REVUE DE PRESSE DU JEUDI 19 JUIN 2008

19 juin 2008

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 19 JUIN 2008

Les militaires bouclent le plan de sécurité
L'inter
– « C'est le Centre de commandement intégré (CCI) à Yamoussoukro qui a abrité cette rencontre, à laquelle ont personnellement pris part, le Gal Clément Bollet de la Force Française Licorne, le Gal Fernand Amouzou des Casques Bleus de l'Onuci et le Gal Mangou Philippe des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d'Ivoire. Au sortir de cette réunion d'environ une heure qui s'est tenue à huis clos, il est revenu au colonel Kouakou Nicolas, commandant du CCI de situer la presse sur la question abordée. « Les généraux sont venus aujourd'hui à Yamoussoukro, parce que lors de la dernière réunion du CPC, il a été question qu'un plan de sécurisation des élections soit soumis aux membres du CPC à leur prochaine réunion prévue pour le mois de juillet 2008. Et sur instruction des généraux, le CCI a élaboré un plan de sécurisation. Ce premier jet élaboré méritait que les généraux jettent un coup d'œil, qu'ils apportent leurs recommandations observations afin que ce soit un plan affiné » a indiqué le colonel Nicolas, avant de préciser que le CCI a, à cet effet, fait une présentation. « Les généraux ont donc apporté les observations nécessaires. Le CCI va immédiatement se mettre à l'œuvre pour peaufiner ce premier jet », a-t-il ajouté. A la question de savoir ce que la population pouvait déjà savoir de la teneur de ce plan, voici la réponse du commandant du CCI : « Les élections à venir concernent la Côte d'Ivoire entière et la commission électorale indépendante a dit qu'il y avait au moins 11000 lieux de vote. Comment donc sécuriser la population ivoirienne, les candidats et les électeurs, comment sécuriser le matériel électoral, ainsi que toute la logistique qui s'en suit. C'est de cela qu'il est question. Les dispositions sont donc en train d'être prises pour ne pas qu'il y ait de couac dans le volet sécurisation ». Selon le colonel, tout ce travail se fait dans la synergie totale de toutes les forces présentes en Côte d'Ivoire : Forces nouvelles, forces nationales et forces impartiales. « Ensemble, nous allons unir nos forces pour former un front commun et aller à une sécurisation idéale », a-t-il conclu, précisant que l'absence du Gal Bakayoko des Forces nouvelles, est due à une contrainte de dernière minute. Ce qui n'a pas empêché la participation des ex-rebelles à la rencontre. Ils y étaient présents par le biais de leur représentant au sein du CCI, le colonel Ouattara Karim, qui a apporté les observations des Forces nouvelles."

FMI, Banque Mondiale et BAD font le point avec le Premier ministre
Communiqué du CICG / Abidjan.net
– « Le Premier ministre Guillaume Soro a eu une séance de travail, le mercredi 18 juin 2008 à l'Hôtel du Golf, avec une mission tripartite Fonds Monétaire International (FMI) Banque Mondiale et Banque Africaine de Développement (BAD). La séance de travail a porté sur le financement de la sortie de crise et la gestion de la situation post-crise. A l'issue de cette réunion de travail qui a duré plusieurs heures, M. Arend Kouwenaar, chef de mission du FMI, a fait la déclaration suivante : « Nous avons eu un entretien dans le cadre de la mission du FMI sur le programme post-conflit. C'est un programme dans lequel le FMI appui la Côte d'Ivoire dans la sortie de crise. Il y a eu un déboursement il y a un mois d'à peu près 30 milliards. Dans le cadre de ce programme, nous avons pu échanger avec le Premier ministre sur l'évaluation à mi-parcours. Nous sommes presque à mi-2008 et nous avons pu voir ce qui s'st passé et ce qu'il reste à faire. Nous avons d'abord félicité le Premier ministre pour le progrès réalisé jusqu'à maintenant. Nous sommes en Côte d'Ivoire régulièrement et nous constatons un climat de calme, une économie qui reprend, une croissance économique qui peut atteindre 3%, un climat consensuel pour aller vers les élections et la sortie de crise. Nous nous félicitons de cela. Bien sûr, il y a le programme économique qu'il faut mener à bien. Nous avons pu échanger sur les résultats jusqu'à aujourd'hui au niveau de l'exécution du budget 2008. Les résultats sont assez bons, mais il y a des efforts à faire pour mobiliser certaines recettes dans le secteur pétrolier, du gaz et éviter que l'Etat donne trop de subvention pour le secteur de l'énergie sous forme de subvention pour le secteur de l'électricité et au niveau du prix à la pompe. Nous avons pu échanger avec le Premier ministre sur le fait qu'il y a des actions à faire pour sauvegarder les recettes de l'Etat et éviter trop de subvention. Tout cela dans l'objectif d'arriver en fin 2008 pour qu'on sorte de la crise avec une contribution de l'Etat pour le programme de sortie de crise nécessaire pour le financement d'une partie de l'identification. Bien sûr, il y aura besoin aussi que nous les partenaires et les autres bailleurs fassent leur part quand le Gouvernement aura fait sa part et nous y travaillons pour arriver ensemble à la fin du processus. Nous avons aussi regardé au-delà de 2008. Le Premier ministre a insisté là-dessus. 2008 est important. Nous allons sortir de la crise avec les élections. Mais il est important de jeter les bases pour la post-crise à partir de 2009. Il a réaffirmé son engagement d'aller vers un nouveau programme de reformes de reconstruction, de réhabilitation de la Côte d'Ivoire à partir de 2009.

