REVUE DE PRESSE DU JEUDI 21 JANVIER 2010

21 jan 2010

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 21 JANVIER 2010







Déclaration de la
Commission Centrale de la CEI (Commission Electorale Indépendante)




Source : site web
de la CEI
-


LES FAITS
 
:
« [...] Après le dernier croisement complémentaire réalisé par les opérateurs
techniques que sont l'INS et la SAGEM avec l'accord des acteurs politiques et
qui a donné une liste litigieuse comportant 1 033 000 pétitionnaires,  les 
informaticiens de la CEI ont fait une projection interne sur cette liste pour
explorer la possibilité d'y trouver encore des ivoiriens à récupérer. A la
réunion de la Commission Centrale du 14 Décembre 2009, les techniciens ont
présenté aux Commissaires Centraux,  les résultats de ce travail interne. La
Commission Centrale, après avoir débattu de la question, a estimé  que le
contentieux étant déjà engagé après l'affichage de la liste électorale
provisoire, les résultats de ces recherches internes ne pouvaient être pris en
compte qu'à deux conditions à savoir :

-    Que les acteurs politiques donnent leur accord pour leur prise en compte ;

-     Que les opérateurs techniques INS et SAGEM  ainsi que l'ONI et la CNSI y
soient associés.




La Commission
Centrale a autorisé le 31 Décembre 2009, l'envoi en mission des informaticiens 
pour la formation des commissaires locaux à l'utilisation d'un logiciel de
SAGEM-SECURITE, pour la prise en compte des pétitionnaires dont les réclamations
ont été préalablement validées par la CEI.

Au cours de cette mission, les informaticiens étaient porteurs d'un CD
comportant, en plus de l'applicatif de SAGEM-SECURITE, un fichier de 429 000
pétitionnaires issus du croisement effectué par le service informatique de la
CEI. Ce dernier fichier a été installé sur les ordinateurs de nombreuses
commissions locales à l'insu des commissaires superviseurs de la CEI. Interrogé
par la Commission Centrale, le groupe des experts de la cellule informatique a
indiqué avoir effectivement confectionné et mis le fichier des ''429 000 
pétitionnaires '', à la disposition des informaticiens, en vue de son usage dans
les commissions locales comme outil d'aide à la décision. 

La Commission Electorale Indépendante  constate, sur ce point, un
dysfonctionnement manifeste de certains de ses services.




 LES
CONCLUSIONS
 :

Si les faits établissent l'existence du fichier des ''429 000
pétitionnaires'' et des CD élaborés dans les services techniques de la CEI, la
Commission Centrale rassure les ivoiriens :

-    que les CD incriminés n'ont pas été utilisés et ont été retirés ;

-    qu'aucune inscription supplémentaire, sur la liste électorale, n'a été
faite à ce jour;

-    que des comités de suivi ont été mis en place pour valider les décisions
des commissions locales.   

Néanmoins,
tirant les conséquences de ce dysfonctionnement,     


La
Commission Centrale de la Commission Electorale Indépendante,



1) Présente 
tous ses regrets  pour les désagréments causés à la Nation ; 



2) S'engage  à prendre,
dans les meilleurs délais, toutes les mesures correctives conséquentes





3) Appelle la population au calme et à la sérénité.


 




 




Le
numéro deux de l'ONUCI évalue le processus électoral avec le conseil
constitutionnel




Le
Nouveau Réveil  – « 
Le
Représentant spécial Adjoint Principal du Secrétaire général des Nations Unies
pour la Côte d'Ivoire, Abou Moussa a eu mercredi à Abidjan, des échanges de vues
sur le processus électoral avec des membres du Conseil Constitutionnel de Côte
d'Ivoire, avec à leur tête le Vice-président de l'Institution, Ahoua N'guetta. A
la fin des échanges, le numéro 2 de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI)...a indiqué les deux équipes avaient fait le tour de l'actualité
électorale, sans pour autant se focaliser exclusivement sur la question des
429.000 personnes dont l'enrôlement présumé sur une liste parallèle prêterait à
confusion. « Ce n'est pas ici que nous allons trouver des solutions. Les
consultations continuent, mais il n'est pas question à ce stade où nous en
sommes avec le Conseil Constitutionnel de vouloir définir les solutions »,
a-t-il précisé. (...) »




 




Affaires des 429.000 enrôl
és
suspects
-
Soro lance une enquête Internationale




Nord Sud

 – « Le premier
ministre, a décidé de mettre un terme à la polémique sur l'affaire des 429.000
personnes que Beugré Mambé  (président de la Commission électorale Indépendante)
est soupçonné d'avoir voulu inscrire sur la liste électorale illégalement. Ila
ouvert une enquête confiée a des experts internationaux.




