REVUE DE PRESSE DU JEUDI 14 MARS 2013

14 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 14 MARS 2013






Attaque d'un village frontalier à l'Ouest : 2 FRCI et 4 civils tués par des
assaillants venus du Libéria




 




Le
Patriote, Nord-Sud, L'Inter, Notre Voie, Le Quotidien d'Abidjan, Le Mandat -

Les
assaillants cachés au Libéria voisin, qui ambitionnent de déstabiliser la Côte
d'Ivoire, ont repris du service. Dans la nuit du mardi au mercredi, ils ont
lancé un assaut mortel sur une position des FRCI basée à Zilébly, dernier
village dans le département de Bloléquin avant d'atteindre le Libéria. Bilan de
l'attaque : 2 soldats des forces républicaines de Côte d'Ivoire et 4 civils
tués. Selon nos sources sur places, des rumeurs d'attaques depuis le Libéria
circulaient et se faisaient de plus en plus persistantes ces derniers temps.
Elles se sont donc matérialisées dans la nuit du mardi à mercredi. Et la riposte
des FRCI avec des renforts venus de Bloléquin, de Guiglo et de Man a permis de
repousser les assaillants dans leur tanière sur le territoire libérien. En
effet, le commandant Fofana Losseni dit Loss a pris le contrôle des opérations
en se rendant sur le théâtre des affrontements. Devant les renforts et surtout
la détermination des soldats ivoiriens à en découdre, les assaillants ont pris
la fuite. Si la situation est totalement sous contrôle, l'attaque a, cependant,
créé une psychose générale au sein des populations qui ont commencé, selon nos
sources, à quitter les villages. «Actuellement, la ville de Bloléquin est
remplie par des déplacés qui ne veulent plus rester dans les villages. Ils ont
peur d'être attaqués à leur tour. La psychose s'est installée et les populations
ne savent plus où partir», a précisé une source. [...]




 




 





Affrontements armés hier à l'ouest : La guerre de la terre a commencé !




 




Le
Nouveau Courrier -


Reconquérir leurs terres perdues à l'occasion de la guerre post-électorale, et
de l'exil qui s'en est suivi : tel semble être le leitmotiv des hommes armés qui
ont fait leur apparition dans le département de Bloléquin dans la nuit de
mercredi à jeudi dernier. Ces terres, pour la plupart, ont été vendues aux
nouveaux arrivants soit par des allogènes qui avaient acquis de petites
parcelles avant la crise ivoirienne soit par certains autochtones n'ayant aucune
droit sur les parcelles, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Ce qui,
selon une source proche de l'administration préfectorale à Bloléquin,
compliquerait le retour des exilés chez eux depuis le retour de l'accalmie dans
la région.




De
nombreuses missions de bons offices conduites par les différents sous-préfets du
département de Bloléquin avaient été menées auprès des acquéreurs occasionnels
pour les prévenir du danger qu'ils font courir à la région en occupant
illégalement le patrimoine foncier des autochtones en exil. Face au refus des
allogènes de céder ce qui leur apparaît désormais comme leur patrimoine qu'ils
ont mis en valeur, certains propriétaires terriens, selon des témoins joints par
Le Nouveau Courrier, ont décidé de passer à l'offensive. C'est dans cette
optique que Zilébly (dernier village ivoirien à la frontière avec le Libéria), a
été le théâtre d'une première incursion des «contestataires» depuis lundi
dernier. Ils y ont mené une attaque contre les occupants de leurs terres,
notamment les allogènes constitués majoritairement de ressortissants burkinabè,
mais aussi contre les éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci),
dans la nuit du mercredi, à 4h du matin.




Les
combats qui en ont découlé ont occasionné des morts d'hommes dans les trois
camps. Selon une source sous-préfectorale qui a recueilli un bilan provisoire,
ce sont 4 personnes du côté des allogènes, 2 éléments des Frci et un homme armé
parmi les agresseurs qui ont perdu la vie sur le théâtre des combats. Au moment
où nous mettions sous presse, des informations en notre possession indiquent
qu'après que les agresseurs ont battu en retraite, les Frci contrôlent la
situation à Zilébly après de violents combats dans les villages riverains du
canton Gboo, à Blolequin. [...]