Cen-sad/ Gbagbo : "Nous allons prendre des dispositions pour régler la question de l'énergie"
Fraternité Matin
–« Après avoir assisté à Cotonou au 10e sommet, le Chef de l'état est rentré hier. La conférence des Chefs d'Etat de la Cedeao qui se tiendra à partir de dimanche à Abuja, au Nigeria sera dominée par la crise énergétique. C'est ce qui ressort des préoccupations exprimées le 18 juin, à Cotonou, au Bénin, par les Présidents Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), Boni Yayi (Bénin) et Faure Gnassingbé (Togo). C'était au terme d'une rencontre que les trois Chefs d'Etat ont eue à la résidence des hôtes du Président ivoirien, peu après la clôture de la 10e session ordinaire de la conférence des leaders et Chefs d'Etat de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD). "C'est un anniversaire et comme tous les anniversaires, il se fête de façon heureuse. Mais il nous faut poursuivre. Je pense que la politique, c'est l'art de régler les problèmes concrets qui se posent au peuple. Le Président Yayi Boni a soulevé tout à l'heure la question de l'énergie. C'est une question cruciale pour l'Afrique de l'ouest, les pays du Conseil de l'Entente ; il faut qu'on la règle. Donc nous allons prendre petit à petit des dispositions pour la régler". Avant lui, en effet, le nouveau président de la CEN-SAD depuis mardi, Boni Yayi avait révélé un pan des échanges lors du huis clos. "Nous avons parlé du défi du développement dans notre sous-région et pour y aller directement, de la question de l'énergie dans notre sous-région. Nous avons échangé avec notre doyen sur ce que nous pouvons faire et ce que nous devons faire pour régler la question de l'énergie dans notre sous-région parce que sans énergie, il n'y a pas de développement ; sans énergie, il n'y a pas d'industrie et sans industrie, il n'y a pas de développement", a déclaré Yayi Boni qui se félicite de cette "excellente concertation". [...] ».

La manifestation des ex-combattants de Bouaké dégénère en pillage: La population se révolte, 2 FAFN tués
Fraternité Matin
–« A peine l'ultimatum de 48 heures qu'ils ont donné aux autorités militaires des Forces nouvelles pour trouver une solution au paiement de leurs primes d'allocation forfaitaire de 90.000 FCFA expiré, les ex-combattants en regroupement au 3e bataillon de Bouaké ont à nouveau investi, hier matin, le rond -point de la gare routière ainsi que certains commerces et marchés. Une "descente" soutenue par des crépitements d'armes et qui s'est traduite par des actes de vandalisme et de pillage, qui se sont soldés par des dégâts matériels. Encore une fois, des véhicules privés ont été arrachés à leurs propriétaires et des magasins situés dans le périmètre du marché mis à sac. L'agence régionale d'Orange Côte d'Ivoire sise au quartier Commerce a également subi la razzia des protestataires. Cette société de téléphonie mobile, de même que sa concurrente MTN, a vu ainsi plusieurs de ses véhicules emportés. Les clients, non plus, n'ont pas été épargnés. Bon nombre d'entre eux ont été ainsi proprement délestés de leurs portables, numéraires, voitures et motos. Seulement voilà, alors que les pilleurs se sentaient en territoire conquis et sans résistance aucune en face d'eux, voilà qu'un phénomène inattendu va venir contrarier leur dessein malsain. En effet, dans un sursaut d'orgueil, les commerçants vont organiser eux-mêmes la défense de leurs biens. Mobilisant au passage une foule remontée qui semblait ne plus se laisser faire. A certains endroits, cela s'est traduit par une véritable chasse à l'homme. Surpris par la riposte, de nombreux "assaillants" ne trouveront leur salut que dans la fuite. Certains, moins chanceux, ont été copieusement malmenés... Malgré leurs armes (machettes et kalachnikov). Ces commerçants dont la plupart sont eux-mêmes des ex-combattants reconvertis dans le commerce et le négoce, n'ont donc pas voulu s'en laisser conter. Retournant ainsi en leur faveur l'incivisme et l'indélicatesse de leurs compagnons d'hier. Bilan de ces échauffourées, des civils blessés dont certains dans un état critique, deux ex-combattants tués, treize véhicules réquisitionnés mais retrouvés. Dans tous les cas, les populations dans leur ensemble, comme nous l'a dit cet interlocuteur dépité, ne comprennent pas pourquoi elles doivent servir d'exutoire aux mouvements d'éléments armés; elles qui estiment être ainsi payées en monnaie de singe, après avoir soutenu et adulé les Forces nouvelles au plus fort de leur lutte. C'est pourquoi, comme un seul homme, elles semblent ainsi dire trop c'est trop et que cette fois, elles sont décidées à ne plus se laisser faire. [...] ».