(...) Concrètement,
l'ONUCI et le facilitateur vont mettre à la disposition du premier Ministre
ivoirien une petite équipe d'experts (deux personnes par institution) pour
opérer un contrôle détaillé et minutieux de la liste de 1.033 000 d'électeurs et
surtout des fameux CDs retrouvés sur le terrain entre les mains de dizaines
d'informaticiens. Ces experts internationaux travailleront sous la supervision
directe du premier Ministre .Ils lui rendront compte, de même qu'ils feront un
rapport à leur institution d'origine. Ils auront pour mission, principalement,
de répondre à ces questions : Qu'est ce qui s'est passé pour que les CDs
quittent le quartier général de la CEI pour se retrouver sur le terrain, dans
les commissions locales? Y a-t-il des traces d'unes tentative de fraude sur le
fichier électoral définitif ? Existe –il des cas de fraudes avérées ? C'est à
dire, a-t-on réussi, en dépit de tout, à inscrire des personnes sur le listing
électoral en violation total de toutes les procédures arrêtées ? [...]».




 




Présumée fraude à la
CEI : ''Les résultats de l'enquête disponibles dans "deux semaines'', annonce
Tchimou




Agence
Ivoirienne de Presse (AIP)

- « Le procureur de la République, Raymond Tchimou Féhou, annonce que les
résultats de l'enquête ouverte par le parquet d'Abidjan sur la présumée fraude
sur la liste électorale provisoire de la Commission électorale indépendante
(CEI) pourraient être disponibles "au plus tard dans deux semaines".




 Le
ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, a décidé, le 14 janvier, de saisir le
parquet en vue de l'ouverture d'une enquête sur cette affaire qui "surchauffe"
le climat politique ivoirien depuis quelques jours...Le procureur Tchimou qui
rassure que le parquet "ne se livrera pas à une chasse aux sorcières", invite
les ivoiriens au "calme et à la sérénité", pour que "la justice fasse son
travail". Selon lui, les membres de la CEI "ne bénéficient plus de l'immunité de
juridiction" depuis la modification, en 2005, de la loi portant création et
fonctionnement de cette institution par une décision présidentielle. [...]».




 




Fraude sur la liste
électorale : Gbagbo : « Ceux qui soutiennent Mambé me trouveront sur leur route
»




L'Inter - « 
Face
à la population Ebrié du village d'Abia-Koumassi, le chef de l'Etat, le
président Laurent Gbagbo a craché hier, mercredi 20 janvier 2010, ses vérités.
Il a menacé toutes les personnes qui seraient tentées d'apporter un quelconque
soutien au président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert
Beugré Mambé, accusé de fraude sur la liste électorale. « Parce qu'on dit que
Beugré Mambé a fraudé, l'affaire n'est même pas encore conclue, il semblerait
qu'un groupe de jeunes Ebrié se réunit pour dire qu'ils ne laisseront pas
toucher à un Ebrié, encore moins à Mambé. Est-ce que vous le connaissiez au
moment de sa nomination ? Est-ce qu'on l'a appelé à ce poste parce qu'il était
Ebrié ? » s'est interrogé le président Gbagbo qui a dit ne pas comprendre
l'attitude de ces jeunes. Très en colère, il n'a pas manqué de mettre en garde :
« ceux qui soutiennent Mambé me trouveront sur leur route ». Puis d'ajouter que
la crise est vraiment le temps des médiocres. [...)».




