REVUE DE PRESSE DU JEUDI 11 DECEMBRE 2008

11 déc 2008

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 11 DECEMBRE 2008





Nouvelle page 1








Accord politique de
Ouagadougou : la mission d'évaluation du Conseil de sécurité à Abidjan




Le Nouveau
Réveil  –

« Le énième report
de l'élection présidentielle prévue initialement pour  le 30 novembre dernier
n'a guère été du goût de l'opinion nationale comme internationale. Et si les
Ivoiriens semblent s'accommoder de la comédie orchestrée par les signataires de
l'APO, la communauté internationale, elle, selon une source diplomatique
occidentale, a décidé de passer à la loupe l'arrangement politique que Gbagbo et
Soro considère comme leur chose. (...)M. Y.J. Choi, représentant spécial du SG de
l'ONU a déjà fait remarquer que janvier 2009 sera particulièrement décisif pour
la sortie de crise en Côte d'Ivoire. Deux réunions capitales sont inscrites sur
l'agenda du diplomate nord-coréen. C'est pour préparer la rencontre du Conseil
de sécurité de janvier prochain à New York sur la Côte d'Ivoire qu'une mission
d'évaluation de l'ONU conduite par M. Edmond Mulet, Sous-secrétaire général  des
Nations unies séjourne en Côte d'Ivoire depuis trois jours. [...] ». 




 






Badini à propos de la réclamation du désarmement : "C'est une préoccupation
légitime"
 





L'Intelligent d'Abidjan  – «
Le représentant du facilitateur de l'Accord
politique de Ouagadougou Bouréima Badini n'est pas resté indifférent face à
l'intervention du président de la République Laurent Gbagbo dans la guéguerre
entre le Front Populaire Ivoirien (FPI) et les Forces Nouvelles. Il a félicité
hier mercredi 10 décembre 2008 sur Onuci-FM le chef de l'Etat pour avoir ramené
la paix dans les deux camps. « L'essentiel, c'est de se retrouver autour d'une
table de dialogue pour en discuter. Et cette fois, le président de la République
en était le médiateur et a discuté avec les deux Forces », a indiqué le
représentant du président burkinabé. Pour qui le débat sur le désarmement est
bienvenu dans la mesure où il permet, à l'en croire, d'accélérer le processus de
paix. « On est dans une période de sortie de crise. Cela veut dire qu'il peut
avoir des divergences profondes. Le pays est en train de sortir de la crise. On
peut dire que les divergences ne sont pas encore finies. Donc, c'est tout à fait
normal qu'il y ait des points de vue divergents qui amènent les uns et les
autres à se faire comprendre. Ce sont des préoccupations légitimes. Et une fois
qu'on a apporté des réponses, il n'y a pas de raison que ça ne continue pas.
Pour le problème du désarmement, c'est normal que ce processus soit souvent
émaillé de différentes voix qui permettent aussi de booster la rapidité du
processus de sortie de crise », dira Bouréima Badini. Dont les propos font suite
à la rencontre d'une délégation du FPI et une autre des FN avec le président
Laurent Gbagbo. [...] ».




 






Après sa rencontre avec le chef de l'Etat: Pascal Affi N'guessan fait le point
 -
L'Intelligent d'Abidjan  –




