Revue de presse internationale du 3 décembre 2009

3 déc 2009

Revue de presse internationale du 3 décembre 2009







L'ONU
sensibilise son contingent militaire sur l'application des sanctions sur les
diamants bruts en Côte d'Ivoire, Apanews, 3 décembre 2009-


L'opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), vient de former ses
soldats aux techniques d'application de l'embargo sur les diamants bruts en Côte
d'Ivoire, a appris APA mercredi de source proche de la mission onusienne. Selon
l'ONUCI « 175 officiers de la Force et de la police onusiennes ont reçu
plusieurs séances de formation théorique et pratique de mai à octobre ».

Cette
formation, ajoute la même source a porté « sur les techniques d'observation de
l'embargo sur les armes et autres matériels connexes, l'analyse des documents de
douanes et l'observation des mouvements terrestres, maritimes et aériens ainsi
que sur les techniques d'observation de la production et du mouvement des
diamants bruts ».Le Représentant spécial adjoint principal du Secrétaire général
des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Abou Moussa, a remis en début de
semaine à Bouaké (379 km au nord d'Abidjan), des diplômes aux soldats qui ont
été formés (...)





Nouvelle réunion du CPC autour de la préparation de l'élection présidentielle,
RFI, 3 décembre 2009-


Jeudi 3 décembre, doit se tenir, à Ouagadougou, la réunion du
Cadre Permanent de Concertation (CPC), qui regroupe les principaux acteurs de la
crise ivoirienne. Autour du président burkinabé Blaise Compaoré, le médiateur,
seront présents le président Gbagbo, le Premier ministre Guillaume Soro, Henri
Konan Bédié et Alassane Ouattara, candidats à l'élection présidentielle. Au menu
: le scrutin présidentiel. Sauf coup de théâtre le CPC devrait se garder de
fixer une date précise pour le premier tour de la présidentielle ivoirienne.
Pour éviter d'être demain contraint de se dédire, l'organe suprême de l'accord
politique d'Ouagadougou est plutôt enclin à fixer une période durant laquelle
devrait se tenir le scrutin. Pas facile, il est vrai, d'estimer, à ce stade, le
volume du contentieux électoral en cours en Côte d'Ivoire. Prévue pour durer
jusqu'au début 2010, cette phase légale de critique de la liste provisoire des
électeurs conditionne, justement, la mise au point de la liste définitive. Si
réclamations et constatations s'accumulent, les responsables de la bonne tenue
des élections, qui marchent déjà sur des œufs, vont redoubler de prudence et de
petits pas au grand dam de l'opposition comme de la communauté internationale.




Le
dispositif sécuritaire de l'élection piétine





Mais si voter est une chose, garantir la sécurité du scrutin en
est une autre. Difficulté de taille : le dispositif sécuritaire de l'élection
piétine, le CPC devra trouver voies et moyens de le relancer sans négliger la
question de l'accès équitable aux médias d'Etat pour les 14 candidats à la
présidentielle, lesquels vont donc sans doute devoir encore patienter pour
savoir quand ils pourront en découdre dans les urnes.





 






Blaise
Compaoré estime que «Le processus engagé en Côte d'Ivoire est le bon»


, Fasozine, 2 décembre 2009-


Les acteurs du dialogue inter-ivoirien se retrouvent à
Ouagadougou ce jeudi 3 décembre 2009, à la faveur de la session du Cadre
permanent de concertation (CPC). Selon le facilitateur, Blaise Compaoré, le
processus de sortie de crise engagé en Côte d'Ivoire est le bon. «Le processus
engagé en Côte d'Ivoire est le bon», ce sont les mots du facilitateur Blaise
Compaoré, qui reçoit ce jeudi 3 décembre 2009, les acteurs du dialogue
inter-ivoirien. Le président ivoirien Laurent Gbagbo, qui doit prendre part à
cette réunion est arrivé à Ouagadougou dans la soirée du mardi 1er
décembre. Il a été accueilli par son homologue burkinabè qui a indiqué qu'ils
allaient ensemble faire évaluer le processus afin d'identifier les tâches qui
restent à faire pour aller à des élections à la fois «propres et équitables»,
afin d'éviter des contentieux post-électoraux. «Avec le travail gigantesque qui
a été accompli, nous sommes aujourd'hui rassurés que le processus engagé est le
bon», a expliqué Blaise Compaoré. Laurent Gbagbo, est tout aussi optimiste
lorsqu'il déclare que : «Nous sommes contents à Abidjan. Nous voyons clair et
nous sommes tranquilles. Nous sortons d'une guerre. Et comme on le dit souvent,
le chien qui a rencontré le lion ne court pas comme celui qui ne l'a pas encore
fait... ». Concernant la date des élections, Laurent Gbagbo préfère laisser à la
Commission électorale indépendante le soin de la fixer. Pour lui, il est mieux
d'aller tard aux élections pour éviter un conflit que de s'y précipiter pour
ensuite ne récolter que des morts comme, l'expérience l'a démontré dans d'autres
pays (...)