Pour payer les arriérés de primes des soldats démobilisés: 200 millions acheminés mardi à Bouaké/ A qui profite le désordre?
Le Patriote
–« 200 millions de francs cfa. C'est la somme totale acheminée par les services de la Primature pour faire face au paiement des arriérés d'allocations forfaitaires mensuelles des quelques milliers de soldats démobilisés des Forces Armées des Forces Nouvelles. Lesquels, on le sait, ont encore fait le coup de feu hier, à Bouaké, donnant lieu, par endroit, à des affrontements sanglants... Pour en revenir aux primes impayés en question, c'est peu après le conseil de gouvernement du mardi que le Directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, M Koffi koffi et le Directeur des affaires financières, M Fofana ont pris le chemin de Bouaké muni de la rondelette somme de 200 millions de francs destinés à apurer le gaps d'une semaine accusé dans le paiement des allocations des soldats concernés par la mesure. Et au moment où nous mettions sous presse, hier aux environs de 19 heures, l'information nous est parvenue que les insurgés ont commencé à percevoir leur dû. Déjà, tout était bien rentré dans l'ordre depuis 11 heures de la matinée quand la nouvelle de l'acheminement des fonds a été diffusée. Aussitôt, un plan de sécurisation des secteurs névralgiques de la ville a été mis en place. Le quartier Commerce apprend-t-on, sera bouclé, de nuit comme de jour pour prévenir tout dérapage, les résidences des autorités administratives (Préfets, sous préfet) feront l'objet de mesure de sécurisation, des mesures sociales seront engagées pour rassurer davantage les populations civiles sur le retour définitif de la paix à Bouaké. Le fief des Forces Nouvelles revient de loin. Au regard de ces soubresauts incessants, il faut craindre un retour à la situation d'avant Ouaga. [...] ».

Konaté Sidiki : "Bouaké a été verrouillée"
Fraternité Matin
– « Bouaké a été verrouillée. Nous avons pris des mesures exceptionnelles. Des patrouilles mixtes sont organisées à l'intérieur de la ville pour assurer la fluidité routière, la circulation des biens et des personnes, sécuriser le quartier des affaires et assurer la protection des hautes personnalités de l'Etat. Ce schéma est exécuté avec une sommation claire: aucune sortie du camp de regroupement des ex-combattants ne sera plus autorisée. Une enquête est en cours pour situer les responsabilités; mais nous tenons à dire à la communauté nationale et internationale que les Forces nouvelles se sont inscrites dans le processus de sortie de crise. A ce titre, les incidents survenus à Bouaké n'ont aucunement perturbé la sortie de crise. Car, la chienlit ne peut pas s'installer. »