Dans un communiqué « [...] Le FPI a noté en
particulier que le programme actuel de Désarmement, Démobilisation et
Réinsertion (DDR) est coûteux et lent ; le pays n'a pas les moyens et le temps
d'attendre. Pendant que la situation économique de l'Etat se dégrade. L'économie
risque de s'effondrer et la situation sociopolitique de s'embraser si l'unicité
des caisses de l'Etat n'est pas réalisée de façon urgente et la confiance des
investisseurs, des bailleurs de Fonds et des opérateurs économiques restaurée.
Le FPI a fait également connaître les conséquences sociales et humanitaires de
l'absence formelle des structures étatiques dans les zones Centre-Nord et Ouest.
L'inapplicabilité des lois de la République, les nombreuses atteintes portées à
l'ordre public avec son corollaire d'impunité et l'impossible application des
Droits de l'Homme. Le processus d'enrôlement actuel conduit dans les
circonstances ci-dessus évoquées est susceptible de fraude massive et ne
garantit pas l'égalité des chances, ce qui peut entacher la crédibilité des
futures consultations électorales. [...] En conséquence, il a été convenu
d'envisager des solutions alternatives pour réaliser dans les meilleurs délais
le désarmement, le redéploiement de l'Administration et la restauration de
l'Autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national. A cet effet, le
Président de la République envisage de rencontrer dans les prochains jours le
Front Populaire Ivoirien (et le CNRD) et les Forces Nouvelles pour examiner
ensemble les nouvelles modalités de mise en œuvre des dispositions de l'Accord
Politique de Ouagadougou relatives au désarmement et à la restauration de
l'Autorité de l'Etat, ainsi que les mesures urgentes à prendre pour assurer la
sécurisation et la régularité du processus d'enrôlement dans les zones
Centre-Nord et Ouest. Le Président de la République a invité à l'apaisement
général, au dialogue et la coopération fraternelle de tous pour assurer la
réussite du processus de sortie de crise. Le FPI se félicite et remercie le
Président de la République pour sa constante disponibilité et de la promptitude
avec laquelle il s'est saisi du dossier pour trouver une solution rapide aux
préoccupations du FPI. Le FPI se réjouit de ces perspectives encourageantes qui
ressortent de la rencontre avec le Président de la République et remercie
l'opinion nationale, ses militants, les démocrates et patriotes de Côte
d'Ivoire, les Parlements et Agoras pour leur mobilisation et soutien et leur
demande de rester sereins, mobilisés et vigilants pour la paix et la
réunification de notre pays. Le FPI invite ses militants à continuer de faire
confiance à la haute Direction du parti qui est totalement engagé dans le combat
du désarmement et pour la restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du
territoire national. Fait à Abidjan le 10 Décembre 2008  AFFI N'Guessan Pascal,
Président du FPI»



 






Affi N'guessan continue sa campagne pour le
désarmement
Le président du FPI reçu par l'ambassadeur des USA hier




L'inter  – « Le
président du FPI n'a pas encore mis fin à sa campagne pour le désarmement
entamée il y a deux semaines auprès des chancelleries. La rencontre au sommet du
mardi avec le chef de l'Etat pour aplanir leurs divergences avec les Forces
nouvelles sur la question, n'a rien enlevé à la détermination de Affi N'guessan
et ses partisans à aller jusqu'au bout de leur logique pour obtenir une sécurité
rassurante pour tous relativement au processus électoral en cours. Hier, le chef
du parti au pouvoir et la haute délégation, qu'il conduit depuis quelques jours,
ont été reçus à l'ambassade des Etats-Unis à Abidjan. Affi N'guessan et ses
collaborateurs ont échangé avec Mme Wanda Nesbitt, l'ambassadeur, sur la
préoccupation qui est la leur. A savoir qu'on accorde une priorité, au stade
actuel de l'évolution du processus de sortie de crise, au désarmement des
ex-combattants pour une pacification totale et une réunification effective du
territoire ivoirien avant les prochaines élections. Le parti au pouvoir, il faut
le rappeler, pose ces préoccupations dont la restauration de l'autorité de
l'Etat, comme des préalables à la poursuite de toute opération électorale dans
l'équité, afin de prévenir tout risque de dérive après les scrutins.
Soulignons-le, ces points de revendication n'ont pas été du goût des Forces
nouvelles dont la réaction vigoureuse a suscité des remous sur l'échiquier
politique apaisé depuis quelques temps avant que le président de la République
ne monte au créneau pour calmer les esprits. »




 




 






