Fraternité Matin ..... Hier à Ouaga, aujourd'hui à Bouaké : Gbagbo et Compaore ravivent la Flamme de la Paix......... La commémoration de l'an 1 de la fin officielle de la guerre a lieu aujourd'hui. Les présidents du Pdci et du Rdr ont confirmé leur présence.Les présidents du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié et du RDR, Alassane Ouattara ont confirmé leur présence à Bouaké aujourd'hui. Les deux leaders avaient été représentés, l'année dernière, par leurs collaborateurs. Ils seront aux côtés du Président Laurent Gbagbo, du Premier ministre Soro Guillaume, de plusieurs Chefs d'Etat de la sous- région notamment. Toumani Touré du Mali et Blaise Compaoré du Burkina, par ailleurs facilitateur du dialogue direct. La Flamme de la paix a été allumée hier, à la préfecture de Bouaké, par les éléments des Forces nouvelles. Qui l'ont ensuite remise au garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, M. Koné Mamadou. A son tour, il l'a transmise aux membres du Forum des confessions religieuses, en passant par le préfet de la région de la Vallée du Bandama. Après quoi, les ministres Koné Mamadou, Konaté Sidiki, les membres du corps préfectoral du département de Bouaké, ceux du Forum des confessions religieuses et les populations ont parcouru à pied, la flamme de la paix en main, une dizaine de mètres. Le processus sera poursuivi par le Forum sur près de 5 km à travers les principales artères de la ville. Pour le Révérend Amos l'évangéliste Kouadio Konan Etienne, président du Forum des confessions religieuses de la région de la Vallée du Bandama, cette marche est une manière pour eux d'annoncer l'arrivée de la Flamme de la paix dont le clou de la cérémonie se déroule aujourd'hui au stade municipal.
Fraternité Matin Côte d'Ivoire - Burkina Faso : L'union de deux puissances sous-régionales..... La visite d'Etat du Président de la République a pris fin hier à Ouagadougou par la signature d'un traité d'amitié et des accords de coopération. Les accouchements sont souvent difficiles. La signature du traité de paix et des accords de coopération n'a pas échappé à la règle, hier, à la Résidence présidentielle de Ouaga 2000. Alors qu'à 11h 30, les Présidents Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré attendaient, assis derrière deux tables, les textes définitifs, Youssouf Bakayoko, ministre ivoirien des Affaires étrangères, et Djibril Bassolé, ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, n'avaient pas encore fini de corriger le draft. Au point que les deux Chefs d'Etat ont dû se retirer. Avant de revenir prendre leur place cinq minutes après. «Excusez ce contretemps qui n'altère en rien la volonté des deux Présidents de la République de renforcer la coopération entre les deux Etats», s'est exprimé Saïdou Ouédraogo, directeur de la Communication de la Présidence du Faso, pour cet incident qui n'a pas perturbé la belle ambiance de convivialité et de fraternité. A quelque chose malheur est bon. L'excellente coopération bilatérale entre les deux pays était plus ou moins, selon les mots d'un membre du cabinet présidentiel qui s'exprimait sous anonymat, «informelle». Le traité de paix et les accords de coopération bilatérale qui ont été signés hier, d'une part par les deux Chefs d'Etat et d'autre part, par les deux ministres des Affaires étrangères, établissent un cadre institutionnel de concertation permanent; formalisant des relations aussi diverses que profondes entre deux pays qui ont décidé, courageusement, de tirer les leçons de la crise politico-armée ivoirienne.

