REVUE DE PRESSE DU JEUDI 17 JANVIER 2013

17 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 17 JANVIER 2013








31ème rapport d'étape du SG de l'ONU : Le FPI
en exil dénonce un énième rapport contre les pro-Gbagbo





 





Le Nouveau Courrier –


Le Conseil de sécurité se réunit le 17 janvier prochain,
selon le programme provisoire communiqué le 14 janvier 2013. A cette
occasion, le Secrétaire général (SG) de l'ONU présentera un rapport
d'étape (S/2012/964), le 31ème sur l'ONUCI, en application de
la résolution 2062 (2012) du 26 juillet 2012. Comme dans les autres
rapports et en particulier celui du groupe d'experts sur la Côte
d'Ivoire, de mi-octobre 2012, ce rapport cherche à dédouaner Ouattara et
son régime ethno-génocidaire et dictatorial tout en accablant les
pro-Gbagbo. (...).





7 – La réconciliation nationale





L'ONUCI semble imputer les lenteurs de la réconciliation
aux groupes pro-Gbagbo qui restent sourds aux appels lancés (paragraphe
18), qui refusent de participer au dialogue politique  (paragraphe 19).
Il est du reste curieux de voir évoquée au point 19, la rencontre du FPI
avec le Président Macky Sall dans les termes suivants : « À cette
occasion, ils auraient évoqué les moyens d'apaiser les tensions avec le
gouvernement et les partis d'opposition et la participation de ceux-ci
aux élections locales ». Il y a manifestement une falsification et
l'ONUCI aurait pu se rapprocher du cabinet du Président Macky Sall pour
être précis dans ses affirmations. (...)





En conclusion, la Coordination du FPI en exil appelle à
nouveau l'attention de la communauté internationale et singulièrement
celle des membres du Conseil de sécurité  de l'ONU sur la nature des
rapports à partir desquels ils sont souvent amenés à prendre des
décisions. [...]





 





 





La cohésion sociale à Lakota





 





Nord-Sud -

L'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a organisé hier
la célébration de la 26e journée de son organisation à Lakota. Cette
journée a été marquée par l'organisation des ateliers de renforcement
des capacités des forces de l'ordre et de sécurité sur les notions de
droits de l'Homme. Des projections de films et des consultations
gratuites des populations ont également meublé cette cérémonie.





 





 





Municipales et régionales couplées : le FPI propose 2014
et pose ses conditions





 





Soir Info, Le Démocrate, L'Expression, Nord-Sud, Le
Mandat, Le Jour plus -


Les municipales et régionales couplées n'auraient lieu
qu'en 2014 si cela ne tenait qu'à l'ancien parti au pouvoir, le Front
populaire ivoirien. C'est du moins ce qu'il faudrait comprendre de la
sortie, sur Onuci-fm, du président par intérim du Fpi, Sylvain Miaka
Ouretto : « Si je dois décider, je demanderais de les renvoyer en 2014
». Miaka Ouretto conçoit que ce délai devrait permettre aux potentiels
candidats du Fpi d'investir le terrain. « Cela fait deux (2) ans que
nous sommes absents des circonscriptions », appréhende le chef de parti.
Il a soulevé, en guise de conditions à leur participation à de prochains
scrutins, le cas de pro-Gbagbo « encore détenus » et les comptes gelés
de nombre d'entre eux. « Le Fpi participera à ces élections si ces
situations sont débloquées », a évoqué l'ancien député de Soubré. Il ne
s'est pas appesanti sur la question de financement de son parti ni sur
la recomposition de la Cei qui demeurent des revendications clés, au
Front populaire ivoirien. Ce jeudi, à 9h, à la Primature, le premier
ministre Daniel Kablan Duncan, reçoit les onze (11) partis d'opposition.
Rien ne dit que gouvernement et partenaires arriveront à sceller une
entente autour des élections locales.





