REVUE DE PRESSE DU JEUDI 28 MAI 2009

28 mai 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 28 MAI 2009





Nouvelle page 1








La quasi-totalité
des quotidiens reviennent sur le point de presse hebdomadaire de l'Opération des
Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) du mercredi 27 mai 2009, animée par
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations

Unies en Côte d'Ivoire, Young Jin Choi, qui

s'est prononcé sur
la certification du processus électoral en Côte d'Ivoire.





 




Y.J. Choi s'engage à
faire accepter la certification des élections par tous les acteurs politiques
ivoiriens




AIP

– « Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations

Unies en Côte d'Ivoire, Young Jin Choi, en sa qualité de certificateur des
élections prochaines, s'engage  à tout mettre en œuvre pour que la certification
des élections soit acceptée par tous les acteurs de la crise ivoirienne, de
sorte que les résultats issus des urnes soient incontestables. Mercredi à
Abidjan, lors du point de presse hebdomadaire de l'Opération des Nations Unies
en Côte d'Ivoire, Y.J. Choi a indiqué qu'en tant que facilitateur, il entend
"sauvegarder les résultats légitimes avec engagement, honneur et détermination".
[...] ».




 






Présidentielle/ Choi: "Je veillerai à ce que les résultats soient
respectés"
 




Fraternité Matin
 – «
Une
fois la liste électorale certifiée explicitement, je n'admettrai pas sa remise
en cause de façon rétroactive. Il en est de même pour les résultats. Je
n'admettrai pas que les résultats, une fois certifiés, fassent l'objet de
contestations non démocratiques ou de compromissions». Le Représentant spécial
du Secrétaire général des Nations unies, YJ. Choï, a fait cette déclaration hier
au siège de l'Onuci, à Sébroko. Au cours d'une conférence de presse qu'il
animait. De fait, il a expliqué la certification des élections que lui a confiée
le Conseil de sécurité de l'Onu en la résolution 1826 du 29 juillet 2008. «Je
veillerai personnellement à ce que les résultats soient respectés ; que le
vainqueur soit celui qui a gagné les élections», a –t-il insisté comme pour
mettre en garde. «Je sauvegarderai les résultats par tous les moyens dont je
dispose, et ce, dans l'intérêt du peuple ivoirien», a poursuivi le conférencier.
Il n'en fallait pas plus pour qu'il souligne que la certification vise à offrir
aux Ivoiriens des élections dont ils seront fiers.  La mission de certification
lui permet, a expliqué le chef de l'Onuci, de dire si les élections se sont
déroulées dans un climat de paix de même que les résultats ; si aucun électeur
ou candidat remplissant les conditions que fixe la loi ivoirienne n'a été exclu
du processus ; et si les médias d'Etat ont été impartiaux et accessibles à
toutes les parties pendant ce processus. Les deux autres critères cadres de la
certification, a poursuivi Choï, sont, d'une part, la liste électorale. «Elle ne
sera pas certifiée si elle est partiale et non inclusive», a-t-il averti. Et de
l'autre, les résultats où le vainqueur des élections devra être reconnu comme
tel. Le conférencier a affirmé que seuls la liste électorale et les résultats
seront certifiés explicitement. Il a révélé qu'une cellule de certification a
été mise en place, qui évalue en permanence le processus électoral. Si un
dysfonctionnement est porté à sa connaissance, a indiqué Choï, il saisit les
parties concernées pour que des mesures correctives soient prises. En cas
d'échec, tous les protagonistes ivoiriens sont saisis de la question. S'il n'y a
toujours pas de solution, alors le facilitateur sera sollicité. Si le Président
Blaise Compaoré ne parvient pas à lever le dysfonctionnement, un rapport sera
fait au Conseil de sécurité qui est le dernier recours du certificateur. Mais
d'ores et déjà, le patron de l'Onuci a souhaité pouvoir compter sur la
coopération et le soutien de la classe politique et des Ivoiriens, pour que sa
mission de certification soit un succès. D'autant que, a-t-il rappelé, elle est
une réponse de l'Onu à une requête des parties ivoiriennes qui ont souhaité
qu'elle (l'Onu) accompagne le processus électoral. «La certification ne consiste
pas a priori à rechercher les failles dans le processus électoral et de les
sanctionner», a précisé le conférencier. Et d'assurer : «le certificateur n'est
pas un gendarme». »




