ONUCI : Abou Moussa exhorte la
société civile ivoirienne a promouvoir la paix -Nouveau
Réveil  – « Le Représentant spécial Adjoint principal
du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Abou Moussa, a
exhorté mercredi la société civile ivoirienne à promouvoir les valeurs de
tolérance, d'amour, de concorde et de coexistence pacifique. Intervenant à
Grand-Bassam (43 km d'Abidjan) au séminaire organisé à par la mission sur "
l'implication de la société civile ivoirienne dans la promotion de la culture de
la paix et le renforcement de la cohésion sociale ", M. Moussa a estimé que ce
thème " nous aidera à trouver les voies et moyens pour relever le défi de la
réunification et de reconstruction de la Côte d'Ivoire ". Il a tenu à saluer la
vitalité de la société civile ivoirienne qui joue un rôle d'avant-garde et
apparait comme la planche de salut nécessaire pour permettre à la population de
ne pas rester en marge du jeu politique et de l'activité économique. Convaincu
que la société civile est le porte-flambeau de la paix, préalable à tout
développement, M. Moussa a rappelé que le séminaire visait à leur octroyer les
outils techniques nécessaires pour faire comprendre le message de la paix. " Ce
séminaire s'inscrit dans l'esprit du mandat de l'ONUCI qui est d'apporter sa
contribution à l'effort de paix en Côte d'Ivoire ", a-t-il rappelé après avoir
déclaré que la mission onusienne avait besoin d'une grande alliance pour
atteindre ses objectifs dans ce sens. »

Fraternité Matin :

Denis Bra Kanon s'en est allé : MORT AU SERVICE DE LA PAIX - Ce grand serviteur
de l'État s'est éteint, hier, à Man, pendant la visite du Chef de l'État.....

A Man, où il séjournait depuis dimanche dans le cadre de la
visite du Chef de l'état, l'ancien ministre Denis Bra Kanon, est décédé, hier, à
73 ans. Sa dépouille a été transférée à Ivosep en fin d'après-midi..........C'est
donc vrai. Denis Bra Kanon n'est plus. L'homme, dans la discrétion qui se marie
avec la vie qu'il menait depuis quelques années, s'est éteint dans la nuit de
mardi à mercredi. A Man. Dans la capitale des 18 Montagnes.  Personne ne
s'attendait à un départ aussi brusque. C'est vrai que la mort ne prévient ni
celui qui part, ni ceux qui restent. Sorti de la scène politique depuis quelques
années déjà, l'homme était apparu en public, cette dernière fois, à Man. Et pour
cause. Il était l'un des maîtres d'œuvre des missions d'apaisement des relations
entre le Chef de l'Etat et la famille de feu le général Guéï Robert. Il était,
avec Séry Gnoléba (chef de délégation), de ceux qui avait conduit des missions
dans le village natal de l'ex-chef de l'Etat, Kabakouma pour préparer l'arrivée
du Président de la République. C'est pour avoir joué ce rôle de conciliateur
qu'il était de la tournée du Président Laurent Gbagbo. Denis Bra Kanon n'est
donc plus du monde des vivants. Mais nombreux sont les Ivoiriens qui se
souviendront encore longtemps de lui. C'est qu'il aura marqué la scène politique
ivoirienne. Son imposante carrure et sa longévité ministérielle firent de lui
l'un des hommes qui ont laissé des empreintes  - indélébiles- dans notre
pays.......Le 15 avril dernier, il convolait en justes noces avec Aka Véronique, un
député qui occupe la présidence de la section ivoirienne du Réseau des femmes
ministres et parlementaires (Refampci). La dernière apparition publique de cet
homme, qui servit remarquablement la nation pendant de nombreuses années, ce fut
à l'occasion de la première tournée du Président Laurent Gbagbo. Sa mort,
brutale, nous laisse encore pantois et sous le choc.Le Président de la
République a rendu hommage à ce grand serviteur de l'Etat et salué sa mémoire.
Denis Bra Kanon naquit le 4 février 1936. Son corps a été transféré à Ivosep
depuis hier. Quant au programme de ses obsèques, il sera connu dans les jours à
venir.