Attaques répétées des positions des Forces nouvelles




L'inter  –  « 
La
quiétude n'est toujours pas de mise dans la zone 5 des Forces nouvelles dont la
capitale, Séguéla, demeure sous la menace des éléments de l'ex-chef de guerre,
Koné Zackaria, en disgrâce avec sa hiérarchie. Ces ex-combattants tombés dans la
dissidence, ont fui leur base pour constituer un kyste avec leurs armes dans
l'ex-zone de confiance, précisément dans la localité de Bonoufla. Il y a trois
jours, ils dénonçaient une menace d'expédition du commandant Issiaka Ouattara,
chef d'Etat-major adjoint des Forces nouvelles, qui se préparerait à se lancer à
leur trousse. (L'inter N°3171 du mardi 09 / 12 / 08). Cette accusation a suscité
la réaction immédiate du délégué général des Forces nouvelles (FN) dans la zone
5, M. Bakayoko Mamadou, qui nous a joint le même soir pour nous donner sa
version des événements. Il a commencé par s'insurger contre le mobile du
regroupement dans la zone de confiance des ex-combattants, qui se réclament de
l'ex-commandant de zone démis de ses fonctions pour raison d'indiscipline avec
la hiérarchie. « Ils sont allés se regrouper là-bas, parce qu'ils ont perdu des
privilèges avec le départ du commandant Zackaria. Ce qui est contraire à ce pour
quoi nous avons pris les armes. Nous avons pris les armes pour que tous les
Ivoiriens aient leurs papiers et qu'il n'y ait plus d'Ivoiriens de première et
de seconde zone. Nous ne nous battons pas pour un chef, mais pour un idéal. Les
petits conflits d'intérêt, nous ne pouvons pas nous les permettre aujourd'hui.
Le commandant Wattao leur a toujours tendu la main. Mais, ils ne veulent pas la
saisir ». Cette mise au point faite, M. Bakayoko a déploré l'indifférence des
forces impartiales qu'il dit avoir saisies pour se pencher sur la menace que
pourraient constituer les dissidents armés non loin de sa zone, jusqu'à ce que
celle-ci soit attaquée le 24 novembre dernier. [...] ».




 






Identification : pour deux mois de salaires impayés - Les agents ONI ont
manifesté, hier au Plateau




Le Patriote  –
« 
Les
crises à répétition dans l'opération d'identification et de recensement
électoral ne sont pas prêtes de s'arrêter. Après les agents Sagem et INS,
c'était autour des agents de l'Office nationale de l'identification (ONI) de
manifester contre leurs responsables. Ces agents, au nombre d'environ 300,
réclament deux mois de salaires impayés pour certains, et un mois pour d'autres.
Pour exprimer leur mécontentement, ils ont décidé de faire un sit-in, hier,
devant la direction de l'ONI au Plateau, non loin de la Pyramide. Selon Yves
Pacôme Atsé, agent d'identification, c'est depuis le 29 septembre dernier que
ses collègues et lui sont sur le terrain, avec le démarrage de l'opération
d'identification dans le District d'Abidjan. « Et depuis, sur les 105.000 F CFA
qu'on nous avait promis par mois, nous n'avons rien perçu », regrettent M. Atsé
et ses camarades manifestants. Avant de relever que certains, parmi eux, ont
bénéficié de leur solde tout simplement parce qu'ils seraient des protégés des
responsables. « On nous dit qu'il n'y a pas d'argent. Et au même moment, nous
apprenons que certains de nos camarades sont payés correctement. C'est une
injustice que nous ne pouvons accepter encore longtemps », se rebellent-ils. Au
moment où nous arrivions sur les lieux de la manifestation, des agents des
Forces de l'ordre déployés sur le site, intimaient l'ordre aux manifestants de
quitter l'entrée de la direction de l'ONI. Ceux-ci, par souci de ne pas faire
dégénérer les choses, ont décidé d'aller poursuivre leur manifestation devant la
Primature. « Nous allons dire au Premier ministre de venir à notre secours »,
ont-ils lâché. »




