REVUE DE PRESSE DU JEUDI 21 FEVRIER 2013

21 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 21 FEVRIER 2013







Elections législatives partielles à Bonon et Facobly : Tout s'est bien déroulé,
selon Bert Koenders




 




Le
Patriote, Fraternité Matin, Le Mandat, Le Nouveau Réveil  -

D'une
manière générale, du 26 janvier au 1er février 2013, à Bonon et Facobly, les
candidats ont pu battre campagne et sensibiliser leurs électeurs dans un climat
sécuritaire satisfaisant. Les rapports de mission fournis par l'un de mes
adjoints ainsi que par mes collaborateurs déployés à Bonon et Facobly ont
indiqué que le scrutin s'est déroulé dans un environnement calme. C'est la
conclusion à laquelle est parvenue Bert Koenders, hier dans le cadre de la
certification desdites élections. « Il ressort de l'examen, l'analyse et la
tabulation des résultats des PV, que les résultats tels que proclamés par la
Commission électorale indépendante et confirmés par le Conseil constitutionnel,
sont conformes à la volonté populaire exprimée dans les urnes à l'issue d'un
processus transparent », a-t-il fait savoir. Et le représentant spécial du
secrétaire général de l'Organisation des Nations unies de conclure : « compte
tenue de ce qui précède, je certifie solennellement que toutes les conditions
nécessaires à la tenue d'élections ouvertes, libres, justes et transparentes
sont réunies à toutes les étapes des élections législatives dans ces deux
circonscriptions électorales, bouclant ainsi le cycle de la certification des
élections de sortie de crise en Côte d'Ivoire ». Le fonctionnaire onusien n'a
pas manqué de faire quelques observations pour les élections à venir. Ainsi,
a-t-il souhaité que la CEI soit mieux adaptée au nouveau contexte de
consolidation de la paix et de la normalisation institutionnelle. Il a aussi
souhaité que la liste électorale soit actualisée et soit conforme aux critères
standards d'inclusivité et d'exhaustivité. « Cela suppose des révisions, au
moment approprié, en vue de satisfaire le critère d'inclusion au regard de la
population totale et de l'évolution démographique », a souligné M. Koenders. Il
a invité aussi les partis politiques à s'inscrire dans une dynamique de paix, de
cohésion sociale et de réconciliation nationale pour influencer positivement
l'opinion publique quant aux intérêts communs du peuple ivoirien.




 




 




Le
chef de l'ONUCI souhaite une adaptation de la CEI




 





Agence Ivoirienne de Presse (AIP) -

Le
chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Bert Koenders,
dans sa déclaration sur la certification des élections législatives en Côte
d'Ivoire, recommande une adaptation de la Commission électorale indépendante
(CEI) au nouveau contexte de normalisation institutionnelle.




"La
CEI qui a en charge de l'organisation des prochaines élections en Côte d'Ivoire,
devra être mieux adaptée au nouveau contexte de consolidation de la paix et de
normalisation institutionnelle", a indiqué le Représentant spécial du secrétaire
général de l'ONU, proposant en outre des réformes législatives et réglementaires
indispensables à l'ajustement de l'institution électorale, en prévision des
futures échéances électorales.




 




Par
ailleurs, le patron de l'ONUCI souhaite la révision, au moment approprié, de la
liste électorale définitive en vue de la "conformer aux critères d'inclusivité
et d'exhaustivité" tout comme le découpage électoral qui "devrait obéir à des
critères transparents compris par les acteurs politiques et les électeurs".





Soulignant que les élections législatives, dans leur ensemble, se sont déroulées
dans un environnement "calme et sécurisé", Bert Koenders note qu'il reste des
efforts supplémentaires à faire dans le processus électoral. Il a réitéré à cet
effet la disponibilité de l'ONUCI à accompagner le gouvernement dans ses efforts
pour renforcer les capacités institutionnelles du pays.