AFP Le président Gbagbo satisfait de sa première visite officielle au Burkina - Le président ivoirien Laurent Gbagbo s'est déclaré satisfait mardi de sa première visite officielle au Burkina Faso, estimant qu'elle était "nécessaire" pour renforcer les relations entre les deux pays, qui s'étaient dégradées ces dernières années."Avant de s'interroger sur le bilan de ma visite, il faut d'abord se poser la question si une telle visite d'Etat aux allures solennelles était nécessaire?", s'est-il interrogé au salon d'honneur de l'aéroport de Ouagadougou peu avant son départ.
M. Gbagbo a jugé que ce voyage était nécessaire à cause de l'histoire de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso. "Il y avait la nécessité, au moins une fois dans les relations entre les deux Etats modernes de faire une telle visite", a-t-il soutenu.
"Deuxième raison, nous sortons de la crise (politico-militaire) avec la facilitation du président Blaise Compaoré", a-t-il poursuivi soulignant qu'"il faut régler les germes des conflits par l'amitié (et) la fraternité"."C'est ce que nous avons décidé de faire. Je suis donc très content", s'est félicité M. Gbagbo.Expliquant ensuite la porté du "traité d'amitié et de coopération" qu'il a signé à la fin de son séjour avec son homologue burkinabè, M. Gbagbo a dit qu'il marque une "rupture" dans les relations diplomatiques entre les deux Etats."Ce traité marque une rupture dans les relations diplomatiques entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. C'est un départ nouveau". "Il y a des problèmes sur lesquels aucun chef d'Etat ne travaillera plus seul. Nous allons travailler forcément en commun", a poursuivi M. Gbagbo.Le chef d'Etat ivoirien a regagné mardi soir Abidjan après une visite "historique" au Burkina Faso qui a apparemment mis fin à près de huit ans de brouilles entre les deux dirigeants qui se sont longtemps accusés de déstabilisation mutuelle.
Fraternité Matin ..... Processus électoral : Comment éliminer les motifs de discorde....... A l'initiative de l'Union internationale de la presse francophone, une conférence-débat a eu lieu hier, sous la présidence du ministre de la Communication. Thème : Les pays francophones face aux contentieux électoraux et post-électoraux. Les pays francophones face aux contentieux électoraux et post-électoraux : le cas de la Rdc» et «le cas de la Côte d'Ivoire». Tel est le thème de la conférence-débat prononcée hier, dans un hôtel, au Plateau, sous la présidence du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané. La rencontre a été initiée par l'Union internationale de la presse francophone (Upf). «Dans notre situation, il faut toujours anticiper. Mettre le curseur sur tous les motifs de discorde et essayer de les éliminer. En espérant que chacun s'engage pour la paix durable et la fraternité dans notre pays», a déclaré le ministre Sy Savané, à l'ouverture. Ce, après avoir félicité l'Upf pour «ces initiatives qui aident à échapper à la sclérose et à l'entropie» et les conférenciers qui sont «prophètes dans leur pays». Son souhait, a-t-il dit, est que «les experts en contentieux électoraux se retrouvent au chômage. Faute de contentieux» après les élections. Un vœu certes «pieux» mais qui «vaut mieux qu'un vœu païen ou nihiliste. L'un porte l'espoir, l'autre suggère le chaos».
Dans sa contribution, Mélédje Djedjro qui a exposé sur le cas ivoirien, a d'emblée soutenu que «le contentieux électoral existera toujours» même dans les pays de tradition démocratique ou développés et que plus ils se complexifient, plus les experts se perfectionnent. L'enjeu, par contre, réside dans la gestion du contentieux. Plus les pays ont une longue pratique démocratique, plus ils parviennent à trouver une solution pacifique à de graves crises, a fait remarquer Honoré Guié.
Fraternité Matin : Dominique Ouattara aux populations de Korhogo : "Si Alassane devient Président, il y aura des médicaments et des équipements dans tous les Chu"..... J'ai visité les hôpitaux de Cocody et Bouaké et j'ai pleuré. J'ai pleuré parce qu'il n'y avait plus rien dans ces hôpitaux : ni équipements, ni médicaments. Et je sais qu'à Korhogo, ce ne sera pas mieux. C'est pour cela que j'ai pris une décision au cours de cette tournée : si Alassane arrive au pouvoir, si Dieu le veut, la Première dame que je serai, vous fait la promesse que dans chaque Chu de Côte d'Ivoire, il y aura des médicaments et des équipements». Dominique Ouattara, l'épouse du président du Rdr, a tenu ces propos hier, à la cérémonie d'hommage de ce parti à Coulibaly Souleymane Sakrou, ex-député et Soro Fokin, membre du conseil des sages du Rdr, décédés il y a une douzaine d'années. La cérémonie qui a eu lieu à Gbodonon, village situé à une quinzaine de kilomètres de Korhogo, marque le lancement officiel de la campagne du Rdr à Korhogo. Dominique Ouattara qui était porteuse d'un message de son époux a dit aux militants que «l'heure de la vérité approche». Aussi doivent- ils plus que jamais rapprocher leurs forces. Car Alassane compte sur eux pour la présidentielle prévue le 30 novembre prochain. «Afin qu'ensemble, nous puissions relever le défi du développement. Ce défi, en ce qui nous concerne, est l'amélioration de nos revenus et notre cadre de vie. Et surtout la santé pour tous et l'éducation pour nos enfants».

