REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 14 MARS 2013

14 mar 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU JEUDI 14 MARS 2013





Au
moins deux morts dans de violents combats entre les FRCI et des inconnus à
Bloléquin




 





(Agence de Presse Africaine – 14/03/2013) -

De
violents combats ont opposé mercredi les Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(FRCI) à des individus non identifiés lourdement armés, dans le village de
Zilébli à Bloloquin, à la frontière ivoiro-libérienne, faisant au moins deux
morts et plusieurs blessés graves, a appris APA de source sécuritaire.




 




Selon
cette source interrogée par APA au téléphone, les combats ont commencé aux
environs de 2 heures du matin dans le village de Zilébli, près de la frontière
libérienne. "J'ai vu deux corps dont un civil et un soldat des FRCI. Il y a
beaucoup de blessés graves qui ont été évacués à l'hôpital général de Guiglo, la
capitale régionale", explique la même source, précisant qu'il y a une
cinquantaine de blessés parmi les civils et les militaires.




 




Des
renforts sont venus de Man (la métropole de l'Ouest) pour assister les FRCI de
Blologuin, indique-t-on. Les combats ont cessé en début d'après midi avec le
repli des assaillants vers le Liberia d'où ils sont venus, conclut cette source
sécuritaire.




 




Cette
attaque survient alors que les quatre Chefs d'Etat de l'Union du Fleuve Mano ont
évoqué dimanche à Conakry, en Guinée, la sécurité et la paix dans cette région.
Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Ernest Bai Koroma (Sierra Léone), Ellen
Johnson Sirleaf (Libéria) et Alpha Condé (Guinée) ont décidé de la mutualisation
de leurs efforts pour pacifier cette zone ouest africaine. [...]




 




 





Touba: affrontement populations-forces de l'ordre, 54 blessés, renforts FRCI de
Man




 





(Connectionivoirienne.net / AIP, Koaci.com – 14/03/2013) -

De
violentes manifestations ont éclaté mercredi à Touba après l'arrestation de
trois jeunes villageois de N'golodougou (situé à 15 km de Touba), sur ordre du
procureur local, faisant 54 blessés dont 13 agents des forces de l'ordre, a
constaté l'AIP sur place. Dès les premières heures de la matinée, plus de 400
personnes venues de N'golodougou, village à 15 km de Touba ont pris d'assaut le
tribunal de la sous-préfecture de Touba pour exiger la libération de trois
jeunes dont le président des jeunes de leur village, Dosso Daouda, arrêtés mardi
sur ordre du procureur, Séka Kokogni.





S'opposant à un refus du procureur d'accéder à leurs exigences, ces habitants de
N'golodougou se sont attaqués aux bureaux de la sous-préfecture qu'ils ont
fortement endomagé, en dépit de la médiation des chefs traditionnels et du
sous-préfet central, Koua Bérima Georges. La tension devenant de plus en plus
vive, la police et la gendarmerie ont tenté d'intervenir pour calmer les esprits
mais la situation a dégénérée pour se transformer en affrontement entre eux et
les manifestants.




Ces
incidents ont fait au moins 54 blessés dont 41 civiles et 13 policiers et
gendarmes. Parmi ces forces de l'ordre, neuf ont été atteints par balles à
l'aide des fusils calibre 12
, a précisé une source médicale à l'AIP. Le
calme était de retour à la mi-journée dans le centre ville de Touba, où trois
cargos de Forces républicaines de Côte d'Ivoire sont arrivés de Man en renfort
aux forces locales.





D'après des témoignages recueillis par l'AIP, tout est parti d'un litige
foncier
entre N'golodougou et Mahana, deux villages de la sous-préfecture de
Touba, situés sur l'axe Touba-Odienné. Ces sources indiquent que les populations
de N'golodougou qui reprochaient à celles de Mahana d'avoir installé des ressortissants
burkinabès sur leurs terres
, ont exigé le départ de ces derniers qui
auraient refusé de partir. Parce qu'ayant fait des plantations de cacao sur ces
aires. Face à cette situation, des habitants de N'golodougou font lundi une
descente dans les plantations des Burkinabè où ils s'en prennent à plusieurs
hectares de cacaoyers. [...]




 




 





CPI – La liberté provisoire encore refusée à Gbagbo




 





(Connectionivoirienne.net – 14/03/2013) -

La
Juge unique chargée de l'affaire du Président GBAGBO vient une fois de plus de
lui refuser la liberté provisoire. Une décision a été rendue dans ce sens, hier
12 mars 3013. Elle considère qu'il n'y a pas de changement dans les
circonstances qui ont justifié de la détention [depuis la dernière décision
qu'elle a rendue]. Elle considère bien au contraire que le risque d'une évasion
du président s'est accru au cas où il était libéré provisoirement. Elle se
réfère au rapport de mi-mandat d'octobre 2012 du groupe d'experts de l'ONU qui
allègue que les partisans du président ayant trouvé refuge dans les pays voisins
notamment au Ghana, ont ces derniers mois, renforcé le volet militaire et
politique de leur organisation et que cette occurrence augmente le risque d'un
refus de représentation du président au cas où... elle poursuit que les
déclarations faites [non sous serment] par le président lui-même lors des débats
de l'audience de confirmation de charges et la disponibilité manifestée du FPI,
son parti, de dialoguer avec le gouvernement ivoirien ne sont pas, selon elle,
incompatibles avec l'existence d'un réseau de partisans pouvant entreprendre des
activités déstabilisatrices en vue d'une reconquête du pouvoir auquel selon la
Procureur, le président GBAGBO n'aurait pas définitivement renoncé.