 





 





Elections municipales et régionales : Les dérives
tribales menacent les élections





 





Le Jour plus –


A quelques semaines des élections jumelées municipales et
régionales, les informations qui nous parviennent des localités et des
états-majors des partis politiques ne sont pas rassurantes. Elles sont
plutôt inquiétantes pour la sécurité du scrutin et de la consolidation
de la cohésion sociale. C'est un secret de polichinelle que les
directions des partis ont eu d'énormes difficultés à choisir les têtes
de listes dans plusieurs localités. Pas que les compétences en présence
s'équivalaient qui mettait les partis dans un embarras de choix, mais
plutôt parce que les reflexes tribalistes ont ressurgi dans les débats.
A Bouaké par exemple, le maire sortant de la commune, M. Fanny Ibrahima,
a simplement traité son adversaire Djibo Nicolas d'étranger non
ivoirien. Même dans la région du Gontougo, ses adversaires accusent le
ministre Adjoumani de ne pas être originaire de Bondoukou. Pour les
accusateurs, il faut donc être fils de la commune de Bondoukou pour se
présenter aux élections locales dans la région. Le cas le plus grave,
c'est celui du Bounkani. Selon nos sources, il serait défendu à tout
candidat n'appartenant pas à l'ethnie Lobi de se présenter dans la
région pour les intérêts du RDR. Cette situation serait à la base de la
non désignation, jusqu'à présent, de la tête de liste du RDR dans la
région du Bounkani. Certains cadres lobi se seraient opposés au choix
d'un candidat d'une ethnie autre que la leur. Cette situation a fait
sérieusement monter la tension dans la région. Depuis quand en
politique, l'appartenance à un groupe ethnique est devenue un critère de
choix ? Récemment, des militants sont allés bruyamment manifester à la
rue Lepic pour crier leur hostilité au choix de Palé Dimaté comme
candidat du RHDP dans le Bounkani. Si cette situation n'est pas réglée
avant la tenue de ces élections, il faut craindre les dérives tribales.
Les attitudes claniques doivent être bannies des débats politiques pour
faire la place à la promotion de l'union et la cohésion sociale. Chaque
parti politique doit mettre tout en œuvre pour endiguer ces nouveaux
comportements qui naissent dans les débats politiques. En attendant, les
dérives tribales menacent les élections municipales et régionales en
Côte d'Ivoire. C'est le temps de réagir vigoureusement face à ce
comportement.





 





 





Elections municipales et régionales prochaines : Voici la
grande inquiétude





 





Soir Info -


Dans quelques jours, la Commission électorale
indépendante (Cei), en accord avec le gouvernement ivoirien, va donner
la nouvelle date de la tenue des élections municipales et régionales
couplées. En entendant donc de savoir si l'opposition notamment le Front
populaire ivoirien (Fpi, ex-parti au pouvoir) prendra part à ce scrutin,
une grande inquiétude demeure au niveau de l'organisation des élections
à venir. Il s'agit essentiellement, de la sécurisation du scrutin. Même
si un plan de sécurisation est en train d'être peaufiné par les Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), la Gendarmerie, et la Police
nationale, en rapport avec les Forces impartiales de l'Opération des
nations unies en Côte d'Ivoire, les attaques armées contre les positions
de l'armée ivoirienne, sont encore vivaces dans les esprits. La
pré-campagne ainsi que les meetings et autres grands rassemblements
pendant la période de campagne, seront-ils suffisamment sécurisés ? Le
fait que des civils et des ex-combattants détiennent encore des armes
sur l'ensemble du territoire, n'est-il pas un danger pour la sécurité
des électeurs ? Combien de soldats seront déployés pour la sécurisation
du scrutin quand on sait que l'armée doit continuer de veiller à la
surveillance du territoire face aux velléités d'attaques ? Les Forces
armées ivoiriennes sont-elles suffisamment armées pour accomplir leur
mission quand on sait qu'elles subissent depuis novembre 2004, l'embargo
sur les armes imposé par l'Organisation des nations unies (Onu) ? Autant
de questions préoccupantes aux- quelles le gouvernement et la Cei
devraient trouver des solutions adéquates. Avec donc les élections
municipales et les régionales couplées qui arrivent, il n'est pas
exagéré d'affirmer que l'Etat major général des Forces républicaines de
Côte d'Ivoire, et les grands commandements n'auront pas la tâche aisée.
Pour le gouvernement ivoirien, la sécurisation du scrutin à venir, est
un véritable défi à relever dans un contexte où l'armée est en train de
faire sa mue, et est en quête d'un réarmement après la une crise qui a
duré plus d'une décennie. En tout état de cause, les Ivoiriens et la
communauté internationale, attendent de voir les élections prochaines se
dérouler sans heurts ou perturbations majeurs sur l'ensemble du
territoire national.