Le Patriote :
En visite avec Gbagbo à l'ouest - Bra Kanon est mort hier à Man......
En visite avec Gbagbo à l'ouest - Bra Kanon est mort hier à Man  Il a sans aucun
doute joué un rôle de premier plan dans la visite de Gbagbo à l'ouest du pays.
C'est d'ailleurs ce qui explique sa présence aux côtés du chef de l'Etat dans sa
tournée qu'il a entrepris depuis lundi dernier dans l'ouest montagneux. Hélas,
il ne verra pas la fin de la visite. Pas plus qu'il n'assistera à
l'aboutissement de sa mission de bons offices qu'il a conduit auprès des parents
du feu le Général Guéi afin que ceux-ci acceptant de recevoir Laurent Gbagbo
chez eux. La mort l'a emporté à un moment où les uns et les autres s'y
attendaient le moins. Denis Bras Kanon, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est
mort dans la nuit de mardi à hier mercredi à Man à la résidence du président de
la Cour suprême, Tia Koné, où il avait pris ses quartiers. L'information est
tombée tel un couperet hier aux environs de 11h. Toutefois certaines sources
soutiennent que sa mort remonte à la journée de mardi 9 juin dans la soirée. Bra
Kanon, il est bon de le préciser, semblait très mal en point quand il est apparu
le 8 juin dernier à Kabakouma. En sa qualité de Porte-parole de la délégation
qui est venue au nom du chef de l'état le 12 mars dernier rencontrer les parents
de feu le général Guéi Robert pour préparer sa venue, c'est lui qui a brièvement
introduit Laurent Gbagbo. Difficilement il a monté les marches menant à la
tribune en se faisant aider par des éléments de la sécurité postés non loin de
lui. Les observateurs se sont rendu compte des efforts surhumains que l'homme a
dû faire pour monter les marches et prendre la parole. Depuis donc son
apparition à Kabakouma, il n'a plus été vu dans les rangs de la délégation. Les
uns et les autres ont cru à un coup de fatigue vu son âge avancé. Le chef de
l'état, Laurent Gbagbo, avant son meeting d'hier à Zouan-Hounien a fait observer
une minute de silence en la mémoire du disparu. Ancien ministre de l'agriculture
de feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la Côte d'Ivoire, Denis
Bra Kanon est un pur produitdu PDCI. C'est à ce titre qu'il a été, bien avant
d'occuper le poste de ministre, Directeur général  de l'ex-SATMACI et ancien
maire de la commune de Daloa. Cependant, depuis l'ascension de Laurent Gbagbo au
pouvoir, il n'avait plus le cœur dans son ancienne formation politique, le PDCI,
où, selon une source proche du secrétariat national à la communication, il était
membre du Conseil politique. Le PDCI qui l'a fait, prévoit-il un programme
particulier pour ses obsèques? A cette question notre source a affirmé que le
parti n'étant pas pour le moment officiellement informé, ne pouvait décider de
quoi que ce soit. Il faut rappeler que Bra Kanon avait convolé en justes noces
le 15 avril dernier avec Mlle Aka Véronique à Paris. Un mariage qui a suscité
par la suite des polémiques à Abidjan. Des informations faisant état de ce que
le ministre serait encore dans les liens d`un 1er mariage contracté à Pau en
France, le mercredi 27 juin 2001 avec Mlle Traoré Oumou, devenue épouse Bra
Kanon. Mlle Traoré Oumou a intenté un procès contre celui qu'elle considère
encore comme son époux pour bigamie. Le procès a débuté et a été mis en délibéré
pour le 12 de ce mois. Un procès auquel, il ne pourra pas

