REVUE DE PRESSE DU 2009

3 juin 2009

REVUE DE PRESSE DU 2009





Nouvelle page 1








Déploiement des
policiers et militaires : discussions entre les forces impartiales et les forces
ivoiriennes




Le Nouveau
Réveil  – « 
Le
Chef de la police des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Pierre André Campiche et
le Commandant adjoint de la Force, Benjamin Freeman Kuzi, ont participé ce
mardi, à la première réunion militaire hebdomadaire visant à créer un cadre de
discussion  pour le suivi de l'Accord 4 de l'Accord politique de Ouagadougou.
S'exprimant à la fin de la rencontre, M. Campiche a expliqué que l'ONUCI était
venue pour recevoir les requêtes et aider les acteurs politiques et militaires
ivoiriens pour une application effective de l'Accord politique de Ouagadougou.
La réunion, tenue au bureau du Représentant spécial du Facilitateur en Côte
d'Ivoire, Bouréima Badini, a permis, selon le Chef d'Etat-major des Forces
armées des Forces nouvelles (FAFN), le général Soumaila Bakayoko, de faire le
point du déploiement des unités mixtes dans le cadre de la sécurisation du
processus électoral en cours. « Nous avons également évoqué les problèmes que
les militaires rencontrent sur le terrain par rapport à l'exécution de leur
mission notamment des difficultés d'ordre logistique » a-t-il indiqué au sortir
de la rencontre qui a rassemblé les Ministres ivoiriens de la Défense, Michel
Amani N'Guessan et celui de l'Intérieur, Désiré Tagro. [...] ».




 




1000 microprojets
de l'Onuci dans la région de l'ouest montagneux : un operateur disparait avec
plus de 12 millions de FCFA des miliciens




Le Jour plus  –

« L'opération 1000 micro projets pour la réinsertion socio professionnelle des
ex-combattants, ex-miliciens et jeunes déscolarisés, dans la région de l'Ouest
montagneux » financé par l'Onuci a tourné court pour l'Ong Association pour le
développement et la renaissance (ADR). Le propriétaire de l'entreprise
International Representation Commercial (I.R.C.), sise à Bingerville et
spécialisée dans la vente de poussins et de matériels d'élevage, s'est
volatilisé dans la nature. Avec les 12 millions de FCFA dégagés pour le
financement. [...] ».




 




Paroles fortes




Le Temps
 -
« Young Jin Choi (chef de l'Onuci) : « ma mission n'est pas de rechercher a
priori, les failles dans le processus et de les sanctionner comme un gendarme.
Mon rôle de certificateur consiste à veiller a ce que toutes les étapes se
déroulent  dans les critères ».




 




Affi veut une certification concertée




Nord Sud :  - « Le
président du FPI a souhaité sur ONUCI FM lundi que la certification des
élections telle qu'annoncée par le représentant spécial du SG de l'ONU, Choi
soit faite en accord avec la CEI et le Conseil constitutionnel. « Je pense qu'il
faut éviter de faire une certification unilatérale » a-t-il recommandé. »




 






Elections : La Cei rassure la Conférence épiscopale




Fraternité Matin
 – « 
La
Commission électorale indépendante a échangé avec l'église catholique.




