REVUE DE PRESSE DU JEUDI 28 FEVRIER 2013

28 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 28 FEVRIER 2013







L'ONUCI offre du matériel informatique à la préfecture de police de Bondoukou




 





Agence Ivoirienne de Presse -

La
composante police de l'ONUCI a offert mardi, du matériel informatique et
bureautique d'une valeur de 8,7 millions FCFA à la préfecture de police de
Bondoukou. Le matériel a été remis lors d'une cérémonie organisée en présence du
secrétaire général de la préfecture de Bondoukou, Kouassi Christophe,
représentant le préfet de la région du Gontougo. Ce don est composé notamment de
10 ordinateurs de table et accessoires, d'un ordinateur portable, d'une
photocopieuse, d'une vidéo projecteur et de 10 cartons de rame de papier.




 




Selon
le colonel Kitoko Henriette de la section police ONUCI à Abidjan, ce don vise à
aider la Côte d'Ivoire dans son effort en matière de sécurité. La responsable
des affaires civiles de L'ONUCI à Bondoukou, Mme Traoré Anita a, pour sa part,
souligné que cette cérémonie se situe dans le cadre de la mise en œuvre des
projets à impact rapide (QIPS).




Il
s'agit des projets exécutables rapidement (trois mois maximum) avec un coût de
25,000 Dollars US (environ 10 millions de francs CFA). Ce sont, entre autres, la
réhabilitation d'écoles, de centres de santé, d'infrastructures sportives et de
leur équipement, la réfection de petits ponts, de pistes ainsi que de pompes à
eau.




 




Mme
Traoré a relevé que l'ONUCI a mis en œuvre en Côte d'Ivoire depuis 2004, plus de
600 projets dans le cadre du programme des projets à impact rapide. Le préfet de
police de Bondoukou, Cherif Yacouba a adressé ses remerciements à la composante
police de l'ONUCI pour cet important don, prenant l'engagement qu'il en fera bon
usage. « Ce que vous enlevez dans le pied du gouvernement ivoirien dans le cadre
de fournitures est incommensurable », a indiqué le secrétaire général de la
préfecture de Bondoukou, traduisant la gratitude du gouvernement à l'ONUCI pour
ce geste.




 




 




De
nouveaux militaires Bangladais à Zuénoula




 




Le
Mandat -


Environ 350 militaires Bangladais de l'Opération des Nations-Unies de Côte
d'Ivoire(ONUCI) sont arrivés dimanche au camp "Bandat 1" à Zuénoula (région de
la Marahoué), en vue de relayer l'ancien contingent pour leur mission de paix et
de cohésion sociale au sein du département. Selon le nouveau commandant du
nouveau contingent, Colonel Hactar Hamid, ce changement entre dans le cadre du
renouvellement annuel du contingent Bangladais de l'ONUCI, où l'ancien
contingent a rejoint son pays à la fin de sa mission.




Cette
cérémonie de passation a enregistré la présence du brigadier Mahfuz et de
journalistes venus spécialement du Bangladesh. Une campagne médicale de 48
heures a permis aux populations de bénéficier de soins et de médicaments
gratuitement. Les nouveaux venus entameront une visite dans les camps de l'ONUCI
à Daloa, Issia et Man.




 




 





DDR: 106 ex-combattants intègrent bientôt les Douanes ivoiriennes




 





Agence Ivoirienne de Presse, L'Expression, L'Inter, Fraternité Matin -


Cent six ex-combattants, désarmés et démobilisés, intègreront
bientôt les services des Douanes ivoiriennes dans le cadre de la politique
nationale de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) mis en œuvre par
le gouvernement.




Ces
ex-combattants ont remis, mercredi, leurs armes et leur tenue militaire lors
d'une cérémonie marquant l'ouverture d'une vaste opération (la deuxième) de
Désarmement démobilisation (DD) conduite par l'Autorité pour le désarmement, la
démobilisation la réinsertion et la réintégration (ADDR). Le ministre belge de
la défense, Pieter De Crem, en visite de travail à Abidjan, a également assisté
à cette opération.