L'inter  : Décédé
hier à Man : Le dernier message de Bra Kanon avant sa mort......La
dernière apparition et les derniers propos en public de Denis Bra Kanon, ancien
ministre de l'Agriculture de feu Félix Houphouët Boigny, remontent au lundi 8
juin dernier à Kabacouma, à la première étape de la visite d'Etat du président
Gbagbo à l'Ouest. A cette occasion le ministre Bra Kanon qui avait mené une
mission de bons offices au nom du chef de l'Etat, auprès des parents du général
Guéi, avait pris la parole pour ouvrir la voie au président Gbagbo face aux
parents de feu Robert Guéi. Voici ces dernières phrases prononcées par l'ancien
dignitaire du Pdci, avant qu'il ne soit visité par la mort. '' Pour annoncer sa
visite à Kabacouma, je vous avais dit qu'il viendrait, il est là, je n'ai pas
grand-chose à dire. Lui-même vous dira ce qu'il veut vous dire, merci de l'avoir
accueilli si nombreux et que Dieu nous bénisse dans la paix et dans la joie '',
a-t-il dit, la voix tremblotante comme saisi par la fièvre. Selon certains
témoins oculaires, on devinait aisément à travers cette voix que l'homme ne se
portait pas bien. Le mal qui avait alors commencé à se signaler ce lundi 8 juin
aura finalement raison de Denis Bra Kanon hier mercredi 10 juin 2009, au petit
matin à Man. Il s'agirait d'un infarctus, qui a frappé au domicile de Tia Koné à
Man où il était logé, l'ancien ministre de l'Agriculture de feu le président
Houphouët-Boigny et époux légitime, depuis deux mois, de la présidente du réseau
des femmes ministres et parlementaires, Véronique Aka. Des sources bien
introduites expliquent que Bra Kanon venait juste de prendre ses médicaments ce
matin là et s'était retiré pour se coucher. Il ne se relèvera malheureusement
plus de ce repos qui l'a plongé définitivement dans le ventre de la nuit.
Informé, le président Gbagbo s'est précipité sur les lieux pour voir, par
lui-même, la dépouille de celui qui s'était investi pour la réconciliation entre
lui et les parents du Gal Guéi. Bra Kanon, dit-on, présentait déjà des signes de
maladie depuis Abidjan, avant le début de la visite d'Etat. Le président Gbagbo
lui aurait même demandé de rester prendre des soins appropriés à Abidjan. Mais
le ministre aurait simplement rétorqué qu'après avoir mené des missions des bons
offices auprès des parents de Kabacouma pour permettre la venue du chef de
l'Etat, son absence au moment de cette visite paraîtrait incongrue. Cet argument
a fini par convaincre le président de la République, qui a consenti à laisser
prendre part à la visite de Kabacouma le lundi dernier, voir même si l'homme
présentait des signes de fébrilité. Denis Bra Kanon prenait rendez-vous ainsi
avec la mort. Une mort qui aura fouetté à la tâche ce brave serviteur de l'Etat
pourtant retiré des affaires depuis plus d'une décennie. Le sort l'aura voulu
ainsi et au cœur de la région des Montagnes d'où sa dépouille, aux dernières
nouvelles, a été évacuée sur Abidjan hier après-midi.

Fraternité Matin :

Visite d'État à l'Ouest/ Gbagbo aux populations: au travail !.....
Le
Président de la République a délivré, hier, 3 messages essentiels aux
populations de Zouan-Hounien en insistant sur les vertus du travail qui libère......
Le
nouveau département de Zouan-Hounien n'a pas voulu se démarquer de la grande
mobilisation des populations de la région de Man, pour accueillir le Président
de la République qui les visite depuis le 8 juin dernier. Le stade du lycée
moderne avait très vite fait le plein de monde dans la matinée d'hier. Le
Président Gbagbo, arrivé sur les lieux aux alentours de 13h, a délivré deux
messages essentiels à la population, qui était très heureuse de le recevoir,
après ce que leurs élus et porte-parole ont appelé «sept ans d'intenses
souffrances». Le premier, qu'il a qualifié de «message du travail» a été une
véritable exhortation des jeunes, des femmes et de tous les autres bras valides
du département au travail, à la culture de l'effort, à la réussite par soi-même.
Réveillez-vous, a-t-il dit, «car en Côte d'Ivoire, on dort trop, on demande
trop, on tend trop la main. Vous êtes dans une région, qui vous donne
l'opportunité de vous enrichir, grâce à la terre, à l'or et autres». Aussi,
personne ne devrait se faire d'illusion. «Celui qui pense qu'une fois arrivé, le
Président de la République va tout lui apporter, se trompe», a déclaré Gbagbo.
Tant il est vrai que «lui aussi attend que vous travailliez, afin que les taxes
que vous paierez sur la production du cacao, du café, de l'hévéa, du palmier à
huile, de l'or, du diamant, puissent lui permettre de constituer le budget
national et répondre ainsi, à vos différents besoins de développement», leur a
t-il précisé. Les appuis financiers obtenus des institutions financières
internationales ne devraient pas non plus être considérés comme des raisons de
se croiser les bras pour attendre toujours l'intervention des pouvoirs publics.
Car, indique le Chef de l'Etat, «ce n'est pas gratuit, c'est de l'argent à
rembourser». Le second message, tout aussi important a porté sur la
réconciliation et la paix, auxquelles il a vivement invité son auditoire «Je
suis venu vous dire que la guerre est finie grâce à l'Accord politique de
Ouagadougou. Je vous apporte maintenant la République avec Soro Guillaume, le
Premier ministre, à mes côtés». Et l'autre signal fort et récent du retour de la
paix qu'il citera est la reprise du pouvoir d'Etat au plan local, par les
préfets, secrétaires de préfecture et sous-préfets, seuls représentants légaux
du Président de la République, à l'intérieur du pays. Le Chef de l'Etat
exhortera les populations de Zouan-Hounien à s'inscrire dans cette dynamique de
«restauration de l'autorité » de l'Etat, en s'adressant à ses représentants
cités, pour la résolution de tous leurs problèmes. Répondant aux doléances qui
lui avaient été faites précédemment, il a donné son accord pour le bitumage de
l'axe Zouan-Hounien - Bloléquin. Tout comme la construction de 12 classes et
autres structures d'éducation pour ainsi atténuer les difficultés d'hébergement
auxquelles certains élèves sont confrontés. Quant à la question de la sécurité,
elle sera résolue avec l'avènement des 800 éléments des forces de défense et de
sécurité destinés à la région des 18 Montagnes.

