REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 21 FEVRIER 2013

21 fév 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 21 FEVRIER 2013







Bert Koenders préconise l'actualisation de la liste électorale ivoirienne




 





(Agence de Presse Africaine – 21/02/2013) -

Le
Chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders a
préconisé mercredi à Abidjan, l'actualisation de la liste électorale ivoirienne,
afin qu'elle soit ''conforme'' aux critères standards ''d'inclusivité et
d'exhaustivité''. ''Quoique cette liste électorale soit fiable, elle devra être
actualisée et se conformer aux critères standards d'inclusivité et
d'exhaustivité'', a déclaré le diplomate onusien au cours d'une conférence de
presse.




 




Cela
suppose, a-t-il précisé, des révisions, au moment approprié, en vue de
satisfaire le critère d'inclusion au regard de la population totale et de
l'évolution démographique. Dès lors, a-t-il poursuivi, il faut adopter dès que
les circonstances le permettent, les mesures législatives, réglementaires
nécessaires à sa mise à jour.




 





Abordant la question du découpage électoral, M. Koenders a estimé qu'il devrait
''obéir à des critères transparents connus d'avance et compris non seulement par
les acteurs politiques mais également par les électeurs, pour qu'il soit
effectué dans le cadre d'élections démocratiques, ouvertes et justes''. Il a
ajouté qu'en raison des suspicions qu'éveille presque systématiquement tout
nouveau découpage chez les différentes parties concernées, il est souhaitable de
''définir au moment approprié, les règles et la structure qui en sera
responsable''.




 




M.
Koenders a également souligné que les paramètres précis sur les différents
aspects liés au découpage électoral doivent être adoptés, en consultation avec
les acteurs politiques. ''Ces paramètres doivent reposer sur des bases
objectives, consensuelles et obéir aux normes de transparence et d'équité'',
a-t-il estimé. Au sujet des manifestations pacifiques de militants de partis
politiques, M. Koenders a réitéré ''le respect de la liberté d'expression, de
mouvement, de manifestation et de réunion'' qui, a-t-il souligné, doivent être
garantis à travers la mise en place d'un mécanisme transparent et consensuel de
sécurisation.




 




Il a
appelé les partis politiques ''à jouer un rôle constructif et responsable
vis-à-vis de leur militants et candidats nominés par les partis afin de
concourir à un environnement électoral apaisé et au processus de réconciliation
nationale et à s'inscrire résolument dans une dynamique de paix, de cohésion
sociale et de réconciliation nationale pour influencer positivement l'opinion
publique quant aux intérêts communs du peuple ivoirien''. M. Koenders a
également fait cas de promouvoir activement la transparence et le financement
des partis politiques et renforcer la démocratie interne des partis politiques.




 




 





Côte d'Ivoire : Ouattara exige le "retrait des militaires guinéens" qui ont
annexé Kpéaba




 





(Jeuneafrique.com – 21/02/2013) -

L'occupation par
l'armée guinéenne, au début de février, du village de Kpéaba, à l'ouest de la


Côte
d'Ivoire
,
n'a laissé personne indifférent. Mercredi 20 février, Alassane Ouattara a fini
par hausser le ton pour ordonner le départ sans délai de ces troupes étrangères
hors du territoire ivoirien. «  Le chef de l'État a demandé le retrait des
militaires guinéens de la zone », a expliqué d'une voix ferme Bruno Koné, le
porte-parole du gouvernement, à la fin de la réunion hebdomadaire du Conseil des
ministres. Selon des sources militaires ivoiriennes, la situation reste tout de
même très tendue à la frontière ivoiro-guinéenne, une zone riche en  minerais de
fer et de cuivre. Au nombre de 50, armés de fusils d'assauts kalachnikov, les
militaires guinéens ont annexé le village de Kpéaba en revendiquant ce
territoire. Une dispute frontalière vieille de plus de cinquante ans est à
l'origine de ce nouveau rebondissement.