Enquête dans la filière café cacao: Henri Amouzou arrêté hier- Il a été placé sous mandat de dépôt avec deux patrons du FDPCC
L'inter
–« En d'autres termes, l'influent patron de la filière a été arrêté. Avec lui, le secrétaire exécutif du FDPCC, M. Théophile Kouassi et Mme Obogui née Houssou Amenan Rosine. L'information qui est tombée autour de 10h30 a été confirmée plus tard par plusieurs proches de la structure. Ces derniers, encore sous le coup de l'émotion, ont confié faire des pieds et des mains pour obtenir une liberté provisoire et éviter à ces têtes fortes de la filière l'humiliation que pourrait constituer l'emprisonnement. Cependant, jusqu'à tard dans la nuit où nous mettions sous presse, cette liberté sous caution n'avait pas encore été obtenue. M. Amouzou et Théophile Kouassi, tout comme Mme Obogui, devraient être transférés dans leurs geôles, qui selon plusieurs sources, avaient été apprêtées depuis belle lurette pour les accueillir. Dans les rangs des fidèles du président du conseil de gestion du FDPCC, on évite de s'étendre sur la réaction à apporter à cette décision de justice. Les rares qui acceptent de parler fulminent contre le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, qui est selon eux le véritable commanditaire de ces arrestations. « Le président Gbagbo sait pertinemment que nous n'avons rien fait. Il nous fait arrêter tout simplement pour sauver sa tête face aux pressions qu'il subit actuellement de la part des bailleurs de fonds », confie l'un d'entre eux en privé. Il explique, en effet, que cette arrestation qui a été évoquée avec récurrence ces derniers jours, fait suite aux énormes pressions que font subir les bailleurs de fonds sur le chef de l'Etat. Ces derniers lui ont demandé de faire le nettoyage de toutes les personnes qui se sont rendues coupables des malversations dans la filière, avant de continuer leurs appuis financiers à la Côte d'Ivoire. Le cas qui a été le plus cité par ces partenaires internationaux au développement est l'achat de l'usine de Fulton, considéré comme le plus gros investissement à perte, voire la plus grosse malversation jamais réalisée au nom de la filière café-cacao. A ce niveau, cette source proche d'Amouzou ne finit pas de récriminer. « On sait qui a acheté Fulton (l'usine de chocolat). On sait donc qui doit être arrêté. Nous n'avons rien fait et on veut forcément nous associer à cela », peste-t-il, avant de confier. « Au plus fort de la crise, on nous a demandé notre contribution à l'effort de guerre. Nous avons donné 10 milliards et aujourd'hui on nous traite de voleurs. Ceux qui nous traitent de la sorte sont aussi des voleurs, parce qu'ils auront bénéficié aussi cet argent volé qu'ils ont utilisé ». Après donc ces membres du FDPCC, le glaive de la justice plane actuellement sur de nouvelles têtes. Tous les regards sont tournés vers les patrons du FRC, impliqués au principal dans l'affaire de l'usine de Fulton. Nul doute que M. Kouakou Firmin (DG) Mme Kili Angeline (PC) et Kouassi Prosper (administrateur) dont l'audition commence aujourd'hui, connaîtront le même sort que Amouzou et les siens. »

Henri Amouzou arrêté et transféré à la MACA, Tapé Do entendu aujourd'hui
Soir Info
–« [...] Après l'arrestation de Amouzou et de ses collaborateurs, d'autres sont annoncées. Aujourd'hui, jeudi 19 juin 2008, Tapé Do (président de la Bourse du Café et du Cacao) sera entendu dans le cadre de l'enquête diligentée par le Procureur Tchimou Raymond. Le vendredi 20 juin 2008, des responsables du FRC seront entendus. Des sources proches de l'affaire font savoir que les interventions n'auront aucun effet, car le Président de la République veut que la justice fasse son travail. « C'est une vraie humiliation pour nous les producteurs. Si on avait pris soin de notre affaire, on n'en serait pas là aujourd'hui. C'est trop grave ce qui se passe. Nous allons nous organiser pour demander la clémence du Président de la République », a affirmé S.M., producteur de café-cacao dans la région du Bas-Sassandra. Il faut noter que dans le dernier trimestre de l'année 2007, de graves accusations de détournements de fonds ont fait l'actualité dans la filière café-cacao. Le Président de la République Laurent Gbagbo, qui s'est saisi de l'affaire, a décidé d'éclairer l'opinion publique nationale et internationale, en instruisant le Procureur de la République, Tchimou Raymond, le 11 août 2007, aux fins de diligenter une enquête sur la filière depuis sa libéralisation ainsi que sur la circulation des ressources et les flux financiers de chacune des structures dirigeantes de la filière. »

Gestion des collectivités : Le FPI fait son autocritique
Fraternité Matin
–« La démocratie est une nuance du partage et de la solidarité. Ce n'est rien d'autre qu'un jeu citoyen qui exige des représentants du peuple qu'ils dressent le bilan de leur mandat une fois cette mission temporaire accomplie. C'est à cet exercice que se prêtent depuis hier à l'hôtel Ivoire, la direction, tous les élus, les directeurs membres de l'administration centrale, les directeurs de campagne, militants du Front populaire ivoirien.Au cours d'un séminaire bilan initié par Mme Simone Ehivet Gbagbo, 2e vice-présidente chargée de la vie dudit parti, ils réfléchissent sur la gestion des collectivités territoriales dont ils ont la charge depuis bientôt sept années. Un exercice d'autocritique dont est coutumier le FPI qui veut à la veille des prochaines élections se donner le temps d'évaluer la nouvelle vision de la politique de décentralisation qu'il a proposée aux Ivoiriens. Pour apporter les correctifs si nécessaires et permettre à l'Etat de refonder également sa gestion. La 2e vice-présidente de ce part, Simone Ehivet Gbagbo a alors invité ses camarades à dépasser les critiques exclusivement intellectuelles et la comptage des actes posés pour se projeter dans l'avenir en donnant la preuve de leurs capacités de propositions. Car les messages pour les prochaines élections doivent convaincre les électeurs que le Front populaire est le meilleur candidat à sa propre succession. [...] ».