Fraternité Matin :

Port autonome d'Abidjan : Grèves et violences paralysent les activités..... 
Il
est 10h, ce mercredi 9 juin 2009. Tous les véhicules qui descendent du pont
Félix Houphouët-Boigny dévient à gauche. Ils ne peuvent pas emprunter la voie
menant au siège du Port autonome d'Abidjan. La raison, un impressionnant cordon
de Crs bloque le passage, devant une barrière dressée à l'occasion, au niveau du
nouveau moulin en construction. Les piétons sont filtrés. Cette atmosphère
achève d'instruire immédiatement le visiteur sur la situation délétère qui
prévaut actuellement au port. ça ne va pas !Voilà plus de dix jours que le
Collectif national des dockers et dockers transit pour la défense de leurs
droits (Cndd) mène une grève. Le plus grave, c'est que ce mouvement de grève se
caractérise par des actes de violence menés par les grévistes. Le directeur
général du Syndicat des entrepreneurs de manutention et de transit des ports de
Côte d'Ivoire (Sempa), utilisateurs des dockers, dénombre une quarantaine de
blessés parmi les dockers qui ont osé reprendre le travail. Voilà donc qui
justifie les mesures de sécurité exceptionnelles prises par l'autorité
portuaire. Conséquences prévisibles de ce mouvement de grève, les activités de
manutention sont sérieusement mises à mal. Les espaces portuaires sont engorgés.
Des armateurs et consignataires menacent d'annuler les escales de leurs navires
au Port autonome d'Abidjan... Il y a donc menace sur l'économie tout entière.
C'est en tout cas ce que redoute l'autorité portuaire. Elle craint, entre
autres, une asphyxie des entreprises nationales du fait de leur non
approvisionnement, des risques de pénuries de denrées de première nécessité tant
pour les populations nationales que celles de l'hinterland, et une baisse de
recettes pour l'Etat.Que ce soit du côté de la direction générale du Port
autonome d'Abidjan ou de la structure patronale, employeuse des dockers, tout le
monde note que c'est depuis la création du Cndd, le 14 juin 2007 que la quiétude
n'est plus de remise dans le milieu de la main-d'œuvre dockers. Avec en prime...
trois grèves déjà initiées par le mouvement en deux ans......

