REVUE DE PRESSE DU JEUDI 28 AVRIL 2011

28 avr 2011

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 28 AVRIL 2011







Combats à Anyama et à Abobo PK18 - Ibrahim Coulibaly est mort
hier !




Le
Patriote

 - Il
jouait gros. Il a fini, hélas, par perdre la vie. Le commandant Ibrahim
Coulibaly, plus connu sous le diminutif d'IB, qui aimait à se faire appeler «
Général », est mort hier soir. Il a été tué au cours des combats, suite à
l'offensive lancée par les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) pour
lever tous les barrages et postes de combats érigés par ses hommes à Abobo PK18
et Anyama. Avec lui, sont également tombés sur le champ de bataille six de ses
combattants et deux soldats FRCI, selon le communiqué lu par le capitaine Alla
Kouakou Léon, porte-parole du ministère de la Défense sur les antennes de TCI
(Télé Côte d'Ivoire). On dénombre également plusieurs blessés du côté des FRCI.
Dans le cadre de la sécurisation d'Abidjan, le chef de l'Etat avait enjoint les
FRCI de pacifier totalement la ville. Ainsi un appel a été lancé à IB pour que
lui et ses troupes déposent leurs armes, de même que les miliciens et autres
mercenaires pro-Gbagbo, qui continuent de sévir à Yopougon. Après trois
rendez-vous avortés avec la hiérarchie militaire des FRCI, elles ont décidé
finalement de passer à l'action. Des éléments, à bord de véhicules pick-up
équipés de mitrailleuse lourde, ont investi Abobo PK18 et Anyama.  Mieux
entraînés et très motivés, les soldats des FRCI prennent rapidement le dessus et
mettent en déroute les combattants d'IB. Ce dernier se réfugie dans une cour
voisine de l'usine Unicafé, sur la route d'Anyama, avec des hommes armés, sans
doute sa garde rapprochée. Malgré les tirs de sommation des FRCI, les éléments
d'IB vont faire le feu sur les FRCI. Leur riposte ne se fait pas attendre. Bien
plus, elle est fatale à IB. Triste fin de parcours, pour un homme qui aura
mouvementé la vie politique et militaire en Côte d'Ivoire, ces dernières années.




 




Cdt
Matchè (Commandant d'unité à Abobo PK 18) : "La vérité sur commando invisible"




Le
Patriote

 -
Chef d'une unité qui a combattu à PK 18, le commandant Matchè de son vrai nom
Konaté Lassiné, se dévoile dans cet entretien. Il fait la lumière sur la
conquête d'Abobo. Il nie toute paternité de la conquête d'Abobo à Ibrahim
Coulibaly, dit IB. L.P: Vous êtes membre d'une unité qui a combattu les
ex-FDS à Pk-18 à Abobo. Comment avez-vous organisé la résistance à Abobo?

Cdt M: Nous avons commencé avec les casseroles, le courage et les bénédictions
de nos parents. Nous avons débuté par ''l'opération casserole''. Quand les FDS
rentraient dans les quartiers, nous faisions du bruit avec les assiettes, nous
réveillions les populations en jetant des pierres sur les toitures des maisons.
Après, nous nous dirigions vers les soldats des FDS les mains nues pour leur
demander pourquoi, ils enlevaient nos frères et sœurs pour les exécuter. Nous
n'étions pas nombreux à agir ainsi. Mais au fur et à mesure, notre rang
grossissait et les jeunes qui nous rejoignaient, n'avaient plus peur. C'est
ainsi que nous sommes parvenus à arracher aux Fds, quelques pistolets et
kalachnikov. Toute chose qui par la suite, nous a permis de résister face aux
incursions des Fds. En clair, nous étions au départ un petit groupe composé de
jeunes volontaires d'Abobo. Nous n'avions jamais utilisé des armes auparavant.
Nous faisions face à ceux qui venaient nous menacer et qui menaçaient nos
parents. LP: PK-18 et Anyama ont été généralement indexées comme des zones
d'influence d'Ibrahim Coulibaly. Quels sont vos liens avec lui?
Cdt. M: Moi,
je ne connais pas IB. J'entends parler de lui comme tout le monde. Au moment où
nous commencions la résistance, il y avait des anciens éléments d'IB avec nous.
Ils nous ont fait croire qu'ils menaient le même combat que nous, c'est-à-dire,
protéger les populations et faire en sorte que le président Alassane Ouattara
exerce pleinement son pouvoir. Mais ces deux derniers mois, nous avons constaté
que les éléments d'IB ne jouaient pas franc-jeu. Malgré cela et pour éviter que
nous nous marchions sur les pieds, nous leur avons laissé Pk-18 avec certains de
nos hommes. Nous avons donc décidé d'avancer vers Abobo.  L.P: Etes-vous en
train de dire qu'IB n'a jamais été votre chef?
Cdt M : Oui, il n'a jamais
été notre chef. Et tous les combattants sur lesquels il compte, sont nos
éléments. D'ailleurs, ceux-ci étaient à Pk-18 mais ils n'ont jamais combattu en
réalité.