 





Quelque 2000 ex-combattants désarmés et démobilisés intègreront les Douanes
ivoiriennes au terme de cette deuxième opération menée en partenariat avec
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), note-t-on. L'opération
selon le Directeur de l'ADDR, Fidel Sarassoro, concerne autant les ex- Forces
des armées des forces nouvelles(FAFN) que les ex-miliciens pro-Gbagbo et autres
groupes d'auto-défense, a-t-il assuré lors de la cérémonie de dépôt d'armes,
tenue au camp de l'ex-3ème bataillon d'infanterie d'Anyama.




Ces
106 ex-combattants démobilisés et leurs camarades qui suivront remplissent des
conditions et des critères imposés par la Direction générale des douanes de Côte
d'Ivoire, a fait remarquer par ailleurs l'ADDR. Ils bénéficieront d'une
formation commune de base essentiellement militaire dispensée par un groupement
d'instruction des FRCI durant 30 jours. Suivra ensuite une formation théorique
dispensée par la Douane durant 15 jours. [...]




 




 





Gaëtan Mootoo, enquêteur, Amnesty international : « Nous ne nous souscrivons pas
aux thèses des pro-Gbagbo »




 





Nord-Sud -

Dans
cet entretien qu'il nous a accordé, l'enquêteur principal d'Amnesty
international explique pourquoi les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci)
et les dozos sont particulièrement mis en cause dans le dernier rapport de son
organisation.




 





Vous dites que Amnesty international est impartiale, pourtant l'intitulé de
votre rapport, « Côte d'Ivoire : La loi des vainqueurs », semble être la reprise
des discours du Front populaire ivoirien...




C'est
peut-être les termes du Fpi. Ça ne veut pas dire qu'Amnesty souscrit aux termes
prônés par le Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr). Nous disons dans notre
rapport et dans le titre que nous avons choisi pour le résumer que la justice
des vainqueurs fait notamment partie des préoccupations d'Amnesty. Nous parlons
des arrestations, des détentions dans des lieux illégaux, notamment au camp du
Génie militaire d'Adjamé, le camp militaire de la Place de la liberté, à
Yopougon. Dans ces deux endroits, des dizaines de personnes ont été détenues de
manière illégale. Durant leur détention, certaines d'entre elles ont été
torturées. A la Place de la liberté, par exemple, il y a un des détenus qui nous
a rapporté que du plastique fondu a été déversé sur leurs dos. D'autres nous ont
raconté qu'ils avaient les mains liées dans le dos et ils avaient été plongés
dans des barriques d'eau. Par ailleurs, à San Pedro, il y a d'autres personnes
qui ont été arrêtées et qui ont subi des tortures à l'électricité. Au regard de
ces faits, peut-on nous reprocher d'épouser les thèses du Fpi ? Notre travail,
c'est de mettre à jour les préoccupations, s'agissant de la question des
violations des droits de l'Homme et surtout de faire des recommandations aux
autorités dans le sens de leur amélioration.




 





Votre dernier rapport met en cause des pro-Ouattara. Avant, c'étaient les
pro-Gbagbo que vous indexiez. On a l'impression que vous produisez des rapports
complaisants juste pour faire de l'équilibrisme, pour montrer que vous êtes
impartiaux...




Notre
idéal, c'est l'impartialité. Nous dénonçons des abus et des exactions de tous
les côtés. Quand le président Laurent Gbagbo était aux affaires, Amnesty a eu
l'occasion de dénoncer les exactions perpétrées par les Forces de défenses et de
sécurité, durant la période postélectorale, notamment des personnes qui ont été
tuées à Abobo. D'autres personnes ont été victimes lors des contrôles, surtout à
des barrages par des miliciens qui soutenaient l'ancien président Gbagbo.
Amnesty a eu l'occasion de dénoncer ces exactions. Au même moment, quand des
personnes qui soutenaient l'action du président Alassane Ouattara et qui
soutenaient le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, ont perpétré
des abus et des violations des droits de l'Homme, Amnesty les a également
dénoncés. Ce n'est pas du tout un équilibrisme. Quand il y a violation des
droits de l'Homme, il ne faut pas rester les bras croisés, il faut véritablement
en parler après enquêtes. On ne porte pas des informations qui sont aussi
lourdes sans d'avoir pris le soin d'enquêter. [...]