 






Délit de patronyme à Dabou - Le Préfet fait emprisonner un Ivoirien à cause de
son nom




Le Patriote  – «
Victime
d'un délit de patronyme, Ousmane Nomahou revient de loin. Cet adulte de 46 ans,
s'est vu priver de liberté durant toute la journée d'hier. Des heures passées au
violon du commissariat de Police de Dabou, tout simplement à cause de son nom.
Qui, selon son bourreau qui n'est autre que le Préfet de la ville, ressemblerait
à celui d'un étranger. (...)Le Préfet Zougbo, visiblement excité, accuse de facto
Nomahou d'étranger «voulant usurper la nationalité ivoirienne». Celui-ci se
défend en lui présentant, en plus de son extrait d'acte de naissance, son
certificat de nationalité et la pièce d'identité de sa génitrice répondant au
nom de Dame N'Guessan N'Da, née en 1936 à Angon-Kouadiokro, dans le département
de Sakassou. Le Préfet toujours insatisfait décide de l'embarquer (...) le Préfet
décide de le conduire directement au Commissariat de Police. Là, sans poser de
question, Ousmane Nomahou est automatiquement jeté au violon. Alertés, la
famille et les amis de Nomahou tentent de rencontrer l'autorité préfectorale,
afin de comprendre ce qui se passe. Mais le Préfet, lui, ne veut rien savoir. «
C'est un étranger qui veut voler la nationalité ivoirienne », brandit-il comme
un vrai trophée de guerre. Saisi de cette affaire, l'avocat Me Coulibaly
Soungalo s'est rend à Dabou. Là, après moult tractations, Ousmane Nomahou est
relaxé aux environs de 18 heures. Mais l'original de son extrait d'acte de
naissance est toujours confisqué par le Préfet Léon Ahipo Zougbo. Cependant,
Ousmane Nomahou nous a réaffirmé, hier au téléphone, sa ferme détermination à
accomplir son devoir citoyen en participant effectivement à l'opération
d'identification et de recensement électoral. Une fois de plus, c'est le lieu de
rappeler aux autorités, quelles qu'elles soient, d'éviter ce genre de délits de
patronyme ou de faciès qui, nul ne l'ignore, ont causé tant de torts à la Côte
d'Ivoire. »




 






Célébration du 60ème anniversaire des droits de l'homme à Bouaké




Fn-ci.com  – « 
Le
60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme a été
célébrée à Bouaké ce mercredi 10 décembre 2008 autour du thème ''Dignité et
justice pour nous tous''. En partenariat avec le système des nations unies, les
ONG œuvrant  pour la promotion des droits de l'homme à Bouaké se sont retrouvées
au ranhôtel en présence des autorités politiques et administratives de la ville.
Intervenant au nom des Forces Nouvelles, M. Soma Parfait, Chef de la cellule
justice et droits de l'homme du cabinet du Secrétaire général a demandé aux uns
et aux autres de ne point oublier les victimes des violations des droits de
l'homme. « Les victimes silencieuses constituent aujourd'hui nos invités
invisibles. Ces victimes nous regardent et attendent beaucoup de nous, ne les
décevons donc pas » a plaidé M. Soma Parfait.  
Poursuivant,
il a invité les uns et les autres à plus d'engagement et à lutter surtout contre
l'impunité. « Engageons- nous tous en ce qui nous concerne à faire reculer le
plus loin de nous les barrières de l'impunité, de l'injustice, de toutes ces
violations élémentaires et de plus en plus intolérables des droits de l'homme »
a – t – il ajouté. (...) Quant au premier responsable de la division ONUCI des
droits de l'homme du bureau de Bouaké, M. Shabany Prospère, il a annoncé que
l'année 2009 sera l'année de l'apprentissage des droits de l'homme afin que
beaucoup de personnes puissent se rendre compte qu'elles ont aussi des droits.
[...] ».