REVUE DE PRESSE DU JEUDI 1 SEPTEMBRE 2011

1 sep 2011

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 1 SEPTEMBRE 2011








Y.J.
Choi, hier, après une audience avec Alassane Ouattara : «Je suis venu demander
la moitié de la route»





 





Nord Sud

- Dans la pure tradition africaine. Avant de quitter un hôte il y a un rituel.
Le visiteur se doit de lui demander la permission de se retirer. A une échelle
plus grande, c'est au chef qu' « on demande la route ». Les quatre ans passés à
la tête de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ont permis à
Y.J. Choi de connaître la règle. Hier, dernier jour de son mandat à la tête de
l'Onuci, il est allé « demander la moitié de la route » à Alassane Ouattara. Le
diplomate onusien a employé cette expression akan- qui signifie qu'on part d'un
lieu qu'on a aimé et où on est prêt à revenir un jour- au terme d'une audience
avec le chef de l'Etat au palais présidentiel au Plateau. « Je suis venu pour
demander la moitié de la route. J'ai remercié son excellence et le peuple
ivoirien qui m'a donné, ainsi qu'à l'Onuci, quatre ans d'expériences pleines de
défis à travers lesquels nous avons enrichi nos expériences », s'est exprimé le
patron de l'Onuci. Qui a confié que ces quatre ans sont un acquis pour
l'organisation dans la suite du processus électoral : « nous avons accumulé les
leçons qui pourraient servir à l'Onuci pour l'accompagnement futur ». Si on en
croit le diplomate d'origine sud-coréenne, il n'est pas prêt d'oublier le temps
passé en Côte d'Ivoire. « Je pars avec un sentiment de remerciement au peuple
ivoirien puisque j'ai passé quatre années peut-être les plus enrichissantes de
ma vie », a argué celui qui sera bientôt remplacé par Albert Gérard Koenders. «
Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire », a conclu, presque affectivement Y.J. Choi.
Pour marquer la particularité de l'instant et, probablement, pour lui symboliser
la reconnaissance de son peuple, Alassane Ouattara a raccompagné son visiteur
hors de son bureau. Les deux hommes se sont séparés, après avoir échangé une
longue et chaude poignée de mains, devant l'escalier que M. Choi devait
descendre. Le visiteur a offert l'un de ses livres à Alassane Ouattara : East
and West : A Comparative Perspective. Une œuvre dans laquelle, selon le
porte-parole de l'Onuci, Hamadoun Touré, le diplomate aborde la question des
relations entre l'Occident (Ouest) et l'Asie (Est). L'auteur y parle de culture,
de rencontre des civilisations, de diplomatie, d'acceptation des différences... et
montre la complémentarité qui existe entre les peuples.




 




Fraternité Matin
(Gouvernemental), L'Intelligent d'Abidjan, Soir Info (Indép.), Le Mandat, Le
Patriote, Le Nouveau Réveil, Le Démocrate (Tendance RHDP)

reviennent sur cette information.




 




 






Fin de
mission / Choi quitte Abidjan aujourd'hui à 15 H : La classe politique apprécie
l'action du fonctionnaire onusien




 




L'intelligent
d'Abidjan  -
Arrivé
en Côte d'Ivoire le 18 octobre 2007 en remplacement du Suisse Pierre Schori, le
Sud coréen Young-Jin Choi passe la main à un Néerlandais, à partir du 1er
septembre 2011. Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU qui a eu
le privilège d'assister au dénouement du long processus de sortie de crise en
Côte d'Ivoire, peut s'enorgueillir de son engagement dans le bourbier ivoirien.
A-t-il été à la hauteur de la tâche qui lui incombait ? La classe politique
ivoirienne, dans sa diversité apprécie...





 





Kouakou Kra, Député Fpi : ''Il est venu achever ce que les
néo-colonisateurs ont commencé''





«C'est une mission accomplie pour Choi. Il a été envoyé par ses
mandants pour venir acheter la Côte d'Ivoire pour le compte de la France. Il l'a
réussi et de ce point de vue, sa mission est positive. Mais pour nous, les
souverainistes, sa mission a été négative à tout point de vue. Notre réflexion
aujourd'hui tourne autour du rachat de notre pays par la France. Choi n'était
pas en mission de paix. Combien de morts y'avait-il avant son arrivée et combien
en compte-t-on au moment où il part ? Il n'y a qu'à apprécier ce décompte
macabre pour se convaincre de la négativité de sa mission. Ma lecture des faits
est que depuis un moment, la colonisation continue et a pris une autre forme.
Nous avons connu ici une rébellion qui n'est pas descendue du ciel. Et c'est
Choi qui est venu achever ce que les néo-colonisateurs ont commencé. Jusqu'à ce
jour, les résultats de sa certification n'ont pas été rendu publics même s'il
affirme qu'en prenant en compte les réclamations de Lmp, rien ne changeait dans
le verdict final de la présidentielle. Il a soutenu qu'il y avait une injustice
dans la solution du recomptage que nous préconisions. Ma conviction est que même
s'il n'y avait pas eu d'élection, ils auraient contraint Gbagbo à quitter le
pouvoir. L'exemple de la Libye est là pour nous édifier. Il faut que les
Africains prennent conscience que ces organisations (Onu et ses démembrements,
ndlr) ne feront pas notre bonheur. Elles sont l'incarnation du gouvernement
mondial avec d'un côté, les maîtres et de l'autre, les esclaves que nous sommes.
Aujourd'hui, Choï part et un néerlandais le remplace. Pour moi, Choi ou
Koenders, c'est bonnet blanc, blanc bonnet ».