 






YJ Choi (Représentant spécial du SG de l'ONU) à propos des
élections -"Je veillerai à ce que les résultats soient respectés"
 




Le Patriote 
Le Représentant spécial du Secrétaire Général de l'ONU en Côte d'Ivoire, YJ Choi
a animé une conférence de presse hier au siège de l 'ONUCI. Dans ses échanges
avec les journalistes, il a défini les cinq critères de la certification des
élections. Il a également promis qu'il veillerait sur les résultats des futures
élections présidentielles. Nous vous proposons de larges extraits de cette
conférence de presse.




La date de
l'élection présidentielle a été fixée au 29 novembre 2009, et je sais que cela
vient donner à mon mandat de Certificateur un regain d'intérêt de votre part.
Comme vous le savez déjà, j'ai rendu public le mode opératoire vendredi dernier,
lors des Journées de Consensus National. Donc, aujourd'hui, c'est pour répondre
a vos questions sur la certification. Avant de prendre vos questions,
permettez-moi d'esquisser brièvement les grandes lignes de la certification.




La certification des
élections en Côte d'Ivoire répond à une demande des parties ivoiriennes, qui
souhaitent que les Nations Unies accompagnent le processus électoral dans le
contexte de sortie de crise.




La certification,
dans son mandat actuel, est née de la Résolution 1765 du Conseil de sécurité du
16 juillet 2007. Selon les termes de cette Résolution, il s'agit pour le
Représentant spécial de certifier que «tous les stades du processus électoral
fourniront toutes les garanties nécessaires pour la tenue d'élections
présidentielle et législatives ouvertes, libres, justes et transparentes,
conformément aux normes internationales». Autrement dit, il s'agit de
sauvegarder aussi bien le processus que les résultats des élections. Le mandat
de certification est un outil au service du peuple ivoirien pour organiser des
élections dont il sera fier.




Il y a deux idées
répandues qui ont pu fausser la bonne compréhension de mon mandat de
certificateur. Je voudrais ici lever l'équivoque : d'abord, la certification ne
consiste pas à priori à rechercher les failles dans le processus électoral et de
les sanctionner. Le certificateur n'est par un gendarme. Ensuite, il ne s'agit
pas d'une certification de toutes les étapes des élections ; la certification
est là pour veiller à ce que toutes les étapes se déroulent dans les
critères-cadres.




Comme vous le savez
déjà, les cinq critères-cadres ont été retenus en concertation avec les acteurs
politiques ivoiriens et le Facilitateur. Ce sont la paix, l'inclusion, les
médias d'Etat, la liste électorale et les résultats :






  • La paix signifie
    que le processus électoral ainsi que les résultats doivent se dérouler dans
    un climat apaisé.




L'inclusion
signifie que le processus électoral doit inclure tous les citoyens qui
remplissent les conditions pour être électeurs, et pour la candidature,
toute personne éligible.




Les médias
d'Etat doivent être impartiaux et offrir un accès équitable et égal à tous
les candidats, partis et groupements politiques.




La liste
électorale : elle ne sera pas certifiée si elle est partiale et non
inclusive.




Les résultats :
le vainqueur des élections doit être reconnu comme tel.





 




Alors, à quel
moment la certification va-elle intervenir ?




Il y a deux phases
cruciales dans le processus électoral : la liste électorale et les résultats. Je
vais certifier ces deux phases de façon explicite, c'est-à-dire formellement et
publiquement et ceci conformément à la résolution 1826 adoptée le 29 juillet
2008 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Une fois la liste électorale
certifiée explicitement, je n'admettrai pas sa remise en cause de façon
rétroactive. Il en est de même avec les résultats. Je n'admettrai pas que les
résultats, une fois certifiés, fassent l'objet de contestations non
démocratiques ou de compromissions.