 





"Déclaration de guerre"




« Les
guinéens ont eu l'outrecuidance de descendre le drapeau ivoirien et de hisser le
leur. C'est une forme de déclaration de guerre. Mais, le président Ouattara a
opté pour la voie de la diplomatie tout en restant très ferme », confie une
source gouvernementale. Car les choses auraient pu s'envenimer rapidement.
Stationnés à quelques encablures de Kpéaba, des éléments des forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), étaient prêts à en découdre avec leurs
frères d'armes guinéens, n'eût été l'appel à la sagesse de l'état-major des
armées à Abidjan.




« Les
négociations se poursuivent et les deux gouvernements feront une déclaration
conjointe pour appeler à l'apaisement. La commission mixte ivoiro-guinéenne sera
réactivée très rapidement pour régler ce problème », indique le porte-parole
Bruno Koné. En attendant, les forces armées de Guinée n'ont pas bougé.




 




 




La
Côte d'Ivoire appelle à l'apaisement suite au litige frontalier avec la Guinée




 





(CRI - Chine Radio International / Xinhua - 21/02/2013) -

Le
gouvernement ivoirien a appelé mercredi à Abidjan à l'apaisement après
l'éclatement d'un litige frontalier avec la Guinée voisine. "Le gouvernement
lance un appel au calme et à l'apaisement à l' endroit des populations
ivoiriennes habitant les localités frontalières avec la Guinée et leur demande
de s'abstenir de tout acte susceptible de gêner le règlement pacifique", a
déclaré aux médias le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.




 




A en
croire celui-ci, plusieurs mesures sont prévues par les autorités ivoiriennes et
guinéennes, notamment le retrait des troupes guinéennes de la localité de Kpéaba
qu'elles ont occupée, une réunion en urgence de la Commission mixte
ivoiro-guinéenne, et la reprise des travaux de bornage de la frontière.




 




Des
soldats guinéens occupent depuis plusieurs jours le village de Kpéaba (ouest,
sous-préfecture de Sipilou) situé à 15 km de la frontière ivoiro-guinéenne
proche de la localité ivoirienne de Sipilou (à une quinzaine de km de la
frontière) où ils ont remplacé le drapeau ivoirien par celui de la Guinée. Selon
des habitants, ce litige frontalier entre les deux pays dure depuis plus de 50
ans.




 




 





Tension à la frontière ivoiro – guinéenne




 




(BBC
Afrique
- 21/02/2013) - Selon le gouvernement du président Condé, il
n'y a aucun "différend territorial entre la Guinée et la Côte d'Ivoire". Le
gouvernement de la Côte d'Ivoire a annoncé, mercredi, la tenue d'une "réunion en
urgence de la commission mixte ivoiro-guinéenne" pour examiner le litige
frontalier qui oppose les deux pays.




C'est
la première réaction officielle de Yamoussoukro à l'occupation d'une partie de
son territoire par l'armée guinéenne, depuis le 25 janvier. Situé en territoire
ivoirien et à une quinzaine de km de la frontière, le village de Kpéaba est
occupé par un contingent de l'armée guinéenne. Selon le gouvernement ivoirien,
cette occupation a provoqué des "incidents" avec les habitants.




 




Il
s'agit, toutefois, d'un "litige bénin" qui sera "réglé de façon pacifique", a
déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné. "Nous sommes
entrain de régler ce problème", a pour sa part déclaré à la BBC, le ministre
ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi.




 





Conakry a également réagi à cette situation par un communiqué rendu public
mercredi. Le ministère guinéen des Affaires étrangères annonce qu'une délégation
officielle se rendra "prochainement" à Abidjan en vue d'examiner la question. Le
document affirme qu'il "ne saurait y avoir un quelconque différend territorial
entre la Guinée et la Côte d'Ivoire".