Obtenir des
informations de première main sur l'évolution actuelle du processus électoral.
C'est l'objectif de la séance de travail que la Conférence épiscopale de Côte
d'Ivoire a eue, le 2 juin, avec le président de la Commission électorale
indépendante (Cei), Robert Beugré Mambé. Lors de cette rencontre qui a eu pour
cadre le siège de l'institution aux II-Plateaux, Mgr Joseph Aké, archevêque de
Gagnoa et président de la Conférence, a expliqué les raisons de cette visite qui
intervient après la 5e réunion du Cadre permanent de concertation qui a eu lieu
le 18 mai. «Une première date a été fixée l'an dernier, mais n'a pas été
respectée. Une nouvelle date a été annoncée pour le 29 novembre. Cette situation
nous oblige donc à venir échanger avec la Cei pour savoir si cette fois nous
pourrons aller véritablement aux élections», a déclaré Mgr Joseph Aké, au sortir
de l'audience qui a duré une heure et demie.  Le président de la cei a expliqué
à ses hôtes tout le processus électoral avant d'affirmer que la dernière phase
de l'identification est en cours à l'intérieur du pays. Les Ivoiriens de la
Diaspora recevront bientôt, a-t-il ajouté, les équipes d'enrôlement. Mieux, dans
un souci de n'exclure personne, il a informé la délégation des dispositions
prises pour prendre en compte les détenus. «La Cei fera tout ce qui est en ses
possibilités pour que la date indiquée du 29 novembre 2009 soit celle de
l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire», a-t-il promis.  Le prélat qui était
accompagné de l'archevêque d'Abidjan, Mgr Jean Pierre Kutwa, de l'évêque
coadjuteur de Yopougon, Mgr Jean Salomon Lezoutié, des pères Louis Joseph Zéhia
et Kouassi Jean Marie, a déclaré être satisfait de ces échanges. «La Cei nous a
rassurés quant au respect de cette date et que tout se passait pour le moment
bien». Il a rappelé les actions que mène l'église pour appuyer l'institution.
«Nous faisons des propositions à tout le monde. Nous faisons des interventions,
des exhortations et de la sensibilisation à nos fidèles en général à cultiver la
paix, la réconciliation nationale. Nous initions des semaines de prières et tout
cela, pour apaiser les cœurs et faciliter le retour de la paix». [...] ».




 






André Janier : "Le peuple ivoirien a compris que son avenir
dépend de son unité"
 




Fraternité Matin
 – « 
Dans
ce dernier volet de l'interview publiée hier, des conseils sont prodigués à la
presse et aux hommes politiques ivoiriens.




Excellence, nous ne
saurions terminer cet entretien, sans parler de votre formation de journaliste
et vous demander ce que vous pensez de la presse et des médias ivoiriens.




 




J'ai côtoyé la
presse ivoirienne tout en prenant soin de ne pas me laisser piéger par elle.
C'est une presse foisonnante, plurielle, d'une liberté de ton et d'opinion
étonnante. Mais je ne suis pas sûr qu'elle soit dans sa totalité vraiment
indépendante. La presse ivoirienne a les défauts de ses qualités et les qualités
de ses défauts.




Elle est rarement
neutre, à l'exception de certains organes comme Fraternité Matin dont on nous
parlait déjà à l'Ecole supérieure de journalisme de Lille quand nous y étions en
formation. La presse ivoirienne pratique un genre de journalisme engagé,
militant, politisé, au bon sens du terme. Elle doit veiller, cependant, à
sauvegarder un minimum de déontologie, à recouper ses sources, à rectifier, au
besoin, ses erreurs ; chose qu'elle fait, du reste, rarement. En outre, la
presse en Côte d'Ivoire manque manifestement de moyens. Je le reconnais et je
suis admiratif des résultats, si vous les comparez à d'autres ailleurs. Mais ce
manque de moyens n'excuse tout de même pas tout. En tant que Français, j'ai pu
constater que les journalistes ivoiriens s'expriment dans une langue plus que
correcte et qu'ils n'ont rien à envier, sur ce plan, à la presse française. Le
dernier conseil que je donnerai à mes amis journalistes ivoiriens, c'est de
consentir un effort supplémentaire et on pourra dire que le lecteur ou le public
ivoirien bénéficie, enfin, de la presse qu'il mérite.




 




Allez-vous revêtir
votre manteau de journaliste troqué contre celui de diplomate ou allez-vous tout
simplement savourer votre retraite?




Quand je vais
rentrer en France, je ne ferai rien dans un premier temps. Je me reposerai parce
que, il faut l'avouer, ma mission en Côte d'Ivoire n'a pas été de tout repos. Je
serai entre Paris et la Côte d'Azur pendant l'été. Je continuerai évidemment à
suivre l'actualité en Côte d'Ivoire avec un grand intérêt en priant pour que les
Ivoiriens arrivent, enfin, au bout de leur peine. Après l'été, je verrai si j'ai
des projets.




 




Vous disiez en off
que vous avez accordé votre première interview en Côte d'Ivoire à Fraternité
Matin. Et que c'est encore à ce quotidien que vous accordez votre dernier
entretien avant votre départ. Quels sont vos mots de fin de cette interview de
fin de carrière en Côte d'Ivoire?