 




 





Litige foncier : Violents affrontements hier à Touba




 




Le
Nouveau Courrier, L'Inter, Nord-Sud, Le Nouveau Réveil, Le Quotidien d'Abidjan,
Le Mandat  -

Plus
de 400 personnes venues de N'golodougou, village situé à 15 km de Touba, dès les
premières heures de la matinée, ont pris d'assaut le Tribunal de la
sous-préfecture de Touba, pour exiger la libération de trois jeunes dont le
président des jeunes de leur village, Dosso Daouda, arrêtés mardi sur ordre du
procureur, Séka Kokogni. S'opposant à un refus du procureur d'accéder à leurs
exigences, ces habitants de N'golodougou se sont attaqués aux bureaux de la
sous-préfecture qu'ils ont fortement endommagé, en dépit de la médiation des
chefs traditionnels et du sous-préfet central, Koua Bérima Georges.




La
tension devenant de plus en plus vive, la police et la gendarmerie ont tenté
d'intervenir pour calmer les esprits, mais la situation a dégénéré pour se
transformer en affrontement entre eux et les manifestants. Ces incidents ont
fait au moins 54 blessés dont 41 civils et 13 policiers et gendarmes. Parmi ces
forces de l'ordre, neuf ont été atteints par balles à l'aide des fusils calibre
12, a précisé une source médicale à l'AIP.




C'est
finalement à la mi-journée que le calme est revenu dans le centre ville de
Touba, où trois cargos des FRCI sont arrivés de Man en renfort aux forces de
police et de gendarmerie de la ville. Selon des témoignages recueillis sur
place, tout est parti d'un litige foncier entre N'golodougou et Mahana, deux
villages de la sous-préfecture de Touba, situés sur l'axe Touba-Odienné. [...]




 




 





Litige foncier à Touba. Les explications du procureur du tribunal de Touba




 





Nord Sud

– Le procureur du tribunal de première instance de Touba, Victorien Séka se dit
surpris que le problème ait pris cette dimension. Joint hier au téléphone, il a
expliqué qu'il ne s'agit que d'une « affaire purement judiciaire ». « C'est une
affaire de droit », a-t-il décrit. Selon lui, tout est parti d'un problème entre
deux villages de Touba. N'golodougou et Mahana. « Les habitants de N'golodougou,
sous la houlette de leur chef de village sont allés détruire les plants de
cacao, d'igname de ceux de Mahana. Le lendemain, le chef de village de Mahana a
envoyé des émissaires à N'golodougou pour comprendre la raison pour laquelle les
plants ont été détruits. Ces émissaires ont été séquestrés par les habitants de
N'golodougou. Et leurs motos confisquées. « Après une plainte du village de
Mahana, j'ai instruit la gendarmerie d'enquêter sur ces faits. Et quand les
gendarmes les convoquent, ils refusent de partir. Etc'est hier (mardi, ndlr) que
j'ai été très ferme pour qu'on aille les chercher », a-t-il expliqué. De leur
côté, les populations de N,golodougou reprochent plutôt au procureur son refus
d'un règlement à l'amiable. « Toute la chefferie de Touba s'est impliquée. Tous
ont demandé au procureur de privilégier le règlement à l'amiable. Chose qu'il a
refusé au prétexte qu'une procédure judiciaire doit suivre son cours », témoigne
une source proche des manifestants. Faux, répond le procureur. « Je voulais
faire table rase de l'inffraction de destruction des plants et autres pour
privilégier le règlement à l'amiable. Leur demandant de restituer les motos. Ils
m'ont répondu qu'ils n'étaient pas prêts à le faire ni aujourd'hui ni demain »,
a-t-il réfuté.  