 




 




Ivory Coast,
Guinea vow peaceful resolution to border dispute




 




(AFP World
News / English - February 20, 2013) -

Ivory Coast will seek to peacefully resolve a border dispute with Guinea that
has seen an Ivorian village occupied by Guinean soldiers since late January, a
government statement said Wednesday. "Ivory Coast and Guinea, determined to
choose a peaceful resolution to this dispute, have decided" to call on both
populations to calm down, said the statement by the council of ministers.




 




Armed soldiers
took over the village of Kpeaba, which lies close to the town of Sipilou, around
15 kilometres (nine miles) from Ivory Coast's border with Guinea, deposing the
village chief and flying the Guinean flag in a decades-old dispute. The
statement from the Ivorian government called for "the withdrawal of troops from
the village", an "emergency meeting between Ivorian and Guinean representatives"
and for "work on the border markings to resume". The government called for calm
and pacification and asked local people to "abstain from any action likely to
affect" peace.




Authorities said
Guinean soldiers had taken control on January 25, provoking "incidents" between
the two sides. The dispute between the two former French colonies dates back to
the days of independence. Guinea gained independence from France in 1958 and
Ivory Coast
followed suit in 1960. The western region of Ivory Coast
is the most unstable in the country.




 




 





Audience de Gbagbo à la CPI : le grand déballage a commencé




 





(Jeuneafrique.com – 21/02/2013) –

Le grand déballage a
commencé, au deuxième jour de



l'audience de confirmation des charges de Laurent Gbagbo
,
mercredi 20 février. Les différents intervenants ont donné leur propre lecture
de la crise ivoirienne. C'est Paolina Massida du Bureau du conseil public pour
les victimes de la Cour pénale internationale (CPI), qui a ouvert les débats.




« Pour
comprendre la tentative de coup d'État de septembre 2002, il faut remonter au
décès d'Houphouët-Boigny, en décembre 1993, et à la querelle de successions
entre Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara », a-t-elle expliqué en guise de
rappel historique. Et de pointer du doigt la responsabilité originelle des
idéologues du Parti démocratique de



Côte
d'Ivoire

(PDCI, parti de Bédié) qui avaient expliqué qu' « Houphouët-Boigny était le
président des Africains et que Bédié serait celui des Ivoiriens ».




Cette
distinction entre nationaux et ressortissants ouest-africains, qui avaient le
droit de vote sous le père de l'indépendance, allait leur servir pour réviser le
code électoral afin d'exclure Alassane Ouattara du scrutin présidentiel. Une
exclusion qui allait aboutir au coup d'État de décembre 1999. Paolina Massida a
également reproché aux partisans de Laurent Gbagbo d'avoir surfé sur le thème de
l'« ivoirité » pour se faire élire en octobre 2000. Ce qui expliquerait, selon
elle, le coup d'État du 19 septembre 2002 « orchestré depuis le Burkina voisin »
dont les ressortissants étaient stigmatisés au même titre que les populations
nordistes.





Thèmes xénophobes




Elle a
ensuite dénoncé la réactivation des thèmes xénophobes durant la campagne
électorale de 2010 dans la bouche de Gbagbo et de ses fidèles parlant de
Ouattara comme du « candidat pour l'étranger » ou du « candidat étranger ». «
Les victimes ont droit à la vérité, à la justice et à la réparation, a-t-elle
conclu. La punition des responsables des crimes commis permettra la
réconciliation des Ivoiriens ».




La
défense a alors pris la parole. L'avocat principal de Gbagbo a comparé les
charges présentées par la procureure à « une revue de presse alimentée par les
autorités ivoiriennes, les ex-rebelles et la presse pro-Ouattara. (...) Le peuple
ivoirien mérite mieux qu'un procès politique », a confié Me Emmanuel Altit. [...].




 




 





Gbagbo à la CPI : pour la défense, le "récit du procureur est biaisé"




 




(France
24
- 20/02/2013) - Devant la Cour pénale internationale, les avocats
de Laurent Gbagbo, soupçonné d'être le "co-auteur indirect" de crimes contre
l'humanité, dénoncent des accusations fondées sur des éléments transmis par les
autorités ivoiriennes.