 





 





Les médias formés à la couverture des Elections





 





Nord-Sud -

Dans le cadre des élections locales à venir, les hommes de médias ont
été formés à bonne pratique de couverture de ces événements électoraux.
Au nombre d'une vingtaine de journalistes des organes de presse publics
et privés, ils suivent des cours intensifs dispensés par l'organisation
anglaise, Electoral reform international service (Eris) au Cerap
à Cocody. Selon Serge Bailly, le coordonnateur de cette structure, cet
atelier se veut une contribution aux efforts de reconstruction de la
Côte d'Ivoire et de réconciliation entre ses fils et filles.





 





Politique nationale : 11 partis d'opposition convoqués ce
matin





 





Le Démocrate, Fraternité Matin, L'Expression, Nord-Sud,
Le Nouveau Réveil -


Le Premier ministre, ministre de l'Economie et des
Finances, M. Daniel Kablan DUNCAN, rencontrera les 11 partis de
l'Opposition, ce matin à la Primature. C'est le lieu de saluer le
premier ministre pour ses efforts inlassables en vue d'arriver à une
réconciliation vraie et une paix durable.





 





 





Municipales et Régionales / Sylvain Miaka Oureto : le
Premier ministre Daniel Kablan Duncan pourrait rencontrer le Fpi demain





 





L'Expression –

(...)
Quel est l'état des relations entre
le Fpi et le pouvoir?





 





Le dialogue que nous appelons de tous nos vœux n'a pas
véritablement repris entre le Fpi et les autorités. Mais il y a comme
une sorte de brise qui annonce le bon temps. Le Premier ministre Duncan
m'a fait l'honneur et la fraternité de me recevoir à son domicile la
semaine dernière. J'en profite pour le remercier de vive voix. Nous
avons échangé et je pense que raisonnablement les choses devront
reprendre entre nous. Nous n'avons pas été signataires du cadre
permanent du dialogue. Au moment où ça se mettait en place, on a envoyé
des gens pour faire acte de présence. Parce qu'il faut avoir une
attitude politique dans tout ce que le gouvernement fait. Mais nous ne
sommes pas signataires du cadre. Nous avons toujours dit au Fpi, et pour
cela nous avons adressé un courrier au président de la République, que
nous avons des préoccupations spécifiques. Qui forcément ne sont pas
celles des autres formations politiques de l'opposition. Et qu'à ce
titre, nous avons souhaité que le président de la République et son
représentant nous reçoivent de façon particulière pour que nous
discutions de nos préoccupations. Je crois que le Premier ministre nous
a compris, puisqu'aujourd'hui (ndlr : hier) il a fait un retour de notre
courrier pour nous signifier qu'il l'a reçu. Et qu'il l'examinait pour
nous faire parvenir un courrier d'invitation pour vendredi prochain.





 





Donc, vendredi prochain vous serez en tête-à-tête avec le
Premier ministre ?





Absolument. [...]





 





 





Réconciliation nationale : une grande marche, le 23
février à Yopougon





 





Le Démocrate -


Sans la paix aucune action de développement n'est
possible. Pour n'avoir pas mis cette notion de paix au cœur de nos
actions, la Côte d'Ivoire a sombré dans un sicle infernal de
déstabilisation. Aujourd'hui, tous ont reconnu la valeur de la paix.
Cependant, très peu en font leur seconde religion comme l'avait
recommandé le Sage Félix Houphouët Boigny. Or, pour que la Côte d'Ivoire
retrouve son unicité sa stabilité et son espoir d'entend, chaque
Ivoirien doit faire sienne cette notion. C'est pour atteindre cet
objectif, que la direction générale du groupe « Le Démocrate », a initié
de grandes actions de sensibilisation qui vont s'étendre sur toute
l'étendue du territoire national. M. Bernard N'dri, Directeur général de
Media-Afrique Communication, entreprise éditrice du journal « Le
Démocrate » et initiateur du projet s'en explique : « la première action
que nous allons mettre en œuvre consistera à organiser des marches pour
la paix à travers tout le pays.