 




 





Programme de travail gouvernemental : Voici les actions majeures à réaliser en
2013/ Alassane Ouattara : "L'année 2013 doit être l'année de la matérialisation
des projets..."




 




Le
Patriote

- Le séminaire gouvernemental qui a démarré, mardi dernier sous les auspices du
président de la République, Alassane Ouattara a pris fin, hier. Lors de la
cérémonie de clôture, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a fait observer
dans son message que cette rencontre a été l'occasion pour les ministres d'Etat
et les autres ministres de présenter succinctement les grandes lignes de leur
bilan pour l'exercice 2012 mais aussi les principales actions envisagées pour
l'année en cours. Le communiqué final de ce séminaire sur le bilan du Programme
de travail gouvernemental (PTG) 2012 et l'élaboration du PTG 2013 a été lu par
le ministre Bruno Nabagné Koné, porte-parole du gouvernement. Les travaux du
séminaire ont porté sur des communications des membres du gouvernement et des
échanges qui s'en sont suivis. Le bilan de l'action gouvernementale en 2012 fait
ressortir de nombreuses actions dont des travaux de construction, de
réhabilitation et d'équipements dans les domaines de la sécurité, de
l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale. D'importants travaux
d'infrastructures dont ceux du Pont Henri Konan Bédié et son réseau d'échangeur,
les travaux d'hydraulique villageoise et urbaine, la réhabilitation d'axes
routiers ont été aussi relevés. (...) Au terme des travaux, le président de la
République a félicité l'équipe gouvernementale pour le travail abattu. Ce
travail montre selon lui, la volonté du staff de contribuer à l'amélioration des
conditions de vie des concitoyens. Il a souhaité que 2013 soit l'année de la
matérialisation des projets prévus. [...]




 




 





Statut de l'opposition et financement des partis politiques : Ouattara cède sous
la pression du FPI




 




Le
Nouveau Courrier -

Le
rideau est tombé hier mercredi 13 mars 2013 sur le séminaire gouvernemental qui
a débuté mardi. Les trois axes principaux qui vont constituer la boussole du
Programme de travail gouvernemental cette année (PTG 2013) : la paix et
sécurité, la réconciliation nationale et la relance économique et la
reconstruction post-crise. Selon le porte-parole du gouvernement qui a lu le
communiqué final du séminaire gouvernemental sur le bilan du programme de
travail 2012 et l'élaboration du PTG 2013, le contenu du plan d'actions du
gouvernement pour l'année en cours s'appuie sur les orientations du PND
2012-2015. « Il prend également en compte la mise en œuvre effective des
engagements pris par le chef de l'Etat lors de ses visites à l'ouest et à l'est
du pays, le souci d'améliorer notre classement au Doing Business et d'œuvrer à
l'éligibilité de la Côte d'Ivoire au programme Millenium Challenge Corporation
(MCC) en 2013 », relate Koné Bruno. Ainsi, l'accent sera mis entre autres sur la
poursuite des actions en vue du respect des droits de l'homme, de l'indépendance
de la justice, de la réalisation d'infrastructures dans divers domaines
scolaires universitaires, habitat social, hospitalière, routières ainsi que de
l'amélioration de la sécurité avec « le renforcement d capacités de la police,
le DDR et la réorganisation de la confrérie Dozo ».




La
question du retour des exilés, estimés à 87 482 selon les chiffres du
gouvernement, sera également une préoccupation : « Sur ce point, il est
important de relever que sur un total de 250 000 personnes exilées, 162 518 ont
été rapatriées au 31 décembre 2012, soit un taux de 65% ».




En
outre, la détermination et la pugnacité du parti du président Laurent Gbagbo
lors des discussions avec le gouvernement aura fini par payer. Réclamé depuis
plusieurs mois par le FPI, le chef de l'Etat a décidé d'accorder un cadre
juridique à l'action de l'opposition. En effet, parmi les priorités de l'année
2013 sera inscrite « la poursuite du dialogue politique avec l'opposition et
l'adoption de textes sur le statut de l'opposition et le financement des partis
politiques ». [...]




