les 11.000 centres
d'enrôlement sur l'ensemble du territoire national, rappelle-t-on. »




 




Colonel-major Bamba
Sinima (Dir Cab du SG des FN) – « Pas question de fermer notre télé »




Nord Sud :  - « Dans
un communiqué lu sur les antennes de la RTI première chaine mardi, le conseil
national de la communication audiovisuelle (CNCA) a exigé « l'arrêt immédiat »
de la diffusion des programmes des medias créés en zones CNO. Le directeur de
cabinet du secrétaire général des Forces Nouvelles se prononce sur cette
décision




 




Le CNCA vient
t'interdire d'émission toutes les télévisions et radios qui n'auraient pas
obtenu d'autorisation en tant que telle. Quelle est la réaction des Forces
Nouvelles par rapport aux chaines qui émettent dans leurs zones ?




Notre réaction,
c'est que les Forces Nouvelles ne se reconnaissent pas dans cette décision du
CNCA. Dans la mesure où depuis le début de la crise jusqu'aujourd'hui, toutes
les radios et télévisions qui fonctionnent en zones CNO sont sous la supervision
des Forces Nouvelles. Nous avons permis la création et la mise en œuvre de ces
medias audiovisuelles pour assurer les besoins de communication avec les
populations. Et nous estimons que le CNCA au lieu de faire une interdiction à
travers sa déclaration aurait mieux faire de venir avec les Forces Nouvelles
pour s'assoir et discuter avec elle et élaborer une plate forme de collaboration
surtout en cette période de sortie de crise. Dans le cas, nous ne reconnaissons
pas sa décision d'interdiction.




 




Est ce à dire que
vous ne reconnaissez pas l'autorité du CNCA en dehors de la zone du Sud ?




La presse est
contrôlée ici en zones Force Nouvelles par les Forces Nouvelles. (...)




 




Est-ce à dire que
c'est medias vont continuer à fonctionner pendant la période électorale et
préélectorale ?




Les medias de nos
zone n'ont été créés ni par le CNCA, ni par une autre autorité. Ce sont les
Forces Nouvelles qui ont créé ces medias pour leurs besoins de communication
avec les populations. Donc, tant que les Forces Nouvelles seront là, ces medias
seront là pour que ça fonctionne. C'est maintenant la ligne et les règles de
fonctionnement qu'il faut voir. Surtout que nous sommes dans une période très
sensible. C'est ce qui nécessite qu'on s'asseye avec le ministère de la
communication pour en parler. (...)




 




Combien de medias
sont concernées par l'interdiction prononcée par le CNCA ?




Nous ne savons pas
combien on été dénombrés par le CNCA, mais pour le moment, nous avons un certain
nombre qui fonctionne. Lorsque nous allons rencontrer le ministère de la
Communication, nous allons vous communiquer les chiffres. (...) ».




 




Six ex
combattantes de Man réinsérées par le Cdt Losséni Fofana 




Fn-ci.com  –
« Le
Commandant Losséni Fofana a permis à six ex combattantes démobilisées de la zone
6 de Man de se réinsérer dans la vie civile en leur fournissant le matériel
nécessaire à la fabrication d'attiéké. La cérémonie de remise du matériel s'est
déroulée hier mardi 01er décembre au quartier camp Séa en présence des forces
impartiales et de la population. [...]».