 





Ces manifestations itinérantes auront pour point de
départ, la commune de Yopougon à partir du 23 février 2013. Dans chaque
localité que la procession va atteindre, nous allons demander à ces
habitants de faire l'effort de s'habiller ce jour-là en blanc, d'éviter
tout propos provocateur et tout acte de violence vis-à-vis de son
semblable. En clair, ce sera une journée dédiée totalement à la paix où
ce jour là chacun va traduire dans la réalité la citation
d'Houphouët-Boigny, selon laquelle, ''la paix n'est pas un vain mot,
mais un comportement''. Cette marche pour la paix concerne toutes les
forces vives de la nation, depuis les tenants du pouvoir d'Etat,
jusqu'au citoyen lambda ».





 





 





Nouveau DDR : Le chantage des ex-combattants





 





Nord-Sud -


Armes contre garanties. Des ex-combattants et autres
jeunes associés au conflit postélectoral réclament des mesures
d'accompagnement en contrepartie, avant de déposer les armes qu'ils
détiennent illégalement, selon des sources proches des structures de
désarmement, démobilisation et de réintégration (Ddr). Ces jeunes à
risque disent attendre « certaines garanties » avant de s'exécuter au
dépôt volontaire des armes auquel ils sont sensibilisés depuis
maintenant deux ans. Certains parmi eux, avance une autre source proche
de La Commission nationale de lutte contre les armes légères et de petit
calibre (Comnat-Alpc), disent espérer une amnistie et un environnement
social réellement apaisé. D'autres, ajoutent nos informateurs, disent
douter de la réinsertion. En effet, ils prennent pour prétexte la
fermeture des structures chargées comme le Pscn et le Pnrrc,
précédemment en charge du Ddr, pour se rétracter vis-à-vis de
l'opération de dépôt volontaire des armes. Pourtant, des experts dans ce
domaine relèvent que la problématique de la prolifération, la
circulation illicite et l'usage abusif des armes a atteint un niveau
d'extrême urgence après la crise postélectorale. Selon eux, des chiffres
exacts ne sont pas toujours disponibles pour témoigner de la gravité du
« phénomène », mais ils font observer qu'il est répandu sur toute
l'étendue du territoire. [...]





 





 





Guerre du Fpi contre Ouattara : voici le plan de
déstabilisation du régime en 2013





 





L'Expression -


Pour cette année 2013, le Fpi est entré au laboratoire,
pour en ressortir un plan qui ne devrait laisser aucune chance de survie
au régime en place.





Les coups de feu sur les fronts ouest, est et sud ont
démontré leurs limites en 2012. « Indéboulonnable », Alassane Ouattara
continue de diriger le pays. Une chose est certaine, le Fpi, sans avoir
le courage de le dire, attendait beaucoup de ces attaques. Contre
mauvaise fortune, les frontistes font bon cœur et acceptent pour le
moment la réalité des choses telles qu'elles se présentent, sans pour
autant baisser les bras. En effet, pour cette année 2013, l'ancien parti
présidentiel qui n'a peut-être pas totalement rangé l'option guerrière,
est ressorti du ''labo'' avec une autre stratégie, jugée capable de
déstabiliser le pouvoir en place. Au cours de son Assemblée générale, le
12 janvier, la jeunesse du Fpi a donné un aperçu de ce qui se prépare
contre Alassane Ouattara et le gouvernement en place. Dans le communiqué
final qui a sanctionné la rencontre, Koua Justin et ses camarades ont
mis les jeunes de leur structure en mission, « pour la libération totale
de la Côte d'Ivoire ». Mais l'usage des adjectifs ''démocratique'' et
''pacifique'' n'enlève en rien la brutalité que les jeunes frontistes
entendent exercer pour espérer se débarrasser du pouvoir en place. «
L'Assemblée générale donne mission à la jeunesse du Front populaire
ivoirien d'engager en cette année 2013, la révolution démocratique pour
la libération totale de la Côte d'Ivoire », mentionne le communiqué. Non
sans « engager avec gravité les jeunes à faire usage de tous les moyens
pacifiques et démocratiques pour obtenir la libération de Laurent Gbagbo
». La Jfpi dont le responsable n'est autre que Koua Justin recommande à
ses militants « de programmer le plus rapidement possible, des
manifestations politiques » afin d'arrêter le régime, dans sa marche
vers le développement économique et social du pays. Donnant dans la
défiance, l'Assemblée générale « recommande à la jeunesse de ne reculer
en aucune façon, en cette année 2013 devant la volonté du régime
d'interdire ou de réprimer ses manifestations politiques qui seront
programmées ». Et d'insister en ces termes : « Les manifestations
politiques de la Jfpi devront absolument se tenir quel que soit le
déploiement en grand nombre des forces... ».