Fraternité Matin : Service civique : L'UE réhabilite trois sites.....Le chef de la Délégation de l'Union européenne (U.E) en Côte d'Ivoire, Michel Arrion, a remis, lundi, les clés de trois centres de formation et de réinsertion au Coordonnateur national du Programme national de service civique (Pnsc), Jean Paul Malan. La cérémonie s'est déroulée dans la salle de conférences de la Primature (Plateau), en présence du ministre de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs, Dagobert Banzio, qui représentait le Premier ministre. Ces centres ont été réhabilités par la Gtz (Agence de coopération allemande) sur financement de la Commission européenne. Il s'agit des ex-camps de jeunesse des localités de Ouokoubo, à 15 km de M'Bahiakro (centre), de Gotongouiné, à 10 km de Man (ouest) et Guingreni, à 7 km de Boundiali (nord). Ces centres ont chacun une capacité d'accueil de 500 personnes. Le programme de réhabilitation concerne en fait six centres de formation et de réinsertion au profit de 4000 ex-combattants des Forces nouvelles, des groupes d'auto défense et des jeunes à risque. Les trois autres centres réhabilités sont situés à Bouaké, Guiglo et Sangouiné.

Nord Sud : Bouaké : Hausse du prix du carburant :Les nouveaux prix désapprouvés........ De nouveaux prix du carburant ont été fixés en zone Centre-Nord-Ouest, après des discussions entre les Forces nouvelles et les opérateurs. Mais, au sein de la population, des voix s'élèvent pour décrier le niveau élevé de ces prix. Les négociations entreprises par la direction des hydrocarbures des Forces nouvelles ont abouti aux prix du carburant suivants : « Super 575 Fcfa contre 665 Fcfa, soit -90 Fcfa, gasoil 681 Fcfa contre 725 Fcfa, soit - 44 Fcfa ». C'est la substance du communiqué diffusé sur les ondes de la télévision locale, dans la soirée du samedi. En effet, il y a deux semaines les prix à la pompe avaient connu une envolée spectaculaire et anarchique dans les zones Centre-Nord-Ouest (CNO). Les Forces nouvelles ont entrepris des discussions avec les opérateurs pour les ramener les prix à un niveau supportable. Pour plusieurs chauffeurs de véhicules de transport les nouveaux prix sont en deça de leurs attentes. « Les nouveaux prix, au regard d'un certain nombre de facteurs, ne nous arrangent pas », martèle Koné Ali, secrétaire général du Collectif des syndicats de chauffeurs professionnels et employés de la vallée du Bandama. Selon le leader syndical, les activités des chauffeurs de Bouaké sont plombées par cette envolée du prix du carburant, particulièrement celui du gasoil. «Toutes nos recettes sont entièrement englouties dans les frais d'approvisionnement en gasoil. Il faut environ 30 litres au minimum par jour pour un coût de 20.000 Fcfa. A cela s'ajoute 10.000 Fcfa pour nos patrons, les propriétaires de véhicules et la taxe municipale journalière qui s'élève à 300 Fcfa. La zone sort lentement d'un coma économique.

Nord Sud : Chu de Yopugon/ fermé à cause des infections nocosomiales,Le service de réanimation enfin ouvert
Quelques mois après l'enquête ''Chu d'Abidjan, des usines à cadavres'' réalisée par Nord-Sud Quotidien, le ministère de la Santé vient de procéder à la réouverture du service de réanimation du Chu de Yopougon, réhabilité à plus 300 millions de Fcfa par l'Etat.Un fait du hasard ou une réponse aux révélations de votre quotidien ? Trois mois après la publication de notre reportage qui a mis nu l'état de délabrement avancé des Chu d'Abidjan, la réhabilitation semble avoir commencé. Le service de réanimation du Chu de Yopougon fermé depuis le 7 mars 2007 à cause des infections nosocomiales (infections que les malades contractaient sur place), a été rouvert hier après une réhabilitation qui a coûté 326 millions de Fcfa à l'Etat de Côte d'Ivoire. La bonne nouvelle a été annoncée par le Pr Kéita Kader, Directeur général de l'établissement. C'était au cours de la cérémonie d'inauguration. Il a reconnu que les infections contractées dans les salles de soins sont la cause de plusieurs décès dans les services de réanimation des trois Chu d'Abidjan. Généralement, elles sont contractées lors d'un acte réalisé pendant l'hospitalisation (intervention chirurgicale, ponction, mise en place d'un cathéter veineux...) et l'hospitalisation de malades dont les défenses immunitaires sont très affaiblies (Sida, maladies cancéreuses prolongées...). C'est dans le souci de remédier à cette situation que les responsables du Chu de Yopougon ont pris la responsabilité de fermer leur service de réanimation en vue de répondre aux critères d'hygiène idoines. Ce service est désormais fonctionnel avec de nouveaux appareils. Selon Pr Kéita Kader, il est prêt à accueillir les nombreux patients qui attendent leur admission. Et cela, grâce à l'implication totale des responsables de l'hôpital et au soutien du ministère de la Santé et de l'hygiène publique. Le Directeur général a précisé que « ce nouveau service de réanimation va permettre la prise en charge appropriée des patients ».