 




 





Dernière heure : Tyéoulou Félix nommé président de la Cour des comptes




 




Le
Nouveau Réveil
 
– L'ancien secrétaire général du gouvernement Tyéoulou Dyéla Félix vient d'être
nommé président de la Cour des comptes. Le haut serviteur de l'État a déjà pris
fonction depuis avant-hier mardi 12 mars. Il est à noter que M. Tyéoulou avait
été le porte-parole des populations Wê lors de leur dernière rencontre avec le
Chef de l'État Alassane Ouattara au palais présidentiel. 




 




 






Cour pénale internationale (CPI) : La liberté provisoire encore refusée à
Gbagbo






 






Notre Voie,


L'Inter, Le Temps -



La demande de mise en liberté provisoire a encore été refusée au président
Laurent Gbagbo. Ses avocats avaient introduit une deuxième requête après le
refus opposé à la première demande. Mais la juge unique chargée du dossier
Gbagbo à la Cpi n'a pas accordé la liberté provisoire au client de Me Altit.
Mais il faut clarifier que ce refus n'a aucun lien avec l'issue de l'audience de
confirmation des charges contre l'ex-chef de l'Etat. Ce n'est pas parce que la
juge n'a pas accordé la liberté provisoire demandée bien avant cette audience
qu'elle va forcément confirmer les charges contre Gbagbo. Ce refus n'aura pas
d'influence sur cette audience. Qui sera appréciée sur la base des
argumentations du procureur et de celles des avocats de Gbagbo.




 




 




Le
procès Koné Katinan reporté pour la énième fois




 





L'Inter, Nord-Sud, Le Mandat, Le Temps -

La justice ghanéenne vient de reporter, pour la énième fois, le procès de Koné
Katinan, du nom du dernier ministre délégué du Budget de l'ancien président,
Laurent Gbagbo. Depuis plus d'un mois, Koné Katinan est en liberté provisoire au
Ghana en attendant un procès ouvert contre lui dans ce pays. A plusieurs
reprises, il s'est entendu dire que le procès est reporté.




 




 





Désarmement et Réinsertion : La grogne monte au sein des ex-combattants. L'ADDR
fait des précisions




 





L'Inter – « 
Nous
les vrais combattants, nous sommes laissés pour compte dans la réinsertion. Nos
chefs vont prendre de l'argent à des civils pour les intégrer en faisant croire
à l'ADDR que ce sont de vrais combattants. Après, ceux-ci viennent se moquer de
nous. Nous ne pouvons pas accepter cela, c'est pourquoi nous voulons interpeller
les autorités afin qu'elles mettent fin à ces pratiques de nos chefs, qui ont
déjà intégré leurs éléments dans l'armée et qui sont en train de s'enrichir sur
notre dos
».
Ces propos tenus, sur un ton de colère, sont ceux d'un ex-combattant, qui s'est
en tout cas présenté à nous au téléphone comme tel, souhaitant garder
l'anonymat, hier mercredi 13 mars 2013. Il dit être membre d'un contingent
d'environ 500 éléments basés au camp commando d'Abobo, qui sont en attente d'une
prise en compte dans le programme de réinsertion piloté par l'Autorité pour la
démobilisation, le désarmement et la réinsertion (ADDR). A la grogne de ces
ex-combattants du camp commando d'Abobo, il faut ajouter celles relayées
récemment par la presse et qui ont suscité des soulèvements à Korhogo et à
Bouaké. Tous dénoncent le racket qui s'est greffé au processus de réinsertion,
et qui favorise le recrutement d'autres personnes à leur place, moyennant de
gros sous. «Certains chefs ont vendu des places à des gens qui n'ont rien à
voir avec des ex-combattants, à 150 000, 200 000 voire 300 000 CFA, ndlr
», a
dénoncé de son côté, le dénommé Vincent, un ancien milicien pro-Gbagbo, sur les
antennes d'une radio étrangère. (...)