Pour ce qui concerne
le mode opératoire, je suis appuyé dans ma mission par un groupe d'experts
réunis dans la cellule de certification et placé sous mon autorité directe. Ce
groupe évalue en permanence le processus électoral. En cas de dysfonctionnement
porté à ma connaissance, je dispose de quatre niveaux d'action : 1) j'encourage
les parties concernées à prendre les mesures correctives nécessaires. 2) si cela
n'aboutit pas, je recherche des solutions au niveau national avec les
protagonistes ivoiriens. 3) Si cela ne marche pas, je peux faire appel à
l'arbitrage du Facilitateur. 4) En dernier recours, je peux faire rapport au
Conseil de Sécurité.




En tant que
Certificateur, j'entends sauvegarder les résultats légitimes avec engagement,
honneur et détermination. Je veillerai personnellement à ce que les résultats
soient respectés ; que le vainqueur soit celui qui a gagné les élections. Je
sauvegarderai les résultats par tous les moyens dont je dispose, et ce dans
l'intérêt du peuple ivoirien.




Je voudrais enfin,
une fois encore, insister sur ce point fondamental pour que vous compreniez bien
ma mission de Certificateur : La certification est un outil au service du peuple
ivoirien pour l'aider à avoir des élections dont il sera fier.




Je reste persuadé
que grâce à la coopération et au soutien de la classe politique et du peuple
ivoiriens, ma tâche de certification sera menée avec de succès.




 




QUESTIONS -
REPONSES 




Pascal
Soro (Fraternité Matin) : Je voudrais que vous insistiez un peu sur la
certification au niveau des médias d'Etat. Je ne veux pas prêcher pour ma
chapelle mais ça nous intéresse beaucoup plus.




 




YJC :

Je voudrais préciser que j'ai inclus seulement les médias d'Etat, pas les
médias privés dans le cadre des cinq critères de ma certification. Donc, cela
commence avec la publication de la liste électorale provisoire. C'est le début
de la réglementation des médias d'Etat par la Commission Electorale
Indépendante. Il s'agit de références fondamentales. Tout d'abord,
l'impartialité et ensuite l'accès équitable.




 




Ben
Souleymane Diakité (ONUCI FM) : M. le Représentant spécial, on voudrait avoir
des explications lorsque vous dites que vous allez tout faire pour maintenir les
résultats des élections dans l'intérêt du peuple ivoirien... tout faire avec quels
moyens ?




 




YJ.C :

J'ai deux moyens essentiels. Tout d'abord je suis le Certificateur. Le mandat
m'a été confié à titre personnel et je vais l'exercer avec autorité, engagement,
détermination et honneur. Cela veut dire, que nous avons vu des cas [élections]
qui ont été très peu honorables l'année dernière. Ce scénario ne se répètera pas
dans ce pays puisque j'ai le rôle de certification des élections ivoiriennes. Le
deuxième rôle que j'ai, je suis le chef de l'ONUCI. Pour l'ONUCI, le mandat
fondamental est le maintien de la paix et de la stabilité en Côte d'Ivoire.
Donc, combinant ces deux rôles, (chef de l'ONUCI, maintien de la paix) et
Certificateur, je veillerai à ce que les résultats soient respectés




 




Alexis
Tannoh (Le Jour Plus): Vous avez

dit
M. le Représentant spécial que la certification
n'allait pas consister à chercher à priori les failles dans le processus. Alors
s'il y a des failles, est-ce que cela ne va pas se répercuter négativement sur
les résultats ?