 




 





Réconciliation nationale / Amnesty international charge Banny. Ses griefs contre
la justice ivoirienne




 





L'Inter -

Dans
son dernier rapport sur la situation des droits de l'homme en côte d'ivoire,
Amnesty international se montre sceptique quant au succès de la mission confiée
à la commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR). Intitulé ''Côte
d'Ivoire : la loi des vainqueurs'
', ce rapport porte un jugement sévère sur
l'institution dirigée par Charles Konan Banny, qui a reçu plus d'une fois Gaetan
Motoo, chercheur d'Amnesty international pour l'Afrique de l'ouest, et ses
collaborateurs à Abidjan. Évoquant les pas faits jusque-là par la CDVR sur le
chemin périlleux de la réconciliation, l'ONG parle d'actions ayant eu
principalement «une portée symbolique». Et cela, note-t-elle, «plus
d'un an après son investiture
». Parler d'actes qui n'ont eu qu'une «portée
symbolique
», c'est laisser penser que ces actions n'ont pas vraiment eu
d'impact sur la dynamique de réconciliation. D'ailleurs, Amnesty international
n'hésite pas à parler de «l'inaction de la CDVR» voire d' «inertie».
Plus critique, l'ONG ne semble pas optimiste quant à l'aboutissement heureux de
la mission confiée à l'ex-Premier ministre. Non pas de son fait, mais faute de
financement et surtout parce que «la réconciliation est minée par l'impunité»,
comme l'indique le titre du chapitre consacré à la réconciliation nationale. En
effet, pour Amnesty, à quelques mois de la fin de son mandat, la CDVR pourrait
ne pas tenir les promesses des fleurs. A ce pro- pos, voici ce que dit le
rapport : «Alors que plus de la moitié de son mandat est déjà écoulé (mandat
de deux ans à compter de sa création en juillet 2011), la CDVR demeure marquée
par une inertie qui ne laisse pas présager de l'accomplissement de la mission
qui lui a été confiée
». [...]




 




 





Amnesty international, porte-voix des jeunes patriotes




 




Le
Jour plus -


Curieuse coïncidence que la période choisie par l'ONG Amnesty International pour
présenter son dernier rapport sur la Côte d'Ivoire.  Gaëtan Motoo et les membres
de cette organisation chargée de la défense des Droits de l'homme ont simple-
ment voulu corroborer les accusations mensongères portées par les avocats de
Laurent Gbagbo contre les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Ainsi,
pour une enquête menée, selon l'organisation, en septembre 2012, il a fallu
attendre la tenue de l'audience de confirmation des charges du dictateur
d'Abidjan pour présenter les résultats. Intitulé, « Côte d'Ivoire : la loi des
vainqueurs ». Ce rapport à charge contre les autorités d'Abidjan et les forces
républicaines s'inscrit dans un élan que s'est imprimé Gaëtan Mootoo. Qui
utilise l'organisation Amnesty International pour régler des comptes. On le
savait certes très introduit dans le cercle des anciens tenants du pouvoir. Ses
amitiés avec un extrémiste de cette équipe, notamment Attéby Dago William sont
sues des Ivoiriens. Jamais, nous n'avions pensé que ce supposé ardent défenseur
des droits de l'homme aurait pu franchir le rubicond. Mentir froidement pour
défendre une cause qui n'en vaut pas la peine n'est pas digne d'une organisation
de la trempe de Amnesty International. Dommage que cette organisation qui s'est
assignée une mission noble soit aujourd'hui bradée à des fins égoïstes. Gaëtan
Moodoo a décidé de faire d'Amnesty International le porte-voix de jeunes
patriotes. Ceux-ci, soutenant Laurent Gbagbo dans sa logique de confiscation du
Pouvoir d'Etat perdu dans les urnes, ont posé des actes répréhensibles avant de
fuir le pays. [...]