 





Empêcher Ouattara d'atteindre ses objectifs





 





On le voit, les frontistes sont prêts à tout pour mettre
à mal l'évolution du pays. Comme dans les années 1990 où il a tenté
vainement de bloquer la marche du pouvoir vers l'avant, le Fpi veut
récidiver, rien que pour empêcher le pouvoir Ouattara d'atteindre ses
objectifs. Le choix de 2013 pour engager une telle bataille n'est pas
fortuit. Et ce n'est pas un hasard si c'est la jeunesse qui est mise à
rude contribution. Nul ne l'ignore, 2013 est une année charnière qui
aboutira à la réalisation d'un vaste programme de développement engagé
par l'Etat, avant les élections générales de 2015. [...]





 





 





Tribunal d'Abidjan : le procès en appel de Laurent Akoun
encore reporté





 





Le Patriote, Le Démocrate, L'Inter, L'Expression,
Nord-Sud, Le Nouveau Réveil, Le Mandat, Le Quotidien d'Abidjan, LG
Infos, Le Jour plus, Notre Voie, Le Temps -


Le procès en appel du Secrétaire général par intérim du
Front populaire ivoirien, Laurent Akoun devant se tenir ce mercredi à 9
heures, au Palais de Justice d'Abidjan-Plateau a été à nouveau reporté
au mercredi 30 janvier 2013 à la même heure a appris KOACI.COM d'une
source judiciaire.





 





Ce nouveau report après celui du 9 décembre dernier est
lié à un manque du rapport devant permettre le jugement en appel du
Secrétaire général par intérim du FPI. En pareil circonstance, le
président du tribunal devait mandater un rapporteur pour la rédaction du
fameux rapport depuis que le détenu a lancé appel, précise la même
source.  Malheureusement à en croire notre source, cela n'a pas été
fait, d'où le report du jugement en appel de ce jour au mercredi 30
janvier 2013. Alors que la peine privative de Laurent Akoun aspire à la
fin du mois de février, ses avocats affichent leur mécontentement face à
ce nouveau report lié à des raisons administratives. Enfin pour mémoire,
c'est le dimanche 26 juillet 2012, aux environs de 14h00, que le
Secrétaire Général et Porte-parole du FPI, Laurent Akoun, a été
interpellé au corridor de l'entrée nord d'Adzopé, par une dizaine de
FRCI commandée par le chef de brigade de gendarmerie de ladite ville.





Poursuivi pour « trouble à l'ordre public», Laurent Akoun
a été condamné le 31 août 2012 en 1ère Instance à 6 mois de prison
ferme, 1 an de privation de droits civiques et 1 an d'interdiction de
séjour sur tout le territoire national en dehors de sa ville natale.





 





 





Justice Ghanéenne : Koné Katinan, le dernier round
aujourd'hui ?