Nord Sud : Résultats du Bepc : Plus de la moitié des candidats a échoué ........Les résultats définitifs de l'examen du Bepc, session 2008, sont connus depuis hier. Les statistiques de la Direction des examens et concours du ministère de l'Education nationale, portant sur 72,72% des délibérations, annoncent 62.540 admis sur 182.753 candidats présents, soit un taux de 34,22%. Plus de la moitié des candidats a échoué : 65,78%. En d'autres termes, plus de 6 postulants sur 10 sont déclarés non admis. Ces résultats confirment les tendances publiées vendredi par Nord-Sud Quotidien. Sur la base de chiffres provenant de plusieurs centres de correction, nous vous annoncions en effet que le taux réussite se situait entre 30% et 40%. Les chiffres d'hier confirment aussi que la « moisson » du Bepc est mieux que celle du bac où le taux était plus catastrophique : 26,14%. Les meilleurs taux viennent encore l'intérieur du pays. La Direction régionale de Gagnoa remporte la palme avec 47,92% d'admis. Suivent Odienné (42,59%), Yamoussoukro (42,48%) et Dimbokro (42,36%). Au bas du tableau se trouvent Agboville (17,76%), Bondoukou (21,79%) et Guiglo (24,64%). Les Directions d'Abidjan I et II affichent respectivement 36,18% et 32,86% d'admis.

L'inter: 9 repris dans jeune Afrique :CHOI YOUNG-JIN Représentant du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire.......De passage à Paris, sur la route des États-Unis, Choi Young-jin est passé dans nos locaux le 21 juillet. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire depuis octobre 2007 tire la sonnette d'alarme, quand bien même il estime que « jamais la présidentielle n'a semblé autant à portée de main ». Pour preuve, le diplomate sud-coréen de 60 ans, habitué à l'Afrique pour avoir été en poste à Dakar de 1977 à 1978 puis à Tunis de 1983 à 1986, avance que « les Ivoiriens ont gagné les paris politique, sécuritaire, technique et financier ». En clair, les acteurs politiques ont réussi à fixer l'échéance du 30 novembre pour la tenue de l'élection. La « zone de confiance » - qui divisait le pays en deux - a été démantelée, et la population peut circuler en toute sécurité sur l'ensemble du territoire. Le système du double opérateur Sagem-¬Institut national des statistiques (INS) pour l'identification et l'inscription des Ivoiriens sur les listes électorales a été mis en place. Le budget de l'élection a été bouclé. Les 40 milliards de F CFA dus à la Sagem et les 36 milliards requis pour l'organisation du scrutin sont couverts par des décaissements déjà effectués ou des prévisions budgétaires de l'État, mais aussi par un montant de 13 milliards que l'Union européenne va débloquer en octobre ainsi que 10 milliards fournis par divers bailleurs (Banque mondiale, Pnud, France ...). Tout marcherait-il donc sur les roulettes ? Diplomate mais réaliste, Choi reconnaît qu'« il demeure des problèmes, comme les milices non encore désarmées et certains soubresauts dans le Nord). Avant d'ajouter, fort de la présence sur le terrain de 8500 soldats de l'ONUCI, de 1850 hommes de la force française Licorne et de 1000 policiers en civil : « Il n'existe aucune menace armée que nous ne puissions contrecarrer pour organiser une élection sécurisée