 




 





Processus électoral en Côte d'Ivoire : L'Onuci demande la réforme de la Cei et
le respect de la liberté de manifestation




 





Notre Voie -

Gérard
Koenders a souhaité, hier, la mise en place d'une administration électorale
mieux adaptée au nouveau contexte de consolidation de la paix et le respect des
libertés en Côte d'Ivoire. Le représentant spécial du secrétaire général de
l'Onu en Côte d'Ivoire aurait voulu « certifier » la requête du Fpi relative à
la recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei) qu'il ne s'y
serait pas pris autrement. Hier, au cours d'une conférence de presse animée au
siège de son organisation, Albert Gérard Koenders a fait des « observations » au
gouvernement et au parlement ivoiriens dans lesquelles il demande la réforme de
la Cei. « La Cei, qui a en charge l'organisation des prochaines élections en
Côte d'Ivoire, devra être mieux adaptée au nouveau contexte de consolidation de
la paix et de normalisation institutionnelle. Il est important de poursuivre, au
moment approprié, en concertation avec les acteurs politiques, les réformes
législatives et réglementaires indispensables à l'ajustement de
l'administration électorale en prévision de futures échéances électorales »,
a-t-il indiqué.




Le
patron de la mission onusienne s'est également intéressé au découpage électoral
qui doit se faire sur des bases justes et démocratiques. « Le découpage
électoral effectué dans le cadre d'élections démocratiques, ouvertes et justes
devrait obéir à des critères transparents connus d'avance et compris non
seulement par les acteurs politiques, mais également par électeurs», Koenders,
qui estime qu'« en raison des       suspicions qu'éveille presque
systématiquement tout nouveau découpage chez les différentes parties concernées,
il est souhaitable de définir, au moment approprié, les règles et la structure
qui en sera responsable ».




Selon
le patron de l'Onuci, « ces règles doivent déterminer la compétence et les
limites de la structure en charge, les critères, les modalités, les délais,
ainsi que les voies de recours contre les décisions de cette structure ». Par
ailleurs, le représentant de Ban Ki-moon réclame le respect des libertés. « Le
respect de la liberté d'expression, de mouvement, de manifestation et de réunion
doit être garantis à travers la mise en place d'un mécanisme transparent et
consensuel de sécurisation », a lancé Gérard Koenders à l'endroit du
gouvernement.




Le
représentant spécial du secrétaire général s'est dit satisfait de l'organisation
des élections législatives pour lesquelles il avait un mandat de certification.
Koenders n'a pas voulu se prononcer sur l'audience de confirmation des charges
dans l'affaire « le procureur contre Laurent Gbagbo ». [...]




 




 





Interdiction du meeting de la Jfpi : L'Onuci donne sa position




 





Soir Info -


Point-presse du Représentant spécial du Secrétaire général (Rssg) des Nations
Unies en Côte d'Ivoire. Albert Gérard Koenders a fait une déclaration, mercredi
20 février 2013, au siège de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire à
Sebroko (Abidjan), sur la certification des élections législatives partielles
organisées le 3 février 2013. Dans ces observations au gouvernement et au
Parlement, il a fait la proposition suivante : « Le respect de la liberté
d'expression, de mouvement, de manifestation et de réunion doivent être garantis
à travers la mise en place d'un mécanisme transparent et consensuel de sécurité
». « Nous sommes là dans le cadre de la réconciliation. Normalement, il faut
avoir la liberté de manifestation, d'expression. Je ne peux pas me prononcer
là-dessus... Pour éviter trop de problèmes, on pourrait suggérer qu'on va mettre
en place un mécanisme...Je suggère à mes partenaires ivoiriens de mettre en
place un mécanisme... », a déclaré, presqu'invariablement, le successeur de Y.
J. Choi. [...]




