REVUE DE PRESSE DU JEUDI 18 FEVRIER 2010

18 fév 2010

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 18 FEVRIER 2010



Divo :Des élèves s'affrontent, le sous –préfet prend un coup au visage
Fraternité Matin
- « Parti représenter le préfet à la caravane scolaire de l'ONUCI au lycée moderne, le sous-préfet de Divo, Zézé tétiali Bertin, a été blessé au visage au cours d'un affrontement entre élèves de la fesci et de l'Uneeci. Eliane Hervo, représentant de l'ONUCI, a été également blessée au pied. ils ont été conduits à la clinique de l'onuci où ils ont reçu des soins. À l'origine de cet affrontement, une affaire de levée de cotisation faite par la Fesci après la mort d'une élève. [...] »

Conflit autour du gouvernement ivoirien et de la Cei: L'appel de Blaise Compaoré aux acteurs ivoiriens
Soir Info - « Le Facilitateur du dialogue interivoirien, le président du Faso, Blaise Compaoré, dans un communiqué de presse publié hier mercredi 17 février 2010, a appelé les acteurs politiques et les populations ivoiriennes dans le calme, après la dissolution du gouvernement et de la Cei, le 12 février 2010. Il a invité le chef de l'Etat Laurent Gbagbo et le premier ministre Guillaume Soro, à privilégier le dialogue et la concertation. Et surtout à demeurer dans l'esprit de l'Accord politique de Ouagadougou et des accords antérieurs. Ci-dessous, l'intégralité du communiqué. [...]
Le Facilitateur a suivi avec attention l'adresse à la Nation de Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo, Président de la République de Côte d'Ivoire, délivrée le 12 février 2010, annonçant sa décision de prendre des mesures exceptionnelles, en vue de lever toutes les hypothèques possibles sur le processus et de permettre l'organisation d'élections justes et transparentes. Le Facilitateur voudrait, à cet égard, encourager le Président Laurent Gbagbo à agir dans les meilleurs délais pour la relance du processus électoral en vue de son aboutissement heureux et ce, conformément aux dispositions pertinentes de l'Accord Politique de Ouagadougou dont il s'est, par ailleurs, engagé à préserver les acquis. Le Facilitateur voudrait, par ailleurs, encourager le Premier Ministre, Guillaume Soro, maintenu à son poste, à poursuivre les efforts qu'il n'a eu de cesse de déployer, pour conduire avec succès, et dans un esprit inclusif, le processus de sortie de crise dont il est le maître d'œuvre, jusqu'à son terme. [...] »

Après une rencontre avec le président du Pdci-Rda, Guillaume Soro : « Personne ne refuse d'aller au gouvernement »
Soir Info
- « Le Premier ministre Guillaume Soro a poursuivi, le mercredi 17 février 2010, ses consultations en vue de la mise en place d'un gouvernement et obtenir le format d'une nouvelle Commission électorale indépendante. Il était, en fin d'après-midi, au domicile de Henri Konan Bédié, président du Pdci-Rda. Et Guillaume Soro, à sa sortie d'audience, a signifié que ses consultations quotidiennes avançaient « bien ». « Je considère que nous avançons dans l'ambiance et le contexte actuels. Nous avançons assez rapidement », a-t-il dit. « Nous avons fait le tour de toutes les questions notamment le gouvernement et la Cei. Et ça s'est bien passé », a déclaré Soro aux journalistes.[...] Lorsqu'il lui a été demandé si le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) acceptait de revenir au gouvernement, l'hôte de Bédié a indiqué : « Ecoutez. Personne ne refuse d'aller au gouvernement. Maintenant, il faut avoir les modalités. C'est ce que je suis en train de faire. [...] ».

Pedro Pires:"Il y a toutes les possibilités de parvenir à un processus de normalisation institutionnel"
Fraternité Matin
-« Le président du Cap-Vert, Pedro Pires, a séjourné à Yamoussoukro du 16 au 17 février, où il a eu un entretien avec son homologue ivoirien Laurent Gbagbo.(...). Interrogé sur le regard des dirigeants de la sous région sur la situation socio-politique nationale marquée par des négociations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement et d'une nouvelle Commission électorale
Indépendante, après la dissolution, le vendredi 12 février, de ceux existants, Pedro Pires a dit sa foi en une sortie de crise apaisée. «Notre position est simple, il y a un processus en cours, il faut travailler pour le conduire jusqu'aux élections. Nous avons une vision positive et nous avons foi qu'il y a toutes les possibilités de parvenir à un processus de normalisation institutionnel. Nous apportons notre soutien mais plus que cela, nous attendons le résultat et nous sommes modérément optimistes. (...)».