 




 





Plus de 2 millions de personnes traumatisées par la crise post-électorale




 





(Xinhua – 14/03/2013) –

Les séquelles liées aux traumatismes de la crise post-électorale sont encore
présentes chez plus de deux millions de personnes, a appris Xinhua mercredi
auprès des autorités sanitaires. Selon le coordonnateur du Programme national de
santé mentale (PNSM) Charles Delafosse, le ministère ivoirien de la Santé et des
organisations non gouvernementales (ONG) ont décidé de mutualiser leurs efforts
pour la gestion de ces personnes qui ont subi des dommages sur le plan
psychologique.




« La
crise post-électorale ivoirienne a accentué les traumatismes psychiques au sein
des populations ivoiriennes », a-t-il fait remarquer, faisant état de
l'élaboration d'une stratégie commune de prise en charge de ces personnes. La
crise post-électorale qui a secoué la Côte d'Ivoire cinq mois durant et qui a
fait au moins 3.000 morts a été marquée par plusieurs atrocités qui ont engendré
des traumatismes chez des habitants.




Dans
des centres psychiatriques du pays, le nombre de malades mentaux s'est accru
après la crise, à l'exemple de l'hôpital psychiatrique de Bingerville (est
d'Abidjan) qui accueillait 80 malades mentaux par jour avant la crise
post-électorale, et qui en accueille aujourd'hui 120 (par jour) après le
conflit. En vue de faire face aux cas des personnes affectées sur les plans
psychologique et psychique, le gouvernement a obtenu l'appui de plusieurs
organisations dont la Croix Rouge.




 




 






Côte d'Ivoire: des enfants sans papier reçoivent des actes de naissance






 






(Xinhua -

14/03/2013) -
Au moins 100 enfants non déclarés à l'état civil depuis leur
naissance ont reçu mercredi des jugements supplétifs d'actes de naissance grâce
à une organisation non gouvernementale dans le village de Logbakro ( centre, 7
km de Yamoussoukro). Sur 400 enfants d'un à 11 ans recensés dans cette localité
de plus de 3.000 âmes, l'ONG Search for common ground (SFCG) a permis à une
centaine d'obtenir des actes de jugements supplétifs tenant lieu d'extraits
d'actes d'extraits de naissance. La plupart de ces enfants n'ont pu aller à
l'école faute de ce document administratif quand d'autres qui sont arrivés en
fin du cycle de l'enseignement primaire ont dû abandonner l'école faute dudit
document. Avec l'obtention de ce document "précieux", ceux qui n'ont pas atteint
la limite d'âge pour l'enseignement primaire reprendront le chemin de l'école.
"Un extrait d'acte de naissance pour un enfant, c'est très important car il
permet à l'enfant d'exister légalement mais aussi de bénéficier de tous les
avantages notamment scolaires et sanitaires qu'offre l'Etat", a indiqué la
représentante de SFCG, Fanta Kourouma. Afin de veiller à ce que d'autres enfants
qui vont naître ne soient pas non déclarés, une brigade de vigilance pour les
déclarations de naissance a été installée dans le village en vue de sensibiliser
sur l'importance de déclarer les naissances dans le délai imparti de trois mois.




 




 





Une mission du FMI, de la BM et de la BAD juge "très bons" les résultats
économiques de la Côte d'Ivoire




 





(Agence de Presse Africaine, Koaci.com – 14/03/2013) -

Une
mission conjointe du Fonds Monétaire International (FMI), de la Banque Mondiale
(BM) et de la Banque Africaine de Développement (BAD) a entamé mercredi à
Abidjan un séminaire portant sur la troisième revue de la politique économique
et financière de la Côte d'Ivoire pendant l'année écoulée et sur les
"éclairages" des perspectives pour l'année en cours, en jugeant "très bons" les
résultats économiques obtenus par le pays en 2012, a constaté APA dans la
capitale économique ivoirienne.




 




Le
chef de cette mission, Michel Lazare, a qualifié de "très bons" les résultats
économiques obtenus par la Côte d'Ivoire en 2012, ajoutant que ces "résultats
sont le signe du bon fonctionnement de la politique mise en place par le
gouvernement ivoirien", ce qui selon lui permettra la une reprise de la
croissance. Il a outre précisé qu'une reprise de la croissance, c'est non
seulement un chiffre du PIB (Produit intérieur brut), mais surtout des revenus
d'emplois et des bénéfices pour la population ivoirienne. "Les bénéfices de
cette croissance ne vont pas tarder à être visibles", a-t-il annoncé.




 




Le
chef de la mission conjointe a par ailleurs indiqué que sa délégation fera le
tour sur la revue des aspects financiers, des recettes, du budget et les
réformes de financements de la Côte d'Ivoire.




 





Michel Lazare a toutefois souligné que le dynamisme de l'an 2012 devrait se
poursuivre et donner également des résultats probants. Pour la ministre
ivoirienne déléguée auprès du Premier ministre chargée de l'Economie et des
Finances, Nialé Kaba, cette mission se déroule dans un contexte de normalisation
sécuritaire sur toute l'étendue du territoire économique et aussi dans un
contexte de relance économique qui se confirme avec la reprise des
investissements tant publics que privés.




 




Elle
a également dit tout son intérêt pour le renforcement de la coopération avec la
mission du FMI, de la Banque Mondiale et de la BAD afin que les résultats de ce
séminaire permettent à la Côte d'Ivoire d'aller de l'avant et de maitriser les
différents paramètres de son développement. [...]