 




 





Incidents a la frontière Ivoiro-Guinéenne : Ouattara demande le retrait des
militaires guinéens de la Côte d'Ivoire




 





L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud -

e
président de la République, Alassane Ouattara, a demandé le retrait de la Côte
d'Ivoire des soldats tenant son dispositif dans un village ivoirien à l'Ouest.
Le chef de l'Etat a réagit sur ce sujet pendant le Conseil des ministres
hebdomadaire, qui s'est tenu, hier au palais présidentiel d'Abidjan. C'est ce
qu'a laissé croire le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno Nabagné, au cours
de la conférence de presse qu'il a animée à l'issue du Conseil. «Où nous
sommes aujourd'hui, la situation est apaisée et les deux parties, guinéenne et
ivoirienne, sont convenues de mettre en œuvre un certain nombre d'actions pour
permettre de régler définitivement ce litige. Ces actions, c'est la production
simultanée, par chacune des parties, d'un communiqué qui appelle les populations
à l'apaisement. Ce communiqué va être fait assez rapidement pour le retrait des
troupes de cette localité, se fera d'accord-partie. Il est également prévu une
réunion en urgence de la commission mixte ivoiro-guinéenne qui va traiter de la
question du tracé de la frontière et de la reprise des travaux de bornage de la
frontière ivoiro-guinéenne
», a rassuré le porte-parole du gouvernement. Qui
estime donc ''qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter'' en raison ''des
très bonnes relations''
qui ont toujours existé entre la Côte d'Ivoire et la
Guinée, ''un pays frère''. «Les discussions sont engagées et il n'y a
actuellement aucun doute sur le fait qu'elles iront à leur terme et que ce petit
litige sera réglé de façon tout à fait pacifique
», a-t-il soutenu. [...]




 




 





Occupation du village ivoirien de Kpéaba par des militaires guinéens : Les
forces spéciales mobilisées




 





Soir Info -

Ils
sont nombreux les Ivoiriens qui s'interrogent sur le mutisme du gouvernement
ivoirien après que des éléments des forces armées guinéennes ont annexé, le
vendredi 8 février 2013, sur le village de Kpéaba situé en terre ivoirienne à
environ 15 km de Sipilou dans le département de Biankouma à l'ouest. Selon une
source proche du pouvoir d'Abidjan, ''ce mutisme est observée de façon délibérée
par les autorités politiques et militaires qui, pour autant, ne restent pas les
bras croisés''. En effet, dès la prise de Kpéaba par les forces guinéennes
assimilées tantôt à des miliciens tantôt aux Forces armées de la Guinée (Fag),
le Président de la République, Alassane Ouattara a donné des consignes fermes
aux ministres en charge de la sécurité et de la défense, ainsi qu'à l'état-major
général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Il leur a demandé
notamment, révèlent nos sources, d'éviter de communiquer pour l'instant sur
cette affaire. C'est que le numéro un ivoirien a décidé de tenter de régler la
situation par la voie diplomatique. Il aurait, depuis l'occupation du village de
Kpéaba, échangé à plusieurs reprises avec son homologue Guinéen, Alpha Condé.
Des émissaires ivoiriens, a-t-on appris, devraient se rendre (s'ils ne l'ont pas
déjà fait) à Conakry pour discuter avec les autorités guinéennes, en vue d'un
règlement de la question à l'amiable. Toutefois, parallèlement à la diplomatie
qui est en marche, le gouvernement ivoirien a pris et continue de prendre des
dis- positions. Au niveau sécuritaire, le Chef d'état major général des Frci, le
général de corps d'armée, Soumaïla Bakayoko, et les chefs des grands
commandements se sont retrouvés en conclave, il y a quelques jours, avec Hamed
Bakayoko et Paul Koffi Koffi, respectivement Ministre d'Etat-ministre de
l'intérieur et de la sécurité, et Ministre auprès du Président de la République,
chargé de la défense, pour analyser la situation. D'autres rencontres sont
annoncées pour gérer la crise. [...]




 




 





Affery : Des policiers en remplacement des militaires FRCI




 




Le
Quotidien d'Abidjan, Le Nouveau Courrier –

Plutôt
que de prendre des sanctions contre les Frci qui ont endeuillé la population
d'Affery, le gouvernement reste jusque-là muet comme à son habitude. En
revanche, des policiers vont prendre le relais des éléments des soldats des
Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) positionnés à Affery, dans le
département d'Akoupé, suite aux affrontements de dimanche dernier qui ont fait
au moins deux morts et plusieurs blessés.




