REVUE DE PRESSE DU 1 JUIN 2010

1 juin 2010

REVUE DE PRESSE DU 1 JUIN 2010








Accès
à la justice – L'ONUCI accueille un atelier




Le Jour plus -


L'atelier de formation des agents points communaux  d'accès à la
justice organisé par l'ONG, Service des Droits de l'Enfant et de la Famille
(SDEF-Afrique) avec l'appui de la Section Etat de Droit de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a débuté lundi au siège de la mission à
Sebroko.




 Cet
atelier de trois jours, regroupe une quarantaine de participants de plusieurs
communes du District d'Abidjan. Ceux-ci seront formés et sensibilisés sur les
instruments juridiques et les moyens existants d'accès à la justice et sur le
droit de la famille. La formation devrait selon les initiateurs, permettre
d'inculquer aux participants les meilleurs moyens de procéder à la saisine de
l'appareil judiciaire par des couches défavorables et ne disposant pas de moyens
financiers  conséquents. (...)





 




Guillaume Soro en
quête de consensus sur la liste blanche




Fraternité Matin -
Le
premier ministre Guillaume Kigbafori soro et ses collaborateurs, la commission
électorale indépendante (cei), les partenaires techniques (ins et
sagem-sécurité), l'onuci, le représentant spécial du facilitateur ainsi que des
conseillers spéciaux du président de la république se sont réunis hier. au
centre des discussions, la recherche de consensus pour la poursuite de la
gestion du contentieux électoral devant désormais porter sur la liste dite
blanchecomportant 5,3millions de pétitionnaires. vu que le contentieux sur la
liste dite grise est achevé depuis hier, comme prévu. «Le Premier ministre est
toujours à la recherche de sortie de l'impasse ; d'où la réunion que nous avons
eue cet après-midi (hier), qui n'est pas à sa fin mais continue.




Ce sont des réunions
d'harmonisation de vues. Nous avons entendu les éléments concrets du camp
présidentiel mais ce n'est qu'une partie des discussions. Donc on ne peut pas
tirer de conclusion définitive tant qu'on n'a pas encore confronté les autres
idées», a expliqué le représentant spécial adjoint du secrétaire général de
l'onu en côte d'ivoire, Abou Moussa. L'équipe technique de la présidence de la
république conduite par Alain Dogou comprenait MM. Koné al Moustapha, Kaé Eric,
Demba Traoré. Dans le dossier présenté et qui aurait impressionné l'auditoire
par sa qualité et le sens de la recherche, l'accent a été mis sur l'absence de
concordance entre les informations fournies par le pétitionnaire lors de son
enrôlement à partir de son extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif
et son inscription dans le registre de l'état civil. a la




suite de l'exposé,
il avait envisagé une réunion technique aujourd'hui entre les experts de la
présidence et les techniciens de l'ins et de sagem. Mais aux dernières
nouvelles, cette réunion a été reportée parce que le premier ministre Guillaume
Soro a tenu à rencontrer l'opposition mercredi avant de décider. (...)





 






Blocage de la sortie de crise en Côte d'Ivoire- L'UA monte au créneau – Les
missions de Jean Ping à Abidjan et Ouagadougou





L'Inter  -


L'information a été livrée hier lundi 31 mai 2010, par l'hebdomadaire Jeune
Afrique qui, dans sa rubrique « confidentiel » confie : « Présent à Abidijan,
Jean Ping , le président de la commission de l'Union Africaine, a fait, le 25
mai, un bref aller-retour à Ouagadougou, où il a rencontré Blaise Compaoré, le
« facilitateur » dans la crise ivoirienne. Ping, qui , la veille, avait
également rencontré le président Laurent Gbagbo, a paru rassuré par ses
entretiens avec les deux hommes. Pour la communauté internationale, l'objectif
est d'obtenir que l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire ait lieu avant le
mois d'octobre. Une date symbolique puisqu'elle marque le terme du « second
mandat » de Gbagbo, élu en octobre 2000 pour cinq ans » (...)





 






Désarmement des ex-rebelles - Wattao aux ex-combattants : " ... Si tu ne déposes
pas ton arme, tu seras considéré comme un ennemi de la paix..."




