Les jeunes de la sous-préfecture de Zagné, située à 600 km d'Abidjan à l'ouest de la Côte d'Ivoire dans le département de Guiglo, veulent préserver et sauvegarder un environnement social apaisé. Ils ont répondu massivement à l'invitation de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), le 16 janvier 2013, pour discuter des voies et moyens d'amener les différentes communautés à coexister pacifiquement.

Dans cette localité de l'extrême Ouest ivoirien, la crise postélectorale qui a secoué la Côte d'Ivoire entre novembre 2010 et avril 2011, a créé un sentiment de méfiance entre les différentes composantes de la population. Autochtones et populations venues d'autres parties de la Côte d'Ivoire et de la sous-région se sont engagés à mettre fin à cette situation préjudiciable au développement socio-économique de la zone.

En ouvrant cette rencontre d'une journée, le sous-préfet de Zagné, Nicaise Oulaï, a proposé la mise en place d'un mécanisme afin de créer des relations de bon voisinage et de promouvoir la cohésion sociale

De même, l'ONUCI à travers son bureau des droits de l'Homme a recommandé à la jeunesse de Zagné d'asseoir un plan d'action dans le but de renforcer et maintenir un climat de paix dans la région.
En réponse, le président de la jeunesse de Zagné, Lemaire Kaho, a indiqué que la jeunesse est désormais au travail et qu'elle continuera à mener des actions de réconciliation auprès des différentes communautés de la localité.

M. Kaho a ensuite plaidé pour la création et le financement d'activités génératrices de revenus, afin de rendre les jeunes plus autonomes.