 




YJ.C :

Excellente question !!! Tout d'abord permettez-moi d'expliquer pourquoi j'ai
conçu l'approche des cinq critères-cadres. Nous [Les Nations Unies] avions
certifié deux à trois élections auparavant, notamment au Timor Leste et au
Népal. Là-bas, nous étions co-organisateurs des élections avec la Commission
Nationale. Nous savions déjà combien d'étapes étaient incluses dans les
élections, dans le chronogramme et nous pouvions certifier étape par étape, puis
que nous étions organisateurs et certificateurs en même temps. Mais ici, c'est
différent. Nous ne sommes pas organisateurs, nous ne savons même pas combien
d'étapes il y a dans le processus électoral. C'est vous les Ivoiriens, qui
décidez. Dans cette situation, il est absolument impossible de certifier toutes
les étapes, a priori. C'est plutôt, une approche de cadre


qui convient à la certification dans un pays où on n'est pas
organisateur des élections. Comment cela se déroule ? Par exemple, vous savez
quand au début nous avions l'identification et l'enrôlement des électeurs, nous
avions des troubles ici et là. Nous avions des valises de la Sagem qui ont été
prises par certaines personnes. J'ai tout de suite saisi certaines institutions
qui sont responsables du maintien de l'ordre et j'ai contacté l'organisation qui
était présumée avoir saisi cette valise et ça a marché. J'avais l'engagement de
l'autorité de l'Etat ainsi que celle de cette organisation de ne plus répéter
une telle action. C'est cela le rôle de certification. C'est ramener les
dysfonctionnements dans le cadre de la paix qu'ils ne sortent du cadre. Il en
sera de même pour l'inclusion ainsi que pour les médias d'Etat. S'il y a des
dysfonctionnements, je vais contacter les gens concernés pour les ramener dans
le cadre. Donc le processus sera plus ou moins implicite. C'est la même chose
avec la liste électorale définitive. Il n'y a plus de composantes telles que les
audiences foraines, l'identification et l'enrôlement des électeurs. Qu'est ce
que je fais ? Je ne peux pas certifier de façon explicite. Maintenant les
audiences foraines sont achevées, on ne peut plus les certifier, c'est
continuel. Donc ce que je fais, j'ai trois fois au moins annoncé publiquement
que les audiences foraines marchaient très bien. J'en ai fait de même avec
l'identification. Quand l'identification a dépassé le cap des deux millions, je
l'ai annoncé publiquement et félicité les Ivoiriens pour les excellents
résultats de l'identification. Et quand le cap des quatre millions a été
dépassé, j'ai fait la même chose. Tout comme j'ai félicité les ivoiriens au
moment où l'on a atteint les six millions d'enrôlés  sans incidents majeurs.
C'est donc ma façon de certifier implicitement au fur et à mesure que les
progrès sont réalisés. Voilà comment maintenir le processus dans le cadre de la
paix, [avec les critères-cadres] inclusion, médias d'Etat et la liste. Mais
pour  les résultats ce sera très difficile parce qu'on n'a pas beaucoup de temps
pour agir. Avec la Cellule de Certification nous avons déjà mis au point
plusieurs éventualités et des scénarios pour maitriser toutes les situations
possibles. Voilà ! Merci.




 




Pascal
Soro (Fraternité Matin) : Après la publication de la liste définitive, de
combien de temps vous disposez pour la certifier. Quand on la certifie, combien
de temps faut-il attendre pour avoir votre OK ?




 




YJ.C :

Vous savez, la certification est un processus ouvert et public. Ce n'est pas
quelque chose qui se déroule à huis clos. Elle fonctionne avec
avertissements-sanctions. Donc je vais consulter les protagonistes ivoiriens, le
Facilitateur, les candidats majeurs pour trouver un consensus. Après, bien
entendu, nous avons besoin d'analyses techniques et juridiques mêmes de la liste
elle-même. Il y a deux courants qui vont se dérouler en même temps : politique
et juridique-technique et quand tout cela est réuni je vais certifier
publiquement. Cela ne doit pas prendre beaucoup de temps car je ne peux pas
tenir le peuple ivoirien dans l'incertitude très longtemps.




 





François Bekanti (Le Nouveau Réveil) :

M le Représentant, je voudrais tout simplement
savoir si éventuellement il y a des cas de mauvaise foi dans le processus,
comment allez-vous faire pour certifier, vous qui n'êtes pas directement
impliqué dans le processus ?. J'en ai pour preuve par exemple, qu'au niveau des
listings, cela va faire l'objet d'un traitement avant l'affichage. Et si des
gens posent des problèmes à n'en point finir sur la base de la mauvaise foi de
quelles armes disposez-vous pour pouvoir trancher à ce niveau-là ?