 





L'Inter, Soir Info, Nord-Sud -

Justin Koné Katinan sera à nouveau face à la justice ghanéenne
aujourd'hui jeudi 17 janvier 2013, sauf changement. A l'issue du procès
du jeudi 20 décembre 2012 au tribunal de grande instance d'Osu à Accra
au Ghana, et qui a duré seulement cinq (5) minutes, le juge Aboagye
Tandoh, président de ce tribunal, avait indiqué que le précédent report
serait le dernier. Aujourd'hui jeudi 17 janvier 2013 pourrait donc être
la fin des allés et venus du porte-parole de Laurent Gbagbo face à la
justice ghanéenne. Le jeudi  20 décembre 2012 en effet, le juge ghanéen
avait informé Koné Katinan que «le gouvernement ivoirien a fait
parvenir à la Cour, il y a deux jours, un document contenant de nouveaux
éléments. Votre avocat devra venir le chercher pour l'étudier avant
cette nouvelle date. Nous nous reverrons donc ici le 17 janvier, mais
cette fois tachez de venir à l'heure
», fustigeant le retard accusé
ce jour par m. Koné. L'ancien ministre du Budget de Laurent Gbagbo,
accusé de crimes économiques par les autorités de son pays, s'était
montré agacé face à ces incessants reports. «
Monsieur
le président, j'espérais que vous rendriez votre décision aujourd'hui.
On va de report en report, et je commence à m'impatienter.





Je pense, Monsieur le président, que vous me comprenez.
Parce que j'ai envie de pouvoir revivre en toute quiétude avec ma
famille et mes proches
»,
avait plaidé l'ex-ministre ivoirien, avant d'être rassuré par le juge
que l'audience du 17 janvier serait le dernier. Va-t-il tenir parole ?
Wait and see.





 





 





Retour présumé d'Aké N'gbo, Adjobi,... devant le juge :
La défense des ex-prisonniers pro-Gbagbo réagit





 





Nord-Sud -


L'avocat des ex-détenus proches de l'ancien président,
Laurent Gbagbo rejette «une information sans fondement» à pro- pos du
retour présumé de ses clients devant le juge. Me Hervé Gouamené dit
qu'il n'est «pas au courant» d'une telle nouvelle relayée hier par un
confrère. «Libérés à titre provisoire, il y a juste quelques semaines,
Aké N'Gbo, Christine Nébout Adjobi, Désiré Dallo et leurs amis doivent
s'apprêter à retourner devant le juge, cette fois-ci, pour faire face à
un procès devant la cour d'assises», a écrit Le Nouveau Réveil dans sa
parution du mercredi. La défense n'a pas encore reçu de convocation en
vue de la comparution desdites personnalités pour une quelconque
situation, a également indiqué l'avocat. Il faut toutefois préciser que
« le procureur sortant Simplice Kouadio Koffi, est-il aussi écrit,
aurait  transmis le réquisitoire définitif en ce qui concerne les 90
personnes (pro-Gbagbo, ndlr) inculpées dans le cadre de cette
procédure». Huit pensionnaires des prisons de Bouna, Boundiali et
Katiola ont bénéficié de la liberté provisoire, fin décembre. Ils
portent à 28 le nombre de prisonniers remis en liberté jusqu'à 2012.





 





 





CPI-Audience de confirmation des charges : La demande
d'autorisation d'appel de Gbagbo rejetée





 





Soir Info -


Les juges de la Chambre préliminaire 1 ont rejeté, dans
une décision en date du 13 janvier 2013, la demande d'autorisation
d'appel de la défense de Laurent Gbagbo concernant l'audience de
confirmation des charges censée démarrer le 19 février. Les juges ont
réfuté les arguments avancés par les avocats de l'ex-chef d'Etat
soupçonné de crimes contre l'humanité dans les évènements
post-électoraux en Côte d'Ivoire (fin 2011-avril 2012). La défense de
Laurent Gbagbo avait demandé, le 24 décembre 2012, l'autorisation
d'interjeter appel de la décision du 14 décembre 2012. Cette décision
est celle fixant la date d'ouverture de l'audience de confirmation des
charges dans l'affaire Laurent Gbagbo, au 19 février 2013. Dans sa
correspondance, la défense estimait que la Chambre préliminaire avait «
confondu le fait qu'elle devait organiser la procédure de façon rapide
et efficace et le droit qu'a l'accusé de réclamer d'être jugé dans un
délai raisonnable ». « Contrairement à l'argument de la défense, la date
pour le début de l'audience de confirmation des charges a été établie à
la lumière du délai fixé dans les textes juridiques de la Cour, et, en
particulier, dans le plein respect des délais fixés à la règle 121 (3)
et (6) du règlement », relèvent les juges de la Chambre préliminaire
dans leur récente décision. Le fait pour les juges de n'avoir pas accédé
à la requête de la défense implique que la date du 19 février 2013 est
maintenue et que l'audience de confirmation des accusations contre
l'ex-président s'ouvrira à cette échéance. [...]