Notre Voie  -

Le ton était ferme, hier, à la Compagnie territoriale de Korhogo
(CTK) à l'occasion de la première étape de la phase de sensibilisation des
éléments des Forces nouvelles (FN) de la région des savanes sur le processus de
désarmement qui doit commencer le 15 juin prochain à Korhogo par l'encasernement
des troupes. En présence de Fofié Kouakou Martin, com-zone de Korhogo, et d'une
équipe du Programme national de réinsertion communautaire (PNRC), Issiaka
Ouattara dit Wattao, chef d'Etat-major adjoint de l'armée des Forces nouvelles
(FAFN) a vertement mis en garde les ex-rebelles qui s'aviseront à ne pas obéir
en déposant leurs armes. "Après le 15 juin, si tu ne déposes pas ton arme, nous
te considérons comme un ennemi de la paix. Et celui qui est contre la paix va
nous trouver sur son chemin", a prévenu Wattao. Il a ensuite situé le contexte
de la rencontre. "Il s'agit de la sortie définitive de la situation de crise que
traverse le pays depuis le cessez le feu. Chaque chose a une fin. La guerre est
finie et il est temps qu'on passe à la normalisation des choses. Le Premier
ministre nous envoie vous transmettre ce message", a-t-il affirmé (...)




 




 






Désarmement des ex-combattants / Amani N'Guessan Michel - ''Il y aura des signes
visibles dans trois mois''





L'Intelligent d'Abidjan  -
(...)
ONUCI FM : Vous parlez M. le ministre d'encaserner les ex-combattants. Vous le
dites avec aisance. Or, sur le terrain, il semble que ce n'est pas aussi facile
que ça.





Amani
N'Guessan Michel :

Mais, il n'y a rien de
facile. Nous avons toujours évolué dans la difficulté car il s'agit de gros
intérêts en jeu. Et il y a deux armées. C'est une question d'avenir des uns et
des autres. Il faut donner des assurances. Je crois que le président de la
République et le Premier ministre sont en train de tout mettre en œuvre pour
assurer l'avenir des uns et des autres. Tous les intérêts seront servis et par
conséquent, ce qui apparaît aujourd'hui comme une difficulté se fera avec une
certaine facilité.




ONUCI FM : Plusieurs
fois, vous avez tenté de lancer cette opération. Cela n'a pas marché. Qu'est ce
qui vous dit que cette fois-ci sera la bonne

?





Amani
N'Guessan Michel 
:
Vous savez, c'était un problème financier. Aujourd'hui, nous avons enfin le
soutien effectif d'organisations internationales.




ONUCI FM : Lesquelles ?





Amani
N'Guessan Michel 
:
Nous avons par exemple le Pnud, la Banque mondiale qui nous viennent au secours
dans le cadre de la démobilisation parce que c'est là que se situe les vrais
problèmes. Ceux qui sont éligibles à l'encasernement seront des soldats
ivoiriens. Donc, leur problème est réglé. Ceux qui sont dans les unités mixtes,
leur problème est aussi réglé. Les vrais problèmes se situent au niveau de ceux
qui ne sont pas éligibles à ces deux opérations. Il faut les démobiliser. Il
faut trouver soit 500 000 f ou soit des projets. La Côte d'Ivoire aujourd'hui
n'a pas suffisamment de moyens pour cela. Il nous fallait absolument le secours
d'organisations internationales, financières et nous avons trouvé auprès du Pnud
et de la Banque mondiale des oreilles attentives.




ONUCI FM : Et cette
opération va démarrer quand ?





Amani
N'Guessan Michel 
:
Vous savez, il nous faut beaucoup de concertations. C'est une opération
technique. Laissez les militaires dire tout le temps ce qui leur est nécessaire
pour que nous puissions aller effectivement à l'encasernement. Je ne voudrais
pas m'avancer dans les dates, mais je vous dis que dans trois mois, Vous verrez
qu'il y aura des avancées. (...)




 




Ange Kessy
(Commissaire du Gouvernement) à propos de la poursuite de Djédjé Mady : «  Rien
ne pourra nous arrêter, même pas les élucubrations d'un avocat ivrogne »




Le Quotidien  -

Me Blessy jean
Chrysostome, avocat du PDCI, s'est prononcé dans le « Nouveau Réveil » du samedi
29 mai dernier sur la poursuite qu'Ange Kessy, le procureur militaire, a engagé
contre le Pr Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du PDCI. L'avocat parlant
du commissaire du gouvernement a dit : «  Ange Kessy joue au Zoro ». En
réaction, le procureur militaire (...) estime  que «  (...) Rien ne pourra nous
arrêter, même pas les elucubrations d'un avocat ivrogne. D'ailleurs tout est
maintenant prêt pour engager la poursuite contre Djédjé Mady » (...) .