Côte
d'Ivoire: réunion du Cadre de concertation permanente jeudi à Ouagadougou, VOA,
2 décembre 2009-

Les
principaux acteurs de la crise ivoirienne ont rendez vous ce jeudi, à
Ouagadougou, pour une nouvelle réunion du Cadre de concertation permanente et
ce, alors que l'élection présidentielle ivoirienne est repoussée une nouvelle
fois à une date indéterminée. C'est le sixième report depuis 2005, mais cette
fois, tous les principaux candidats à la présidentielle ont entériné le report. 
«
Il ne faut plus raisonner en terme de date, il faut raisonner en terme de marge
de travail qu'il reste à faire », a déclaré le président ivoirien Laurent
Gbagbo.


Rappelant que les noms de 1,33 millions de personnes sont absents des listes
électorales ou sont incorrects, le chef de l'Etat ivoirien a dit que ces
problèmes doivent être résolus avant que la Commission électorale indépendante
ne propose une nouvelle date pour la présidentielle. « Il ne faut plus raisonner
en terme de date, il faut raisonner en terme de marge de travail qu'il reste à
faire », a déclaré le président ivoirien Laurent Gbagbo.

Rappelant que
les noms de 1,33 millions de personnes sont absents des listes électorales ou
sont incorrects, le chef de l'Etat ivoirien a dit que ces problèmes doivent être
résolus avant que la Commission électorale indépendante ne propose une nouvelle
date pour la présidentielle.



Crise de l'emploi et
travail décent en Afrique : Laurent Gbagbo partage l'expérience de la Côte
d'Ivoire, Sidwaya, 3 décembre 2009- Le premier colloque africain sur le travail
décent s'est achevé le 2 décembre 2009 avec l'adoption d'une feuille de route de
la mise en œuvre du pacte mondial pour l'emploi en Afrique (...)Au deuxième et
dernier jour du 1er colloque sur le travail décent en Afrique, le Président
ivoirien Laurent Gbagbo s'est exprimé à la tribune des travaux, une occasion
pour lui de s'adresser à "l'Afrique productive". Parlant de l'expérience de son
pays, Laurent Gbagbo dira que la crise financière et économique actuelle est
venue aggraver la crise que vit son pays depuis 9 ans. Conséquence, ce sont 6
000 emplois qui sont perdus depuis 2008. "Au demeurant, notre
crise interne a occasionné la fermeture et la délocalisation de plusieurs
enterprises (...) Le nombre d'emplois détruits est estimé a plus de 50 000 en
2005", a révélé Laurent Gbagbo.
Malgré ce contexte difficile, le
gouvernement ivoirien a toujours œuvré de sorte à donner plus de sérénité au
monde du travail, selon le président de Côte d'Ivoire. Il a indiqué que de 2000
à 2009, 72 500 fonctionnaires ont été recrutés dans l'administration publique,
majoritairement dans les secteurs de l'éducation et de la santé.
Mais les engagements pour le monde du travail ne sont pas limités à la fonction
publique (...)Et Laurent Gbagbo de traduire sa détermination à apporter une
riposte au chômage des jeunes de son pays, qui représente 85% des chômeurs
ivoiriens. Déjà, un engagement est pris de mettre en œuvre un vaste programme
d'emplois et de matérialiser le service civique national pour favoriser
l'insertion sociale et professionnelle des jeunes. Dans cette lancée, le premier
des Ivoiriens a proposé la création d'un ministère de la Jeunesse, de la
Formation professionnelle et de l'Emploi et compte créer d'ici à 2014, 900 000
emplois (...)




