REVUE DE PRESSE DU JEUDI 20 AOUT 2009

20 aoû 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 20 AOUT 2009







Choi à Séguéla




Nord Sud :
– «  Pour
la deuxième étape de son périple à l'intérieur du pays, le représentant spécial
du SG de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, était hier à Séguéla où il a été
accueilli a son arrivée par le préfet de région , Brahima Fofana. Le chef de
l'ONUCI a visité le centre de coordination situé au quartier Rymer. Ouvert le 20
juillet 2009, ce centre a traité 63.154 fichiers au titre de la phase de
numérisation. »




 




YJ Choi encourage
les femmes à s'impliquer dans le processus de paix




Le Quotidien  –
« 
Sans
la participation des femmes ivoiriennes, la sortie de crise ne sera jamais
complète, a déclaré mercredi, le Représentant spécial du Secrétaire général des
Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi, à Séguéla, deuxième étape de son
périple à l'intérieur du pays. Le patron de l'ONUCI a insisté sur l'importance
du rôle de la femme dans les efforts destinés à restaurer une paix définitive
dans le pays. 3000 femmes venant de 35 villages de la région regroupées au sein
d'une coopérative ont également bénéficié de financements de projets. »




 






Désarmement des ex-rebelles -
Michel Amani annonce un retard
 – 




Notre Voie  – « 
Le
désarmement des ex-rebelles ivoiriens, censé s'achever fin septembre, prendra
plus de temps que prévu, a déclaré mercredi, le ministre de la Défense Michel
Amani N'Guessan, assurant toutefois que le scrutin présidentiel du 29 novembre
reste "tenable". Signé fin 2008, le dernier accord de paix ivoirien prévoit que
l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), dont le coup d'Etat manqué en 2002 a
coupé le pays en deux, doit être désarmée "au plus tard" deux mois avant la
présidentielle, reportée depuis 2005. Cinq mille ex-combattants FN ayant
vocation à faire partie de l'armée réunifiée après l'élection doivent ainsi être
regroupés dans des casernes. Ce regroupement ne pourra "pas du tout" être achevé
avant fin septembre, a averti M. Amani N'Guessan, dans un entretien à l'AFP.
"D'ici fin septembre, on aura entamé l'encasernement des 5.000" éléments, qui
devrait être bouclé "d'ici début novembre", a-t-il précisé, expliquant par des
difficultés matérielles et financières ce nouveau retard dans le désarmement,
jamais mis en oeuvre malgré les accords de paix successifs. "Le 29 novembre est
tenable", a cependant estimé le ministre, membre du parti du président Laurent
Gbagbo, si chaque camp "fait preuve de souplesse" dans l'application de
l'accord. La restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire -
divisé depuis sept ans en un nord ex-rebelle et un sud gouvernemental - ne
pourra pas non plus être terminée avant le scrutin, a-t-il souligné, alors que,
depuis longtemps, des personnalités du camp présidentiel en font un préalable.
Si on attend "la restauration totale de l'Etat", "on n'ira jamais aux
élections", a plaidé M. Amani N'Guessan. De même, le déploiement de brigades
mixtes FN/loyalistes de police et de gendarmerie, chargées de sécuriser le
processus électoral, doit "évoluer progressivement" jusqu'à "l'échéance
fatidique" du 29 novembre, a-t-il souligné. Lancé début mai, mais limité pour
l'heure à l'affectation de quelque 500 éléments à Abidjan et Bouaké (centre,
fief des FN), ce déploiement prévu de 8.000 hommes est censé reprendre fin août.
Concernant le démantèlement des milices pro-Gbagbo, qui, selon l'accord de paix,
doit lui aussi s'achever deux mois avant l'élection, le ministre a dit ne pas y
voir "un problème". Selon lui, ayant obtenu satisfaction avec le maintien du
chef de l'Etat au pouvoir, ces milices "n'ont plus rien à exiger de ce pays".
Alors que le texte prévoit le versement de 500.000 F CFA (750 euros) "pour solde
de tout compte" à chaque combattant démobilisé, le ministre a appelé à un
"compromis" sur cette question. En raison de son endettement, "la Côte d'Ivoire
est incapable" de dégager ces fonds, a-t-il fait valoir. Interrogé sur ces
libertés prises avec le dernier accord de paix, signé à Ouagadougou et baptisé
"Ouaga IV", M. Amani N'Guessan a indiqué qu'"au niveau des politiques, ça fait
longtemps qu'on fait Ouaga V". "On assouplit" le texte pour surmonter "les
difficultés techniques", a-t-il expliqué.

AFP"




 






Sortie de crise: le ministre
Amani avoue : « Le désarmement prendra plus de temps que prévu

Le 29
novembre est tenable si... Les milices n'ont plus rien à exiger''




L'inter  – « «»
[...]