 





Guéi Bombet Robert, président de La Renaissance : ''M. Choi
n'était pas tout seul maître du jeu''





«M. Choi a réalisé un travail formidable et nous devons l'en
féliciter. Je pense honnêtement que si Choi était venu plus tôt avant les
autres, notre crise n'aurait pas duré autant de temps et la Côte d'Ivoire s'en
serait vite sortie. Nous devons donc tous le féliciter, lui dire merci ainsi
qu'à son patron, le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, parce que l'ONU
nous a beaucoup aidés. Concernant la crise postélectorale, je pense qu'après
avoir analysé tous les documents, tous les comptes-rendus et tous les
commentaires, il nous a aussi beaucoup aidés pour faire valoir les droits de la
démocratie. Dans l'ensemble, Choi est un fonctionnaire international courageux
et si dans les pays où il y a des crises, nous avons de telles personnes, on
devrait pouvoir être heureux pour qu'enfin, à l'horizon on puisse voir moins de
conflits mais plus de développement dans nos pays africains. L'ONU n'était pas
au centre des actions, mais ils étaient là pour nous aider à pouvoir retrouver
la paix et à relancer le processus démocratique. M. Choi n'était pas tout seul
maître du jeu, mais dans l'ensemble, il a fait ce qu'il devait faire. Nous
avons, entre nous-mêmes, posé des balises pour ne pas que le système aille plus
vite, on ne peut donc pas lui imputer cela. Ses actions ont été courageusement
menées et il faut le reconnaître, de façon honnête ».





 





Bema Fofana, président de la Jeunesse des Forces Nouvelles :
''Malgré les pressions, Choi est resté intraitable'' «Je pense que le bilan de
M. Choi est largement positif.





 





Il n'est qu'un exécutant, c'est le Conseil de sécurité qui décide
et Choi veille à l'application des résolutions du Conseil de sécurité. Je pense
qu'il a pleinement joué son rôle et il a été très courageux. Le fait que le
pouvoir d'alors ait refusé de se plier à la volonté du peuple et, contre vents
et marées, en dépit de toutes les pressions qu'il a subies, il est resté
intraitable. C'est un acte à saluer, parce que c'est une grande première. A son
arrivée en Côte d'Ivoire, il a essayé d'équilibrer les choses, en regardant des
deux côtés, ce qui a un peu fait traîner les choses. Mais à la fin, avec le
dénouement de la crise postélectorale, il a joué son rôle. Le départ de Choi
n'est pas une symphonie inachevée. Nous sommes parvenus à recomposer la CEI
devant lui, ce qui reste, ce sont des formalités. Les Ivoiriens ont compris
qu'il ne faut plus faire de querelles inutiles et que M. Choi était en Côte
d'Ivoire pour nous aider. Il a fini sa partition, il appartient à une
organisation qui décide de la venue ou du départ de ses fonctionnaires. Celui
qui viendra va continuer le travail et j'espère qu'il sera à la hauteur, comme
Choi l'a été ».





 





Yao Kouadio Séraphin, président en exercice du RJDP : ''Choi a
travaillé dans des conditions hostiles''

«M. Choi est un homme d'une
grande qualité intellectuelle et d'une très grande probité. Il est très
courageux et malgré tous les obstacles qu'il a connus, il a pu, par sa
personnalité, faire en sorte que la Côte d'Ivoire retrouve la paix. C'est donc à
dessein que la nation ivoirienne lui a rendu hommage, en le décorant le 7 août
dernier. Il a entamé un processus qui n'est pas terminé, mais le secrétaire
général de l'ONU a jugé utile de le rappeler à d'autres fonctions, afin que
d'autres pays puissent bénéficier de son expérience. Nous aurions souhaité que
M. Choi reste encore longtemps avec nous, malheureusement il s'en va. Je pense
que son successeur va poursuivre l'œuvre, parce que l'administration est une
continuité. M. Choi a travaillé dans des conditions hostiles, son successeur
arrive au moment où il y a une accalmie pour continuer le travail».