 




 





Cour pénale internationale / La défense estime que Gbagbo n'a pas donné d'ordre




 





Fraternité Matin,  Nord-Sud -

L'armée a apprécié la
situation. Elle est intervenue, le 22 février 2011, sans aucune implication de
M. Laurent Gbagbo'',

y
compris dans le recrutement des jeunes au sein des ex-Forces de défense et de
sécurité (Fds), en mars 2011. C'est ce qu'a déclaré, hier, Me Natacha
Fauvau-Ivanovic, dans son intervention devant les juges de la Chambre
préliminaire I. Au 7e jour de l'audience de confirmation des charges
contre l'ex-Président Laurent Gbagbo, la parole était toujours à la défense qui
tente de ''démonter'' le Document contenant les charges (Dcc) élaboré par
le Bureau du procureur. Selon elle, dans le Dcc, l'accusation a indiqué qu'il y
a eu des rencontres fréquentes entre M. Laurent Gbagbo et les membres de son
clan. Notamment la hiérarchie des Forces de défense et de sécurité. Pour elle,
il n'y a ''aucune indication précise'' sur ces réunions. Parlant de la
rencontre du 03 décembre 2010, elle s'est interrogée : qui sont ceux qui y ont
assisté ? Me Natacha Fau- vau-Ivanovic a déclaré que ''Laurent Gbagbo était
très peu en contact avec les militaires. Il a rencontré à trois reprises le chef
d'état-major des Fds, le général de corps d'armée, Philippe Mangou. Et deux fois
la hiérarchie du Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCos)''

Elle a également souligné que pendant toute la crise post-électorale, Laurent
Gbagbo n'a cessé de prôner la solution négociée. Elle a marqué un arrêt sur son
discours du 21 décembre 2010.




Il
avait, à cette occasion, demandé un comité d'évaluation pour analyser le
processus électoral. Sur le cas Simone Gbagbo, les avocats de Laurent Gbagbo ont
affirmé qu'elle était certes l'épouse de l'ancien Chef d'Etat, mais qu'elle
avait son parcours politique. Elle a tenu des rencontres à Abobo, mais rien
n'indique, au dire de la défense, que ce dernier y ait participé. L'ancien
Président est soupçonné par la Cpi de crimes contre l'humanité, meurtres, viols,
autres violences sexuelles, persécutions et autres persécutions. Ouverte depuis
le 19 février, l'audience de confirmation des charges devrait prendre fin
aujourd'hui.




 




 





Communiqué du Porte-parole Principal du RDR




 




Le
Patriote, L'Inter, Nord-Sud, Le Jour plus -

Au
7ème jour de l'audience de confirmation des charges contre l'ex-Président
ivoirien, nous constatons que les propos tenus par les avocats de la défense
visant à nier l'évidence des tueries du clan de M. Laurent GBAGBO pendant la
crise postélectorale, choquent la morale et l'entendement de tous Ivoiriens ou
habitants de la Côte d'Ivoire, ayant vécu ou été témoins du drame que notre pays
a connu. Ces propos qui sont de nature à réveiller chez les parents des
nombreuses victimes le désir de vengeance doivent être pris comme des manœuvres
dilatoires orchestrées par la défense de M. Laurent GBAGBO, totalement à court
d'arguments crédibles. Il est donc conseillé à tous ceux qui sont meurtris dans
leur esprit et dans leur chair par les propos tenus par les avocats de la
défense (tendant à remuer le couteau dans la plaie) de garder leur sérénité, car
la Justice internationale est Juste. Elle saura donner suite aux attentes des
victimes. Il n'y aura pas d'impunité sous le régime du Président Alassane
OUATTARA.