 




YJ.C :

C'est une question vraiment «  intriguante », et je suis assez réticent à
répondre à une question hypothétique. Voilà ! Jusqu'au scrutin, mon rôle sera de
les maintenir dans le cadre des cinq critères. Après les élections et les
résultats s'il y a de la mauvaise foi, je ne ferai pas de concessions.

Je l'ai
dit clairement dans mon introduction.




 




Pascal
Soro (Fraternité Matin) : Excellence, si vous permettez, quel regard jetez-vous
désormais sur le processus de paix à partir de la cérémonie de passations de
charges entre les Com-zones et les Préfets hier ?




 




YJ.C :

Je crois qu'il y a deux volets dans votre question. Tout d'abord
il y a un volet qui touche les élections donc cela entre dans le cadre de ma
certification. J'ai expliqué le mode opératoire, comment je vais agir, comment
j'entends maintenir dans le cadre des critères, le processus ; et le second
volet c'est la réunification. Est-ce que la cérémonie sera suivie par une
passation actuelle et concrète ? Mais ce n'est pas le sujet de ma conférence de
presse aujourd'hui mais si vous souhaitez mon opinion sur la question, je vais
vous inviter pour un café et vous expliquer mon opinion personnelle là-dessus.
Merci bien, merci de votre présence. »




 




A ce sujet les
autres titres de la presse retiennent :




 




Notre Voie : « CERTIFICATION
DES ELECTIONS : L'ONU DEVOILE SES CRITERES DE CERTIFICATION »




 




Le Nouveau Réveil:
« YJ CHOI (RSSG) : ''JE SAUVEGARDERAI LES RESULTATS PAR TOUS LES MOYENS  -
DEUX IDEES ONT FAUSSE LA COMPREHENSION DE MON MANDAT'' » -
Le dépliant
intitulé 10 QUESTIONS SUR LA CERTICATION DES ELECTIONS EN COTE D'IVOIRE
est intégralement publié par ce journal.




 




L'inter: « CERTIFICATION
DES ELECTIONS – CHOI : « JE NE FERAI PAS DE CONCESSION » 




 





L'Intelligent d'Abidjan : « 
YJ CHOI A PROPOS DES
ELECTIONS EN COTE D'IVOIRE : « JE VEILLERAI PERSONNELLEMENT A CE QUE LES
RESULTATS SOIENT RESPECTES »




Nord Sud : « RESULTATS
DE LA PRESIDENTIELLE, CHOI (ONUCI) AVERTIT : « JE N'ACCEPTERAI PAS LES
CONTESTATIONS »




 




Le Jour plus




LA CERTIFICATION DES
ELECTIONS : YJ CHOI REPOND AU CPC ; YJ CHOI, CHEF DE L'ONUCI : « JE N'ADMETTRAI
PAS LA REMISE EN CAUSE DE LA LISTE ELECTORALE »




 