Gbagbo
jusqu'au bout de son mandat cadeau, Le Pays, 2 décembre 2009-


La réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) s'ouvre
aujourd'hui à Ouagadougou en présence des principaux acteurs de la scène
politique ivoiriennne (...)Tout ce beau monde fera avec le facilitateur Blaise
Compaoré le bilan du processus électoral actuellement en cours en Côte d'Ivoire.
L'élection présidentielle, qui n'a pu se tenir à la date du 29 novembre dernier,
sera très certainement au centre des discussions (...)Ce qui est sûr, c'est que
l'exemple ivoirien devient un cas d'école. Les Ivoiriens, c'est le cas de le
dire, ont vraiment mis la charrue avant les boeufs. Nulle part au monde, on n'a
vu la liste officielle des candidats à la présidentielle publiée pour une
élection dont ils ignorent à quelle date elle se tiendra (...)Certes, on reconnaît
que du travail reste à abattre avant d'arriver aux élections. Il faut en effet
régler le contentieux des listes électorales, publier les listes définitives,
confectionner les cartes d'identité et les cartes d'électeurs, distribuer ces
cartes, etc. Ce travail exige des mois. En réalité, ils sont nombreux à penser
que la situation traîne ainsi en longueur parce qu'elle profite au camp
présidentiel. Ils n'ont peut-être pas tort car tant qu'il n'y aura pas
d'élection, Laurent Gbagbo demeurera toujours à la tête de l'Etat ivoirien.
C'est dire donc que les six reports auxquels les observateurs de la scène
politique ivoirienne ont pu assister ne sont pas faits pour déplaire à Laurent
Gbagbo, loin s'en faut (...)Laurent Gbagbo a eu quatre années de bonus comme
président de la République. En 2010 et plus exactement au mois d'octobre, il
aura eu un mandat entier cadeau. Au regard de ce qui précède et des autres
analyses qu'on peut faire, il est possible d'affirmer que la présidentielle
ivoirienne aura probablement lieu en octobre 2010 (...)Les observateurs ne
manqueront pas aussi de tourner leurs regards vers le facilitateur Blaise
Compaoré qui, très certainement, pense aussi à sa propre élection prévue pour
novembre 2010. La proximité de la présidentielle burkinabè et celle de la Côte
d'Ivoire supposée avoir lieu en octobre prochain, pourrait être avérée. Blaise
Compaoré pourrait alors être accusé de connivence avec Gbagbo (...)





Présidentielle en Côte d'Ivoire :

Qu'on en finisse
avec ces multiples reports !, L'Observateur Paalga, 3 décembre 2009
-

(...)  Mieux que quiconque, le fondateur du FPI s'est constitué un bon trésor de
guerre pour faire une bonne campagne à tout moment (...)On attend impatiemment de
voir ce qui va sortir du conclave de Ouaga 2000 aujourd'hui (...)
Ce
matin, il s'agira pour ces grands politiques ivoiriens de faire une évaluation
du processus en cours en vue d'élections propres, équitables et qui ne vont pas
entraîner de contentieux postélectoraux, a estimé le président Blaise Compaoré,
facilitateur dans la crise ivoirienne. Espérons bien qu'entre les quatre murs de
la salle de conférences de Ouaga 2000, Blaise Compaoré ne se contentera pas de
caresser ses hôtes dans le sens du poil, mais leur dira, droit dans les yeux,
que désormais l'heure n'est plus aux tergiversations (...) Certes, dans cette
situation de ni guerre ni paix, il existe de petits malins qui tirent royalement
leur épingle du jeu. Mais avouons que la lassitude a gagné bien du monde, et il
n'est aucunement question de suivre Gbagbo lorsqu'il affirme qu'il ne faut plus
raisonner en termes de date mais en termes de travail qu'il reste à faire.

Au contraire, nous pensons, à juste titre, qu'il faut raisonner
en termes de date, précise plus est. Si véritablement chaque protagoniste
faisait bien son travail, la présidentielle aurait été organisée depuis belle
lurette.

Si nous en sommes toujours là, c'est qu'il en existe qui traînent
les pieds. Et c'est pour tout cela que la présente rencontre de la CPC ne doit
pas prendre fin sans qu'une nouvelle date soit adoptée. Une date définitive, car
six reports, ça suffit !