Au
deuxième jour des audiences de la Cour pénale internationale (CPI) destinées à
étudier les charges pesant contre Laurent Gbagbo, qui comparaît devant les juges
depuis mardi 19 février, la défense s'est employée à démonter les éléments de
l'accusation. "Tout se passe comme si le procureur avait été convaincu dès le
début qu'il n'y avait qu'un seul responsable au drame ivoirien, a attaqué Me
Emmanuel Altit, l'un des avocats de l'ancien président ivoirien, lors de sa
déclaration liminaire. Or, selon lui, "il n'existe aucune base factuelle aux
accusations [...] Le récit du procureur est biaisé car il dépend des éléments
transmis par les autorités ivoiriennes." [...]




 




 





C'est "un procès politique", pour la défense de Laurent Gbagbo à la CPI




 




(Libération
- 21/02/2013) -
L'avocat de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo,
soupçonné de crimes contre l'humanité commis pendant la crise post-électorale de
2010-2011, a assuré mercredi qu'il n'y avait aucune preuve à l'encontre de son
client et qu'il s'agissait d'un "procès politique". "Le peuple ivoirien aurait
mérité un autre procès qu'un procès politique, il aurait mérité que soit
instruit le procès des vrais responsables de la destruction depuis une décennie
du pays et la Cour aurait mérité de pouvoir se pencher sur ce qui s'est
réellement passé en Côte d'Ivoire", a déclaré l'avocat français Emmanuel Altit,
au deuxième jour de l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo
à la Cour pénale internationale (CPI).




 





Premier ex-chef d'Etat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, est soupçonné
d'être "co-auteur indirect" de quatre chefs de crimes contre l'humanité, commis
pendant les violences post-électorales de 2010-2011. "Le dossier de l'accusation
est parcellaire, lacunaire : la réalité des faits ne cadrant pas avec ses
accusations, le procureur a dû en occulter quelques uns", a ajouté l'avocat,
soulignant : "il n'y a nulle trace d'enquête, le procureur n'apporte aucun
élément probant, il n'y a rien" dans le dossier.




 




Si
Laurent Gbagbo est actuellement à la CPI, et sa femme, Simone, également sous le
coup d'un mandat d'arrêt de la CPI, est détenue en Côte d'Ivoire, aucune
personnalité pro-Ouattara n'a été inquiétée. "Pourquoi ne sont-ils pas là,
pourquoi ne sont-ils pas poursuivis?", s'est interrogé M. Altit, citant
notamment plusieurs personnalités occupant des postes clés sous le régime de M.
Ouattara. La défense de l'ancien président a par ailleurs mis en cause le rôle
de la France dans la chute de Laurent Gbagbo : "il s'agit non seulement d'une
affaire ivoirienne mais aussi d'une affaire française". [...]




 




 




CPI
: La défense de Gbagbo dénonce la non enquête du procureur, l'accusation énumère
les faits sanglants de la crise et la préparation pour la guerre




 





(Koaci.com – 20/02/2013) -

Avant
que l'accusation ne glace la salle d'audience en énumérant des faits, la défense
de Laurent Gbagbo a dénoncé au-delà de ce qu'elle juge comme un « procès
politique », la non enquête du procureur au deuxième jour de l'audience de
confirmation ou non des charges énumérées autour de quatre évènements (la marche
des femmes du 3 mars 2011, le bombardement d'Abobo du 17 mars, les évènements du
11 au 12 avril à Yopougon) survenus lors de la crise post-électorale, qui pèsent
contre l'ancien président ivoirien ce mercredi à la Haye.