Sur
la question, le directeur de l'ADDR, Fidèle Sarassoro, fait la précision
suivante. «Nous avons pris des dispositions, en informant tous les
responsables de la chaîne, y compris les ex-comzones, que le processus est
entièrement financé par l'État de Côte d'Ivoire et qu'en conséquence, aucun
ex-combattant ne doit payer quoi que ce soit sous forme de prime, de frais
d'inscription etc.
», a-t-il insisté. L'ADDR serait en train de prendre des
dispositions, avec l'ONUCI, pour s'assurer qu'aucun ex-combattant ne soit amené
à payer pour être réinséré. Ce sont plus de 60 mille ex-combattants qui ont été
recensés comme candidat à la réinsertion. Certains ont déjà été réinsérés comme
gardes pénitentiaires, d'autres sont en voie de devenir agents des douanes ou
des Eaux et forêts.




 




 





GAGNOA : Des manœuvres militaires paniquent les populations. Les explications
d'un officier français




 





L'Inter -


Depuis dimanche 10 mars 2013, un impressionnant détachement de militaires
français, appartenant à l'escadron blindé de la force Licorne, et des soldats
Frci du 1er Bcp, séjournent à Gagnoa. La présence de ces hommes en tenue a fait
courir des rumeurs les plus folles, mêlées à divers commentaires dans le
chef-lieu de la région du Gôh, et semé la panique au sein des populations. C'est
pour rassurer celles-ci qu'une rencontre a eu lieu hier mercredi 13 mars 2013, à
la salle de mariage de la mairie de Gagnoa, entre ces visiteurs et la population
représentée par les chefs traditionnels, sous la supervision du maire Bamba
Médji. Au sortir des échanges, qui ont été brefs, le capitaine Nicolaeff Youri
de la force Licorne a confié à la presse, les raisons de leur présence sous le
Fromager. «Cela fait longtemps que la force Licorne n'est pas venue en visite
à Gagnoa. Nous voulons, avec nos amis Frci d'Abidjan, venir visiter la région de
Gagnoa de façon à resserrer les liens entre la population ivoirienne et les
soldats français de la force Licorne. Nous sommes arrivés dimanche et nous
repartons demain matin. On a passé 04 jours sur Gagnoa
», a-t-il déclaré. «Lorsque
nous sommes arrivés, nous avons expliqué notre présence. Nous ne sommes pas une
force poli- tique, nous sommes une force militaire et nous tentons d'œuvrer pour
le bien de la Côte d'Ivoire. Au contraire, parce que nous savons peut-être que
la population par ici a beaucoup souffert de la crise et le fait que les
français reviennent ici est un signe d'apaisement. Et de retour à la véritable
amitié ivoiro-française. Ça faisait longtemps que les Français n'étaient pas
venus en visite à Gagnoa. Au départ, il y a eu un peu d'inquiétudes, mais au
cours des conversations et des discussions, on a réussi à avoir d'excellents
échanges et il me semble qu'aujourd'hui nous réussissons à être bien acceptés
par les populations
», a ajouté l'officier français. Parlant de la situation
sécuritaire en Côte d'Ivoire, le commandant de l'escadron blindé de la force
Licorne s'est voulu rassurant. «Il n'y a absolument pas de danger. Nous
croyons que la Côte d'Ivoire est en reconstruction, la présence des Frci, du 1er
BCP d'Abidjan prouve que les forces de sécurité sont en train de monter en
puissance. Et que c'est parce qu'on souhaite que la Côte d'Ivoire se
reconstruise. On œuvre pour aider surtout les chefs à être formés, à savoir
prendre les bonnes décisions. Je pense qu'à Abidjan c'est difficile, mais il y a
de l'espoir et je pense que la Côte d'Ivoire est sur la bonne route
», a-t-il
rassuré.