L'inter  : Grève des
dockers : Plus de 60 navires quittent le port.......Le
mouvement de grève initié par les dockers du Port Autonome d'Abidjan depuis 02
juin 2009 n'est pas sans conséquences sur l'économie ivoirienne. Cette rupture
inattendue du travail des dockers a engendré le blocage de l'activité portuaire
et le détournement de plusieurs navires vers les ports concurrents. Nos sources
font état de plus d'une soixantaine qui ont quitté le port d'Abidjan. Il faut
également compter la rupture de l'approvisionnement des industries et
entreprises nationales et des pays de l'Hinterland, le gel des activités
économiques et la baisse des recettes de l'Etat. Toutes choses qui pourraient
avoir une incidence sur l'approvisionnement des marchés en terme de rupture en
denrées de première nécessité, tant pour les populations nationales que celles
du Burkina Faso, du Mali et du Niger avec pour corollaire une flambée des prix
sur les marchés. Les dockers ayant pris conscience de cette situation alarmante,
se sont prononcés hier mercredi 10 juin au siège de l'hebdomadaire le " Nouveau
Navire ". C'était dans le cadre de son espace d'expression intitulé le "
Marine's Club ". Par la voix de M. Pierre Guigrehi, porte-parole du Collectif
des Syndicats des Dockers et Dockers Transit pour la défense de leurs Droits
(CNDD), ils ont accusé le directeur général du port " d'orchestrer la vraie
pagaille en les poussant à se rebeller contre le Sempa, structure à charge de la
gestion des dockers. Nous estimons qu'il a failli à sa mission. Il faut donc le
débarquer ", ont-ils exigé. Selon les explications du porte-parole, cette
affaire remonte " au 8 mai 2009, à la faveur d'une rencontre avec les délégués
du personnel du CNDD, où le directeur général du port leur à exprimé l'intention
de créer un 2ème bureau de gestion de la main d'œuvre docker, par Global
manutention, qui a une surface financière suffisante estimée à 170 milliards
Fcfa, avoisinant le budget de souveraineté de la Côte d'Ivoire qui fait 200
milliards de nos francs, ". Selon lui, le communiqué paru hier mercredi dans des
journaux de la place et à la télévision est la mise en exécution de cette
intention. Alors qu'il n'a pas la compétence encore moins le pouvoir de décider
la création d'une quelconque agence de gestion de la main d'œuvre docker, à
fortiori de demander que cette entreprise recrute directement leur main
d'oeuvre. Il a appuyé son propos en rappelant le décret N°99-510 du 4 août 1999
en ses articles 8 à 12 qui dit en substance que le président de la commission
d'attribution de la carte de docker est le ministère du Transport. Les grévistes
ont estimé que face à l'urgence d'énormes sacrifices doivent être faits. C'est à
juste titre qu'ils disent rester ouverts au dialogue et prêts à reprendre le
travail contre la prise en compte de leurs préoccupations. A savoir le maintien
de Sempa comme seule structure de gestion des dockers. Contrairement à Global
Manutention, des sources à Sempa ont confié qu'elles acceptent la main tendue
des dockers. Tout en rassurant qu'aucun remplacement n'a été fait malgré le
nouveau recrutement. Pour preuve la paie a débuté hier et s'étend sur trois
jours.

Le Patriote :
Boulangerie et pâtisserie : Affaire farine empoisonnée, qualité et prix du pain
-Des consommateurs en colère.....Des
consommateurs ne sont pas du tout contents des informations sans fondements. Ils
ont tenu à le faire savoir hier au cours d'une rencontre avec la presse à
l'hôtel Pullman au Plateau. M. Isidore Gauzé, président de la Ligue ivoirienne
des droits du consommateur (Lidc) ainsi que l'Association nationale des
consommateurs de pain en Côte d'Ivoire (Ancp) ont dénoncé les agissements dans
la presse de ''Mme Germaine Kosséré se disant présidente d'un syndicat des
boulangers de Côte d'Ivoire affirmant que la farine mise sur le marché ivoirien
est de mauvaise qualité, impropre à la consommation humaine et destinée au
bétail''. M. Gauzé, très en colère s'est indigné des propos de Mme Kosséré qui
sont contraires à la vérité et dont ''le seul but est de porter atteinte à la
réputation des Grands moulins d'Abidjan (Gma) leader et symbole de la minoterie
en Côte d'Ivoire''. Selon Lidc et l'Ancp, la farine produite en Côte d'Ivoire
par les Gma est de qualité supérieure propre à la consommation humaine. M. Gauzé
fonde ses informations sur les attestations d'analyse de conformité dont dispose
les Gma et délivré par les organismes d'Etat de la Côte d'Ivoire ces dix
dernières années. Toute chose qui prouve que la farine des Gma ne présente aucun
risque pour la santé des consommateurs. « Les différentes attestations Codinorm
délivrées au groupe Gma de façon trimestrielle dont la dernière prend en compte
les mois d'Avril, mai et juin 2009, confirment que la farine issue du processus
de production du Gma est conforme aux exigences requises suivantes : analyse,
microbiologie, protéine, finesse, teneur en cendre, humidité etc. », a précisé
M. Gauzé. Il a révélé qu'après enquête, Mme Kosséré n'est pas officiellement
reconnue par les instances de la filière et ''elle ne possède aucune boulangerie
et ne fait pas partie de la fédération interprofessionnel des boulangers et
pâtissiers de Côte d'Ivoire (Fipbci) et ne saurait parler en son nom''. Ajoutant
que son titre de responsable d'un syndicat lui a été dénié par la justice
ivoirienne. Pour lui, Mme Kosséré cherche à perturber les consommateurs et la
filière par ces déclarations calomnieuses. Aussi la Lidc et l'Ancp décident-elle
de ''porter plainte contre Germaine Kosséré auprès du procureur de la république
pour escroquerie, complicité et trouble à l'ordre public pour qu'elle donne à la
justice les preuves que la farine ivoirienne est empoisonnée et peut être la
cause d'une mort généralisée des populations dès sa consommation''. Par
ailleurs, en raison de la baisse de 48% du prix du sac de farine, l'Assemblée
générale des deux entités à la Fipbci de fixer le nouveau prix de la baguette de
200g à 100 Fcfa.