[...]




 




Les Frci
prennent le fief d'IB - Plusieurs armes saisies, des combattants fait
prisonniers




Soir
Info  -

Les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) ont lancé, le mercredi 27 avril
2011, une offensive à Abobo Pk-18 et Anyama, pour déloger ''le général'' Ibrahim
Coulibaly dit IB et ses soldats. Lourdement armées, les forces républicaines qui
ont fait leur entrée sur plusieurs pick-up, se sont emparées, sans résistance
réelle, des zones contrôlées par le commando invisible revendiqué par IB. Selon
des sources concordantes, les hommes et l'artillerie déployés étaient
impressionnants. Toute chose qui a amené les populations à se terrer. ''On a
fait un nettoyage d'Abobo Pk-18 jusqu'à Anyama. Nous avons récupéré plusieurs
armes et fait plusieurs prisonniers. Des combattants d'IB sont venus se
rallier'', nous a indiqué au téléphone en fin d'après-midi, une source proche
des Frci. Une autre source plus précise, a indiqué qu'une trentaine de personnes
ont été arrêtées au nombre desquelles ne pas IB. Depuis donc hier, le commandant
IB (Comme le désigne le chef de l'Etat) ne contrôle plus ses positions à
Pk18-Anyama. Les Frci dont l'arrivée dans la zone, a arraché quelques ovations
au public, ont positionné leurs hommes aux endroits précédemment contrôlés par
les hommes d'Ibrahim Coulibaly. Notons que l'offensive lancée par les Frci est
intervenue 24 heures après le rendez-vous manqué de l'hôtel Sebroko (Siège de
l'Onuci). IB qui y était attendu par les responsables militaires des Frci,
conduits par le général Gueu Michel, a brillé par son absence, se faisant
représenter. Cette attitude, visiblement, n'a pas été du goût des Frci qui,
conformément aux instructions du chef de l'Etat du vendredi 22 avril dernier,
ont utilisé la force pour désarmer IB à qui, il a été demandé de déposer les
armes.




 





Pacification de la commune de Yopougon - Encore des poches de résistance




Le
Patriote

 -
L'opération de sécurisation de la commune de Yopougon se poursuit. Les Forces
Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont désormais installé des bases dans
certains quartiers de la commune. Notamment à quelques encablures du Terminus du
Bus 40, Texaco à Niangon et dans les environs du Tribunal de Yopougon. Depuis
plus de soixante douze heures, les FRCI tentent ''d'emboucher'' la totalité de
la commune de Yopougon. Elles ont lancé une offensive générale sur cette
commune, en vue de désarmer de force les derniers miliciens qui continuent
d'endeuiller des familles. Les FRCI ont pris depuis trois jours le contrôle des
quartiers Terminus 40, Antenne, Niangon et une partie de SIDECI. Elles se sont
installées au 16ème arrondissement. Selon une source proche des Forces
Républicaines, les miliciens se sont dissimulés dans la population. Et cela rend
difficile leur désarmement. Surtout qu'il y a encore quelques âmes dans cette
commune. « Ces miliciens utilisent la stratégie de la guérilla, mais ils ne s'en
sortiront pas. Nous les avons déjà cernés », a fait remarquer un soldat FRCI,
sous le couvert de l'anonymat. En tout cas, les Forces de Guillaume Soro
progressent de façon significative sur le terrain. Elles abandonnent le plus
souvent leurs véhicules Pick-up au niveau des commandements et investissent les
différents quartiers. « Nous les avons vu ce matin (hier ndlr) rentrer dans
notre quartier. Ces FRCI étaient à pied, elles rentrent dans certaines cours
pour vérifier si des miliciens ne s'y cachent pas », a expliqué, Mme Sylvie
N'guessan, habitante au quartier Maroc. « Depuis plus de quatre jours nous
n'avons pas encore entendu une quelconque exaction commise par ces miliciens
dans notre quartier», a-t-elle souligné. Le Nouveau quartier est déjà sous
contrôle des FRCI. Mais, avant le contrôle de ce quartier, des miliciens ont
abattu froidement un civile. Toutefois, les Forces Républicaines doivent
rapidement en découdre avec les dernières poches de résistances. Ces derniers
miliciens se sont retranchés vers Azito et Gbinta (quartier situé vers le pont
Sideci). Le quartier ''Toit Rouge'' n'est pas totalement sécurisé. Au moment où
nous mettions sous presse, les miliciens en majorité des Libériens occupaient
encore le commissariat du 19ème arrondissement et le camp de Gendarmerie de Toit
Rouge. Des tirs à l'arme automatique ont été entendus hier dans les environs de
''Toit Rouge''.