 




 





Relance de l'économie nationale : La mission FMI-Banque mondiale optimiste




 




Le
Nouveau Courrier, Soir Info -

La mission conjointe du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque
Mondiale et de la Banque africaine de développement (Bad) en Côte d'Ivoire,
prévue du 13 au 27 mars 2013, a démarré effectivement ses travaux hier par une
rencontre avec la ministre auprès du premier ministre en charge de l'Economie et
des Finances, Kaba Nialé, au 20ème étage de l'immeuble SCIAM. Lors des échanges,
le chef de la délégation, Michel Lazare, sous-directeur du département Afrique
du FMI, a indiqué que la tâche de son équipe consiste à «faire le tour des
questions relatives au budget, aux recettes, aux dépenses, leur financement
ainsi qu'aux réformes structurelles.» En effet, la 3ème revue du programme
économique et financier 2012-2014, soutenu par la facilité de crédit (FEC),
dressera le bilan des évolutions enregistrées au cours de l'année 2012, en
termes de renforcement du dynamisme de l'économie, de maîtrise de l'inflation,
d'évolution de la situation monétaire et des comptes extérieurs, de gestion des
finances publiques y compris la dette publique. Elle fera également le point de
la mise en œuvre des réformes sectorielles visant améliorer la compétitivité de
l'économie ivoirienne. [...]




 




 





Aujourd'hui débute la visite officielle du Président Libanais




 





L'Inter -

C'est aujourd'hui à 12h30 que le président libanais, Michel Sleiman, sera en
Côte d'Ivoire. Il sera accueilli par le couple présidentiel à l'aéroport
international Félix Houphouët-Boigny. Puis, il sera accompagné par son hôte à
l'hôtel ivoire où il résidera durant son séjour. Après quoi, à 15h30, le
dirigeant libanais sera à l'hôtel du District du Plateau pour une cérémonie. Il
reviendra ensuite à l'hôtel ivoire où il échangera avec les hommes d'affaire
ivoiriens. A partir de 20h, le couple présidentiel ivoirien lui offrira un
dîner, toujours à l'hôtel ivoire. C'est le vendredi qu'il y aura une séance de
travail entre Michel Sleiman et son homologue ivoirien.




 




 





Relation Maroc-Côte d'ivoire : Le roi Mohamed VI à Abidjan la semaine prochaine




 




Le
Démocrate -

C'est
la saga diplomatique du monde arabe ces jours-ci à Abidjan. Après le passage, la
semaine dernière, d'une mission de la Banque islamique de Développement qui a ,
à cette occasion , conclu un accord de près de 42 milliards avec le gouvernement
de Côte d'Ivoire pour le bitumage de l'axe Bouna-Doropo-Frontière du Burkina
dans le nord-Est du pays, la capitale économique ivoirienne s'apprête à
accueillir le président du Liban, Michel Sleiman, du jeudi 14 au samedi16 mars
2013. Si plusieurs artères importantes d'Abidjan sont, depuis le week-end
dernier, aux couleurs nationales du pays du cèdre, ces rues devront présenter un
tout autre décor la semaine prochaine. Après le Moyen et le proche orient, place
au Maghreb. Car cette fois-ci, ce sont des pavillons du Royaume chérifien qui
flotteront dans les airs d'Abidjan. En effet, selon une source diplomatique
ivoirienne digne de foi, le roi du Maroc, Mohamed VI, effectuera une visite
officielle au bord de la lagune Ebrié le lundi 18 mars 2013. Pour rappel, le roi
Mohamed VI qui foulera ainsi pour la première fois le sol ivoirien en tant que
roi, s'était fait représenter par son Premier ministre, Adel-Ilah Benkiran, lors
d'un récent sommet des Etats de l'Afrique de l'Ouest à Yamoussoukro, dominé par
la situation au Mali.




 




Le
roi du Maroc pourrait s'enquérir des nouvelles des entreprises marocaines, qui
marquent de plus en plus leur présence dans le tissu économique ivoirien.