Mes mots de fin,
c'est que le peuple ivoirien est un grand peuple quand il est uni. Il a montré
qu'il peut accomplir de grandes choses. Ces dernières années ont été difficiles
pour la Côte d'Ivoire, en grande partie parce que les Ivoiriens se sont éloignés
les uns des autres. Le peuple ivoirien a compris que son avenir dépend de son
unité qu'il est en train de reconstruire. Je le sais capable d'y parvenir et de
refaire rapidement de la Côte d'Ivoire ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser
d'être. C'est-à-dire un modèle pour les pays de la région, pour le continent
africain, la locomotive de l'Afrique de l'ouest pour le plus grand bien de la
Côte d'Ivoire et des Ivoiriens de même que pour celui des habitants de toute la
région. Je dis aux Ivoiriens qu'ils seront forts, comme par le passé, quand ils
seront réunis et qu'ils travailleront tous en mettant en commun leurs immenses
capacités humaines et naturelles. »




 




Fusillade au Nord


Des
soldats Forces nouvelles attaquent un village




 L'inter  – « 

1er juin dernier, le village de Pétionnara situé dans le département de
Niakaramandougou a connu des moments douloureux. Aux environs de 19 heures en
effet, des éléments des Forces armées des forces nouvelles, puissamment armés, y
ont fait irruption à bord de véhicules de type 4X4. Et sans aucune forme de
procès, selon les informations de populations jointes sur place, ces militaires
se sont mis à tirer des coups de feu en l'air, à casser et à piller des maisons
et des boutiques. Cela a créé un sauve-qui-peut dans le village. Les
populations, en grande majorité, ont trouvé refuge dans la brousse. Les jeunes
étaient poursuivis et ceux qui étaient rattrapés étaient immédiatement faits
prisonniers. " Même pendant la guerre, nous n'avons pas connu une telle terreur
", a indiqué notre source, qui a tout de même précisé qu'il n'y a pas eu mort
d'homme du coté des villageois, mais de celui des Forces nouvelles. " Il y a eu
un mort. C'est un rebelle. Quand ils allaient piller dans les maisons, ces
rebelles demandaient aux occupants de la maison de sortir. L'un de nos vieux qui
a refusé d'ouvrir, a vu sa porte cassée avant de se voir fusillé. Mais il n'a
pas été blessé puisque doté d'un anti-balles. C'est ce vieux qui a riposté avec
son fusil et a tué un des rebelles ", a-t-il précisé, faisant savoir que bon
nombre des habitants de ce village ont été sauvés de cette situation par leur
''anti-balles'' traditionnel. Ayant investi tout le village, les insurgés
remontés par la mort d'un des leurs, refusaient que secours soient apportés aux
blessés qui traînaient dans le village. L'infirmerie a immédiatement été fermée.
Parmi les nombreux blessés, l'on note des cas graves, selon nos sources,
notamment ceux de Tiefolo, Nagnelsioh, Victorien et Adama. C'est hier mardi 2
juin 2009, aux environs de 10 heures, que le calvaire des habitants de
Pétionnara va prendre fin. Un détachement militaire, dépêché par la hiérarchie
des Forces nouvelles, est venu mettre fin à cette expédition punitive. Selon les
sources sur place, une réunion achevée en queue de poisson entre les habitants
de ce village et des éléments des Forces nouvelles en mission dans le village,
serait à l'origine de la situation. " 6 éléments des Forces nouvelles sont venus
nous voir et nous ont demandé à une réunion convoquée à cet effet, de vider le
village de tous les exploitants d'or considérés par eux comme clandestins. Le
chef leur a demandé un temps de réflexion avant de donner une suite à leurs
préoccupations, dont le noeud est la répartition des droits d'exploitation payés
par ces exploitants. Cette réponse qui n'était pas du goût des militaires a
engendré des disputes entre eux et les jeunes du village. Ces derniers sont
venus les faire lever des chaises sur lesquels ils étaient assis. Ils se sont
donc sentis humiliés. Et ils ont appelé du renfort ", explique l'une des
sources. Joint pour en savoir davantage, Ben Larabe, le chargé de communication
de Vetcho, le commandant de la zone de Katiola, nous a expliqué qu'il s'est agi
d'un accrochage entre des chasseurs dozos et certains de leurs éléments. " Il y
a eu effectivement accrochage entre nos hommes et des chasseurs dozos dans une
mine clandestine, à Niakara ", nous a-t-il dit, soulignant être toujours à la
recherche de précisions sur ce qui s'est réellement passé. Hier aux environs de
18 heures, les événements de Pétionnara ont eu une autre évolution. Le chef du
village et le président des jeunes se sont rendus dans la matinée dans le
chef-lieu de sous-préfecture, pour saisir la hiérarchie. Par la suite, une
délégation des Forces nouvelles est venue présenter ses excuses aux populations.
" Tout est rentré dans l'ordre. Ils sont venus demander pardon au village. Ils
ont même laissé des éléments pour sécuriser le village. Mais ils reviendront
demain (ce mercredi) parce que le village était quasiment vide à leur passage.
C'est maintenant que les populations commencent à rentrer de leur cachette de la
brousse. Mais nous attendons toujours les nombreux jeunes du village qu'ils
avaient retenus comme prisonniers, et avec qui ils étaient partis à leur base ",
a souligné notre source. Pétionnara est un village du département de
Niakaramandougou, dans le département de Katiola. Situé à 35 km de son chef-lieu
de sous-préfecture, ce village situé sur le chemin de fer est célèbre dans la
région pour ses mines d'or. »