 




Après les violents
combats de Yopougon : le désarmement des milices divise les pro-Gbagbo




L'Inter
 - Le
désarmement des milices, dans un premier temps, et leur démantèlement, dans un
second temps, semble être aujourd'hui le point focal de l'action sécuritaire du
gouvernement Guillaume Soro. Les récents combats de Yopougon entre éléments des
FRCI et miliciens attestent bien cela. Face à cette situation sécuritaire plus
que précaire, des groupements proches de l'ancien régime ont commencé à donner
de la voix pour exhorter leurs anciens camarades au désarmement. «
Chers
frères et sœurs de la


galaxie patriotique et combattants


armés, je vous demande

de
déposer les armes et


qu'on accepte d'aller définitivement

à
la paix. Parce que

la
voie des armes est une


voie sans issue, une voie suicidaire
»,
a fait savoir le mouvement «
Initiatives
pour la République et la Paix
»
composé d'anciens membres influents de la galaxie patriotique. «
C'est
vrai que parmi


vous, certains ont peur et


craignent pour leur vie...Il n'y


aura pas de représailles. Il ne


faudrait pas qu'on ait à l'esprit

que
nous avons perdu. Personne

n'a
perdu, personne

n'a
gagné. Seule la Côte


d'Ivoire est sortie victorieuse
»,
a fait savoir le mouvement IRP, qui a exhorté par la même occasion tous les
combattants des groupes armés à entrer dans la Côte d'Ivoire nouvelle incarnée
par le Président Ouattara et son Premier ministre Guillaume Soro. «
Déposez
les armes. Notre


pays a besoin de tous ses fils

et
filles pour sa reconstruction

et
son développement. Car, le


Président de la République Alassane
Ouattara, dans son


discours, a promis du travail à

la
jeunesse et la mise sur


pied d'une commission réconciliation,


paix, justice et


vérité
»,
continuera le mouvement «
Initiatives
pour la République et la Paix
»,
avant de conclure: «
Surpassons
nos
douleurs, nos rancœurs,

nos
meurtrissures, pour aller

de
l'avant et réapprendre à


vivre ensemble comme au


temps du père fondateur,


Félix Houphouët-Boigny.


Revenons à ce qui a fait la


pierre angulaire de notre


développement harmonieux,


notre devise: Union-Discipline-Travail
».
Cet appel d'Initiatives pour la République et la Paix (IRP) arrive à point
nommé, surtout devant la violence et les propositions des combats opposant les
FRCI aux combattants des groupes armés proches de l'ex-régime, tant à Yopougon
qu'à Abobo. Mais, sur le terrain, les groupes armés semblent être divisés sur
l'attitude à adopter quant à un éventuel désarmement. Suspicions, méfiances,
craintes pour la survie sont le lot de ces miliciens pro-Gbagbo. Ainsi, après
Eugène Kouadio Djué de l'UPLTCI, Mian Augustin de la FESCI et autres Élie
Halassou qui, depuis leurs cachettes, ont appelé au dépôt des armes et au
désarmement, on a affaire à un autre groupe qui prône la résistance. «
Pour
quels


objectifs?
»,
s'interroge-t-on du côté de certains ex-membres de la galaxie patriotique. Comme
on le voit, les pro-Gbagbo semblent être divisés sur la question du désarmement,
au moment où les canons tonnent à Yopougon et à Abobo.