 




 





Audience de confirmation des charges contre Gbagbo à la Cpi Bruno Koné (PP du
gouvernement): «Que la Justice fasse son travail»




 





Soir Info, L'Inter, L'Expression, Le Mandat -

Bien
de sujets ont été évoqués par le Porte-parole du gouvernement à l'issue du
Conseil de ministres du mercredi 20 février 2013. Bruno Nabagné Koné a, lors de
son traditionnel point à la presse, au Palais présidentiel au Plateau, abordé
les questions d'actualité. Interrogé sur la tenue de l'audience de confirmation
des charges contre l'ex- président de la République de Côte d'Ivoire, Laurent
Gbagbo, qui se tient actuellement à la Haye, le ministre de la Poste et des
technologies de l'information et de la communication (Ptic) a dit qu'il n'y a
pas de commentaires à faire. Il a ajouté tout de même que « nous sommes
parfaitement sereins. Chacun est témoin de ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire.
Que la justice fasse son travail
». « Nous souhaitons que la vérité
éclate et qu'on sache ce qui a été fait et que les personnes qui ont fauté
soient punies
», a-t-il soutenu par la suite. [...]




 




 





Audience de confirmation des charges / La 2e journée marquée par la plaidoirie
de la défense




 





Fraternité Matin –


Deuxième journée, hier, de l'audience de confirmation des charges contre l'ex-
Chef d'Etat, Laurent Gbagbo. Elle a été marquée par la déclaration des avocats
de l'ancien Président. Me Emmanuel Altit, avocat principal de la défense, a
déclaré que le bureau du procureur n'avait ''aucune preuve'' contre son
client. '' Le dossier de l'accusation est parcellaire, lacunaire : la réalité
des faits ne cadre pas avec ses accusations, le procureur a dû occulter
quelques-uns. Il n'y a nulle trace d'enquête, le procureur n'apporte aucun
élément probant, il n'y a rien dans le dossier''
. Il a même noté que des
images prises au Kenya ont été versées au dossier. Pour lui, il n'y a aucun
doute, ''c'est un procès politique''. Mardi déjà, à l'ouverture de
l'audience de confirmation des charges, le collectif d'avocats de M. Laurent
Gbagbo avait annoncé la couleur. ''Les charges présentées par l'accusation
n'étaient pas suffisamment précises''
, avait indiqué Dov Jacobs, professeur
de droit à l'université de Leiden, en Hollande. Il a également souhaité que
''l'audience n'accouche pas d'un mensonge''
. [...]




 




 




La
Côte d'Ivoire n'est ni incapable, ni ne manque de volonté pour traduire le
président Gbagbo devant la justice




 





Notre Voie –

(...)
Commençons par l'existence de procédures au niveau national. La défense rappelle
que le président Gbagbo a été arrêté le 11 avril 2011 par les forces fidèles à
Alassane Ouattara avec le soutien des forces de l'Onuci et de la France, comme
l'a soutenu lui-même le procureur au paragraphe 15 de son document contenant les
charges. Il sera détenu pendant près de huit mois, à Korhogo, dans le nord du
pays, sans titre et sans mandat jusqu'à sont transfert à La Haye, le 29 novembre
2011. Avant cette période, s'il y a eu une certaine opacité des autorités
ivoiriennes sur les raisons de sa détention, il ne fait aucun doute qu'il
existait des poursuites contre le président Gbagbo. Cela est le plus clairement
attesté par sa mise en examen le 18 août 2001. Rien n'indique aujourd'hui qu'il
a été mis fin à cette poursuite. D'ailleurs, le procureur lui-même confirme
l'existence de cette poursuite, en juin 2012, lors de la procédure de mise en
liberté provisoire en affirmant que si la Chambre préliminaire devrait prononcer
cette mise en liberté provisoire, le président Gbagbo devrait être renvoyé en
Côte d'Ivoire pour être poursuivi. La défense note, à ce titre, avec intérêt, le
soutien apporté à l'époque et de façon anticipée du bureau du procureur pour la
présente requête. [...]




 




 





Manœuvres de sécurisation / rumeurs d'attaques d'Aboisso : Un homme arrêté avec
un plan d'explosion...




