REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 28 FEVRIER 2013

28 fév 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 28 FEVRIER 2013






CPI
: Pour la défense de Gbagbo, l'appel à l'enrôlement des jeunes dans l'armée
n'était pas «va-t-en-guerre» mais de « raison » !




 





(Koaci.com – 27/02/2013) -

Ce
mercredi se tenait la huitième étape de l'audience de la confirmation ou non de
charges qui pèsent contre Laurent Gbagbo à la Haye avec, comme depuis jeudi, la
parole à l'équipe des avocats de l'ancien président ivoirien. Durant cette
journée, la défense prétendra systématiquement prouver que la volonté de Laurent
Gbagbo était de tout faire pour trouver une solution pacifique à la crise et non
de violence tout en démontrant qu'aucun « plan commun » n'a existé contrairement
à ce qu'affirme le procureur.




 




Faits
marquants de la journée, pour la défense de Gbagbo, l'appel à l'enrôlement des
jeunes dans l'armée n'était pas «va-t-en-guerre » mais de « raison » et la
révélation faite sur deux généraux d'alors, promus depuis, qui auraient été
impliqués dans un trafic d'arme au profit de la rébellion. La défense par la
voix de Maître Natacha Fauveau-Ivanovic qui aura été la première à prendre la
parole, s'est entreprise dès l'entame de la poursuite de sa présentation, à
attester que Laurent Gbagbo n'avait aucune influence sur l'armée et les
miliciens que l'accusation estime contrôlés par Blé Goudé, lui-même sous
contrôle de l'ancien président selon la présentation d'alors du «plan commun »,
«inexistant » tout comme, de fait, la structure chargée de l'appliquer, selon la
défense.




 




Pour
répondre à l'accusation qui rapporte que Laurent Gbagbo a donné ordre de
recruter 2 000 soldats (appel aux « jeune gens » lancé par Mangou et Blé Goudé),
la défense a indiqué que cette procédure n'avait aucun lien avec la crise
postélectorale, un simple besoin exprimé par l'Etat-major d'alors et ce sans
aucune intervention de Laurent Gbagbo pour le choix de ces derniers.




Rien
ne prouve, selon la défense que l'ordre aurait été donné par Laurent Gbagbo tout
comme le suivi du recrutement des jeunes et des mercenaires. La défense citera
une note du procureur mentionnant une réunion chez Anaky Kobena, qualifié
d'opposant par l'avocate qui retournera l'accusation en évoquant un recrutement
non pour Gbagbo mais pour Ouattara. [...]




 




 





Côte d'Ivoire : galaxie Gbagbo, la carte interactive




 





(Jeuneafrique.com – 28/02/2013) - 

Alors
que le déballage se poursuit à La Haye, où Laurent Gbagbo fait face à la Cour
pénale internationale (CPI), l'ancien chef de l'État est défendu par de
nombreuses personnalités. Parmi elles, d'anciens ministres en exil, des proches
emprisonnés ou d'autres qui ont retrouvé la liberté. Découvrez, avec notre carte
interactive, les membres d'une galaxie Gbagbo qui tente toujours d'exister.




Ils
ont régné jusqu'à la chute de leur leader, Laurent Gabgbo, en avril 2011. Alors
que ce dernier fait aujourd'hui face à la procureure de la CPI, Fatou Bensouda,
eux vivent l'après crise ivoirienne comme ils le peuvent. Privés de liberté,
d'abord, comme le général Dogbo Blé et Simone Gbagbo, détenus, ou Charles Blé
Goudé, mis en résidence surveillée dans la capitale.




Libres
ensuite. Mamadou Koulibaly a quitté le navire du Front populaire ivoirien (FPi,
pro-Gbagbo) pour fonder son propre parti, le Lider (Liberté et démocratie pour
la république). Laurent Akoun, quant à lui, après avoir purgé six mois de prison
à Abidjan, devait être libéré, jeudi 28 février. D'autres enfin, ont choisi
l'exil, en particulier à Accra, où quelques anciens du FPI tentent de faire
vivre le rêve d'un retour au pouvoir.




 




 





Côte d'Ivoire : Une centaine d'ex-combattants réinsérés dans le secteur de la
douane




 





 (Afriquinfos.com / Xinhua – 28/02/2013) -

Quelque 106 ex-combattants ont été désarmés et démobilisés en vue de leur
insertion dans le secteur de la douane, a-t-on appris mercredi auprès de
l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR). En
présence des autorités civiles et militaires, les ex-belligérants de la crise
post-électorale ivoirienne ont déposé les armes, munitions, et tenues
militaires.




Selon
le directeur général de l'ADDR Fidèle Sarassoro, ce sont 2.000 ex-combattants
qui rejoindront les rangs de la douane ivoirienne au terme de l'opération.
"C'est un processus inclusif qui concerne tous les groupes- cibles", a noté M.
Sarassoro, faisant allusion aux ex-combattants proches de l'ancien président
Laurent Gbagbo et ceux proches du président Alassane Ouattara.




A en
croire celui-ci, tout est mis en œuvre pour la réinsertion des jeunes
belligérants de la crise après leur désarmement et leur démobilisation. Outre le
secteur de la douane, l'ADDR prévoit des programmes de réinsertion dans
plusieurs domaines dont l'administration pénitentiaire et le secteur
agro-pastoral. Plusieurs jeunes pro-Ouattara et pro-Gbagbo avaient pris les
armes pour s'affronter au plus fort de la crise post-électorale ivoirienne. Pour
les autorités, la mise en œuvre d'un programme de réinsertion constitue une
réponse à la politique du gouvernement ivoirien de trouver une occupation
socio-professionnelle pour les ex-combattants après la fin de la belligérance
armée.