 





 





La CPI se déporte au Mali





 





L'Inter, Soir Info, Nord-Sud -

le procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Ben- souda, a
annoncé, mercredi à la Haye, l'ouverture officielle d'une enquête sur
les crimes présumés commis sur le territoire du mali depuis janvier
2012. La "décision" découle de l'examen préliminaire de la situation au
mali initié en juillet par son bureau. Divers groupes armés ont semé la
terreur et infligé des souffrances à la population par tout un éventail
d'actes d'une extrême violence à tous les stades du conflit. Je suis
parvenue à la conclusion que certains de ces actes de brutalité et de
destruction pourraient constituer des crimes de guerre au regard du
statut de Rome", affirme Fatou Bensouda dans un communiqué publié sur le
site de l'institution judiciaire internationale.





 





 





Guerre contre les islamistes au Mali : Ouattara convainc
Merkel





 





Nord-Sud -


A la faveur du tête-à-tête qu'il a eu hier avec la
chancelière Angela Merkel, Alassane Ouattara a réussi à convaincre les
Allemands à prendre part à la guerre de libération du Mali.





 





Le plaidoyer d'Alassane Ouattara à Berlin, n'est pas
tombé dans des oreilles de sourds. Le chef de l'Etat qui a appelé à une
conjugaison des efforts, pour bouter hors du Mali, les islamistes qui y
sévissent depuis près de huit mois, a eu une réponse positive de
l'Allemagne. La première puissance économique européenne, par la voix de
sa chancelière, Angela Merkel, a décidé d'épauler la France, pour
délivrer le Mali de ses islamistes ''coupeurs de mains'' et ''pilleurs
de mausolées''. « L'Allemagne considère que la situation dans la région
fait partie de sa propre situation sécuritaire, car bien entendu le
terrorisme au Mali n'est pas seulement une menace pour l'Afrique, mais
aussi pour l'Europe », a répondu Angela Merkel, à l'appel d'Alassane
Ouattara, selon des proches du président ivoirien présents en Allemagne.
C'était lors de la conférence de presse que les deux personnalités ont
animée, au terme de leur tête-à-tête. Berlin devrait fournir de la
logistique aux forces déployées ou à déployer au Mali. Bien avant la
chancelière allemande, Alassane Ouattara avait appelé à la mobilisation
de toute l'Europe aux côtés de la France et des pays de la Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). « Je souhaite que
cette action soit soutenue par tous les Européens. Il était urgent
d'agir et je félicite le président Hollande, mais tout le monde doit se
mobiliser », avait exhorté M. Ouattara qui bouclait hier sa visite
officielle de 48 heures en Allemagne. [...].





 





 





En visite d'Etat en Allemagne Alassane Ouattara à propos
du Mali : "La CEDEAO jouera sa partition "





 





Le Patriote -


La chancelière allemande Angela Merkel a estimé hier que
"le terrorisme au Mali" était "une menace pour l'Europe". "L'Allemagne
considère que la situation dans la région fait partie de sa propre
situation sécuritaire, car bien entendu le terrorisme au Mali (...)
n'est pas seulement une menace pour l'Afrique, mais aussi pour
l'Europe", a déclaré Angela Merkel lors d'une conférence de presse à
Berlin avec le président ivoirien, Alassane Ouattara.





Ce dernier, qui est le président en exercice de la
Communauté économique des États d'Afrique de l'ouest (Cedeao), a appelé
"tous les Européens" à soutenir l'opération de la France. "Je souhaite
que cette action soit soutenue par tous les Européens", a déclaré
Alassane Ouattara. "Il était urgent d'agir et je félicite le président
(français, François) Hollande, mais tout le monde doit se mobiliser",
a-t-il insisté. "Nous voulons aller vite sur le déploiement des troupes
pour épauler les troupes maliennes, mais également passer à une phase de
soutien humanitaire et renforcer le processus politique. La Cedeao
jouera sa partition."





