BOUAKE : UNE QUARANTAINE D’ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE, DES MEDIAS ET DES FORCES DE SECURITE SENSIBILISES A LA REFORME DU SECTEUR DE SECURITE

13 mar 2013

BOUAKE : UNE QUARANTAINE D’ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE, DES MEDIAS ET DES FORCES DE SECURITE SENSIBILISES A LA REFORME DU SECTEUR DE SECURITE

Qu'est ce que la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) ? Quelles sont les différentes étapes avant sa mise en oeuvre ? Quelles sont les axes stratégiques de communication sur la RSS? Quel est le rôle de l'ONUCI dans le processus de RSS ? C'est à ces questions qu'ont tenté de répondre les organisateurs d'un séminaire organisé le 12 mars 2013 à Bouaké par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en partenariat avec le Conseil national de sécurité (CNS).

Une quarantaine de participants issus de la société civile, des forces de sécurité ainsi que des médias, ont pris part à ces assises dont le thème était « Communiquer sur la Reforme du Secteur de la Sécurité. »

Au cours de sa communication sur la stratégie nationale sur la RSS, Patrick Kassi, membre du CNS, après avoir présenté les différentes activités de son institution, a expliqué en quoi consistaient les différentes réformes relatives au secteur de la sécurité.

Selon M.Kassi, la RSS qui a pour but essentiel de renforcer la sécurité des populations, est complémentaire à d'autres programmes et doit s'inscrire dans la démarche exhaustive englobant la lutte contre la prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre (ALPC) ou encore le Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR). »

Shahrazad Chida, de la Division RSS de l'ONUCI est longuement revenue sur le rôle de la mission onusienne dans ce processus qui, selon elle, se fait conformément aux résolutions 2000 et 2062 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ce rôle, a-t-elle indiqué, « consiste pour l'essentiel à la coordination, à la sensibilisation, au renforcement des capacités et à l'appui à la mobilisation des ressources. »

Les travaux en atelier ont permis aux participants de faire des recommandations allant dans le sens d'une meilleure appropriation de la RSS et de l'amélioration de la sécurité des populations.

Ils ont ainsi demandé que les forces de sécurité soient dotées de moyens adéquats pour faire face à l'insécurité. Ils ont en outre demandé le règlement de l'épineuse question des Dozos (chasseurs traditionnels), des conflits récurrents opposant agriculteurs et éleveurs et de l'insécurité alimentaire à laquelle fait face une frange importante de la population de la région.