Nouveau gouvernement-25 ministères dont 3 ministères d'Etat
Fraternité Matin
- « Le deuxième gouvernement de l'ère de l'Accord politique de Ouagadougou tient cette après-midi son premier Conseil des ministres, sous la présidence de Laurent Gbagbo. Le Premier ministre Soro Guillaume s'est rendu, hier nuit, à Yamoussoukro pour régler les derniers détails avec le Chef de l'Etat. (...) .On aura compris que par rapport au précédent gouvernement qui était composé de 33 portefeuilles, la nouvelle équipe a pris une cure d'amaigrissement: elle comprendra 25 membres. En outre, toujours par rapport au précédent, il a pris de l'embonpoint au niveau des ministères d'Etat: d'un, on est passé à trois.(...) »

Manifestation du RHDP, hier: Des milliers de personnes dans les rues / Gbagbo contesté par la rue/ Karamoko Yayoro: "A partir de samedi, nous allons réagir partout"
Le Patriote -
« La tension est montée d'un cran hier après la folle journée de mardi dernier à Marcory. Comme un mal contagieux, la grogne qui avait commencé à Marcory, a touché les communes de Port-Bouët, Koumassi et de Treichville. (...). Bocanda: Ville morte
Bocanda avait l'allure d'une ville morte hier. La population de cette ville manifeste depuis samedi contre la décision de dissolution du gouvernement et la CEI prise par Laurent Gbagbo. Hier, c'était la cinquième journée consécutive que la population dit non à ces mesures impopulaires de Gbagbo. (...)
M'Bahiakro: Des milliers de personnes dans les rues
La ville de M'Bahiakro n'est pas en marge du vent de contestation du régime Gbagbo. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour crier leur ras-le-bol face à ce qu'elles appellent la dictature de Laurent Gbagbo. Les militants de l'opposition regroupés au sein du RHDP ont organisé une marche pacifique qui s'est déroulée, dans le calme. (..)

Toumodi: "Nous sommes fatigués de Gbagbo "
A Toumodi, la manifestation des militants du RHDP a été la plus longue. De 06 h à 14 h, la population sortie nombreuse a totalement paralysé la ville en barrant la voie express. Selon des témoins, au moins 5000 personnes ont protesté contre Gbagbo au cri de : «Nous sommes fatigués de Gbagbo, nous voulons notre carte d'identité. (...)
Yamoussoukro: Plusieurs arrestations
Le président en exercice du RJDP, Yaya Ouattara, le président communal RJR Touré Vassansy, ont été interpellés hier par la police. Considérés par elle comme des meneurs de troupe, Touré Vassansy, Haïdara et N'Goran Marc, conseiller des jeunes et DLC du président Alassane Ouattara des villages de la commune, ont été la cible de la police du premier arrondissement bien avant même la marche. (...)
De 6h à 13 heures, la situation était très tendue dans la capitale politique. Au point où vers 13h, des bérets rouges sont sortis pour un contrôle de routine.

Karamoko Yayoro (président en exercice du RJDP) : "A partir de samedi, nous allons réagir partout"

Le Rassemblement des Jeunes pour la Démocratie et la Paix était hier en assemblée générale à la maison du PDCI-RDA à Cocody. À la sortie de cette rencontre, le président en exercice de la jeunesse des Houphouëtistes s'est adressé à la presse. Voici ses propos. Vous venez de tenir une assemblée générale, peut-on savoir ce que vous avez décidé ?(...)A partir de samedi, nous avons dit à nos camarades qu'ils ont le devoir de réagir partout pour demander plus de démocratie, plus de liberté, l'unité et la cohésion nationales afin que l'économie puisse partir du bon pied. Je souhaite que chacun sache que c'est le mot d'ordre. A partir de vendredi, si la question de la CEI et l'affichage de la liste électorale définitive ne sont pas réglés, samedi, nous ne répondrons de rien à part faire en sorte que les choses reviennent en l'état. [...] ».