L'inter : Galaxie patriotique : Un mouvement de soutien à Blé Goudé voit le jour....... Le président Djédjé Zady et ses camarades disent vouloir apporter leur soutien au leader de l'Alliance des jeunes patriotes, à travers cette structure. '' Blé Goudé nous a montré au cours de cette crise, son amour pour la patrie. Il a montré que seul compte pour lui, l'intérêt du pays et de sa jeunesse. Nous avons estimé qu'il ne doit pas rester seul dans ce combat. Il a soutenu la Côte d'Ivoire, c'est un devoir pour nous de le soutenir aujourd'hui '', a expliqué Djédjé Zady. Il a noté que son mouvement qui compte en ce moment 22 membres, reste ouvert à toutes les sensibilités qui aiment la Côte d'Ivoire et croient au combat de Blé Goudé. '' Nous serons avec lui partout et nous sommes prêts à entrer là où il entrera ''. Djédjé Zady a un programme d'activités, qui consiste dans un premier temps à l'installation des sections de son mouvement dans les 10 communes d'Abidjan, et ensuite à l'intérieur du pays.

L'inter : RHDP. Bandama Maurice attaque Bédié.......Le maire de Taabo n'a pas été du tout tendre avec le mentor du Pdci. Il a traité le Parti de Konan Bédié d'une formation politique où le mensonge est érigé en règle d'or. « Mme Tamini n'aime pas le mensonge . Elle était au Pdci ; maintenant elle est venue au RDR parce qu'elle n'aime pas le mensonge » a-t-il déclaré au foyer des jeunes au cours de la réunion. Abordant la question des élections, Bandama Maurice a indiqué que le président Alassane Ouattara qui a sauvé ce pays des situations difficiles est le mieux placé pour diriger les Ivoiriens, décriant ainsi la gestion du parti cinquantenaire. « On a goûté à toutes les sauces ; aubergine, graine, maintenant, il reste la sauce arachide et la meilleure d'ailleurs c'est du ADO que les Ivoiriens doivent consommer », a-t-il invité les uns et les autres. Concernant les héritiers de Houphouët Boigny, le responsable des nouvelles adhésions au Rdr a été sans équivoque. « Alassane est celui que le président Houphouët Boigny a appelé quand il était malade. Il lui a confié beaucoup de secrets concernant la façon de réussir la gestion de ce pays. Donc le vrai héritier c'est celui qui est resté plus près de lui et qui a appris beaucoup de choses et c'est notre président ADO et donc le grand frère (Bédié) doit laisser la place au petit frère », a-t-il confié . La deuxième sortie s'est faite le vendredi 25 juillet dernier, le maire de la commune de Taabo était au foyer des jeunes de Djékanou à la faveur de la tournée de mobilisation des militants. Là encore Bandama Maurice a récidivé dans sa volonté d'écarter le président du Parti démocratique de la course à la présidentielle « Les élections auront lieu le 30 novembre 2008. Dans le second tour si l'un des ténors franchit et il faut que se soit le président Alassane. Tous les autres militants doivent le soutenir pour donner le pouvoir à celui qui le mérite » a-t-il plaidé.

L'inter : Crise à l'UDPCI Blon Blaise crée son parti Après la sortie des jeunes, sous la houlette de leur président, Yao Séraphin, faisant état de la radiation du président du conseil général de Man, Blon Blaise, pour mauvais comportement dans le parti, la jeunesse UDPCI de Man est gagnée par la division en ce moment. Pis, le mis en cause, à en croire les informations émanant de son entourage, aurait pris la décision de se séparer de son président, du parti Mabri Toikeuse, dont il est pourtant le conseiller spécial, ce, avec le soutien de quelques femmes et des jeunes qui ont pris fait et cause pour lui. Selon nos sources, celui que toute la région montagneuse appelle communément '' Bulldozer'' (parce qu'il balaie tout sur son chemin), aurait quitté le parti qu'il a créé avec Feu le Gal Robert Guéï. Le député Siki Blon Blaise, à l'image de bien de ses ex-partisans, qui ont choisi de faire chemin à part, veut, lui aussi, créer son parti. Il se préparerait à officialiser la nouvelle, qui ébranle déjà les militants de la Région des Montagnes, à la date du 10 Août prochain. A la question de savoir pourquoi ce changement brusque de ce dinosaure de l'UDPCI, les réponses sont multiples et divergentes. Pour ses pourfendeurs, Blon Blaise aurait reçu de l'argent du président de la République pour diviser le parti de Guéï et d'empêcher Mabri Toikeuse de se présenter aux élections prochaines contre lui. Les mêmes bouches l'indexent de n'avoir fourni aucun effort, à la tête du Conseil général de Man, pour impulser le développement régional malgré des moyens aussi reçus toujours du chef de l'Etat dans le cadre de sa visite annoncée et non encore effectuée. A Man, les routes ne sont pas praticables, les infrastructures sont en souffrance, et les adversaires du président Blon mettent tout ce recul sur le compte de leur élu. Toute chose qui fait monter la tension entre les militants partisans du mis en cause et ceux du président de l'UDPCI, Mabri Toikeuse. A ce titre, la génération Mabri Toileuse (GMT) prévoit un meeting géant en fin de semaine pour soutenir la candidature de leur parrain.