 






Affaire Bacongo à Bokeda/ Odette Sauyet : "Je n'y suis pour rien"
 
-
Fraternité Matin  – « 
Mme
Odette Sauyet Likikouet a nié, hier, toute implication dans l'interdiction de la
tenue d'un meeting à Bokeda (département d'Oumé) par Cissé Bacongo, vendredi
dernier. «Je ne me sens pas concernée par les accusations du ministre Bacongo.
S'il a été interdit de meeting à Bokeda, je n'y suis pour rien», a réagi le
secrétaire général du Fpi chargé des départements du sud. Mme Odette Sauyet
jointe par téléphone, a ainsi réfuté les accusations portées contre elle dans
cette affaire. Elle avait été accusée d'avoir commandité la fermeture des voies
de Bokeda au secrétaire national du Rdr chargé des affaires juridiques et
institutionnelles, Cissé Bacongo. «J'étais en route (pour Bokeda) lorsque les
responsables départementaux de campagne m'ont appelé pour me dire que les voies
d'accès à Bokeda avaient été coupées par, dit-on, les partisans de Mme Odette
Sauyet, qui est originaire de ce village», avait confié à la presse, Cissé
Bacongo, par ailleurs directeur de campagne de Alassane Dramane Ouattara à
Abidjan sud, quelque heures après sa mésaventure. «Ayant constaté qu'en dépit
des dispositions prises (la fermeture des routes) l'organisation de la cérémonie
était en bonne voie, les sympathisants ou prétendus comme tels d'Odette Sauyet,
sont allés demander au chef du village la clé de la case qui abrite le
transformateur du village. Ils sont allés ouvrir cette case et, armés d'un fusil
de chasse, ils ont tiré sur le transformateur», avait-il ajouté.




Pour l'ancienne
ministre, les auteurs de ces accusations cherchent «un bouc émissaire pour
justifier l'échec de leur mission». Elle dit n'avoir donné aucun ordre à qui que
ce soit à Bokeda à l'encontre de Cissé Bacongo. «Je ne sais pas de quoi il
s'agit. Qu'ils arrêtent cela. Ce n'est pas sérieux», s'est-elle indignée. vle
nous a confié que c'est la présidente des Femmes républicaines, Mme Aya
Virginie, qui lui a parlé de l'affaire du meeting avorté de Bokeda pour la
première fois le vendredi 29 mai, à Yopougon, alors qu'elle était en route pour
Djégonéfla. Puis quelques heures plus tard, a-t-elle précisé, le sous-préfet de
cette localité lui a confirmé l'information. Selon elle, elle s'est rendue à
Djégonéfla où elle s'est entretenue avec les femmes musulmanes et des
coopératives de femmes, samedi et dimanche, mais pas à Bokeda. »