 




Alors
que l'accusation dans ses propos liminaires soulignait, au nom des victimes
plaignantes, une nécessité absolue de jugement des auteurs avant quelconque idée
de réconciliation, pointant Laurent Gbagbo comme responsable des crimes relevés
dans le document Contenant les Charges ( Dcc) et indiquant par ailleurs que le
nombre de victimes relevé (3000, ndlr) serait bien plus important, Me Altit
s'est quant à lui interrogé du pourquoi de la seule présence de Laurent Gbagbo
et non de celles de Guillaume Soro et des chefs rebelles promus par le président
ivoirien Alassane Ouattara au lendemain de son accession au pouvoir. « Les
auteurs sont connus de tous » a indiqué Me Altit avant d'énumérer un certain
nombre de faits survenus en zone rebelle depuis 2002, bien que la procédure en
cours ne concerne que la période comprise entre le 16 décembre 2010 et le 12
avril 2011, en ajoutant tout en sous entendant dans un premier temps, Guillaume
Soro qu'il nommera ensuite, « d'autres sont des hommes politiques de premier
plan et ne se cachent pas, pourquoi ne sont-ils pas là et pas poursuivis ? Tout
se passe comme si le procureur était convaincu qu'il n'y avait qu'un responsable
de ce qu'a subit la Côte d'Ivoire ».




 




Avant
que l'accusation n'énumère point par point et rappelle les faits les plus
horribles survenus perpétrés par des partisans de Laurent Gbagbo durant la
période de la crise postélectorale, la défense de l'homme politique qui aurait
pu stopper la vague de haine survenue dans cette période, s'est longuement
focalisée sur sa position de constat de non enquête de la procureur, fustigeant
que le dcc est, selon les propos de me Altit, « une revue de presse engagée
contre le président Gbagbo » avocat qui ajoute que « nulle trace d'enquête à
charge ou à décharge, le procureur n'apporte aucun élément probant, des
allégations floues et contradictoire les unes avec les autres... Le récit est
biaisé car les éléments ont été transmis par les autorités ivoiriennes... plutôt
que d'enquêter, le procureur l'a tenu pour acquis et le problème c'est qu'il ne
peut plus s'en écarter » en affirmant, pour justifier les propos, que tout sera
démontré et ce principalement pour la non responsabilité de Laurent Gbagbo dans
les faits des quatre événements allégués. [...]




 






 




La
piraterie maritime en Afrique de l'Ouest au centre d'une rencontre à Abidjan




 




(Xinhua.net
- 21/02/2013) - Des responsables des Etats membres de la Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sont réunis mercredi
Abidjan pour trois jours en séminaire-atelier sur la piraterie maritime, un
"danger" et un " frein" pour le développement de la sous-région.




A
l'ouverture des travaux, le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi, a
souligné que cette "nouvelle forme" de criminalité "représente pour les pays
africains du Golfe de Guinée un danger contre la sécurité publique et un frein
pour le commerce et les échanges internationaux". Il a suggéré "la mise en
commun" des moyens des pays de la CEDEAO, à travers le renforcement des
capacités humaines, les échanges d'informations, l'acquisition de bateaux et la
combinaison des moyens aériens pour lutter contre la piraterie.




 




La
rencontre est co-organisée par la CEDEAO et les Etats-Unis dont l'ambassadeur en
Côte d'Ivoire, Phillip Carter III, qui a indiqué que l'Afrique de l'Ouest est
devenue, après les côtes somaliennes, la "seconde zone la plus dangereuse en
matière de piraterie maritime sur le continent". Selon lui, un rapport de la
Banque mondiale indiquait en 2011 que "la piraterie et les vols à mains armés
font perdre à la région environ deux milliards de dollars US chaque année, soit
1 000 milliards de francs CFA".




 




Un
navire pétrolier français a été détourné début février au large d'Abidjan par
des pirates, après deux précédentes attaques dans les eaux ivoiriennes en moins
de cinq mois. Les attaques contre des pétroliers se sont multipliées ces
dernières années dans le Golfe de Guinée, notamment au Nigeria, zone de
prédilection des pirates.