Le
Ministre Joël N'GUESSAN Porte Parole Principal du RDR




 




 





Sonné par les arguments de la défense, le RDR appelle au meurtre




 




Le
Quotidien d'Abidjan –

C'est
un non événement, même s'il s'agit de menace d'assassinat des pro-Gbagbo.
Habitués qu'ils sont au métier des armes et à la violence, les militants du RDR
n'ont trouvé d'autre solution que de tuer les pro-Gbagbo au cas où les charges
alléguées à Laurent Gbagbo n'étaient pas confirmées par la CPI. Le mardi 26
février dernier, au stade de Williamsville dans la commune d'Adjamé, des
supposées victimes de la crise postélectorale ont clairement exprimé leur désir
d'en finir définitivement avec les fidèles de Laurent Gbagbo : « S'ils veulent
brûler la Côte d'Ivoire, qu'ils libèrent Gbagbo ». Tel est résumé le message des
militants du RDR qui ont, par l'autorisation des autorités gouvernementales,
organisé un meeting pour déverser leur colère pour le moins injustifiée sur le
président Gbagbo. Un certain Salami affirme vouloir tuer Gbagbo si par
extraordinaire la CPI le relaxait et exprime par ailleurs son désir de voir les
pro-Gbagbo mourir tous en prison. Un autre, Sory Diabaté, certainement avec la
caution des responsables du parti de Ouattara, avoue très remonté : « il n'y
aura pas de réconciliation si les pro-Gbagbo ne reconnaissent pas leur tort.
Comme si les pro-Ouattara étaient des enfants de chœur. (...) Comment le pouvoir
si prompt à interdire les meetings de la JFPI a si facilement permis la tenue
d'un meeting fut-il du RDR si son intention n'est pas de se préparer à
exterminer les pro-Gbagbo ? [...]




 





                       





Ghana : Le procès de Katinan à nouveau reporté




 




Le
Patriote, Soir Info, L'Inter, Le Quotidien d'Abidjan, Nord-Sud, Le Jour plus, Le
Mandat, Le Temps, L'Expression -

Énième
report. Koné Katinan doit attendre jusqu'au 13 mars pour être situé. Appelé à
comparaitre hier, l'ancien porte-parole de Laurent Gbagbo, n' pu être jugé. Des
sources concordantes indiquent que le juge chargé de l'affaire n'a pu faire le
déplacement parce que empêché par une réunion de travail. Sa comparution devant
la justice ghanéenne d'hier était relative à la demande d'extradition en Côte
d'Ivoire, formulée par les autorités ivoiriennes. La comparution de ce jour
devrait normalement avoir lieu le 13 février dernier, mais elle a été reportée à
la quinzaine pour cause de maladie du procureur. [...]




 




 





Justice ivoirienne / Akoun Laurent : de la MACA à Memni aujourd'hui




 





L'Inter, Le Nouveau Courrier -

Les
portes de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA) devraient s'ouvrir
aujourd'hui, sauf changement de dernière minute, pour qu'il en sorte. Mais
celles de la liberté avec grand '' L'' restent à moitié fermées pour lui.
Laurent Akoun, c'est de lui qu'il s'agit, boucle en effet aujourd'hui jeudi 28
février 2013, les six (6) mois d'emprisonnement ferme dont il a écopés, à
l'issue de son procès pour ''troubles à l'ordre public'' le 31 août 2012.
Certes le secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien (FPi)
quitte l'univers carcéral de la Maca. Mais il reste sous la peine d'un an de
privation de droits civiques, et un an d'interdiction de séjour sur tout le
territoire national, en dehors de son village natal Memni (Alepé). Laurent Akoun
avait fait appel de ce verdict du tribunal de 1ère instance, mais il a été
débouté le 16 janvier dernier. Le col- laborateur de Miaka Oureto sortira donc
de prison aujourd'hui. Il sera accueilli, à sa sortie de prison, par une
délégation de la direction du Fpi, qui l'accompagnera ensuite à Memni, où il va
purger le reste de sa peine. Nous apprenions de certaines sources hier dans la
soirée qu'un détachement d'éléments des Forces républicaines de côte d'ivoire
(Frci), et de la police, notamment de la crs (compagnie républicaine de
sécurité) 1 et 2, conduit par l'officier Dosso, irait chercher Laurent Akoun à
la MACA, pour le conduire à Memni, dès 5h30 du matin.