 





Laurent Akoun, Sg du FPI : ''Je n'ai rien à dire sur quelqu'un
qui a programmé notre mort''





«Je suis navré, mais je n'ai pas de commentaire particulier sur
la mission de Choi en Côte d'Ivoire. Il est déjà passé nous voir, mais je n'ai
rien à dire à propos de quelqu'un qui a programmé notre mort politique».




 




 




Après
avoir installé Ouattara au pouvoir par les armes Young Jin-Choi, le
Françafricain, s'en va !




 




Notre
Voie -

Young Jin-Choi quitte définitivement la Côte d'ivoire après un
séjour mouvementé de quatre ans marqué par la guerre postélectorale qui a permis
aux forces françaises et onusiennes d'installer Alassane Ouattara au pouvoir. Le
controversé représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire
dont la mission est ainsi terminée est allé fait faire ses adieux hier au
nouveau chef de l'Etat. Au terme d'une audience qui a duré environ 20 minutes,
le diplomate très proche de la nébuleuse françafricaine a confié ses sentiments
à la presse. « Je suis venu pour demander la moitié de la route. Je remercie le
Président de la République et le peuple ivoirien qui m'a donné quarte ans
d'expériences qui étaient pleines de défis à travers lesquels nous avons enrichi
nos expériences. Parce que nous avons accumulé les leçons qui pourraient servir
l'Onuci pour l'accompagnement futur. Donc, je pars avec le sentiment de
remerciement au peuple ivoirien parce que j'ai passé quatre ans de ma vie,
peut-être les plus enrichissants. Que Dieu bénisse la Côte d'ivoire », a-t-il
affirmé. Concernant sa prochaine destination, Choi a répondu qu'il le saura en
octobre prochain.




 




 




Après avoir sauvé la
paix, Choi quitte la Côte d'Ivoire




 




Le Démocrate –
Le
Représentant spécial du SG de l'ONU en Côte d'Ivoire quitte définitivement la
Côte d'Ivoire, après avoir sauvé ce pays du chaos postélectoral.  Le vaillant
serviteur de la paix n'a pas failli à sa mission au pays d'Houphouët Boigny.
Homme de parole, il a toujours prôné, la justice, l'équité, la démocratie durant
son séjour en terre ivoirienne. Il a prouvé aux yeux du monde entier sa capacité
à résister à la corruption et aux intimidations. L'une de ses actions majeures,
est d'avoir eu le courage de certifier les résultats de la présidentielle. [...]




 






Bouaké Les
FN en conclave la semaine prochaine
 




 




Nord-Sud
-
Le secrétaire général des Forces nouvelles, le Premier ministre Guillaume
Kigbafori Soro convie l'ensemble des cadres civils et politiques des Forces
nouvelles à un important conclave, les 10 et 11 septembre 2011 à Bouaké.




Cette importante
réunion, la première des Forces nouvelles à Bouaké, après l'intégration des
ex-FaFn au sein des Forces républicaines de Côte d'Ivoire et la fin de la crise
militaro-politique sera consacrée aux questions urgentes relatives à
l'organisation des élections législatives et à l'annonce de décisions très
attendues.




               




 






En Visite
de 24 heures à Abidjan : Tsvangirai à l'école ivoirienne
 




 




Nord-Sud

-

Le Premier ministre zimbabwéen, Morgan Tsvangirai est, depuis hier, sur les
bords de la lagune Ebrié, pour une visite de 24h. Après la longue crise
post-électorale qu'a connue la Côte d'Ivoire, cette visite pourrait se
comprendre comme une reconnaissance de la lutte menée par le peuple ivoirien
pour le triomphe de la démocratie, avec courage et abnégation. On se souvient,
en effet, qu'à l'issue de l'élection présidentielle au Zimbabwe, en 2009, son
pays avait connu une grave crise post-électorale qui s'est soldée par le partage
du pouvoir entre le vainqueur, Morgan Tsvangirai et le vaincu, l'actuel
président, Robert Mugabe, qui refusait de reconnaître la victoire de son
adversaire politique. A l'époque, Morgan Tsvangirai n'avait pas bénéficié d'un
soutien de la communauté internationale aussi affirmé comme ce fut le cas pour
Alassane Ouattara, le président ivoirien dont la victoire à la présidentielle de
2010 avait été rejetée par son prédécesseur, Laurent Gbagbo. [...] La présence de
Tsvangirai à Abidjan doit être perçue comme un appel lancé à la communauté
internationale pour qu'à l'avenir, pareille chose ne se répète plus dans son
pays et surtout, que le peuple zimbabwéen puisse, lui aussi, bénéficier de son
soutien pour le respect de son choix. Et, un tel besoin se fait déjà sentir, à
l'approche de l'élection présidentielle au Zimbabwe qui pourrait se tenir plutôt
que prévu. [...]