 





Soir Info -

Le
niveau d'alerte sécuritaire a été revu à la baisse ces jours-ci à Aboisso et sa
périphérie. Subséquemment aux rumeurs d'attaque de la région, la haute
hiérarchie militaire a mobilisé un contingent des Forces spéciales. Les hommes
du Général Soumaila Bakayoko venus essentiellement d'Adiaké ont bouclé le canton
Dandji qui recouvre les sous-préfectures d'Ayamé, Yaou et Bianouan. Selon une
source crédible un homme a été interpellé. Il lui est reproché d'avoir en sa
possession un plan d'explosion des barrages hydro-électriques qui sont depuis
lors, sous haute surveillance onusienne. Ces barrages sont situés à la sortie de
la commune en partant vers Aboisso. Aux populations, les soldats déployés
auraient demandé s'il n'y avait pas sur place des velléités d'affrontements
intercommunautaires. Progressivement la mission des Forces spéciales s'est muée
en manœuvres militaires grandeur nature. Pour preuve, tous les hameaux du Sanwi
ont été passés au peigne fin par cette unité d'élite visiblement en
reconnaissance du terrain. Fait marquant, un pan du débarquement a consisté à
évaluer les dispositifs géostratégiques des check-points. Plusieurs témoins
affirment avoir vu les soldats à l'œuvre au carrefour de Krinjabo, sur l'axe
Aboisso-Noé, simulant des attaques et contre-offensives. Au final, après avoir
passé un séjour fort remarqué, les militaires ont regagné leur base. Laissant
ainsi le soin aux forces locales des forces républicaines de Côte d'Ivoire
(Frci), de la Gendarmerie et de la Police d'assurer leurs tâches régaliennes.




 




 





Conseil national de sécurité : 20.000 ex combattants seront réintégrés, cette
année




 




Le
Démocrate -

Le
gouvernement a entamé l'opération de démantèlement des barrages des chasseurs
traditionnels ''Dozos'', qui se substituent souvent à la police et à la
gendarmerie dans certaines localités du pays et dont les agissements sont
parfois décriés par les populations, a annoncé mardi le ministre délégué à la
Défense, Paul Koffi Koffi. ''La guerre est terminée. L'Etat de droit doit
reprendre ses droits'', a déclaré le ministre à la faveur d'une opération de
démantèlement des barrages ''Dozos'' sur l'axe Abidjan-San Pédro, le week-end
dernier. Selon lui, le temps où le gouvernement tolérait la présence de ces
chasseurs, notamment au corridor et autres barrages, est révolu avec la
''normalisation'' qu'enregistre le pays. ''Nous avons pris des dispositions pour
lutter contre le racket et les tracasseries routières'', a-t-il ajouté. Dans un
Etat de droit, a soutenu le ministre, la sécurisation est l'affaire des forces
régulières. Le désarmement, la démobilisation et de la réintégration des
ex-combattants demeure une équation difficile à résoudre par les autorités
ivoiriennes. Après quelques années de ''tâtonnement'', avec la dizaine de
structures exerçant dans le secteur, le Chef de l'Etat Alassane Ouattara vient
de mettre en place une Autorité chargée du désarmement, de la démobilisation et
de la réintégration des ex-combattants. Le Conseil national de la sécurité dont
dépend cette Autorité a récemment annoncé que quelques 20 000 ex-combattants
seront réintégrés cette année.




 




 





Désarmement et réinsertion / des ex-combattants se révoltent à Korhogo




 