 




 





Benin : Deux complices de Blé Goudé arrêtés




 




Le
Patriote, L'Inter -

Les
deux présumés complices ayant permis à Charles Blé Goudé, leader des jeunes
patriotes ivoiriens, arrêté au Ghana, de détenir un passeport et une carte
d'identité béninois ont été arrêtés à Porto-Novo. Le dispositif mis en branle et
les enquêtes ont permis de mettre le grappin sur les deux présumés complices à
Porto-Novo, le mercredi 20 février 2013. Ces derniers ont été présentés lundi 25
février 2013, au Procureur du tribunal de première instance de Porto-Novo. La
carte d'identité établie au Leader des jeunes patriotes, porte le n°1009579837
BEN1122889 M738708. Elle est établie sous le nom de Dossévi Armand de coutume «
Mina », mais avec la photo de Charles Blé Goudé. Cette carte établie le 07
octobre 2011 aurait été enregistrée à Porto-Novo, soit à la Direction
départementale de la Police nationale de l'Ouémé-Plateau, ou à la Préfecture de
Porto-Novo. Les autorités ivoiriennes ont saisi le Bénin, après avoir constaté
que l'ancien ministre de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, leader des jeunes
patriotes ivoiriens, arrêté au Ghana, est détenteur d'un passeport et d'une
carte d'identité béninois. Suite à la plainte des autorités ivoiriennes après
l'arrestation de Charles Blé Goudé au Ghana, une enquête a été diligentée.
Suspectés, le chef quartier d'Ayimlonfidé à Porto-Novo Nouréni Ismaïl et
Pulchérie Houessou en service au département carte d'identité à la mairie de
Porto-Novo ont été arrêtés pour complicité de fabrication. Gardés au
Commissariat central de Porto-Novo depuis mercredi 20 février 2013, ils ont été
présentés au procureur du Tribunal de première instance de Porto-Novo lundi
dernier, et mis à la disposition du juge d'instruction du premier cabinet pour
les suites de l'enquête. Devant le procureur, les présumés complices arrêtés ont
reconnu les faits. [...]




 




 





Listes Rhdp : Bédié jette l'éponge. Guerre ouverte au Rhdp




 





Soir Info -

Echec
et mat... Henri Konan Bédié, le président du présidium des partis membres du
Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) dépassé
par les incompréhensions persistantes dans les négociations qu'il menait et qui
visaient la composition des listes communes des houphouétistes aux municipales
et régionales du 21 avril 2013, s'est finalement rendu à l'évidence qu'il
gaspillait son temps. Il a donc choisi, tout simplement, de jeter l'éponge,
annonçant que « la compétition est ouverte entre le Pdci, le Rdr, l'Udpci, le
Mfa... ». « Le Julius Nyerere » d'Alassane Ouattara poursuivait un consensus
dans un contexte de surdité totale entre les composantes du Rhdp. Il a fini par
comprendre qu'il ne pouvait pas venir à bout du refus des uns et des autres
d'aller « à un mariage forcé ». La brièveté du communiqué (deux petits
paragraphes), que Bédié a fait publier hier mercredi 27 février 2013, par voie
de presse, traduit l'état d'esprit de son signataire dont le moral ne devait pas
être d'aplomb. Il est clair, dans la tête de Bédié aujourd'hui que son autorité
et son influence semblent ne plus avoir de prise sur personne. « Le président
Henri Konan Bédié, président du présidium des partis membres du Rassemblement
des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), informe les candidats
aux élections locales ( municipales et régionales) que les listes Rhdp sont
vivement conseillées dans les circonscriptions où le consensus est obtenu à la
base. Dans le cas contraire, la compétition est ouverte entre les différents
partis du Rhdp ». Ce communiqué, selon des sources crédibles est survenu après
que Bédié et le chef de l'Etat, Alassane Ouattara qui se trouvent à Yamoussoukro
dans le cadre du sommet de la Cedeao, ont échangé par téléphone. Bédié et
Alassane Ouattara devraient pourtant se retrouver pour faire un point complet et
définitif des négociations que le premier cité a menées. Un communiqué commun
devrait sanctionner cette dernière rencontre entre les deux hommes. Selon une
source, « ce communiqué va bouleverser, de fond en comble des acquis » des
premières discussions. Il n'est pas à exclure qu'il n'y ait même plus de
candidature Rhdp à tous les niveaux ». La guerre est donc ouverte entre les
houphouétistes, comme ce fut le cas aux législatives de décembre 2013.