 





Affaire « fraude sur la liste électorale ». - Affi aux religieux : « Allez prier
Mambé de démissionner ! »




Notre
Voie

- « Le
forum des confessions religieuses dans sa croisade pour l'apaisement, suite à
l'affaire des 429.000 croisées frauduleux pour la liste électorale, a reçu une
nouvelle mission depuis mardi. A leur rencontre avec la direction du Front
Populaire Ivoirien, Mgr Kutwa et sa délégation ont été chargés par Pascal Affi
N'Guessan (le président du Front Populaire Ivoirien) de demander au président de
la CEI de démissionner de son poste.Le Front Populaire Ivoirien entend  donner
dans les jours à venir, une suite plus vigoureuse à sa demande de démission
formulée depuis près de deux semaines contre le Président de la Commission
Electorale Indépendante (CEI). (...) Le FPI s'apprête à convoquer pour le début de
la semaine prochaine une réunion extraordinaire de son Comité central, instance
suprême de décision. A l'ordre du jour, apprend-t-on auprès de la présidence du
parti dirigé par le premier ministre Affi N'guessan, sera inscrit un point
unique, l'affaire des 429.034 personnes clandestinement croisés. [...]».




 




Hamed Bakayoko à
l'Expression : "Nous n'accepterons jamais la déstabilisation de la CEI !"




Le Patriote  –

«[...] En bonne place, figurait dans ses échanges avec la presse, ce qu'il est
convenu d'appeler l'affaire de « la fraude à la CEI ». A la tribune des
''Rencontres de la rédaction'' du quotidien l'Expression, le Directeur de
campagne du candidat Alassane Ouattara en charge de la Jeunesse, de la
production et du monde artistique, a été sans concession sur le sujet. Pour lui,
il ne s'agit que d'un faux débat. « C'est un prétexte pour retarder les
élections», a-t-il déploré. C'est pourquoi, il a averti le camp présidentiel,
l'opinion nationale et internationale que l'opposition ne saurait « accepter la
déstabilisation de la Commission électorale indépendante ». D'ailleurs, pour
lui, il s'agit d'un sujet qui ne saurait davantage alimenter la chronique, dès
lors que le Premier ministre Guillaume Soro s'en est saisi pour appeler tous les
camps au calme. D'où son étonnement et sa réprobation de la déclaration du
ministre de l'Intérieur qu'il juge « inopportune ». Il estime d'ailleurs que ce
dernier a « outrepassé ses prérogatives » avec cette démarche. [...]».




 




Ré-enrôlement
Pourquoi l'opération n'a pas eu lieu




Fraternité Matin  –

« [...] Le report du ré-enrôlement , a expliqué le directeur de cabinet adjoint du
Premier ministre, chargé des programmes de sortie de crise, Koffi Koffi Paul, a
été arrêté pour que le chronogramme défini par la réunion du Cadre Permanent de
Concertation (CPC), le 3 décembre dernier, soit respecté. La dernière rencontre
de Ouagadougou situe le premier tour de la présidentielle à « fin février-début
mars ». « Si on veut faire le ré-enrôlement », a soutenu le collaborateur de
Guillaume Soro, « il prendra deux mois. Dans ce cas, le délai de ''fin
février-début mars'' ne pourra donc pas être tenu ». [...] C'est donc pour
respecter le chronogramme électoral du CPC que le ré-enrôlement se fera
seulement après les élections. La Commission Electorale Indépendante avait
annoncé que les pétitionnaires concernés (au total 42000) seraient ré-enrôlés
courant décembre et que l'opération devrait durer seulement dix jours. »




 




Le ministre de la
Défense estime qu'il ne peut y avoir deux armées dans un Etat républicain 




Agence
Ivoirienne de Presse (AIP)

–«  Le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan a indiqué mercredi à
Bouaké à l'occasion du lancement de l'opération d'intégration des 5.000 éléments
des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) Volontaires de l'Armée Nouvelle (VAN) de
Côte d'Ivoire « qu'il ne peut y avoir deux armées dans un Etat républicain ».
Selon le ministre, l'Etat ne peut pas payer, soigner et habiller des soldats et
accepter un bicéphalisme au sein de l'armée. « Cela sonne faux et absurde ! Il
faut en sortir au plus vite car  la Côte d'Ivoire est une et indivisible »,
a-t-il martelé....Au nom du gouvernement, le ministre a remercié les représentants
de la communauté internationale,  la France et sa Force Licorne  pour l'intérêt
porté dans la résolution de la crise en Côte d'Ivoire [...]».