Après la passation de charges à Bouaké - Cap maintenant sur les
élections
 –




Le Patriote  – «Le
pouvoir tenait au redéploiement des préfets et des sous préfets dans les villes
administrées par les Forces nouvelles, comme à la prunelle de ses yeux. Il y
voyait l'une des conditions essentielles pour la tenue de l'élection
présidentielle, prévue pour le dimanche 29 novembre 2009. Fidèle aux engagements
pris depuis la signature de l'Accord politique de Ouaga, devant les Ivoiriens et
face à la communauté internationale, le Premier ministre Guillaume Soro a tenu
sa promesse. Il s'est montré davantage comme un homme de parole, aux antipodes
des hommes à paroles qui infestent dangereusement la vie politique nationale.
Depuis le mardi dernier, les Com'zones ont rendu le pouvoir aux administrateurs
de l'Etat. Ceux qui doutaient de la bonne foi de Guillaume Soro et de ses
hommes, sont royalement servis. Il ne pouvait en être autrement car les Forces
Nouvelles restent en phase avec les objectifs qui ont guidé la prise des armes
en septembre 2002. A savoir, favoriser l'émergence d'une nation où l'inégalité
et les injustices n'ont plus droit de cité. Ainsi donc, les Forces nouvelles ont
donné avant-hier un gage de plus sur leur volonté sans faille à aller à la
réunification de la Côte d'Ivoire et à des élections démocratiques où les
Ivoiriens choisiront librement leurs dirigeants. Avec donc ce qui s'est passé à
Bouaké, le cap est désormais sur les élections. Les obstacles étaient levés,
désormais. On en voit qui commencent à claironner et à réclamer le désarmement
des Forces nouvelles et à oublier les milices qui continuent de tenir leurs
armes et dont on nous disait naguère, que c'était des « jeunes qui ne faisaient
que du sport ». On connaît la suite ! A la vérité, tout le monde est d'avis que
le désarmement selon l'Accord de Ouaga n'est rien d'autre que le cantonnement
des forces belligérantes et la garde des armes par les forces impartiales, pour
mettre les uns et les autres en confiance. Telle est la réalité du consensus de
Ouaga. Tout autre discours en dehors de ce contrat, ne serait que fuite en avant
et volonté manifeste de refuser les élections. La refondation, on le sait, est
coutumière de ce type de frasques. Le redéploiement des préfets ouvre grandement
la voie à la présidentielle. Il faut s'y conformer et éviter les débats qui
fâchent. La refondation doit opérer sa mue. A moins qu'elle ne veuille pas voir
se tenir les élections. »
 




 




Application des accords politiques de Ouagadougou

Soro réaffirme la collaboration des com-zones




 L'inter 
– « La
restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire était le
véritable premier test pour le Premier ministre Guillaume Soro, leader de
l'ex-rébellion ivoirienne. Et cela passait nécessairement par la passation des
charges entre les commandants de zone et les différents préfets affectés dans
les localités ex-assiégées. Après plusieurs reports de ce pan majeur du
processus de sortie de crise, les critiques les plus acerbes ont fait état du
manque d'autorité du secrétaire général des Forces nouvelles sur ses hommes en
arme. Pour preuve, les différents soulèvements qui ont paralysé quelque temps,
les villes de Bouaké et de Séguela. Le mardi 26 mai dernier, au cours de la
cérémonie de passation des charges entre les commandants de zone et le corps
préfectoral, le Premier ministre Guillaume Soro a réaffirmé la bonne
collaboration entre ses hommes et lui dans le cadre de l'application des accords
politiques de Ouagadougou. "...je pense que là-dessus, beaucoup de choses ont
été dites. Je voudrais quand même (les Com-zones) saluer parce que sans eux, on
n'aurait pas pu appliquer les accords politiques de Ouagadougou parce que je
n'ai pas la possibilité d'aller parler à tous les éléments, chacun dans sa
maison, pour leur faire connaître les intérêts des accords de Ouagadougou et
eux, ils ont été les leviers : je les réunissais et je leur disais : allez dire
ça, allez appliquer ça et ils allaient ; c'est vrai certains n'étaient pas
d'accord, mais tous les commandants qui sont ici sont d'accord parce que ceux
qui n'étaient pas d'accord ne sont plus là ". A travers ces propos, Guillaume
Soro réaffirme son autorité sur les commandants de zone et leur étroite
collaboration dans le processus de sortie de crise. " C'est par eux que je suis
passé pour appliquer les accords politiques de Ouagadougou " a soutenu le
Premier ministre, qui a pris fait et cause pour ses hommes en armes devant les
supputations erronées. " Je ne comprends pas l'acharnement sur les commandants
de zone parce que sans eux, j'applique comment l'accord politique de
Ouagadougou ? ", s'est-il interrogé. Et de rassurer le parterre de personnalités
à cette cérémonie, qu'il n' y a pas de dissensions majeures entre lui et les
commandants de zone. »




 




Passation de
charges :

le commissaire
principal S
eydou
Ouattara (FAFN : « la sécurité est toujours l'affaire des com'zones » 




Fn-ci.com  – « 
A
l'occasion de la cérémonie de passation de charges entre les commandants de zone
des FAFN et les Préfets, hier à Bouaké, le Porte militaire des FAFN, le
Commissaire principal Seydou Ouattara s'est prononcé sur les antennes de la
radio Onuci FM. Entretien.