Fraternité Matin :
Gabon : Bongo inhumé le 18 juin dans l'intimité familiale.....  La
présidente du Sénat gabonais, Rose Francine Rogombé, a prêté serment hier devant
la Cour constitutionnelle présidée par Marie-Madeleine Mborantsouo. Devenant
ainsi, selon la Constitution du Gabon, la présidente par intérim de ce pays,
deux jours après la mort d'Omar Bongo Ondimba, note l'Ap.«Je jure de respecter
la Constitution et de servir la nation», a déclaré Rose Rogombé en présence de
neuf juges de la Cour constitutionnelle, de ministres, députés, représentants du
corps diplomatique et de près d'un millier de personnes au centre de conférences
internationales à Libreville. Selon la Constitution gabonaise, un nouveau
scrutin présidentiel devra être organisé dans un délai de 30 à 45 jours. Mais à
en croire la présidente de la Cour constitutionnelle, citée par Reuters, le
mandat de la présidente par intérim «pourrait être prorogé en cas de force
majeure».Agée de 66 ans et diplômée de théologie, Rose Francine Rogombé est la
première femme gabonaise nommée magistrate. Elle a été élue présidente du Sénat
cette année. Elle était une alliée de longue date du président défunt, Omar
Bongo Ondimba. Dont la dépouille devrait être rapatriée aujourd'hui d'Espagne au
Gabon. Un deuil de 30 jours a été décrété et le gouvernement gabonais a annoncé
les funérailles pour le 18 juin à Franceville, la capitale de la province natale
d'Omar Bongo, dans le centre du pays.

Fraternité Matin :
Deux bébés morts au Chu de Treichville : Le chef du service technique reçoit une
demande d'explication.....
Deux bébés sont décédés mardi au service de pédiatrie du Chu de Treichville, du
fait, dit-on, d'un manque d'oxygène. Parents et autorités sont encore sous le
choc. Les autorités seraient en train de mener des investigations pour connaître
les raisons de ce drame. Ainsi, une demande d'explication aurait été adressée au
chef du service technique, afin de situer les responsabilités.

Fraternité Matin : Mortalité maternelle : L'Unfpa reçoit 100
millions...... Une banque a répondu aux sollicitations de l'organisation chargée
de l'amélioration de la santé de la reproduction. Pour renforcer son action de
lutte contre la mortalité maternelle et améliorer la santé de la reproduction,
l'Unfpa sollicite à certaines occasions, selon le représentant-résident,
Philippe Delanne, les entreprises. La Bank of Africa (BOA) a répondu
favorablement, en octroyant la somme de 100 millions. Le chèque a été
officiellement remis hier à l'Unfpa, en présence du ministre de la Santé et de
l'hygiène publique, Dr Allah Kouadio, à son cabinet. Le bénéficiaire, Philippe
Delanne, affecte les fonds à la réhabilitation et l'équipement de trois
maternités, à savoir celles de Air France 3 à Bouaké, Luenoufla à Daloa et le
bloc opératoire et la maternité de l'hôpital général de Soubré. Quant aux
donateurs, la directrice de la banque, Mme Moulaye Lala et le président, Tiemoko
Koffi, ils se sont dit heureux de contribuer à la baisse de la mortalité
maternelle. «Il est important qu'aucune femme ne meure en donnant la vie», a
affirmé la directrice, suivi en cela, par le ministre de la Santé et de
l'hygiène publique. Qui a salué la possibilité offerte ainsi de bénéficier de
meilleures conditions de procréation. «La Côte d'Ivoire n'est pas surpeuplée.
Elle peut encore accueillir de nombreux enfants».