 




Deux
mois de salaire payés aux fonctionnaires à partir de ce matin 





Fraternité Matin

 -
Il n'y a plus de doute. Et «ce n'est pas du bluff», rassure le
ministre de l'Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, l'Etat
a à sa disposition, les 177 milliards de francs Cfa nécessaires au
paiement de deux mois de salaire des fonctionnaires et agents de
l'Etat, en une seule fois, ce matin. Il l'a fait savoir aux
dirigeants de l'ensemble des banques de Côte d'Ivoire, hier, lors d'une
rencontre, à son ministère, à 13h. Il voulait s'assurer que les banquiers
étaient prêts à leur niveau pour faire face au challenge. Ils lui ont répondu
par l'affirmative. Leur porte-parole, qui n'est autre que le président de
l'Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte
d'Ivoire (Apbef), Jacob Anématékpo, lui a donné les assurances que «les
banques sont
prêtes à recevoir les virements et à payer les
salaires dès demain
(ce jeudi). Au soutien de son propos, il a noté
que toutes les banques ont déjà reçu les bons de virement. Et que les crédits
sont en cours. Détail important : le président de l'Apbef précise que la
réouverture des banques se fera en même temps sur l'ensemble du territoire, mais
de façon progressive selon la situation sécuritaire sur le terrain. Concernant
la sécurité, le nœud gordien de l'environnement actuel du pays, les banquiers
disent être satisfaits globalement sur des mesures prises par le gouvernement.
Mais, il y a tout de même





quelques soucis liés, notamment au transfert du cash à l'intérieur du pays
compte tenu de ce que la Banque centrale n'a pas encore rouvert ces agences
auxiliaires, à l'intérieur du pays. Le ministre Diby a eu une réponse immédiate
à cette préoccupation, en rassurant ses interlocuteurs que les services du
Trésor et de la Comptabilité publique pourraient assurer cette tâche en
attendant que la Bceao soit prête à le faire. Conscient que «la situation
inédite
» que la Côte d'Ivoire a traversée a créé des difficultés aux
secteurs bancaire et financier, le ministre de l'Economie et des Finances a
invité les acteurs de ce secteur à consigner toutes leurs préoccupations «sans
tabou
» dans un document qu'ils devront lui soumettre.

[...]




 




Le ministère de
l'Economie et des Finances annonce l'ouverture des banques commerciales à la
clientèle




Agence
Ivoirienne de Presse (AIP)

– Le ministère de l'Economie et des Finances, par la voix du directeur général
du Trésor, Koné Adama a annoncé l'ouverture des guichets des banques
commerciales, à partir de jeudi, à la clientèle. Mercredi au principal journal
(20H) de Télé Côte d'Ivoire (TCI), Koné Adama a confirmé que le paiement des
salaires des fonctionnaires et agents de l'Etat va se faire effectivement.
« C'est réalité à partir de demain (jeudi, ndlr) », a-t-il assuré, indiquant que
les éléments de salaire ont été déposés depuis la veille. Koné Adama a précisé
que les retraités d'Abidjan nord percevront également leurs pensions et ceux des
autres communes, à partir de la semaine prochaine. Le ministère avait tenu, dans
la matinée, une réunion avec l'Association professionnelle des banques et
établissements financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI) dont le président, Jacob
Amématokpé, a également garanti la réouverture des guichets à la clientèle. Il a
indiqué qu'à l'exception de Yopougon et Abobo, toutes les banques vont ouvrir
leurs guichets à la clientèle à la date sus mentionnée, sur tout le territoire
national. Ce, de lundi à vendredi de 08H à 14H et samedi de 08H à 12H. Par
ailleurs, à l'issue de la rencontre avec l'APBEF-CI, le ministre de l'Economie
et des Finances, Charles Diby Koffi a expliqué que le gouvernement a pris
l'engagement de payer deux mois de salaire. « L'Etat a les ressources
nécessaires pour payer les deux mois », a assuré l'argentier ivoirien.




 





Alassane Ouattara au palais présidentiel ce matin





L'Intelligent d'Abidjan

 -
Sauf changement de dernière minute, le Président de la République, Alassane
Ouattara sera au palais présidentiel (Plateau) aujourd'hui. Cette visite est la
première depuis son élection à la magistrature suprême de la République de Côte
d'Ivoire le 28 novembre 2010. Elu Président Alassane Ouattara n'a officiellement
pu exercer le pouvoir. A cause d'une crise post- électorale, née du refus du
Président Laurent Gbagbo de céder le pouvoir. Cette visite intervient après
celle du ministre d'Etat, secrétaire général de la Présidence de la République,
Amadou Gon Coulibaly. Ce jour-là, des armes lourdes avaient été découvertes dans
l'enceinte du palais.