'' Le 29 novembre est tenable '', a-t-il souligné, notant toutefois que le
respect de cette date exige que chaque camp (Forces nouvelles et camp
présidentiel, signataires de Ouaga) fasse preuve de souplesse dans l'application
de l'accord. Notamment sur les chapitres de la restauration de l'autorité de
l'Etat sur l'ensemble du territoire, qui selon le ministre de la Défense, ne
pourra pas non plus être achevée avant le scrutin. '' Si on attend la
restauration totale de l'Etat, on n'ira jamais aux élections '', a-t-il martelé.
Idem pour le déploiement des 8000 éléments du Centre de Commandement Intégré
(CCI) pour la sécurisation du processus électoral. Ce déploiement avait été
lancé le 5 mai dernier, puis stoppé pour des difficultés financières et
matérielles. Sur les 8000 éléments (4000 fds et 4000 fafn), seulement 600 dont
500 fds et 101 fafn ont été déployés à ce jour. Le ministre Amani a annoncé la
reprise du déploiement pour le 25 août prochain. Toutefois, Amani N'guessan
souhaite à ce niveau un processus qui évolue progressivement jusqu'à la tenue de
l'élection le 29 novembre. Sur la question des milices qui constitue aussi un
obstacle à surmonter avant la tenue des élections, le ministre Amani n'y a vu
aucun problème. Il a souligné que ces groupes de jeunes qui se sont constitués
pour défendre le régime de la refondation, ont obtenu satisfaction avec le
maintien du chef de l'Etat Laurent Gbagbo au pouvoir. Par conséquent, a-t-il
noté, '' ces milices n'ont plus rien à exiger de ce pays ''. Il faut cependant
souligner que l'accord complémentaire 4 prévoit le versement de la somme de
500000 fcfa comme solde de tout compte à chaque ex-combattant démobilisé au Nord
comme au Sud. Cela nécessite une manne financière estimée à plusieurs milliards
de fcfa que l'Etat de Côte d'Ivoire n'a pas encore réunie. Le ministre Amani
sollicite à cet effet un compromis sur la question, indiquant qu'en raison de
son endettement, '' la Côte d'Ivoire est incapable de dégager ces fonds '',
a-t-il dit. »




 




Déploiement des 8000 éléments du CCI: le gros soucis des FN




L'inter  –
« [...] Le
général Soumaïla Bakayoko a du mal à réunir les éléments qu'il faut pour la
mission de sécurisation du processus électoral. Il a lui-même reconnu, dans une
récente déclaration (...) parce que selon lui, ce n'est pas n'importe qui qu'il
faut choisir pour aller assumer une telle mission. D'où la difficulté à réunir
les 4000 éléments. Mais le CEMA a trouvé une bonne explication. La question des
textes à signer pour clarifier le statut de ses ex-combattants. Le général ne
voudrait donc pas engager ses hommes dans une aventure sans fondements. [...] ».




 





Menaces sur le 29 novembre : Mambé veut dénoncer les coupables




L'Intelligent
d'Abidjan

« [...]
Dans les jours à venir Robert Mambé et la CEI feront une déclaration pour étaler
les difficultés rencontrées, situer les responsabilités et sans doute, arrêter
les faux espoirs sur la possibilité de la tenue des élections le 29 novembre
prochain. [...] Mambé et ses hommes sont eu peu excédés par la pression qui pèse
sur eux. [...] ».».




 






Election de novembre 2009 -
Comment l'opposition torpille le processus




Le Temps  – «Pour
reculer devant la date du 29 novembre 2009, l'opposition cherche des stratégies
pour justifier des troubles qu'elle peut organiser. C'est le Pr Mamadou
Koulibaly qu'elle semble vouloir utiliser.