L'Inter -

Près
de deux ans après la guerre post-électorale, les ex-combattants s'impatientent
de ne rien voir venir, s'agissant de leur réinsertion. Ceux de Korhogo ont
bruyamment manifesté, mardi 19 février dernier, leur ras-le-bol en prenant à
partie le coordonnateur régional de l'Autorité pour la démobilisation, le
désarmement et la réinsertion (Addr) à Korhogo au camp Blindé, à la 4è Légion
militaire, en présence du Commandant Fama. N'en pouvant plus d'attendre les
promesses de réinsertion sans cesse remises à demain, une horde d'ex-combattants
ont laissé éclater leur colère devant leur premier responsable, Brahima Doumbia
alias ''Nivaquine''. Selon des témoins des faits, ces ex-combattants sont
sortis de leurs gonds après que le coordonnateur régional de l'Addr leur a tenu
des propos acerbes au cours d'une réunion que celui-ci a convoquée. Venus
écouter le compte-rendu d'une rencontre tenue à Abidjan en vue de plancher sur
leur situation, ces ex-démobilisés n'auraient pas apprécié la virulence des
propos du premier responsable de l'Addr à Korhogo. A la vérité, ces
ex-combattants qui étaient sous commandement de l'ex-chef de guerre Martin Fofié
Kouakou, ruminent depuis bien longtemps la frustration de n'être pas réinsérés
dans le tissu socio-économique depuis des années. Vivant avec l'espoir que leur
tour finira bien par arriver, ils attendaient depuis l'époque du Pnrrc
(Programme national de réinsertion et réhabilitation communautaire), de
bénéficier enfin d'un projet de réinsertion. Et depuis, rien. C'est donc cette
frustration larvée qui a fini par éclater au grand jour mardi dernier. A
Korhogo, certains des ex-combattants s'élèvent contre le kit prévu pour leur
réintégration (terme qui a remplacé la réinsertion). En lieu et place, ils
disent préférer les 500 000 Fcfa pour solde de tout compte, qui leur avaient été
promis dans le cadre de l'accord complémentaire de Ouagadougou.




 




 





Lutte contre la prolifération des armes légères : Les pays de la CEDAO en
conclave à Abidjan




 




Le
Patriote -

Les
commissions nationales de la CEDEAO de lutte contre les Armes Légères et de
Petit Calibre (ALPC), sont depuis hier en réunion à Abidjan. Durant trois jours
ces commissions examineront plusieurs sujets ayant trait aux ALPC. Notamment,
l'état des lieux en ce qui concerne la mise en œuvre de la convention de la
CEDEAO sur les armes légères, le soutien de l'Union Européenne à la lutte et la
finalisation des activités prioritaires à financer dans le cadre du budget 2013
de la commission de la CEDEAO. La lutte contre les armes légères est une
préoccupation dans l'espace CEDEAO, a indiqué, le directeur de cabinet du
ministre de l'intégration africaine, M Traoré Kahlilou. Mal jugulée, elle
pourrait selon lui compromettre l'essor économique de toute la région. « Tous
les spécialistes sont unanimes. L'Afrique Subsaharienne, malgré la crise aigue
du Mali, et de la Guinée Bissau entre dans une décennie de croissance. Cela, à
cause de la stabilité de la zone, mais aussi à cause de la dynamique de
l'économie nigérienne, de l'économie ghanéenne et du retour de la Côte d'Ivoire.
Ces pays ont entrepris beaucoup de reformes et misent sur la bonne gouvernance.
Mais toute cette dynamique pourrait être compromis s'il n'y a pas la sécurité »,
a commenté M Traoré. C'est pourquoi, il a salué cette initiative des commissions
nationales de lutte contre les ALPC. Abondant dans le même sens, M Nebou Jean
François Anoma, conseiller diplomatique au ministère d'd'Etat, ministère de
l'intérieur et de la sécurité a indiqué qu'il fallait des actions concertées
pour juguler le fléau. Pour lui également, la porosité des frontières,
l'insuffisance de contrôle sur les armes des particuliers, et l'instabilité
chronique des pays favorisent la prolifération des ALPC. Au terme donc des
travaux d'Abidjan, les pays de la CEDEAO, a indiqué Mme Salamatu Hussaini
Suleiman, commissaire chargé des affaires politiques, paix et sécurité de la
commission CEDEAO, dont le discours a été lu par le Dr Cyriaque Agnekethom,
membre de la commission, devront prendre les mesures nécessaires pour
l'application de la convention de la CEDEAO. Mais avant, comme l'a souligné le
général contrôleur Désiré Adjoussou, président de la commission nationale de
Côte d'Ivoire, les Etats membres devront harmoniser leurs législations par
rapport à la convention.