 




Le
gouvernement ouvre des enquêtes contre Laurent Gbagbo et ses proches





L'Intelligent d'Abidjan

 - Le
Conseil de Gouvernement s'est réuni ce jour, mardi 26 avril 2011, à la salle du
conseil du plateau sous la présidence de Son Excellence Monsieur Soro Kigbafori
Guillaume, Premier Ministre. Au cours de ce Conseil, plusieurs communications
ont été entendues et des décisions arrêtées. Au titre du Ministère de la Justice
et des Droits de l'Homme, le Ministre a exposé la situation des personnes
capturées depuis le 11 Avril 2011. S'agissant des personnes capturées à la
Résidence Présidentielle : Les membres de la famille de Laurent Gbagbo et de son
épouse ainsi que le personnel de la Résidence ont été libérés tandis que
l'ancien Chef de l'Etat, son épouse et une soixantaine de personnalités de son
clan ont été assignées à résidence surveillée à Abidjan et dans d'autres villes
de l'intérieur de pays. Les procédures d'enquêtes préliminaires sont en cours
pour les crimes et délits commis par Laurent Gbagbo et son clan. Dans le souci
de transparence, vous serez tenus régulièrement informés de l'évolution de ces
procédures. Au titre du Ministère de l'Intérieur, le Ministre a présenté la
situation sécuritaire du pays. Il a indiqué qu'à l'intérieur du pays, le niveau
de sécurité est globalement satisfaisant. Dans la ville d'Abidjan, la vie et les
activités reprennent progressivement leur cours normal. Au niveau des Forces de
Sécurité, on constate que dans l'Armée, la Police et la Gendarmerie, certains
éléments n'ont toujours pas rejoints leurs unités. Le Gouvernement tient à
rappeler à ces éléments encore hésitants qu'ils doivent impérativement regagner
leurs différentes bases dans les 48 heures sous peine d'être radiés. Enfin, le
Gouvernement lance un ultime appel aux derniers miliciens et mercenaires qui
continuent encore à perpétrer des actes contre les populations civiles afin que
ceux-ci déposent pacifiquement les armes, faute de quoi, ils ne laisseront au
Gouvernement d'autre alternative que le recours à la Force Légitime.




 




Le
Gabon aux coté de la Côte d'Ivoire pour la sortie de crise




Le
Patriote

 - Le
Gabon et la Côte d'Ivoire ont toujours entretenu des relations fraternelles
séculaires. Hier encore, les deux pays l'ont démontré avec la visite de Mme Olga
Laure Gondjout, secrétaire générale de la présidence du Gabon. Mme Gondjout a
déclaré à sa sortie d'audience, être venue délivrer un message du président Ali
Bongo Ondimba du Gabon. « Je suis porteuse d'un message du président de la
République gabonaise, Son Excellence M. Ali Bongo Ondimba au président de la
République de Côte d'Ivoire, Son Excellence le docteur Alassane Dramane
Ouattara. C'est un message de fraternité, d'amitié, de paix. Vous connaissez la
qualité des relations séculaires qu'entretiennent le Gabon et la Côte d'Ivoire.
Le Gabon a toujours été présent aux côtés de la Côte d'Ivoire et continuera à le
rester », a rassuré l'émissaire du président du Gabon à sa sortie. Parlant de
l'entretien en tant que tel, Mme Gondjout a déclaré avoir apprécié les échanges
avec le chef de l'Etat. « Nous avons apprécié le contenu des deux grandes
déclarations faites par le président de la République de Côte d'Ivoire qui porte
sur la réconciliation nationale qui est indispensable pour que la Côte d'Ivoire
puisse retrouver le chemin du développement socio-économique et également la
dernière déclaration de Pâques qui portait sur la résurrection », a-t-elle
révélé. L'envoyée du président Ali Bongo Ondimba a précisé que les échanges ont
également porté sur le sort de l'ancien président Laurent Gbagbo. « Nous avons
également abordé les questions qui portent sur le statut réservé à l'ancien
président Laurent Gbagbo et apprécier les conditions dans lesquelles il se
trouve. Comme le président Laurent Gbagbo a eu à diriger ce pays pendant
plusieurs années, il faut pouvoir lui conserver une certaine dignité et
respecter ses droits. Mme Gondjout a déclaré avoir apprécié l'engagement du
président Alassane Dramane Ouattara à poursuivre l'œuvre du président Félix
Houphouët-Boigny avec l'ensemble des filles et fils de la Côte d'Ivoire. La
secrétaire générale de la présidence du Gabon n'exclut pas une prochaine visite
du président Ali Bongo Ondimba qui, a-t-elle, est chez lui en Côte d'Ivoire. Il
faut rappeler que le président du Gabon était arrivé en janvier 2010 à
Yamoussoukro. Il avait rencontré au cours de cette visite le président Laurent
Gbagbo qu'il avait essayé de convaincre de lâcher du lest dans l'affaire Beugré
Mambé qui avait causé un énorme blocage dans les processus électoral et de
sortie de crise.