 




 





Alliance Pdci-Fpi / Michel Amani N'Guessan: "Ce n'est pas à exclure"




 





L'Expression -

Ce qui
paraissait comme une rumeur commence à prendre forme. Une alliance Fpi-Pdci
semble se dessiner dans le microcosme politique ivoirien. C'est Maurice Kacou
Guikahué, N°3 du Pdci-Rda, qui a été le premier à briser le tabou face aux
militants Pdci de Guibéroua. «Nos amis du Fpi ont dit qu'ils ne sont pas prêts,
donc ils ne vont pas aller aux élections. (...) Je voudrais donc vous dire que
la politique est une question d'opportunité. (...) Ne vous moquez pas d'eux. Ça
ne sert à rien de tirer sur un corbillard. Le Fpi n'est pas notre adversaire, il
ne faut pas insulter ses militants», a révélé l'émissaire d'Henri Konan Bédié.
Le Fpi de Laurent Gbagbo n'a pas mis du temps pour saisir cette main tendue du
Pdci-Rda. « Aucune alliance n'est à rejeter a priori. Je vous rappelle que nous
étions en alliance avec le Rdr. On a créé le Front républicain, on a boycotté
les élections présidentielles de 1995 ensemble. Aucune alliance en politique
n'est donc à exclure. Les alliances sont d'ailleurs à rechercher. Nous
rechercherons des alliances. En politique, faire cavalier seul, ce n'est même
pas souhaitable. Nous regarderons dans tous les sens et nous rechercherons des
alliances. Nous avons créé le Crnd, la Lmp, nous sommes partis aux élections
avec des alliances de plusieurs partis. [...]




 




 





Pont Yopougon-Ile Boulay : La BIDC prête 4,5 milliards de FCFA




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil

- Le ministre auprès du Premier ministre chargé de l'économie et aux Finances,
Kaba Nialé et le ministre des Infrastructures économiques (à droite) ont
représenté le gouvernement ivoirien à la signature du prêt. Dans le cadre du
projet de construction d'un pont reliant la commune de Yopougon à l'île Boulay,
la Banque d'investissement et de développement de la Cedeao (Bidc) consent un
prêt de 4,5 milliards de francs Cfa à la Côte d'Ivoire. La convention a été
signée, hier soir, à Yamoussoukro, en marge du 42e sommet des Chefs d'Etat de la
Cedeao.




Le
gouvernement était représenté par le ministre des Infrastructures économiques,
Patrick Achi, et le ministre auprès du Premier ministre, chargé de l'Economie et
des Finances, Mme Kaba Nialé. Ce prêt vient s'ajouter aux 14 milliards de francs
Cfa consentis pour le même projet, en septembre 2012, par une autre banque
communautaire, la Banque ouest-africaine de développement (Boad). Ce qui donne
un montant total de 19,5 milliards de francs Cfa.




La
réalisation de cet ouvrage, selon les parties au contrat, permettra de créer un
pôle industriel et touristique sur l'île. L'espace concerné mesure 2000
hectares. Il faut dire que le projet est vieux de 30 ans. Jusque-là, les
bailleurs de fonds se sont montrés très tièdes à son égard à cause de l'absence
d'activités sur l'île. Les autorités ivoiriennes sont donc heureuses de
constater que les bailleurs de fonds régionaux ont accepté de financer les
activités parce qu'ils parient sur l'avenir.