 




Après
cette cérémonie de passation de charges aux préfets, que deviennent les
commandants de zone communément appelés com'zones ?




Seydou
Ouattara :

Il faut dire que c'est une appellation, sinon ce sont des commandements qui sont
rattachés à un Etat-major. Le commandement militaire vient d'une hiérarchie. On
ne peut donc faire la liaison entre le commandant de zone et le préfet d'une
manière quelconque. C'est toute une chaîne de commandement. En effet, c'est tout
comme lorsque nous sommes en temps normal. Le préfet reste le préfet et le
commandant de zone reste le commandant de zone.




 




Mais
quelles seront alors les tâches du commandant de zone que le préfet ne fera pas?




Seydou
Ouattara:

Le commandant de zone, en tant que militaire, va se confiner dans ses
prérogatives militaires et se rattacher à son Etat-major. Le préfet, avec les
pouvoirs administratifs qu'il a, fait des réquisitions à la police, la
gendarmerie et l'armée qui, à leurs tours, exécutent. C'est donc comme si on me
disait que le préfet vient s'installer et que la police ou la gendarmerie
n'existera plus.




 




Est-ce
à dire que le commandant de zone sera sous l'autorité du préfet ?




Seydou
Ouattara:

Dans quel sens ?




Dans
la hiérarchie des normes administratives.




Seydou
Ouattara:

Bien sûr, le préfet est le représentant du gouvernement sur le terrain. Donc en
cette qualité, il est hiérarchiquement au-dessus.




 




La
presse a beaucoup épilogué sur cette passation de charges. En clair, cette
passation de charges ne signifie pas disparition des com'zones ?




Seydou
Ouattara:

Ah non ! Il ne s'agit pas de cela. C'est une fonction. Ce sont des commandants
qui exercent une certaine fonction. Et c'est ainsi qu'ils sont appelés dans
notre hiérarchie. Dire qu'ils vont disparaître comme çà, parce qu'il y a une
passation de charges, ce n'est pas juste. Je ne sais pas d'où on tire cette
information. Ce qui est sûr, c'est qu'ils sont là. Ils ont eu, à un certain
moment de l'histoire de la guerre en Côte d'Ivoire, à exercer des pouvoirs
administratifs. Et ce sont ces pouvoirs-là qui vont désormais être transférés
aux préfets qui sont déployés sur le terrain.




 





Comment les Forces armées des Forces Nouvelles ont-elles accueillis, à Bouaké,
l'arrivée de leurs frères d'armes des Forces de défense et de sécurité venus
d'Abidjan?




Seydou
Ouattara:

Comme vous le dites, il s'agit des frères d'armes. Cela veut dire que nous avons
été formés dans les mêmes écoles et nous nous connaissons bien. C'est donc dans
la joie, la gaieté, la franchise et, surtout dans l'honnêteté que nous les
recevons pour, ensemble, travailler à donner la sécurité à la population et aux
Institutions. »




 






FMI/Avant de quitter Abidjan, Strauss-Kahn interpelle : «Les
élections ne doivent pas mettre en péril les programmes économiques»