 




Direction
générale de Fraternité Matin - Venance Konan à la place de Jean-Baptiste Akrou




Le
Nouveau Réveil

 -
Jean Baptiste Akrou depuis hier, n'est plus le directeur général de Fraternité
Matin. Il est remplacé par Venance Konan. Cette décision a été prise le 26 Avril
dernier après une réunion du Conseil d'administration de ladite entreprise.
Selon des sources concordantes proches des membres du Conseil d'administration,
c'est Venance Konan appelé affectueusement " Vk" qui a été proposé pour succéder
à Jean-Baptiste Akrou. L'ex-Dg de fraternité Matin sans avoir donné le nom de
son remplaçant a annoncé hier son départ à la tête de ce média d'Etat. "Depuis
hier (Ndlr mardi) je ne suis plus le Dg. J'ai été révoqué", a-t-il expliqué à
l'équipe du Gepci qui s'est rendue dans cette entreprise dans le cadre de ses
visites aux structures de presse sinistrées. Bref, le nouveau Dg de Fraternité
Matin, quotidien pro-gouvernemental, s'appelle désormais Venance Konan.




 




Pillages
et incendies des entreprises de presse - Le réconfort et la compassion du Gepci,
hier, à Edipresse et à Fraternité Matin




Le
Nouveau Réveil

-
Visite de compassion et de soutien, hier, du Bureau exécutif du Groupement des
entreprises de presse de Côte d`Ivoire (Gepci) aux sociétés de presse sinistrées
du fait de la crise. Pour la première étape de cette tournée, Denis Kah Zion
(président du Gepci), Amédée Assi et François Nguilissi sont d`abord passés à
Edipresse, ensuite à Fraternité Matin, et enfin à Notre voie. En ce qui concerne
Edipresse, c`est une société qui n`existe plus que de nom. Les bâtiments, les
véhicules, les documents, tout est parti en fumée. L`entreprise, pour tout dire,
est à raser et à reconstruire. Devant ce triste tableau et cette désolation
qu`on ne peut qualifier, les responsables du Gepci ont difficilement trouvé les
mots pour consoler et encourager les travailleurs d`Edipresse. Dans une voix
étreinte d`émotion, le président du Gepci, Denis Kah Zion leur a cependant
adressé quelques vocables : "Les premiers mots sont des mots de compassion, "
Yako" pour tout ce qui est arrivé ici. D`abord, pour le décès de M. Bah que nous
connaissons tous. Il a été assassiné et enterré à Edipresse. [...] Après
Edipresse, l`équipe du Gepci s`est rendue à Fraternité Matin. Toujours pour le
même objectif. Dans cette structure, la délégation de Gepci est d`abord reçue en
quelques minutes par l`ex-directeur général, Jean Baptiste Akrou. Celui-ci,
après une brève rencontre à huis clos, indique l`autorité compétente à parler au
nom de l`entreprise. Il s`agit de Mme Zunon Kipré, présidente du conseil
d`administration de Fraternité Matin (elle avait à ses côtés le directeur de
cabinet du ministère de la communication, M. Ané Koffi). Elle ne fait d`ailleurs
aucune difficulté à recevoir Denis Kah Zion et sa suite. Comme à Edipresse, ce
dernier situe le but de cette visite en ces termes : "Nous sommes donc venus
pour vous exprimer notre compassion, notre soutien et dire que nous partageons
les douleurs que vous avez senties dans cette épreuve difficile", a-t-il
expliqué, et traduit par la suite sa compassion à tous les travailleurs. Pour sa
part, Mme Zunon Kipré a dit sa gratitude au Gepci et souligné que son entreprise
a souffert elle aussi de cette crise. Mais a-t-elle souligné, "Les agents de
Fraternité Matin savent que c`est dans les moments difficiles qu`on relève les
grands défis et qu`on bonifie les compétences pour un avenir meilleur. C`est ce
que nous faisons".[...]