Le Pr Mamadou
Koulibaly, Président de l'Assemblée nationale continue de donner la trouille à
l'opposition. Alors que son camp (présidentiel) est donné favori dans le sondage
organisé par l'institut français Sofres, le confrère Le Nouveau Réveil N°2297
proche du Pdci, estime que Koulibaly prépare une offensive contre le 29
novembre. Dans son édition d'hier mercredi 19 août 2009, le confrère indique que
pour avoir les arguments de ne pas respecter le 29 novembre, Mamadou Koulibaly a
diligenté une enquête en zone Centre Nord et Ouest (Cno) afin de savoir si les
conditions sont réunies pour ce scrutin. Selon le confrère, les populations
auraient affirmé leur adhésion à l'élection. Mais que le rapport aurait relevé
ceci : " Les éléments du Cci n'étaient pas déployés, les préfets et leurs
collaborateurs ne travaillent pas dans des conditions optimales ou vivent dans
un environnement précaire, on ne parle presque pas de désarmement des
ex-belligérants, des milices, il n'existe pas une administration publique
capable d'encadrer ou de soutenir l'organisation d'une élection crédible dans
les zones Cno ". Et que non seulement cela suffit pour conclure que Mamadou
Koulibaly veut remettre en cause le 29 novembre, mais il veut repositionner
l'Assemblée nationale écartée par l'Accord de Ouaga, dans le processus de sortie
de crise. Voilà ! C'est vrai que la date du premier tour du scrutin présidentiel
est le 29 novembre, mais pour autant les autorités n'ont-elle pas le droit de
faire l'état des lieux, et vérifier si les conditions d'une élection crédible
sont réunies dans telle ou telle zone ? Le 29 novembre est également une date
dont le respect exige que les autorités travaillent d'arrache-pied et lèvent
tous les obstacles pour que la consultation se déroule dans les meilleures
conditions. Et la connaissance de la réalité du terrain, permet de redoubler
d'effort et d'apporter des solutions là où se dressent des problèmes, dans le
but de réussir ce rendez-vous. En quoi serait-il donc dangereux pour le 29
novembre, que de se renseigner pour savoir si tout va bien ? En quoi serait-il
également mauvais, que l'Assemblée nationale se montre utile dans la résolution
de la crise de son pays ? Nous comprenons que l'opposition aurait bien aimé voir
cette institution supprimée, comme l'avait recommandé le Groupe de travail
international (Gti), mais que ses députés continuent d'être payés à ne rien
faire. Mais la vie du pays ne se gère pas selon les fantasmes de l'opposition.
On peut le dire, le processus de sortie de crise, qui avance allègrement ne
semble pas plaire à l'opposition ivoirienne. Qui, faute d'avoir réussi un coup
d'Etat, procède à la manipulation pour porter un coup à ce processus. En
accusant Mamadou Koulibaly de repousser les élections, alors qu'il ne fait
qu'œuvrer à leur meilleure qualité, les porte-voix de l'opposition préparent
l'opinion à des troubles inutiles, qui nuiraient plutôt au processus de sortie
de crise. Si après le sondage de Sofres, elle manque d'argument, que
l'opposition ne torpille pas le processus de paix. Car contrairement à elle qui
à des raisons de reculer, il y a des gens fondés à aller vite à ce scrutin. »




 






Crédibilité des élections du 29
novembre - Un observatoire des journalistes voit le jour
 




Le Temps  – «Les
violences post-électorales, en Afrique, naissent très souvent des scrutins
bâclés et contestés. Ces contentieux électoraux mal gérés sont à la base des
blocages institutionnels et politiques. Pour épargner ces dérives à notre pays,
un observatoire a vu le jour. Les élections du 29 novembre prochain mettent en
jeu de gros enjeux politiques. Au point que tout le monde veut voir de près, son
organisation. En vue d'éviter tout dérapage à la Côte d'Ivoire. Dans cette
situation critique que vit notre pays, des journalistes ivoiriens réunis au sein
de l'Observatoire ivoirien des journalistes pour les élections transparentes (Oijet)
veulent apporter leur pierre à l'édifice. Hier, le président de cet observatoire
Ahmed N'Cho a présenté à la maison de la presse d'Abidjan Plateau, son équipe
qui comprend plus d'une dizaine de personnes au cours d'une conférence de
presse. Pour le conférencier, parmi les observateurs internationaux et nationaux
qui vont superviser cette année les élections, il faut compter avec un
observatoire de journalistes ivoiriens. Il s'agira pour lui, de prendre rendez
vous avec l'histoire. Et faire en sorte que lors de ces élections, le gagnant
soit sûr qu'il a gagné et que le perdant reconnaisse sa défaite. Mais pour
réussir ce pari, l'Oijet entend former ses membres au rudiment du métier
d'organisation des élections à travers des séminaires de formation. Mais aussi
la mise en place d'un site web pour diffuser des éléments sonores et visuels qui
présentent tous les différents programmes des candidats à la présidentielle.
Toutefois, la réussite de ce pari a besoin de moyen. C'est pourquoi, le
conférencier a lancé un appel à toutes les ambassades, à la Cei et bien d'autres
structures susceptibles d'aider l'Oijet à s'équiper en moyens matériels et
financiers. Parlant du retard de l'Oijet par rapport aux différentes étapes du
déroulement de ces élections à venir, Ahmed N'Cho a indiqué que rien n'est
encore tard. Car, il y a encore beaucoup à faire parlant de la liste provisoire
que la Cei va publier. Et bien d'autres choses avec la Cei. L'objectif de L'Oijet
est d'être un observateur national neutre des élections ivoiriennes, faire la
campagne pour les élections apaisées, justes, libres et transparentes. Mais
faire aussi la promotion de la démocratie, des libertés individuelles et du
droit de vote de tout Ivoirien sur le territoire national. Le conférencier a,
par ailleurs, indiqué que l'Oijet va lutter contre la fraude électorale, la
corruption et l'achat des voix. Ahmed N'Cho a expliqué que sa structure lancera
une opération dénommée "1 ivoirien, 1 voix " en vue de renforcer ses actions sur
le terrain. »