L'Intelligent d'Abidjan – « 
Au
terme de la visite marathon qu'il a conduite du 25 au 27 mai 2009, Dominique
Strauss-Kahn, Directeur général du FMI (Fonds monétaire international), a
encouragé les autorités ivoiriennes à poursuivre le cadre des programmes
économiques tracé de concert avec son institution. Pour le Directeur général du
Fonds monétaire international qui a eu l'assurance des leaders de la classe
politique ivoirienne, en aucun cas, les résultats des élections ne doivent
mettre en péril le programme économique élaboré. Dominique Strauss-Kahn espère
bien que l'engagement pris par les uns et les autres d'accompagner le processus
qui aboutira à la renaissance de l'économie ivoirienne sera tenu. C'est
pourquoi, pour lui, ''les élections ne doivent pas mettre en péril les
programmes économiques''. Dominique Strauss-Kahn dont la mission en Côte
d'Ivoire a pris fin le mercredi 27 mai 2009, a dit être content que tous les
acteurs de la scène politique nationale se soient engagés pour le combat
démocratique. Qui constitue un gage de confiance pour les bailleurs de fonds.
DSK craint d'éventuelles perturbations qui pourraient avoir des conséquences sur
le processus de la normalisation des relations économiques et surtout de la
poursuite des programmes économiques. Etant donné que des partenaires bilatéraux
sont encore sceptiques et attendent que les élections démocratiques et crédibles
aient lieu. En outre, après qu'il ait lui-même pris le pouls de la situation en
Côte d'Ivoire à travers la rencontre de tous les principaux leaders de la classe
politique, DSK part ainsi confiant. Selon lui, ''nous sommes dans les meilleures
conditions pour organiser la renaissance économique''. Dans la mesure où tout le
monde est d'accord pour des élections démocratiques. [...]»




 






Affi N'Guessan, président du FPI - "Nous n'avons pas droit à
l'erreur..."
 




Le Patriote – « A
l'instar du président du Rdr qu'il a rencontré, Dsk a fait savoir au Président
Bédié (Pdci) et à Affi N'Guessan (FPI), que le processus démocratique en Côte
d'Ivoire doit pouvoir se dérouler normalement. Toute chose qui aidera à un bon
résultat économique. « Le Fmi ne va pas interférer d'une quelconque manière dans
le choix politique, mais ce qui est important pour nous, c'est que ce processus
démocratique se déroule de façon paisible et coordonnée », indique Dominique
Strauss-Kahn. Il a souligné que sa visite a également pour but, d'expliquer le
programme mis au point avec le gouvernement ivoirien et la nécessité pour tous
de le mener à son terme. Pour lui, les élections qui se tiendront doivent se
passer de façon sereine sans mettre en péril le programme. « C'est une visite
qui devait faire en sorte que les acteurs politiques qui se préparent à aller
aux élections, comprennent que nous n'avons pas droit à l'erreur et que la
communauté internationale nous observe », a pour sa part, reconnu Affi
N'Guessan. »




 






Rumeurs de coup d'Etat - Pourquoi Mangou s'acharne sur Abobo et
Anyama




Le Patriote 
– « Pourquoi un tel acharnement du Général Mangou contre les populations des
communes d'Abobo et d'Anyama ? La réponse à cette interrogation n'est pas à
rechercher loin. Il suffit tout simplement de se rappeler des allégations
tenues, le samedi 16 mai dernier au cours un point de presse, par un certain
prophète Zakpa Dadié. Un véritable vendeur d'illusions qui a cru bon d'annoncer,
pour les derniers jours de ce mois de mai, l'apocalypse avec «une guerre sauvage
et sans merci, durant laquelle les Ivoiriens feront deux semaines sans sortir de
leur maisons». Toujours selon celui qui se présente aujourd'hui comme l'oiseau
de mauvais augure, ce projet funeste pour la Côte d'Ivoire prendra sa source à
Abobo et dans d'autres contrées reconnues comme étant des bastions du RDR, parti
du Dr Alassane Dramane Ouattara. A cet effet, Zakpa Dadié accuse : «La guerre
est dans nos murs. (...) A Abobo, tous les jeunes ont disparu. Ils sont en
formation pour venir tuer la Côte d'Ivoire. (...) Nous avons pris trois jours pour
sillonner les rues. Il n'y a plus de jeunes. Et si vous avez bien remarqué, les
''balanceurs des gbakas'' (les convoyeurs des minicars de transport abidjanais)
aujourd'hui, sont pratiquement des enfants. Les plus grands sont tous en
formation. Ils sont en formation où on leur distribue des armes blanches et des
fusils, parce que c'est le Rwanda qui va se répéter en Côte d'Ivoire. Egorger,
tuer les Ivoiriens». Un scénario bien tragique et digne de «la chute du faucon
noir», un film qui retrace la guerre menée, dans des conditions les plus
atroces, par l'armée américaine en Somalie.'