 




 





Résolution des crises au Mali et en Guinée Bissau : Alassane Ouattara exprime
les attentes de la Cedeao




 





Soir Info -

Les
travaux du 42è sommet ordinaire des chefs d'Etats et de gouvernements de la
communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) ont démarré
hier, mercredi 27 février 2013, à la fondation Félix Houphouët Boigny pour la
recherche de la paix à Yamoussoukro. A cette occasion, le président Alassane
Ouattara, président en exercice de cette Institution, a souhaité « la
transformation de la Misma (Mission internationale de soutien du Mali) en une
opération de maintien de paix dotée d'un mandat approprié et des capacités de
soutien robuste à la hauteur du défi terroriste ». D'emblée, le chef de l'Etat
Ivoirien s'est réjoui des avancées déjà obtenues sur la voie de la paix en dépit
des contraintes et de la nature du conflit. Il en est de même pour le processus
politique avec la récente adoption, par le gouvernement de transition, d'un
calendrier électoral. « Mais il faudra aller plus loin, vers la réconciliation
et le dialogue national pour sceller définitivement la paix », a préconisé le
président de la Cedeao. Aussi, a-t-il évoqué de façon voilée, la question des
présumées exactions de la part des forces armées maliennes. «Parallèlement à nos
efforts de mobilisation, l'actualité politique au Mali a été marquée ces
dernières semaines par une série d'événements dont il nous faudra évaluer les
conséquences, notamment la question du respect des droits de l'homme dans les
villes libérées », a indiqué le président Ouattara. (...) Evoquant la situation en
Guinée Bissau, Alassane Ouattara a indiqué que « la situation politique s'est
nettement améliorée, ces derniers mois ». Il a salué le travail de médiation
abattu par les présidents Blaise Compaoré, Goodluck Jonathan et Alpha Condé. Le
chef de l'Etat a profité de cette tribune pour demander avec insistance la levée
des sanctions imposées à la Guinée Bissau. [...]




 




 





CEDEAO: Deby déclare aux militaires maliens que leur place est au front




 





Agence Ivoirienne de Presse, L'Expression, Soir Info, Fraternité Matin -


Le chef de l'Etat tchadien, Idriss Deby Itno, invité spécial à la
cérémonie d'ouverture de la 42ème session ordinaire de la Conférence des chefs
d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO), a interpellé les soldats maliens à être au front plutôt que de
se mêler de politique.




 




« La
place des soldats maliens est sur le terrain des hostilités dans le nord du
Mali, auprès des troupes françaises et tchadiennes au lieu de se mêler de
politique en dehors des champs de bataille », a martelé le Président du Tchad.
Cependant, il a réaffirmé la détermination de son Etat à accompagner le Mali
dans l'éradication du terrorisme dans la région sahélo-sahélienne.




 




Idrii
Déby a suggéré l'envoi, par ailleurs, de troupes dans les zones libérées au Mali
afin de consolider les acquis sur le front; la France devant se retirer bientôt,
estimant que cela permettra de neutraliser le terrorisme et le narco trafic. «
Je demande aux autorités dirigeantes, politiques et la société civile malienne
de taire les divergences pour parer le péril en la demeure », a-t-il indiqué en
outre.




 




« Le
Tchad a perdu à ce jour 25 soldats et a eu une cinquantaine de blessés a eu
front malien », a rappelé l'invité spécial de la 42ème session ordinaire de la
Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement. M. Déby a plaidé pour une union
totale autour des crises maliennes et bissau-guinéenne, tout en insistant sur
celle du Mali. [...]




 




 





Saïd Djinnit inquiet




 





Nord-Sud -

Hier
au sommet des chefs d'Etat de la Cedeao, le représentant spécial de l'Onu en
Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, a évoqué la piraterie en haute mer dans la
région du golfe de Guinée. « Une autre source de graves préoccupations dans la
sous-région », s'est-il inquiété dans son discours, avant de se féliciter de la
tenue en mai prochain, à Cotonou de la conférence ministérielle préparatoire au
somment des chefs d'Etat du golfe de Guinée sur la question.