 




 





Dossiers de candidature des prochaines élections locales : La Cei sursoit au
délai de 3 mois




 




Le
Nouveau Réveil

- LA Commission électorale indépendante (Cei) a ouvert, à nouveau, hier, la
réception des dossiers des candidatures pour les élections couplées municipales
et régionales fixées au 21 avril prochain. Pour ces élections à venir, la
Commission centrale de la Cei a décidé d'alléger la tâche aux candidats en
annulant une des mesures exigées dans la constitution des dossiers de
candidature pour les élections locales. En effet, cette mesure stipulait que
pour chaque candidat de la liste, les pièces établies pour la constitution des
dossiers ne devraient pas excéder un délai de trois mois. Si pour les candidats
dont les dossiers avaient déjà été reçus, ils n'étaient pas frappés par cette
mesure, ce n'était pas le cas pour ceux qui allaient être reçus à partir d'hier,
20 février jusqu'au 06 mars 2013, période de réception des dossiers de
candidature à la Cei. «Le délai de trois (3) mois va courir à partir du
moment où nous recevrons les dossiers
», avait affirmé, hier, le porte parole
de la Cei, dans une interview à "le nouveau Réveil". Ainsi, cette mesure qui
pouvait causer des désagréments aux candidats qui avaient déjà constitué leurs
dossiers et qui n'attendaient que la date de dépôt pour les acheminer à la Cei,
a été levée, hier, par la Commission centrale de cette institution. Cette mesure
étant désormais levée, les candidats, pour ceux dont les pièces avaient dépassé
le délai n'auront plus à refaire leurs pièces. Cette décision de la Commission
centrale de la Cei est jugée salutaire par certains candidats dont les dossiers
ont été déjà réceptionnés par leurs partis. Rappelons que la fin du dépôt des
candidatures à la Cei est prévue le 06 mars prochain.




 




 





Négociations Pdci/Rdr / Listes Rhdp : Ça se complique




 




Le
Nouveau Réveil –

Ça se
complique. C'est le moins que l'on puisse dire pour résumer la situation qui
prévaut au sein de la famille des Houphouëtistes dans le processus de choix des
listes Rhdp pour les prochaines élections régionales et municipales. Une
situation inconfortable pour tous mais particulièrement stressante pour le
Premier ministre Duncan Kablan Daniel responsabilisé par le président de la
République avec l'accord du président Henri Konan Bédié pour mener les
négociations en vue de permettre au Rhdp d'aller aux élections en rang serré.
Car de la stagnation, l'on est aujourd'hui aux portes d'un blocage. C'est un
véritable dialogue de sourds qui prévaut entre les partis alliés du Rhdp, en
particulier entre le Pdci et le Rdr qui peinent à se départager.




En
effet, les sons qui proviennent des différents états-majors des partis
politiques n'incitent guère à l'optimisme même si beaucoup veulent s'accrocher à
cet esprit, aussi mince soit-il, de voir la raison et la sagesse l'emporter sur
les réticences et la passion. De sources bien introduites, les positions
semblent figées depuis 48 heures, le Pdci et le Rdr refuseraient de céder du
terrain par rapport à leurs prétentions. De sorte que ceux qui sont man datés
pour mener les négociations sont dans un véritable embarras, ils discutent
certes mais pour l'heure, tout se passe comme s'ils avaient des lignes rouges
qu'ils s'interdisent de franchir pour faire le pas décisif qui va décanter la
situation.





Agacés, exaspérés, certains cadres du Rhdp, et non des moindres, ne
s'embarrassent plus de fioritures pour proclamer lors de meetings publics qu'ils
sont candidats pour le compte de leur parti politique, annonçant même parfois
que la recherche du consensus a échoué au niveau du Rhdp. Pour l'heure, le
Premier ministre continue de s'arracher les cheveux pour rapprocher les
positions. Y parviendra-t-il ? Difficile de se prononcer. Dans tous les cas, il
aurait jusqu'au weekend prochain pour présenter les résultats de sa médiation au
chef de l'État qui devrait rentrer de Guinée Équatoriale samedi. Que se passera
t il si le Rhdp n'arrive pas à s'entendre d'ici là ? [...]