Soir Info :Axe Lakota-Abidjan : Criminalite Un car de transport criblé de balles :Un policier abattu, plusieurs blessés graves ........Très tôt, hier mardi 29 juillet, des gangsters ont attaqué un car de transport, sur l'axe routier Lakota-Abidjan. Le bilan est triste. Un policier a été abattu, quand plusieurs autres passagers sont blessés. Au regard des informations en notre possession, il ressort que le jour des faits, c'est à 5h30' du matin que le car de la compagnie de transport « Express ranch », part de Lakota. Il a fait son plein de passagers. Le voyage se passe bien. Mais, à 5km de la ville de Divo, tout se gâte. C'est qu'en ces lieux, surgissent de la broussaille, six individus armés de fusils. Avant, ils prennent le soin d'obstruer la voie, par des morceaux de bois. Puis, par des gestes de la main, ils intiment l'ordre au conducteur du car, de ne plus avancer. Ce sont des coupeurs de route. Le conducteur du car n'est pas prêt à obéir. Il joue plutôt, son va-tout. Alors, il fonce dans le tas. Les malfaiteurs, qui manquent de peu d'être écrasés, en sont écœurés. Pour le prouver, ils canardent le véhicule. Celui-ci, dont les roues, sont crevées, est contraint de s'immobiliser. C'est à grandes enjambées, que les malfaiteurs le rejoignent ensuite. A la recherche de biens parmi ces nombreuses personnes touchées par balles, les crapules fouillent le car. Après quoi, on les voit décamper, sans qu'on ne sache vraiment, le butin en leur possession. Si l'on a manqué la possibilité de faire le point des biens emportés par eux, par contre, derrière les scélérats, c'est la désolation. Plusieurs passagers, sont sérieusement touchés par balles. Parmi eux, le conducteur du car et le directeur du centre de formation professionnelle de Lakota. Malheureusement, il y a plus tragique dans ce bilan. Un policier, dont l'identité ne nous est, pour l'heure, pas encore parvenue, qui serait en service au commissariat de police de Lakota, est tué.

Soir Info : UGTCI :La grève suspendue...... Si vous avez placé votre confiance en moi en me portant à la tête de la centrale, permettez que je travaille conformément à la loi ». C'est en ces termes qu'Adé Mensah, secrétaire général de l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Ugtci) a tranché hier mardi 29 juillet au terme d'une assemblée générale houleuse qui a eu pour cadre la bourse de travail de Treichville. Il a fallu cinq (5) heures de débat avant que le premier responsable de la centrale syndicale impose, aux travailleurs qui ont effectué nombreux le déplacement, son point de vue de suspendre la grève, qui devrait logiquement être entamée le 1er août 2008. Des nombreux syndicalistes qui ont répondu à l'appel du comité central de l'Ugtci, aucun ne voulait voir lever le mot d'ordre de grève. Tous sont intervenus dans le sens de son maintien, malgré les discussions engagées avec le gouvernement ivoirien. Car, ils estiment que les promesses faites par le gouvernement au comité central de l'Ugtci, suite à sa rencontre avec le ministre de la Fonction publique et de l'Emploi, Hubert Oulaye, n'est que de la poudre aux yeux. « Nous refusons d'être enfarinés. La pâtisserie, nous n'en voulons plus. Car, dans ce pays, on se connaît. On dit une chose le matin et son contraire le soir. On est fatigué des fausses promesses. .........