 





 





Exclusif/ Guerre au Mali : Voici les militaires ivoiriens
qui vont au front





 





L'Expression -


L'opération Serval destinée à libérer le Mali des
terroristes et bandes armées a atteint sa vitesse de croisière avec
l'envoi des troupes africaines combattantes au sol. A ce jour, ce sont
plus 3000 combattants en provenance des pays de la Cedeao qui vont
effectuer le dé- placement pour aller combattre les islamistes aux côtés
de l'armée française. Le Nigeria, le Burkina Faso, le Benin, le Sénégal,
le Niger, la Guinée ont officiellement annoncé l'envoi de troupes à
Bamako. En l'absence du président Alassane Ouattara en voyage en
Allemagne, c'est le silence sur la participation des militaires
ivoiriens à cette opération capitale. Mais, selon des sources bien
introduites, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire participeront bel
et bien à l'opération Serval. Vu que le pays d'Alassane Ouattara vit une
situation particulière et reçoit lui-même des forces étrangères, les
Casques bleus, il n'est pas prévu que la Côte d'Ivoire envoie des
troupes combattantes dans le septentrion malien. Par contre, Alassane
Ouattara enverra des militaires spécialisés dans la logistique de
guerre. Selon les premières décisions des chefs militaires, c'est
Abidjan qui va centraliser toutes les aides et les apports logistiques
pour cette guerre en cours. Déjà, Ouattara a obtenu de l'Allemagne de
gros avions pour le transport des troupes africaines. De même, plusieurs
pays occidentaux comme la Grande Bretagne, le Canada, la Belgique ont
décidé d'appuyer en matériel et en logistique les forces engagées sur le
terrain. Il était donc inimaginable que la Côte d'Ivoire dont le chef de
l'Etat est le président en exercice de la Cedeao ne prenne pas part à
une telle opération destinée à sécuriser la sous-région. C'est au cours
du prochain sommet de la Cedeao qui se tient samedi à Abidjan que toutes
ces décisions seront rendues publiques. [...]





 





 





Fonction publique :

Les négociations avec les fonctionnaires
échouent. La grève du 21 janvier maintenue





 





L'Inter, Le Mandat, Le Nouveau Courrier -


Hier mercredi 16 janvier à la salle de conférences du
ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, les
discussions entre le ministre Gnamien Konan entouré de collaborateurs et
la Confédération des syndicats de fonctionnaires et agents de l'Etat de
Côte d'ivoire (Cosyfoci), ont accouché d'une souris. C'est du moins ce
que soutient le président de la Cosyfoci, Tapé Djédjé Apollinaire, que
nous avons joint au sortir de cette rencontre. Gnamien Konan n'a donc pu
obtenir des fonctionnaires, la suspension de leur mot d'ordre de grève.
Ils estiment que les propositions à eux faites par le ministre de la
Fonction publique sont loin de satisfaire leurs attentes. Selon tapé
Djédjé Apollinaire, la rencontre avec le ministre Gnamien Konan a duré à
peine 30 mn. Un temps jugé trop court par les fonctionnaires pour
discuter de préoccupations majeures. Ce temps, le ministre, lui, l'a mis
à profit pour dire aux syndicats de fonctionnaires, l'incapacité de
l'Etat de satisfaire leurs exigences, en l'état actuel des choses. [...]





 





 





Le Hcr rapatrie des Ivoiriens du Libéria





 





Nord-Sud -

Depuis hier, environ 400 réfugiés ivoiriens ont été rapatriés
volontairement en Côte d'Ivoire en provenance du Libéria. Ils ont été
convoyés au centre de transit de Toulépleu, en vue de formalités
diverses, avant d'être conduits dans leur différents villages le
lendemain. En novembre, le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr)
a organisé une opération similaire en faveur d'une dizaine d'enfants
ivoiriens qui ont pu retrouver leurs familles après un an de refuge au
Liberia.