REVUE DE PRESSE DU JEUDI 12 AOUT 2010

12 aoû 2010

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 12 AOUT 2010

Sortie de crise – l'ONUCI sensibilise des populations à un environnement politique apaisé
www.afreekelection.com
- Des fonctionnaires de la Division de l'Information Publique, des Droits de l'Homme (DDH) et de l'Assistance Electorale (DAE) de l'Onuci ont entamé mardi dernier une campagne de sensibilisation des populations de Kéhibly. Pierre Aby, membre du Bureau de l'Information a invité les populations à respecter le choix politique de chacun. Il a insisté sur le fait que toute contestation dans le cadre du processus électoral devra se faire sans violence, ni brimade, ni casse et par voie de recours. Flora Edwige Touali de la DDH a exhorté Kéhibly au respect du droit des uns et des autres pour une cohabitation harmonieuse. Kéhibly, situé dans le département de Guiglo est la première étape d'une campagne de sensibilisation autour du thème : un environnement électoral apaisé.

Radiation des fraudeurs sur la liste électorale provisoire- Des menaces de mort contre les dénonciateurs à Abobo
Notre Voie
- Des affiches avec des portraits de personnes recherchées placardées sur des murs et des poteaux électriques. En quelque sorte, des «Wanted». Ce ne sont pas des voleurs, encore moins des malfrats. Leur tête a été mise à prix parce qu'ils ont dénoncé des fraudeurs sur la liste électorale provisoire. Depuis quelques jours, plusieurs personnes ayant introduit des requêtes de radiation contre des fraudeurs sur la liste électorale provisoire font l'objet d'intimidations et de menaces de mort à

Abobo. En effet, certaines personnes contre qui sont engagées des plaintes pour
fraude sur la liste électorale provisoire ont choisi de livrer leurs dénonciateurs à la vindicte populaire en affichant leurs photos (portrait) à travers la commune. Ces affiches sont frappées du sceau «Homme recherché ; objectif : demande de radiation ». Outre les indications ci-dessus, les affiches portent également les nom et rénoms, ainsi que la profession des concernés. C'est le cas de M. Camara Kigninlma Innocent. L'affiche le concernant indique qu'il est instituteur et qu'il est activement recherché à l'image des «Wanted». (...)

Dénonciation calomnieuses du FPI - Adjamé / Opération « demande de radiations abusives » de la liste électorale - Dédji Amondji au cœur du scandale
Le Patriote
- Nonobstant les protestations, le FPI continue dans son opération de demande de radiation abusive de citoyens de la liste électorale. Le parti au pouvoir avec une frénésie à nulle autre pareille, s'est engagé à faire radier des milliers de personnes de la liste électorale à Adjamé. La stratégie est la même dans toutes les localités où a été déclenchée cette opération obscure. A Adjamé, d'où est natif l'actuel Gouverneur de la ville d'Abidjan, ancien maire de la commune, Djédji Amondji Pierre, des voix s'élèvent pour le désigner comme étant l'instigateur de cette vaste opération de dénonciations calomnieuses. Ce sont plus de 3000 citoyens qui sont dans l'œil de cyclone du FPI. Les noms ont été déversés sur la table des commissions électorales locales de la commune. Vingt deux individus dont un conseiller municipal du nom de Lagun Clément, ont été mobilisés pour perpétrer cette sale besogne (voir fac-similé). Youssouf Sylla, directeur régional de campagne d'ADO dans les communes d'Adjamé et d'Attécoubé, a fait hier, dans ses bureaux, le point sur le recensement électoral. Profitant de l'occasion, M. Sylla a élevé une vive protestation contre cette manière de faire du FPI et ses mouvements commandités. «J'ai la rage face à cette attitude du FPI», a-t-il martelé avec vigueur. Avant de mettre en garde le camp présidentiel en ces termes : «Qu'on ne nous ramène pas à des débats qui n'aboutiront pas. Ce ne sera pas la peine de créer à nouveau des problèmes à ce pays». (...)

Contentieux- L'exemple à suivre
Le Temps
- Les procès du contentieux sur la liste électorale ont débuté mardi dernier, au tribunal de Gagnoa, par celui des quatre premiers, sur les 7.000. Ils sont accusés de fraude sur la nationalité. Et pour éviter tout problème, ils ont plaidé coupable et demandé leur radiation de la liste électorale. Tout simplement. Mais c'est un exemple à suivre.

Sortie de crise – Les revendications des Forces nouvelles avant la tenue des élections
L'Inter
- Avec l'annonce des élections présidentielles pour le 31 octobre prochain, l'inquiétude gagne du terrain dans le camp des Forces nouvelles. Et pour cause, plusieurs de leurs préoccupations dont le regroupement, la démobilisation, la réinsertion des ex-combattants et surtout l'avenir des ex-chefs de guerre n'ont pas encore connu de solution. Pour toutes ces questions, le secrétariat général des Forces nouvelles à Bouaké abrite depuis hier mercredi 11 août 2010 un conclave en présence du grand commandement militaire. Durant trois jours donc, les hommes de Guillaume Soro auront à plancher à huis clos sur leur avenir. Mais déjà à l'ouverture de cet atelier hier matin, le colonel-major Bamba Sinima, directeur de cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles a levé un coin du voile sur leurs préoccupations. « La rencontre de ce matin s'inscrit dans une logique des Fn, qui est que chaque fois que nous avons des préoccupations, nous nous retrouvons en conclave pour analyser et proposer des solutions. La date des élections vient d'être fixée par le gouvernement en rapport avec la Cei. C 'est le 31 octobre de cette année et nous sommes en août. Au jour d'aujourd'hui, nous avons des préoccupations liées à l'aspect de la démobilisation de nos combattants et de la réinsertion de ceux qui ont été déjà démobilisés »,a-t-il dit. (...)Pour l'instant, rien n'a encore été fait pour obtenir une réinsertion parfaite et correcte de l'ensemble de ceux qui ont déjà été démobilisés. Encore moins de ceux qui sont en train d'être démobilisés. Vu l'impérieuse nécessité d'obtenir une sortie de crise paisible, il est apparu nécessaire pour les Fn de se retrouver et analyser profondément cette question », a indiqué Bamba Sinima. Pour le chef du cabinet de Guillaume Soro, ces inquiétudes chez les ex-combattants trouvent leurs raisons dans les échecs observés antérieurement avec les différents projets de réinsertion depuis le processus de sortie de crise.