 




 







Désarmement des ex-combattants : Pourquoi l'opération "un emploi pour une
kalach'' s'impose
 




 




Le Mandat

– [...] Des milliers d'autres ex-combattants sont encore sur le carreau, espérant
intégrer l'armée ou obtenir un butin de guerre. Pour le moment, l'espoir est
entretenu, tous les jours, au drapeau, par leurs différents chefs. Mais,
jusqu'où le secret concernant ceux qui ne remplissant pas toutes les conditions
pour intégrer l'armée, et qui devront regagner les petits métiers qu'ils
exerçaient, sera gardé ? Pour ceux-ci, il faut absolument quelque chose de
meilleur. Pour les commandants de base que nous avons rencontrés, outre l'arme
qu'ils portent étant en service, la plupart de leurs éléments détiennent, chez
eux, des armes de guerre pour « se faire justice si le besoin se fait sentir ».
Au pire des cas, ces éléments pourraient prendre le raccourci qui consisterait à
utiliser ces armes pour vivre au dépens des honnêtes citoyens. [...] « Si les
autorités annoncent l'opération "une arme déposée pour un emploi", vous verrez
que toutes les armes qui sont cachées seront déposées », nous a confié le
commandant Koulibaly, de la compagnie Férré d'Abobo PK 18. C'est vrai que le
Pnrrc est en train de profiler les ex-combattants, en vue de les démobiliser et
de les réinsérer, mais le gouvernement peut, avec ses partenaires au
développement, créer des emplois à chaud pour amener les jeunes à déposer,
volontairement, les armes qu'ils ont gardé en lieu sûr. C'est en cela que la
lutte contre l'insécurité et le grand banditisme enclenchée par les autorités
aura son vrai sens.




 






Gestion de
ses nouveaux militaires : Frci, un os dans la gorge de Ouattara
 




 




Notre Voie

 - Alassane Ouattara a proclamé la fin de la belligérance et demandé la fin des
exactions des Frci sur les populations. En sa qualité de chef suprême des
armées, Ouattara a ordonné depuis longtemps, le retour des Frci dans les
casernes. Depuis qu'il a fait cette déclaration, rien n'a encore véritablement
changé. A Abidjan, des hommes vêtus de treillis et toujours en armes occupent
des coins de rue, des stations d'essence. On les trouve devant des super-marchés
et continuent de dormir dans des maisons et hôtels qui ne leur appartiennent pas
et qui ne sont pas des baux administratifs réservés aux forces de l'ordre. Ces
hommes armés se disputent même la sécurité des privés avec les vigiles dont
c'est le travail de veiller sur les sociétés légalement constituées. Ce ne sont
pas des exemples qui font défaut.

[...]

Certaines langues disent que ces combattants attendent l'argent qui leur a été
promis par leur employeur Ouattara, avant de se retirer de la scène. Combien
Ouattara leur a-t-il promis et qu'est-ce qu'il attend pour les satisfaire afin
qu'ils laissent les Ivoiriens et les opérateurs économiques vaquer librement à
leurs occupations ? Si l'on tient compte de cette requête des Frci et dozos, on
peut dire que Alassane Ouattara se trouve pris en otage par sa propre armée. Les
Frci et dozos sont un os dans sa gorge. Il ne sait pas comment s'en débarrasser.
Ces forces ne sont ni payées ni logées. Elles sont donc obligées de racketter,
rançonner et occuper illégalement les maisons des citoyens. Ouattara avait
demandé la fin des exactions, mais ses soldats continuent de commettre graves
exactions.




 




 






Occupé
depuis avril par les Frci : Le siège de Notre Voie sera libéré ce matin
 




 




Notre Voie

- Les éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (frci) devraient partir
ce jeudi du siège de votre quotidien, « Notre Voie », qu'ils occupent depuis
avril dernier. La restitution des locaux aura lieu ce matin à 10h au cours d'une
cérémonie publique en présence des organisations du secteur des médias. Et
certainement des autorités militaires. C'est le ministre délégué à la défense,
M. Paul Koffi Koffi, qui a informé hier le conseil national de la presse (Cnp)
de cette cérémonie. Le Cnp s'est à son tour chargé d'informer la direction
intérimaire de Notre Voie qui tente depuis plusieurs mois d'entrer en possession
de son immeuble. Pendant ce temps, les travailleurs ont dû végéter d'un endroit
à un autre et travailler dans des conditions difficiles pour sortir le journal.
Il y a deux semaines, le ministre Paul Koffi Koffi promettait de « lever le
blocus à la fin du mois».